(pour vous mener de la mort à la Vie..., de l'Enfer au Paradis)
1 Pier. II. 7.
St. Pierre parle ici de Jésus-Christ, cet ami généreux qui a donné sa vie pour sauver les pécheurs, qui a eu compassion de nous, lors même que nous n'éprouvions pas ce sentiment pour nous-mêmes, qui est mort pour nous, lorsque sans cette mort nous eussions été jetés dans les ténèbres de l'enfer.
Maintenant,
si vous êtes convaincus que vos péchés vous eussent placé sous
la sentence de condamnation, que si Christ n'eût pas porté nos
iniquités en son corps sur la croix, vous eussiez été exposés à
la malédiction à toujours, tandis qu'il a été fait malédiction
pour vous.
Si vous avez un vif sentiment
de reconnaissance pour le pardon qu'il vous a procuré par son
sang, et s'il se présente à votre esprit, prononçant les
paroles qu'il adressa à la femme pécheresse, dont parle
l'Évangile: «Va-t-en
en paix, tes péchés te sont pardonnés.» Luc
VII 48.
Alors «Christ est
précieux pour Vous, et vous l'aimez par-dessus tout.»
Vous vous
plaisez à penser à lui, à entendre parler dé lui; vous désirez
de faire tout ce qu'il vous à commandé, et vous ne voudriez
parfaire, fut-ce pour gagner le monde, ce qu'il vous a défendu
dans son Évangile.
Vous
êtes maintenant une nouvelle créature; vous ne sauriez vivre
comme vous avez vécu auparavant; vous êtes né de nouveau. «Tout
ce qu'il y avait de vieux est passé, tout est renouvelé.»
2 Cor. XV.
17.
La prière, les actions de grâces, l'ouïe et la lecture de la
parole de Dieu, pour lesquelles vous aviez de l'aversion, Tous
sont aujourd'hui agréables.
Vous dédaignez aujourd'hui ces vaines conversations, ces
amusements frivoles auxquels vous mettiez tant de prix.
Vous ne sauriez maintenant vous livrer au sommeil sans rendre
vos actions de grâces à votre adorable Sauveur, pour les
bienfaits qu'il a répandu sur vous pendant le cours de la
journée, sans vous être recommandé à sa protection pendant la
nuit, sans avoir remis votre âme entre ses mains, afin que si la
mort terminait votre carrière pendant la nuit, il voulut vous
recevoir dans son sein.
Et lorsqu'au matin vous recouvrez vos forces, vous ne pourriez
entrer dans le monde pour y vaquer à vos légitimes occupations
sans l'avoir sollicité de vous préserver des embûches du monde
et des tentations de Satan.
Votre seul désir est de plaire à votre bien-aimé Sauveur, et ce que vous craignez par-dessus tout, c'est de l'offenser. «Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, vous désirez de ne rien faire que pour la gloire de Dieu.» 1 Cor. X. 31.
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