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Tou Bichvat A la fête annuelle des arbres Tou Bichvat, on a réussi cette fois à attirer plus de 40.000 personnes dans les champs pour y planter des arbres. La plus grande cérémonie a eu lieu près de Katzrin sur les hauteurs du Golan: la plantation de la «forêt des 50 ans». Cette année, Tou Bichvat a marqué le début des fêtes du 50 ème anniversaire de l'Etat d'Israël. Plusieurs milliers d'enfants, d'adolescents et d'adultes, venus de toutes les régions du pays, se sont rendus sur le plateau du Golan pour y planter plus de 12.000 arbres. Ils voulaient ainsi exprimer leur attachement à cette contrée. Lors de cette fête de Tou Bichvat, la direction du Fonds national juif, responsable de la plantation d'arbres, a déclaré avoir reçu deux dons importants: l'un de 460.000 dollars fait par les habitants d'un petit village du Kenya, situé non loin de la capitale Nairobi. Ils appartiennent à la tribu Kikuyu. Ainsi qu'il est apparu, leur chef avait lu la Bible; il en fut tellement impressionné qu'il décida de verser des fonds pour la plantation d'une forêt en Israël. Cet argent lui vint des membres de sa tribu. Il chercha ensuite des messagers israéliens qui porteraient l'argent dans leur pays. Il réussit finalement à trouver un représentant du Fonds national juif, à qui il remit la somme, ayant obtenu de lui la promesse que de jeunes arbres seraient plantés en Israël. Un autre don spécial a été fait par le roi de Thaïlande. Celui-ci avait appris que des immigrés, en provenance de son pays, avaient fait un don pour la plantation d'arbres. Ils avaient souhaité aménager, à leurs frais, une forêt en Israël, en remerciement au pays qui les occupe et leur donne une bonne base d'existence. Le roi, ému par le bon traitement dont ses sujets étaient l'objet, décida d'offrir un temple thaïlandais au Fonds national israélien. Dans peu de temps, ce temple sera amené en Israël et, selon les désirs du roi, installé au milieu de cette forêt que ses sujets veulent planter dans la région de Ben-Shemen. |
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Une nouvelle résolution sur le thème Etat et religion Les affrontements de plus en plus durs et le profond fossé qui sépare les ultra-orthodoxes des gens non religieux ont incité les intellectuels et les politiciens de tout bord à se pencher sur la situation. Pour un pays comme Israël, qui lutte pour son existence contre les menaces extérieures, il est absolument indispensable de trouver un compromis qui rende possible la vie des deux camps dans les limites de l'Etat hébreu. Le résultat de la somme de pensées spontanées en vue de trouver une meilleure solution a été une nouvelle formule de résolution qui règle les relations entre la religion et l'Etat. Dans l'introduction de ce document, l'accent est mis sur l'urgence de ce changement. Il y est écrit que l'opinion publique israélienne ne se contente plus du statu quo. Du côté séculier, le sentiment prévaut que la pression et les accords politiques portent préjudice au caractère pluraliste et démocratique de la société israélienne. Par contre, les orthodoxes se réjouissent de voir que le caractère juif de l'Etat hébreu se manifeste de plus en plus, et cela surtout face aux grandes vagues d'immigration qui ont amené en Israël de nombreux non-Juifs. Les orthodoxes vivent dans la crainte que la culture juive pourrait perdre sa position centrale dans le pays. C'est pourquoi ce groupe a, par cette résolution, proposé de nouvelles voies, qui renforcent la culture juive et ouvrent des chemins nouveaux pour une vie en commun. Plusieurs projets de compromis sont ainsi présentés. D'un côté, la proposition la plus révolutionnaire parle de «l'obligation pour l'Etat d'Israël, comme pays moderne, d'accorder à chaque citoyen le droit fondamental de fonder une famille». A cela vient s'ajouter un cadre parallèle pour le règlement du partenariat de couples qui, dans l'ordre des choses existant, ne peuvent se marier (par exemple, des nouveaux immigrés non juifs). Par ailleurs, la création d'un conseil pour les études supérieures de la Thora a été réalisée pour mettre des fonds à la disposition des écoles talmudiques et des institutions d'enseignement selon le modèle des universités - une mesure qui irritera de nombreux séculiers. Le document contient encore beaucoup d'autres projets et recommandations qui pourraient faire naître des controverses. Ainsi, par exemple, il est question de plus d'enseignement religieux dans les écoles de l'Etat. Les transports en commun doivent aussi pouvoir fonctionner le sabbat et les restaurants s'ouvrir ce jour-là aussi. Comme il fallait s'y attendre, les partis orthodoxes se sont montrés fort irrités par cette résolution. Ils excluent totalement la réalisation de la recommandation. Pour eux, le document est une ruse raffinée destinée à miner le statu quo. «Dans 50 ans», affirme-t-on dans les milieux orthodoxes, «il n'y aura plus de judaïsme en Israël.» Cependant, les initiateurs de cette résolution espèrent que la majorité silencieuse des séculiers et des religieux adoptera leurs propositions. |
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Action policière pour empêcher le "suicide du millénaire" La police israélienne et les services secrets ont lancé publiquement une action contre les membres de la secte des «Chrétiens Soucieux» afin d'empêcher des actes de violence et des suicides. Les membres de cette secte, localisée à Denver, se sont en effet mis en route vers Israël en vue de se préparer pour l'an 2000. La première de ces actions publiques a eu lieu en janvier avec l'arrestation et l'expulsion d'Israël de quelques-uns des membres de la secte. Au cours des tractations d'expulsion devant un tribunal israélien, les forces de sécurité ont indiqué qu'elles détenaient des informations selon lesquelles des membres de cette secte envisagent de mener une série d'actions extrémistes et violentes. On s'attend à ce que ces actions - prévues sur le mont du Temple, au Mur des Lamentations et dans l'Eglise du Saint Sépulcre - provoquent des troubles et des conflits entre les différentes religions. Les «Chrétiens Soucieux» ont la réputation d'être de vrais fanatiques imprévisibles en raison de leur obéissance aveugle à leur dirigeant Kim Miller. Cet homme, âgé de 44 ans affirme qu'il a eu une vision divine en 1996, où il lui aurait été annoncé qu'il était l'un des deux témoins dont parle le verset 11 de l'Apocalypse. Depuis lors, il se prétend le porte-parole de Dieu. Selon ses déclarations, la fin du monde est proche puisqu'elle correspondra à la fin de l'année 1999. Lui-même devrait trouver la mort le 18 décembre 1999 dans les ruelles de la ville ancienne de Jérusalem, où son corps restera trois jours et demi, exactement comme il est écrit dans le Nouveau Testament. Le ministre de la Sécurité intérieure, Avigdor Kahalani, s'est exprimé au sujet de l'arrestation des membres de la secte et a déclaré que la police allait renforcer les effectifs chargés de lutter contre ce type de sectes apocalyptiques. Le plan d'action de la police prévoit la mobilisation de centaines de policiers, qui recevront une formation spéciale, ainsi que le renforcement de la présence policière sur les lieux saints. Le budget mis à disposition par le Conseil des ministres à cet effet s'élève à 50 millions de dollars américains pour l'an 2000.
Commentaire: Il est triste de voir surgir autant de personnages pernicieux et de «faux Christs» à l'approche de l'an 2000. Jésus nous a souvent mis en garde contre de tels personnages. Le diable essaie de les récupérer pour ses propres desseins en suivant la logique suivante: si en 2000 ou en 2001 «il ne se passe rien», les chrétiens seront abjurés et le monde entier proclamera que «tout était invention». Peut-être le Seigneur viendra-t-Il quelques années plus tard, lorsque plus personne ne s'y attendra. Il a, en effet, déclaré qu'Il viendra à l'heure où les gens ne s'y attendront pas. En écrivant cela, nous n'insinuons absolument pas qu'Il pourrait ne pas venir en 1999 ou l'année suivante. Ce que nous voulons dire, c'est que toute cette agitation autour de l'an 2000 est attisée par des forces ténébreuses qui espèrent que «rien ne se passera» au cours des deux prochaines années afin que l'on puisse ensuite se moquer et prétendre que «tout était invention». Mais les vrais enfants de Dieu savent que cette évolution indique justement le contraire. C'est pourquoi nous devons nous attendre chaque jour, aujourd'hui plus que jamais, au retour de Jésus. A ce sujet, il s'impose de lire les textes très actuels de la Seconde Epître de Pierre (3,3 et suiv.) qui décrivent avec précision ce que nous voyons arriver aujourd'hui. CM |
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CAMPAGNE PUBLICITAIRE RELIGIEUSE Le monopole de l'orthodoxie sombre-t-il? En Israël, les rabbins orthodoxes et leurs adeptes furent pétrifiés, quand ils se mirent à l'écoute de la radio durant les semaines des fêtes juives. En effet, on pouvait y entendre des appels adressés aux citoyens israéliens pour qu'ils disent leurs prières pendant les fêtes dans des synagogues réformées et conservatrices. Les moyens financiers pour cette grandiose campagne publicitaire provenaient d'une institution qui voulait rester anonyme. Son but était, entre autres, d'éveiller la conscience des Israéliens au caractère attractif d'autres manifestations du judaïsme. Lors de cette campagne, l'accent fut mis sur les différences de ces courants de foi par rapport au judaïsme orthodoxe, surtout sous l'angle de l'égalité des droits. Ainsi, dans les synagogues réformées, les familles sont ensemble, contrairement aux synagogues où les hommes et les femmes sont séparés. En outre, ces dernières sont invitées à lire la Thora; et leur participation active aux prières publiques est encouragée. Cette campagne massive révèle une nouvelle stratégie de ces deux courants de foi. jusqu'à présent, ils combattaient le monopole de l'orthodoxie en Israël par la voie des institutions légales et politiques. A présent, ils s'adressent directement à la population; ainsi, par une «Pression d'en bas», ils veulent imposer un besoin d'agir personnel aux décideurs. Les porte-parole des deux courants religieux ont affirmé que la campagne publicitaire avait été une réussite et que l'intérêt de la population vis-à-vis de leur requête s'était rapidement accru au même titre que leur demande de services dans le domaine religieux comme, par exemple, lors des mariages et des circoncisions. Les sondages d'opinion effectués dans le cadre de cette action publicitaire ont révélé que 34% des Israéliens interrogés préfèrent suivre les cérémonies religieuses, présidées par des rabbins réformateurs, depuis la naissance jusqu'à la mort; 10% réclameraient ces services d'un rabbin conservateur; et 23% seulement se décideraient pour un rabbin orthodoxe. Commentaire: Israël ferait l'économie de bon nombre de ses problèmes, s'il s'inspirait carrément de la Bible. Souvent, les courants au sein du judaïsme se sont imposé de nombreuses interdictions et ont ajouté bien des articles qui ne figurent pas du tout dans l'Ecriture; d'où, ces disputes internes. Il en était déjà ainsi au temps de Jésus. Et peu avant Son retour, nous constatons des faits semblables. Cela vaut, du reste aussi, pour le pouvoir en place: Jésus est venu au temps de la domination romaine, et Il reviendra sous la régence romaine. Quand Israël verra Celui qu'il a percé, le résidu se convertira et tout Israël sera sauvé. Il n'y aura alors plus de problèmes entre les différents courants... CM |
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...c'est un privilège pour les Juifs d'avoir une tombe sur le mont des Oliviers? De nos jours, c'est déjà un privilège d'être enterré sur le mont des Oliviers, et cela parce que, par manque de place, les prix des espaces pour les tombes sont très élevés. Mais d'où vient l'usage de se faire ensevelir sur le mont des Oliviers? Il est écrit en Zacharie 14, 4: «Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient. » Sur base de ce texte est née dans le judaïsme la pensée que le Messie viendrait sur le mont des Oliviers et qu'à Sa venue, la résurrection des morts se produirait. C'est ainsi que s'est développée la coutume de se faire enterrer là afin d'être parmi les premiers à voir le Messie. Cette tradition débuta déjà au temps du deuxième Temple, et elle se poursuit jusqu'à présent. Au cours des siècles, des juifs pieux venaient régulièrement du monde entier pour passer le soir de leur vie à Jérusalem, y mourir et être enterrés sur le mont des Oliviers. La chose est plus simple actuellement. Les morts peuvent être transférés par avion pour leur ensevelissement sur ladite montagne. Naturellement, c'est là une solution fort chère, qui est réservée à quelques privilégiés. Cependant, cette ancienne tradition rappelle la foi originale des juifs dans la résurrection, laquelle s'est entre-temps modifiée en réaction à la foi chrétienne. Le judaïsme officiel défend aujourd'hui la thèse que le Messie est un homme comme les autres. En conséquence, il ne peut être question d'une résurrection des morts à Sa venue. La nouvelle pensée sur la résurrection vient du fait que cet événement se réalisera à l'ouverture de l'ère messianique. Mais il est manifeste que la foi dans la résurrection était, à l'origine, directement liée à la venue du Messie. D'après la pensée juive originale, le Messie devrait entrer dans le Temple par la porte orientale avec ceux qui ressusciteront à Sa venue. Cette croyance se fonde sur le prophète Ezéchiel. Il est écrit au chapitre 43, 4 que la gloire du Dieu d'Israël entrera par cette porte: «La gloire de l'Eternel entra dans la maison par la porte qui était du côté de l'orient. » Aujourd'hui, la porte orientale qui conduisait au mont du Temple est murée. Selon la tradition, les musulmans ont entendu parler de la foi des juifs, et ils ont muré cette porte afin que le Messie ne puisse pas venir. En outre, un cimetière musulman a été installé devant la porte, dans le but de mettre un double obstacle sur Son chemin, le Messie étant non seulement Roi mais aussi souverain Sacrificateur, les sacrificateurs ne pouvant marcher dans un lieu impur, donc dans un cimetière. Quoi qu'il en soit: il est évident pour nous que la venue du Messie ne dépend pas de telles considérations. A la plénitude du temps, Dieu interviendra dans Sa toute-puissance et établira Son règne éternel sur cette terre. La seule question qui est importante pour nous en rapport avec la résurrection et Son retour est: Est-ce que j'appartiens à Jésus, et suis-je de Ses brebis qui connaissent Sa voix? Dans le texte relatif aux brebis et au berger en Jean 10, 1-16, Jésus précise de quoi il s'agit. Ce n'est qu'ainsi que nous pouvons appartenir à Son troupeau et entendre Sa voix, comme il est écrit en Jean 5, 25: «En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront.) |
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Le chandelier pour le Temple est prêt Dans le cadre des préparatifs en vue de la construction du troisième Temple, l'Institut du Temple à Jérusalem a, entre autres, fait faire un chandelier à sept branches, plaqué d'or, d'environ deux mètres de haut. Il s'agit là d'une copie de celui qui se trouvait dans le deuxième Temple. Le coût de la fabrication a été d'environ cinq millions de shekels (1,2 million de dollars US). En tout, il a fallut utiliser 42 kilos d'or fin. La somme d'argent nécessaire pour cette réalisation provient de Wadim, Rabinovitch, un homme d'affaire juif d'Ukraine. Il y avait dans le deuxième Temple, une Menora faite d'or fin; elle pesait plusieurs quintaux. Il y a cinq ans, l'Institut du Temple, sous la direction du rabbin Israël Ariel, a fait réaliser un modèle en matière synthétique du chandelier et l'a installé dans un des locaux de cet institut, dans la vieille ville de Jérusalem. Il y a deux ans environ, Ariel s'est adressé à Rabinovitch, qui a donné la somme d'argent requise pour recouvrir d'or ce modèle. D'après la Halakha, la loi religieuse juive, ce chandelier doit être d'or pur. Cependant, dans des cas extraordinaires, un chandelier plaqué d'or peut être retenu pour le service du Temple. La direction de l' Institut du Temple veut, grâce aux dons versés, fabriquer d'autres instruments copiant fidèlement les originaux pour le service du Temple, comme, par exemple, un autel d'or. |
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