RENDUS A L'ÉCRITURE SAINTE par des Hommes de Dieu de notre Temps
Je crains que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, de même vos pensées ne se laissent corrompre en se détournant de la simplicité qui est en Christ (Il Cor. Il : 3).
Citons les paroles suivantes d'Adolphe Monod:
Je déclare, comme devant le tribunal de Jésus-Christ où je m'attends à comparaître bientôt, que toutes mes recherches et mes études, soit de l'Ecriture, soit de l'histoire de l'église, soit de mon propre coeur, et que toutes les discussions qui se sont dans ces dernières années élevées sur l'inspiration et l'autorité divine de la Parole de Dieu, n'ont fait, durant la triple période de mon ministère - (trois périodes d'environ dix ans chacune. Lyon, Montauban, Paris), - que me confirmer, dans la conviction inébranlable que quand l'Ecriture parle, c'est Dieu qui parle.
Il n'y a pas de bornes à la confiance et à la soumission que nous devons aux Ecritures, pas plus de bornes qu'on n'en trouverait à la vérité et à la fidélité de Dieu ; si bien que lorsque dans un jour dont Dieu seul connaît le nombre, et auquel j'aspire comme à une délivrance (sans oser toutefois le presser), - quand ce jour sera venu, et que j'entrerai dans le monde invisible, je ne m'attends pas à y trouver les choses autrement que la Parole de Dieu ne me les a représentées ici.
C'est que l'Ecriture est l'expression divine des vérités et des maximes qui forment le fond même des choses invisibles et éternelles; elle est comme une lettre que Dieu a écrite du monde invisible à ses enfants retenus dans le monde visible, pour que, sur la foi de Dieu, ils apprennent dès à présent comment sont les choses et qu'ils agissent en conséquence pour sauver leurs âmes.
L'Ecriture est donc la Parole de Dieu dans le sens le plus élevé et tout ensemble le plus simple et le plus populaire de ce mot. Elle est l'unique règle sûre de la foi et de la vie; une règle à laquelle toutes les autres doivent être soumises. tout ce qu'il y a de réunions dans le monde, de comités, de conférences, de prières, de recherches communes, n'a aucune valeur qu'autant qu'il est soumis et subordonné à l'autorité souveraine, infaillible, immuable de la Parole de Dieu. Le témoignage que je lui rends ici n'est que le témoignage que lui a rendu, je ne dis pas seulement un Moïse, un David, un saint Paul, un saint Jean, un "Augustin" un Chrysostôme, et tous les saints de tous les temps; mais il est le témoignage que lui a rendu Dieu lui-même, et Jésus-Christ qui donne à la Parole de Dieu la même gloire qu'il reçoit d'elle.
Ainsi la Bible, pour avoir été composée par de simples hommes, qui n'ont pas cessé en l'écrivant de combattre contre le péché et de dépendre personnellement de la foi qu'ils annonçaient, non seulement n'en est pas moins la Parole de Dieu, mais elle est d'autant plus divine qu'elle est plus humaine; c'est à dire qu'on y sent d'autant plus la puissance et la présence de l'Esprit de Dieu et son influence sur nos âmes, que Dieu s'est servi pour l'écrire, d'organes en qui son Esprit a seul pu opérer cette puissance et cette lumière surnaturelle, pour en faire des vaisseaux destinés à porter la vérité jusqu'au bout du monde. C'est par là que l'Ecriture sainte gagne jusqu'au plus profond de nos coeurs; et que tout en nous instruisant de la part de Dieu, elle nous instruit en même temps par les hommes, - réunissant à la fois toutes les conditions capables de toucher, d'éclairer, de convertir à Dieu, de soustraire aux ténèbres du siècle et d'accomplir tout en tous.
L'Ecriture nous fait voir partout que cette parfaite divinité s'allie en Jésus-Christ avec la parfaite humanité, et que l'une relève le prix de l'autre, sans en compromettre en rien la réalité. Elle nous révèle même qu'Il est d'autant plus homme qu'Il est plus Dieu, et d'autant plus Dieu, qu'Il est plus homme. Car quels sont les moments dans lesquels Jésus-Christ est le plus homme? N'est-ce pas dans la tentation du désert, dans l'angoisse de Gethsémané, et dans l'affreuse agonie de la croix. Et ne sont-ce pas là aussi les moments où Il est le plus Dieu, vainqueur qu'Il est du tentateur, surmontant la douleur et triomphant de la croix, par la puissance de l'Esprit de Dieu, qui habite en Lui, non pas avec mesure comme en nous, mais sans mesure comme dans le Fils unique du Père? - Les choses se passent d'une manière semblable pour la Parole de Dieu: c'est une Parole de Dieu, sa Parole véritable, éternelle, et en même temps c'est une parole d'homme, où l'on sent reluire l'esprit de l'homme et battre le coeur de l'homme. Et c'est pour cela qu'on peut dire qu'elle est d'autant plus divine qu'elle est plus humaine, parce que c'est précisément dans les moments où l'on sent le mieux dans un saint Paul, dans un saint Jean, par exemple, le combat de la foi, la lutte persévérante contre le péché, qu'on sent le mieux aussi combien est divine la lumière répandue dans leurs âmes, premièrement pour lutter pour leur propre compte, et puis pour répandre avec une vertu divine cette lumière dans le monde entier.
Que ce rapprochement entre Jésus-Christ et l'Ecriture sainte me paraît admirable! Au reste, c'est un rapprochement, vous pouvez le croire, que je n'ai pas tiré de mon cerveau, mais qui m'est fourni par la Parole de Dieu elle-même. Pour celui qui sait qu'elle "ne parle point en vain", il suffit de se rappeler une Chose bien étonnante: c'est que les Ecritures donnent parfois le même nom à Jésus-Christ et à l'Ecriture sainte : elles les appellent l'une et l'autre la Parole de Dieu. L'une de ces paroles, Jésus-Christ, est la Parole vivante de Dieu, la manifestation personnelle de ses perfections invisibles au sein de l'humanité l'autre, l'Ecriture, est la Parole écrite de Dieu, manifestation verbale donnée par le langage de ces mêmes perfections invisibles. Elles sont inséparables pour nous: car ni Jésus-Christ ne nous est révélé que par l'Ecriture, ni l'Ecriture ne nous est donnée que pour nous révéler Jésus-Christ. Ainsi l'Ecriture est la Parole écrite de Dieu, comme Jésus-Christ est la Parole vivante de Dieu. Ceux qui s'appuient des caractères humains de l'Ecriture pour en méconnaître la divinité, raisonnent comme ceux qui s'appuient sur la personnalité humaine de Jésus-Christ pour lui refuser le titre de Dieu, faute de comprendre que la nature humaine et la nature divine sont unies dans la personne de Jésus-Christ, comme la parole humaine et la parole divine sont unies dans les Ecritures. Il n'est pas plus étonnant que l'Ecriture, quoique parole de Dieu, porte en même temps tant de traces d'humanité, qu'il ne l'est que Jésus-Christ, quoique Dieu, soit homme. Quand à la manière dont se fondent les deux natures dans un cas, et les deux voix dans l'autre, c'est le fond même de l'objet de la foi sur ce point, mystère profond, mais, nous dit saint Paul ,mystère "de piété", et qui remplit notre âme de joie et d'espérance.
Oui, l'Ecriture est l'unique chemin par lequel nous puissions arriver à connaître Jésus-Christ sans danger d'erreur, comme Jésus-Christ est l'unique chemin par lequel nous puissions arriver au Père. Oui, si vous voulez sauver vos âmes, il faut croire à la Parole de Dieu; il faut vous soumettre à la Parole de Dieu; il ne faut rien chercher au dedans de vous-mêmes sous quelque beau nom que ce soit, raison, intelligence, sentiment, conscience, qui domine, qui juge, qui contrôle la Parole de Dieu; il ne s'agit pas de la contrôler, il s'agit d'être contrôlé par elle. Les plus grands de tous les serviteurs de Dieu sont ceux qui s'abaissent devant cette Parole, des saint Paul, des David, des Luther, des Calvin, jaloux de s'humilier devant elle jusque dans la poudre, et s'ils le pouvaient, plus bas encore.
Qu'elle règne donc sans partage, cette Parole de mon Dieu Sauveur, à laquelle je suis si heureux de pouvoir rendre encore ce témoignage, "avant que je m'en aille et que je ne sois plus".
"Mes chers amis, dans le même ordre d'idées dans lequel dimanche dernier je commençais d'exposer sous ce titre: Les regrets d'un mourant, la vue nouvelle qui lui vient de bien des choses qu'il voudrait maintenant avoir faites autrement, et qu'il voudrait faire autrement s'il était rappelé de son tombeau à demi ouvert, l'une des plus importantes est l'étude que nous faisons de la Parole de Dieu. Ah! certainement on se dit alors : Que j'aurai dû agir autrement à l'égard de la parole de Dieu, l'étudier plus profondément et la mieux posséder pour la mieux pratiquer, en même temps que pour pouvoir mieux la communiquer à d'autres! - Arrêtons-nous quelques courts instants sur cette pensée salutaire, pour humilier ceux pour qui vient la fin du temps, et pour éclairer ceux auxquels le temps est encore donné, mais qui ne savent pas jusqu'à quand.
Qu'est-ce que la sainte Ecriture? jamais les hommes ne pourront expliquer comment elle s'est formée, ni en particulier comment l'Esprit de Dieu et l'esprit de l'homme s'y sont combinés pour en faire à la fois une parole divine et haute comme les cieux, et une parole humaine et toute rapprochée de nous. Cela n'est pas moins difficile à expliquer qu'il ne le serait d'expliquer comment s'unissent en Jésus-Christ la nature divine et la nature humaine: et ce rapprochement n'est pas de moi, mais de l'Ecriture, qui s'appelle elle-même la Parole écrite, et qui appelle Jésus-Christ la Parole vivante.
Il n'y a aucun autre livre, même des meilleurs, qui, comme celui-là, nous communique les mystères du royaume des cieux. Ils sont tous mêlés d'erreurs humaines; l'Ecriture seule en est exempte: elle est le livre de Dieu, qui est tout plein de la vérité de Dieu. En elle nous entendons parler Dieu par le Saint-Esprit. Nous voyons Dieu, l'homme, le présent, l'avenir, le temps, l'éternité, décrits tels qu'ils sont.
Si quelqu'un s'est ainsi rendu compte de ce qu'est l'Ecriture, il ne lui sera pas difficile de confesser l'usage qu'il en doit faire. Nous devons interroger l'Ecriture comme nous voudrions interroger un ange du ciel que Dieu enverrait dans ce moment tout exprès pour nous en instruire, ou, ce qui est bien mieux encore, comme nous interrogerions notre Seigneur Jésus-Christ, si nous l'avions en ce moment près de nous, et que nous pussions lui parler et l'entendre. Et en effet, nous lui parlons et nous l'entendons quand nous lisons la sainte Ecriture; comme elle nous le révèle, elle nous révèle toutes choses par son Esprit et de sa part. Oh! comment pourrons-nous entourer ce livre d'assez d'attention et de respect ! Sans doute, ce n'est pas la vérité qui nous sauve, mais c'en est le chemin; ce n'est pas le salut, mais c'est le livre qui nous révèle notre salut, sans lequel nous ne pourrions jamais le connaître, et par lequel, à proportion que nous l'aurions mieux connu, nous connaîtrons mieux aussi Jésus, le Sauveur de nos âmes. Nul chrétien ne contestera la vérité de ces principes; et pourtant qu'ils sont rares ceux qui étudient profondément les Ecritures! La plupart les lisent superficiellement et se bornent à quelques grandes vérités générales, au lieu de pénétrer toujours plus avant et de se rendre compte de tout, autant qu'ils le peuvent, selon qu'il est écrit: "Les choses cachées sont pour l'Eternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants". Et pourquoi cette singulière contradiction avec nous-mêmes? C'est à cause des difficultés que présente cette lecture. Il faut en convenir: quand on commence à la faire, on y trouve bien des difficultés et des obscurités; et comme il faut beaucoup de travail pour les dissiper, et que l'esprit de l'homme est naturellement paresseux et lâche, on perd peu à peu courage, et on se borne en lisant et en relisant l'Ecriture a un travail toujours uniforme, qui pénètre à peine au delà de la surface, qui n'apprend pas de choses nouvelles, et qui en reprenant toujours les mêmes choses, nous inspire même quelquefois une sorte de fatigue, comme si la Parole de Dieu n'était pas intéressante, comme si elle n'était pas capable de nous instruire toujours et toujours, comme si elle n'était pas inépuisable comme Dieu lui-même! Gardons-nous de croire cependant que ces difficultés sont invincibles. Non, mes amis; mais il faut prendre de la peine; et là comme dans la prière et dans toutes les parties de la vie chrétienne, Dieu veut que l'homme soit ouvrier avec lui. La connaissance de la Bible, le goût de la Bible, est le fruit et la récompense de cet humble et sincère, et persévérant travail.
Oh combien il est utile de lire l'Ecriture dans son ensemble, et combien on perd à n'en prendre que des portions, des fragments, des versets détachés. On ne comprend un livre qu'en le lisant de temps en temps dans son ensemble. Cela nous fit comprendre qu'on doit faire deux études de la Parole de Dieu: l'une d'ensemble, pour produire en nous l'impression si bénie que nous venions de recevoir, et l'autre de détail, pour se rendre compte de chaque verset et de chaque mot. Mais l'impression principale fut une impression d'humiliation. Nous nous disions l'un à l'autre. Comment! nous avons un trésor tel que celui-là auprès de nous! et nous négligeons d'y puiser!
Nous avons résolu, en plaçant cette résolution sous la garde de Celui qui peut seul protéger les résolutions de ses enfants, de nous livrer avec une toute autre ardeur à l'étude de l'Ecriture; de lui sacrifier s'il le faut, une foule de lectures instructives et utiles mais qui ne sont pas comparables à la Parole de Dieu; et de vivre avec cette Parole comme nous souhaitons de vivre avec Dieu lui-même, parce que la lecture de cette Parole inspirée par l'Esprit de Dieu est comme un entretien avec Dieu. je vous recommande mes chers amis, la Parole de Dieu constamment et profondément étudiée et méditée. Elle nous élèvera au-dessus de tout le reste; elle sera la force de notre vie, la joie de notre coeur, et notre consolation puissante dans la vie et dans la mort, par Jésus-Christ. je le demande pour vous comme pour moi. Amen"
(Les adieux d'Adolphe Monod à ses amis et à l'église. Paris 1869).
Est-ce que Ma Parole ne ressemble pas au feu, dit l'Eternel, et au marteau qui fait voler en éclats le rocher? (Jér. 23: 29).
Voici ce que dit F. Lobstein sur le même sujet:
"Voilà la première cause de la puissance que renferme la Parole de Dieu. Elle est la vérité. "Sanctifie-les dit Jésus-Christ, par la vérité Ta Parole est la vérité". (Jean 17: 17). Or, ce caractère de vérité, la Parole de Dieu le doit à son inspiration. Toute l'Ecriture, tout le canon de l'Ecriture, tout le corps de ces livres que Dieu avait confiés au peuple juif dans l'ancienne alliance, et auxquels sont venus se joindre les livres du Nouveau Testament, toute l'Ecriture est divinement inspirée (Il Tim. 3: 16). Elle n'est point la production de l'esprit humain, elle est le fruit de l'Esprit de Dieu, car les saints hommes qui nous l'ont transmise, c'est poussés par le Saint-Esprit qu'ils ont parlé (Il Pierre 1: 21). Dieu nous les a révélés, dit saint Paul, par son Esprit, car nous n'avons point reçu l'esprit de ce monde: mais nous avons reçu l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu (1 Cor. 2: 10-12). Et cela est vrai de tout le canon de la Bible. Les paroles des apôtres sont aussi inspirées que les paroles de Jésus-Christ, car Jésus-Christ a dit à ses apôtres: Qui vous écoute, M'écoute, et qui vous rejette, Me rejette (Luc 10: 16).
Et ce qui est vrai du Nouveau Testament, est aussi vrai de l'Ancien. Jésus-Christ cite plus d'une fois Moïse, les Prophètes et les Psaumes, et sous cette triple dénomination, Il entend tout le canon de l'Ancien Testament. Il ne citerait pas ces livres s'il ne reconnaissait pas leur caractère d'inspiration. Du premier verset de la Genèse jusqu'au dernier de l'Apocalypse, c'est Dieu qui parle par la puissance de Son Esprit, et c'est cela qui renverse les forteresses pour amener captives toutes les pensées et les soumettre à l'obéissance de Christ (Il Cor. 10: 4, 5).
Le cachet de la Bible, c'est l'unité dans la variété, et la variété dans l'unité. Il y a environ quinze cents ans de distance de la composition de la Genèse à la composition de l'Apocalypse, et c'est toujours le même sujet qui traverse ces livres et ces siècles. Vous voyez toujours _paraître et reparaître la chute de l'homme et la grâce libre de Dieu; un premier Adam et un second Adam; le premier nous entraînant dans sa chute, et le second payant notre rançon, et reproduisant en nous par la foi l'image divine que nous avions perdue.
Depuis Eden jusqu'à la fin des prophéties, nous voyons le serpent et ses morsures, mais aussi le Souverain Médecin, promis d'abord, puis paraissant Lui-même, écrasant la tête de l'ennemi et nous rouvrant l'héritage des saints dans la lumière. Ce sont les deux pôles, le péché de l'homme et la grâce de Jésus-Christ, qui font de la Bible la Bible, ce livre vivant et efficace, cette épée à deux tranchants (Heb. 4: 12), ce fondement de Dieu qui, quand le ciel et la terre passeraient, ne serait point ébranlé. C'est la seconde cause de la puissance de l'Ecriture. Elle est divinement inspirée. - A ces deux causes vient se joindre encore une troisième. Elle est indépendante des traditions humaines. Tout est bien, sortant des mains de Dieu, tout se corrompt entre les mains des hommes.
Dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testament, nous lisons: Vous n'y ajouterez rien et vous n'en retrancherez rien; le Dieu fort de vérité, est un Dieu jaloux; Il ne donne pas Sa gloire à un autre; vous anéantissez ainsi, dit Jésus-Christ, la Parole de Dieu par votre tradition que vous avez établie (Marc 7: 9). Il y a des Eglises malades et où la vie de l'Esprit ne se fait plus sentir; allez à la source, c'est toujours parce que la Parole de Dieu a été falsifiée par les traditions. Nous ne frelatons pas, (ne falsifions point) la Parole de Dieu, dit l'apôtre Paul (II Cor. 4: 2); c'est ce qu'on fait en mêlant à la Parole Sainte de la contrebande humaine.
Ou bien niez l'inspiration du canon, ou reconnaissez-la comme Jésus-Christ l'a reconnue. Si vous la niez, vous n'êtes plus que des incrédules, et nous concevons que l'ivraie vaille autant à vos yeux que le froment; mais si vous la reconnaissez, soyez conséquents avec vous-mêmes.
J.-F: Lobstein 1808 - 1854. La Parole de Dieu et les causes de sa puissance.
Par leur incrédulité ils se heurtent contre la Parole. (I Pierre 2: 8.) S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. (Luc 16: 31.)