Nouvelles d'Israël
10 /
1999
FREDI WINKLER
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L'histoire d'une des
premières familles croyantes messianiques en
Israël
Chaïm Joseph Chaïmoff est
né en 1905 en Bulgarie; il était le fils
aîné d'une famille juive aisée, dont les
membres étaient des banquiers bien connus et
entretenaient de bonnes relations avec le roi de
l'époque; bref, ils appartenaient à la classe
supérieure de la société. Le
père était président de la
communauté juive et directeur de l'école
judaïque. Tous les enfants de cette famille firent les
classes supérieures de la meilleure école de
la capitale, Sofia. C'était une école
américaine, où la journée
d'étude commençait par la prière du
matin, à laquelle les élèves juifs
n'étaient pas obligés de participer. C'est
pourtant là que Chaïm entendit parler pour la
première fois de la foi en Jésus, le
Messie.
Quand le garçon eut 18 ans,
donc en 1923, son père l'envoya en Suisse pour
étudier à Zurich, afin qu'il reçoive la
formation qui le rendrait apte à reprendre la
fabrique de tabac paternelle. Là, grâce
à l'armée du salut, il reçut un Nouveau
Testament, qu'il se mit à lire avec curiosité
et intérêt. Ce livre lui plut
immédiatement; il réalisa que cet écrit
ne s'en prenait nullement au judaïsme, comme on
l'affirmait généralement, mais que, bien au
contraire, il exposait la vérité! C'est
surtout le sermon sur la montagne qui lui alla droit au
coeur. En relativement peu de temps, cette décision
se forma en lui: si ceci est la vérité, les
études commerciales ne me conviennent pas; bien
plutôt, la véritable voie pour moi est de
prêcher à d'autres la foi en Jésus. Une
décision qui n'était pas facile à
réaliser! Il pria Dieu pour qu'Il lui donne un signe
en confirmation. Rentré à la maison, toujours
luttant intérieurement, il vit sur la table une
pâtisserie toute couverte de fourmis. Il dit à
Dieu: «Si cela est la vérité et que tu
m'appelles à annoncer ton message, fais
disparaître toutes ces fourmis!» Miracle: en
très peu de temps, elles disparurent toutes; ce qu'il
perçut comme un appel venant de Dieu.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
Novembre 1999
Texte intégral
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Israël deviendra-t-il
bientôt un Etat «multireligieux»?
L'antisémitisme croissant n'est
pas la seule raison pour laquelle tant de personnes quittent
la Russie. Selon la Jewish Agency, la peur d'une nouvelle
vague d'attentats dans ce grand pays à
problèmes donnera une impulsion au
phénomène de l'émigration.
Cette fois, la nouvelle vague
d'immigration en Israël aura des conséquences
dramatiques pour la société
israélienne, la plupart d'entre eux n'étant
pas juifs. jusqu'à présent, le nombre des
non-juifs chez les immigrants venus de Russie était
de l'ordre de 30%. L'an prochain, ce nombre grimpera
à 50% du fait que la population juive de Russie a,
dans sa majorité, déjà immigré
en Israël. Ceux qui étaient alors restés
dans le pays voulaient se bâtir une nouvelle existence
sur place. C'est pourquoi la plupart des nouveaux
immigrés en Israël vivent dans des familles
mixtes. Des milliers de non-juifs viendront en Israël
avec leurs partenaires juifs, sur base d'un droit reconnu
par une loi écrite sur l'immigration, parce qu'ils
sont mariés à des juifs ou à des
descendants de juifs.
Puisque de nombreux non-juifs,
s'appuyant sur la loi de l'immigration et sur le droit de
citoyenneté, viennent en Israël, la question de
l'identité de l'Etat d'Israël se posera
immanquablement. Sera-t-il toujours encore un «Etat
juif» ou bien, le pays deviendra-t-il un «Etat
pour tous»?
Ces derniers temps, ce débat a
été proposé précisément
par des Israéliens arabes. Ils sont contre
l'identité israélienne comme «Etat
juif» et ils exigent un Etat pour tous les citoyens,
aussi pour des non-juifs. Ces exigences peuvent être
infirmées par des arguments historiques, car en son
temps, le Mouvement Sioniste a fondé un Etat juif.
Mais il est incertain comment la société
israélienne s'y prendra avec ce
phénomène, si les bases de ce dilemme
proviennent des fondateurs même de l'Etat. Mais ce qui
est sûr, c'est que l'on créera des
«citoyens de second ordre» qui seront
défavorisés pour des raisons religieuses. Ce
développement conduit à la formation d'une
bombe à retardement et donc à un danger pour
la société.
Des observateurs de la situation ne
voient qu'une seule issue à ce dilemme: la formation
d'une nouvelle identité qui ne serait pas uniquement
enracinée dans la religion juive. Une solution du
problème serait de séparer l'Etat de la
religion. Des grands cercles de la société
israélienne tendent vers ce but.
Commentaire:
Israël doit faire face à
beaucoup de problèmes, dans presque tous les
domaines. Mais le Seigneur conduira Son peuple à
travers toutes ces difficultés. Il est clair
qu'Israël est l'Etat des Juifs. Si l'Eternel, durant
2000 ans, a gardé Son peuple d'une disparition dans
la mer des nations (tous les savants, même les plus
incrédules, reconnaîtront que ce grand miracle
est absolument unique dans l'histoire), nous savons avec
certitude qu'Israël surmontera également cette
épreuve. Celui qui veille sur Israël ne dort ni
ne sommeille.
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CM
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Nouvelle
d'Israël
03 /
1999
texte intégral
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Les Juifs messianiques en
Israël
Combien de Juifs messianiques y a-t-il
réellement en Israël? Nul ne peut le dire avec
certitude. Les estimations diffèrent beaucoup: elles
vont de 2000 à 7000. Il est évident que la
chose est difficile à établir, tout simplement
parce qu'il existe des juifs qui croient en Jésus,
mais ne le manifestent pas pour des raisons bien connues. Il
suffit par exemple de penser au pharisien Nicodème,
qui se rendit auprès de Jésus la nuit, et non
point le jour, voulant s'assurer ainsi qu'il resterait
incognito. Partons de la base de 4000 juifs croyants
messianiques; .par rapport au nombre de 4.000.000 Juifs en
Israël, la proportion est d'environ 0,1% de la
population. Certes, ce n'est pas énorme, mais c'est
cependant un début. La Bible nous recommande de ne
pas mépriser les petits commencements. Comme
déjà dit, il s'agit d'un début, qui
nous montre que Dieu est à l'oeuvre. A la fin, quand
Jésus reviendra avec puissance et en gloire, tout le
résidu d'Israël se convertira.
Nous ne devons jamais oublier
qu'Israël est en grande partie frappé
d'aveuglement - un état qui durera jusqu'à ce
que la plénitude des païens soit entrée
(Rom. 11, 25). Plusieurs Israéliens ont les yeux qui
se sont ouverts, mais tout simplement à titre
personnel. C'est aussi une raison pour laquelle Beth-Shalom
lance régulièrement des actions d'aide
immédiate en faveur de ce peuple, manifestant ainsi
l'amour actif de Christ afin de mettre de nombreux
Israéliens face à cet amour sans recourir
à des paroles. Quand nous serons enlevés et
que l'aveuglement sera ôté d'Israël, ces
juifs se souviendront peut-être de Beth-Shalom et
leurs yeux s'ouvriront alors d'autant plus rapidement
à leur Messie, Jésus-Christ. Beth-Shalom ne
considère pas comme sa fonction
d'évangéliser en Israël. Bien
plutôt, nous voulons agir pour cette nation de la
manière indiquée ci-dessus, mais sans
négliger l'essentiel: lever des mains saintes vers
Dieu en faveur de Son peuple. Oui, c'est la mission de
l'Eglise d'envelopper Israël de ses prières tant
qu'elle est sur la terre. CM
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Nouvelle
d'Israël
04 /
1999
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Les orthodoxes contre le reste
d'Israël
Nouveau paroxysme de tension
La lutte pour l'orientation culturelle
de la société israélienne est
entrée dans une phase décisive en
février. On a assisté à une
épreuve de force inouïe entre les orthodoxes et
la Cour suprême ainsi que l'ensemble du pouvoir
judiciaire. Cette bataille culturelle a été
déclenchée par plusieurs arrêtés
rendus récemment par des tribunaux israéliens,
principalement la Cour suprême, sur le thème de
l'Etat et la religion.
Depuis que l'Etat d'Israël
existe, il y a une tension immanente entre les lois de la
Torah - la Halakha - et celles de l'Etat séculier.
D'une part, on est conscient du fait que les lois de l'Etat
d'Israël et leur contenu doivent tenir compte de la
spécificité de l'Etat juif. De l'autre, les
juifs séculiers représentent une
majorité de la population de ce même Etat.
Cette majorité n'est pas disposée à
vivre dans une structure soumise à la loi halakhique,
mais souhaite un Etat juif moderne, faisant partie du monde
occidental, autrement dit: une démocratie.
Au fil des années, le
gouvernement de l'Etat d'Israël s'est efforcé
d'aplanir, dans la mesure du possible, ce conflit et les
contradictions que soulèvent ces deux pôles
contradictoires. Les deux parties ont renoncé
à certaines de leurs revendications.
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Nouvelles d'Israël
Novembre 1999
Texte intégral
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Lieu de prières juif sur
terrain privé?
PAR DES CHEMINS
DÉTOURNÉS VERS LE MONT DU TEMPLE
Des activistes juifs veulent
acquérir un terrain d'environ 3000 mètres
carrés sur le mont du Temple. Ce terrain,
placé sous l'administration du Wakf,
l'autorité religieuse musulmane, est cependant
enregistré au nom de la famille palestinienne Abu
Sa'ud. C'est ainsi qu'il n'est pas officiellement une
possession du Wakf, qui est le propriétaire du mont
du Temple.
La responsable de l'initiative de
l'achat du terrain est Esther Abutbol, qui occupe une
position-clé dans le mouvement «Fidèles
du mont du Temple». Ces «Fidèles»
s'engagent à rétablir la souveraineté
israélienne sur ledit mont et à y
ériger le troisième Temple. Via des agents
d'affaires juifs et arabes, Abutbol veut retrouver en
Jordanie des héritiers vivants de la famille Abu
Sa'ud.
Elle avait déjà
auparavant tentatives visant à permettre
l'accès, au mont du Temple. Elle veut maintenant y
acquérir un terrain pour que les Juifs puissent y
faire leurs prières. Il y a dix ans
déjà, elle avait essayé d'acheter ce
terrain; à cette fin, elle avait pu rassembler
220.000 dollars US. Mais le courtier arabe chargé de
l'achat s'est rétracté au dernier
moment.
Azmi Abu Sa'ud, un membre de la
famille Abu Sa'ud résidant à Jérusalem,
a fait cette communication au journal israélien
«Haaretz»: «Je ne crois pas qu'un membre de
ma famille osera se risquer à vendre à des
juifs sa part de cette terre sainte.» Il s'agit,
certes, d'une possession foncière de la famille, mais
qui, depuis longtemps déjà, est sous
l'administration du Wakf. Aujourd'hui, le terrain est un
élément qui fait partie de la mosquée
El-Aqsa. C'est pourquoi, dixit Azmi Abu Sa'ud, un juif, ou
toute autre personne, qui achèterait ce terrain,
jetterait son argent par la fenêtre, car cette terre
ne pourrait jamais servir à d'autres fins.
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Novembre 1999
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RESTAURATION DE 39 TOMBEAUX DE
«ZADDIKIM» EN GALILÉE
Pratiques occultes
Le ministère de
l'Intérieur israélien a décidé
que 39 tombeaux de dénommés
«Zaddikim» - rabbins hassidiques -, situés
en Haute-Galilée, devaient être
aménagés. Selon le plan approuvé par le
ministère, chacun de ces tombeaux sera
équipé de salles de prières, d'endroits
pour brûler des cierges, de kiosques, de toilettes
publiques et de panoramas.
La plupart de ces tombeaux datent
essentiellement de l'époque du Deuxième
Temple, soit une période s'étalant du
troisième siècle avant notre ère aux
années suivant la naissance de Christ. Cependant,
quelques tombeaux datent encore des siècles suivants.
Selon la tradition, le plus vieux tombeau serait la
dernière demeure de Benjahu Ben Jehodiah, un
héros de l'époque du Roi David, devenu plus
tard ministre de la Guerre du Roi Salomon. En outre,
certains tombeaux doivent être restaurés. Ce
sont ceux que l'on attribue aux dénommés
«Interprètes du Talmud», vivant
après l'achèvement de la Michnah en l'an
219.
Un soin tout particulier sera
accordé à cinq tombeaux, dans lesquels,
également selon la tradition, reposent les restes de
certains éminents érudits de la Michnah. Ils
comptent parmi les plus grandes personnalités qui
luttèrent pour le maintien du judaïsme et de la
religion juive.
Depuis longtemps déjà,
ces tombeaux constituent un lieu de pèlerinage pour
plusieurs milliers de croyants. Cependant, jusqu'à
présent, ils n'ont été ni entretenus,
ni préservés par aucune institution publique.
Leur destruction ainsi que leur environnement non
aménagé ont toujours été
matière à scandale, en particulier pour ceux
qui se rendent aux tombeaux afin de demander aide et
assistance aux «Zaddikim».
Commentaire:
Nous voyons, là aussi, combien
les pratiques occultes ont encore cours en Israël. Au
lieu de chercher de l'aide uniquement auprès de Dieu,
on la cherche également par des pèlerinages
aux tombeaux... Mais nous savons que cela aussi changera
lorsque Dieu donnera un coeur nouveau et un esprit nouveau
à Son peuple (cf. Ez. 36, 26-27; 37, 21-28). S'Il le
reconduit dans son pays - ce qui est en bonne voie
aujourd'hui -, Il le fera également passer par une
nouvelle naissance!
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CM
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Nouvelle
d'Israël
03 /
1999
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Service militaire obligatoire pour
les orthodoxes
Importante rectification
Dernièrement quelque 40.000
jeunes orthodoxes ont été appelés
à effectuer leur service militaire dans les forces
armées israéliennes. Ils serviront dans une
unité orthodoxe appelée «Nahal».
(Cette unité associe le service militaire à du
travail d'utilité publique dans des colonies
agricoles.) La décision a été prise par
les forces armées israéliennes au terme de
longues négociations entre les membres orthodoxes de
la Knesset et le département de la jeunesse et de
l'unité «Nahal» au ministère de la
Défense.
Ces futurs appelés viennent de
milieux que les orthodoxes appellent «Shaba'av».
Il s'agit de jeunes orthodoxes qui ont quitté la
Yeshiva (école talmudique), parce que non
intéressés ou ne sachant pas vivre dans un
contexte orthodoxe. Ce projet de faire effectuer à
ces jeunes un service militaire dans les forces
armées israéliennes a déclenché
de violentes protestations de la part de certains rabbins
orthodoxes. L'un des dirigeants de leur communauté,
le rabbin Shmuel Auerbach, a même publié une
lettre dans laquelle il critique vivement cette
décision. La qualifiant de honteuse, il a
accusé ceux qui l'ont approuvée de vouloir
s'opposer au chef spirituel du mouvement orthodoxe, le
rabbin Eliézer Shach.
Commentaire:
Il est plus que temps que les
orthodoxes servent aussi dans l'armée
israélienne. Dans la Bible, il n'est nullement
écrit qu'ils doivent être exemptés du
service militaire. Cette règle est une ordonnance
complémentaire édictée par des rabbins.
Il y en a encore malheureusement beaucoup d'autres, qui ne
sont que des préceptes humains. C'est ce que dit
Jésus en Matthieu, 15,9. CM
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Nouvelles d'Israël
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