Notes (2)

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(1) Josèphe compte, dans la Galilée seule, deux cent quarante villes et bourgs, renfermant depuis 15,000 jusqu'à 150,000 habitants.

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(1) On appelle théocratie ou gouvernement théocratique celui dans lequel Dieu est regardé comme le roi absolu et unique, faisant connaître sa volonté par L'organe des prophètes et des sacrificateurs.

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(1) Il existait chez les Hébreux deux espèces d'esclaves.

1° Ceux qui avaient été faits prisonniers de guerre ou achetés chez les peuples étrangers. Ceux-ci ne recouvraient jamais la liberté, ils se transmettaient de père en fils comme tout autre héritage (Lév., XXV, 4 6).

2° Les esclaves hébreux, ou plutôt les serviteurs hébreux. Lorsqu'un Israélite se trouvait réduit à une grande pauvreté , il louait ses services à un autre Israélite moyennant une certaine somme d'argent , proportionnée à la nature des ouvrages auxquels il était propre et en outre la nourriture, le vêtement, l'entretien ; c'est ce que la langue hébraïque appelle se vendre, devenir esclave; selon notre manière de parler, se mettre en service , louer ses services pour un certain nombre d'années. Avec la septième année , la sabbatique, un tel bail cessait de plein droit (Lév. , XXV, 39-43. Deut. , XV, 12-18). Un Hébreu pouvait même vendre c'est-à-dire louer sa fille, non encore majeure, mais seulement lorsqu'il se trouvait réduit à la dernière misère (Exode , XXI; 7-11 ).

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(1 ) Le mot péché dans la loi mosaïque n'a pas la même valeur que le mot Péché chez les chrétiens : C'était, chez les Juifs, le nom général pour toutes les infractions aux lois politiques, civiles et morale; en un mot, à tout ce qui regardait la prospérité de la nation entière ou de quelque particulier. - Les péchés contre la loi, commis volontairement, étaient punis de mort comme actes de rébellion contre Jéhovah , le roi, le souverain des Israélites.

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(1) La loi de Moïse distingue les sacrifices expiatoires offerts pour délits , et ceux offerts pour péchés. Il paraît (Lév. , IV, V) que par délit on entendait une faute d'omission, c'est-à-dire lorsqu'on ne faisait point ce qui était ordonné , commandé, et par péché une faute de commission , c'est-à-dire lorsqu'on faisait ce qui était défendu dans la loi. L'oblation pour le délit sera semblable à l'oblation pour le péché ; - la victime appartiendra au sacrificateur qui aura fait propitiation par elle (Lév. , VII, 7).

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(1) Avec ce Bahal-Zébub, il ne faut point confondre le Béelzébul dont il est parlé dans le Nouveau-Testament (Matth., XII, 24. Luc, XI, 15, 18, etc.) et que les Juifs appellent le Prince des démons. Béelzébul signifie : Maître de la maison , de la demeure , savoir : des demeures infernales , de l'enfer , qui envoie les malins esprits tourmenter les hommes.

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1) Python ou Apollon, dont les oracles, surtout celui de Delphes, étaient renommés chez les Grecs.

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(1) Au sujet du demi-sicle, nous devons observer qu'il ne pouvait être acquitté qu'en monnaie sacrée, c'est-à-dire juive, et comme les Juifs venant des pays étrangers n'en étaient pas toujours pourvus, il y avait, sous les portiques des parvis du temple , des changeurs qui échangeaient les monnaies étrangères contre des demi-sicles, en prélevant une forte usure, ce qui était contraire à la loi de Moïse ( Deut., XXIII, 49). C'est pourquoi le Seigneur chassa du temple les changeurs et ceux qui vendaient des boeufs et d'autres animaux destinés aux sacrifices (Matth., XXI, 12).

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(1) De nos jours encore, quelques Juifs placent sous le seuil de la maison un parchemin , appelé mesusa, sur lequel sont inscrits des passages (Deut., VI, 5-9 ; XI, 13-20).

(1) Quelques exemples feront facilement comprendre cette manière de compter : Il y eut des ténèbres depuis la sixième jusqu'à la neuvième heure (Matth., XXVII, 45), c'est-à-dire, depuis midi jusqu'à trois heures du soir.

- Le maître sortit à la troisième heure (Matth., XX, 3, etc.), c'est-à-dire à neuf heures du matin; à la sixième heure, c'est-à-dire à midi; à la neuvième heure, c'est-à-dire à trois heures de relevée; à la onzième heure. c'est-à-dire à cinq heures du soir.

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(1 ) Le mot semaine n'est lui-même qu'une corruption du latin septimana, formé de septem, sept.

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(1) L'origine de ce double nom pour un même ministère peut aisément s'expliquer ainsi : Le nom d'ancien , déjà usité chez les Juifs pour un service semblable, passa de la Synagogue dans l'Eglise de Jérusalem, et de là dans les Eglises formées d'entre les Juifs. Dans les Eglises formées d'entre les païens , le nom grec d'évêque, c'est-à-dire surveillant, inspecteur, prévalut sur celui d'ancien , qui était d'origine juive.

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(1) Agape, en grec, signifie littéralement amour.