Nouvelles d'Israël

08 / 1994
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Succès pour le judaïsme libéral

En vertu d'un jugement prononcé par la Cour suprême d'Israël, le ministère israélien des Affaires religieuses est tenu à soutenir financièrement les activités de la branche conservatrice et de la branche réformée du judaïsme. Avant cette décision, le ministère de la Religion avait pour habitude de n'apporter son soutien qu'aux organisations judaïques d'obédience orthodoxe. Toutes les demandes provenant de représentants de courants libéraux étaient rejetées sous le prétexte de raisons technico-administratives. Le. motif réel de ces refus tenait cependant dans l'attitude des juifs orthodoxes pour qui les mouvements réformés et conservateurs ne constituent pas de véritables courants religieux judaïques, puisque leurs membres ne suivent pas tous les commandements de la Thora. Les deux mouvements en question ont finalement requis l'avis de la Cour suprême qui, comme nous l'avons dit, a arrêté que le ministère de la Religion - bien évidemment, sous la tutelle du gouvernement - était tenu à considérer toutes les tendances judaïques de manière équitable. Ce jugement a été accueilli avec joie par les représentants du judaïsme libéral qui l'ont qualifié d'événement historique et n'ont pas hésité à parler «d'un grand jour pour la société israélienne».

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Nouvelles d'Israël

02 / 1994
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Un célèbre rabbin s'appuie sur la Bible

La police israélienne a ouvert une enquête sur l'un des rabbins les plus célèbres d'Israël, Shlomo Goren, soupçonné d'avoir incité à la révolte les soldats de l'armée israélienne.

Shlomo Goren, qui fut jadis Grand rabbin d'Israël et Grand rabbin de l'armée au rang de général, a publié, à la fin du mois de décembre, un décret religieux dans lequel il stipulait que les soldats israéliens recevant l'ordre d'évacuer des colonies des territoires «occupés» devaient refuser d'obéir. Cette directive fut donnée aux soldats à la demande des élèves du rabbin Goren, qui étudient dans une Yeshiva proche de Naplouse. La décision du rabbin s'appuie sur la Halakha, selon laquelle «le devoir religieux de la construction d'Eretz Israël passe avant tous les autres». Par conséquent, il conviendrait, selon le rabbin, de ne pas tenir compte des ordres, instructions ou lois qui vont à l'encontre de ce devoir religieux.

Cette incitation à la désobéissance suscita une vague d'indignation générale, d'autant plus qu'elle émanait d'un homme lui-même autrefois membre du grand état-major de l'année. Les ministres et autres personnalités de la société civile condamnèrent les déclarations du rabbin, car ils n'admettaient pas que celui-ci place les lois de la Torah au-dessus de celles de l'Etat d'Israël, ni qu'il remette en question la légitimité du gouvernement israélien. La prise de position du rabbin Goren fut également critiquée par d'autres rabbins qui récusèrent son exégèse de la loi religieuse. Ils citèrent à ce propos un autre décret religieux édicté par Ovadia Yosef, un autre rabbin célèbre. Celui-ci avait en effet établi que «le fait de sauver des vies était plus important que tous les autres commandements, y compris la colonisation du pays». Ce décret était sous-tendu par une logique qui voulait que l'on entreprenne tout ce qui était possible pour mettre un terme aux massacres de Juifs provoqués par l'Intifada. Cette sentence du rabbin Yosef, chef spirituel du parti Shas, conférait à l'époque au gouvernement sa légitimité religieuse dans le cadre du processus de paix.

En raison de cette polémique, le conseiller juridique du gouvernement fut chargé d'examiner si les déclarations du rabbin Goren constituaient effectivement un appel à la désobéissance - auquel cas, il s'agirait bel et bien de faits répréhensibles. Le conseiller juridique répondit à cette question par l'affirmative. La police étudie à présent le décret du rabbin ainsi que ses déclarations sur ce sujet au cours des nombreuses interviews qu'il a accordées à la radio et à la télévision. Le rabbin Goren, très âgé, qui a entre-temps reçu le soutien d'autres rabbins principalement dans les territoires «occupés», n'est absolument pas préoccupé par l'évolution de la situation: «Ils peuvent bien m'emprisonner. Ca m'est complètement égal», a-t-il affirmé.

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NOUVELLES D'ISRAEL

Décembre 1996


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Une nouvelle mosquée sur le mont du Temple à Jérusalem 1996

- Les dirigeants du Wakf (responsable du domaine du Temple) ont utilisé à profit les troubles nés de l'ouverture du tunnel hasmonéen et de sa signification politique intérieure et extérieure délicate: une nouvelle mosquée a été ouverte sans qu'il y ait de réaction sérieuse de la part du gouvernement israélien

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Nouvelles d'Israël

10 / 1997
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Les autorités religieuses interdisent 1'accès au Temple

Début août, le Conseil supérieur des rabbins a décidé à l'unanimité que la Halakha (la loi juive) interdisait l'accès au mont du Temple. C'est la troisième fois que le Conseil, dans une composition mixte, prend une décision en ce sens depuis la Guerre des «Six jours».

Le Grand Rabbin séfarade, Elijahu Bakshi Doron, a expliqué la décision du Conseil à la lumière de diverses démarches entreprises récemment par les cercles de droite pour encourager les visites au mont du Temple. Parmi ces démarches, citons notamment un arrêt du Conseil des rabbins de Judée et de Samarie. Cet arrêt, qui estime que la décision du Conseil supérieur n'est pas contraignante étant donné qu'elle interdit aux rabbins de se rendre au mont du Temple avec leur communauté, se présentait sous la forme d'une lettre envoyée par le «Conseil pour l'édification du Temple» aux communautés religieuses afin de les exhorter à se rendre au mont du Temple.

Le Rabbin Bakshi Doron a déclaré qu'il voyait de telles initiatives d'un très mauvais oeil. Il a réfuté l'allégation selon laquelle le fait d'interdire aux juifs de se rendre au mont du Temple équivaudrait à reconnaître que ces derniers n'ont aucun droit sur ces lieux. «C'est précisément cette interdiction qui affirme que nous revendiquons un droit de propriété sur l'endroit», a rétorqué le rabbin.

La décision du Conseil supérieur s'appuie également sur un jugement du tribunal de première instance de Jérusalem, préalablement saisi par quelques membres de mouvements tels que «Chai Vekajam», qui font de la propagande en faveur de pèlerinages au mont du Temple. Le tribunal a décidé de leur permettre de prier sur le mont du Temple, tout en soumettant cette autorisation à de nombreuses restrictions. Il leur est notamment interdit de prier avec des teffilin visibles, ou de prier autrement qu'à mi-voix. Le tribunal a exigé que les prières ne soient dites que par des personnes isolées, à l'exclusion de tout groupe. L'arrêt rendu par le tribunal a mis un terme à un long contentieux déclenché par Jehuda Ezion, chef du mouvement «Chai Vekajam». Il y a plusieurs années, l'homme était connu comme une des têtes de la «terreur juive», un groupuscule qui avait voulu faire sauter les mosquées du mont du Temple pour y rebâtir le Temple juif.

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06 / 1997
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La Bourse de Sydney et les prophéties du rabbi de Loubavitch

Après une prophétie du rabbi de Loubavitch, la société Diamond Rose s'est rendue à la Bourse australienne.

La présidente de la société, Madame Pnina Feldmann, a déclaré qu'elle avait été poussée par l'espoir de trouver les 12 pierres les plus précieuses serties dans une parure ornant le cou du Grand Prêtre du Temple.

Feldmann déclare que l'idée de rechercher les pierres précieuses remonte à une «prophétie» du rabbi de Loubavitch. Menahem Mendel Schneerson pensait que ces pierres se trouvaient en Australie.

Il y a dix ans, le rabbi, qui n'est jamais allé en Australie, avait dit au frère de Feldman, Josef Gutnik - le magnat de la pierre précieuse - qu'il allait trouver de l'or en Australie. Ce fut le cas. Gutnik, actuellement président de la société «Great Central Mines» spécialisée dans l'or et les minéraux, est devenu multimillionnaire. Il souhaite cependant se démarquer de l'action entreprise par sa soeur. Il voit même en elle un concurrent indésirable. Malgré cela, les experts australiens de la Bourse affirment que les liens familiaux et la prophétie du rabbi auront des retombées favorables sur la Bourse.

Commentaire:

En dehors de la Bible, nous n'avons besoin d'aucune «prophétie». La Parole du Tout-Puissant est infaillible, elle nous donne ce qui est nécessaire et utile. Cette information n'est toutefois pas inintéressante pour la raison citée précédemment. CM

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11 / 1997

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Changements révolutionnaires dans les écoles talmudiques

Le ministre des Finances d'Israël, Jaakov Neeman, a étonné tant les non-religieux que les ultraorthodoxes, quand, dans une interview à un journal, il qualifia les élèves des écoles du Talmud de parasites qui vivent aux frais de la société israélienne. Neeman aurait l'intention d'intégrer les orthodoxes dans le secteur public et de les faire servir sous les drapeaux, même si ce ne doit être que symboliquement.

Les non-religieux furent fort surpris d'entendre ces déclarations de la bouche précisément d'un homme très religieux. Neeman est de ceux qui se mettent sur la tête une imposante kippa pour affirmer leur judaïsme et leur religiosité. Ses propos clouèrent aussi le bec aux ultraorthodoxes. Ils ne pouvaient croire qu'un juif religieux comme lui, qui a ses entrées dans les cours des rabbinats, veuille porter préjudice au monde des écoles talmudiques.

On comprend dès lors que le jour même de la publication de l'interview, le ministre Neeman ait été insulté et agressé par quelques ultrareligieux. Il reçut à la tête des mots comme «créature du méchant» «ennemi d'Israël» et «méchant Haman», la plus grave injure de la tradition judaïque écrite.

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05 / 1997
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La génisse rousse

Un veau roux a vu le jour dans l'étable de la colonie religieuse Kfar Hasidim. Il a maintenant six mois; et il y a quelque temps, il a été déclaré officiellement, par les rabbins et des experts, ,génisse rousse». Cet animal présente les caractéristiques de la «génisse rousse» décrite dans le livre des Nombres. jadis, les cendres de ladite génisse, mélangées à de l'eau, servaient à la purification rituelle de ceux qui étaient devenus impurs suite à un contact avec des morts.

La découverte de ce veau roux peut avoir des conséquences considérables sur l'attitude des rabbins vis-à-vis des juifs s'avançant sur le mont du Temple. Actuellement, la plupart des rabbins ultra-orthodoxes et religieux interdisent aux juifs l'accès au mont du Temple; il en est de même pour le bain rituel qui doit se pratiquer là. En effet, selon la Halakha, tous les Juifs sont aujourd'hui rituellement impurs, du fait qu'au moins une fois dans leur vie, ils ont été en contact avec des morts ou des objets souillés par un contact avec la mort. Un veau roux répondant aux critères halakhiques, qui peut être abattu à l'âge de trois ans afin que l'on puisse procéder au rituel de purification avec ses cendres, pourrait changer fondamentalement la position des religieux sur la question de l'entrée sur le mont du Temple.

Le veau de Kfar Hasidim est né par hasard suite à une insémination artificielle avec la semence d'un taureau roux américain implantée dans une vache noire et blanche. Après la naissance du veau roux, le rabbin du village, Shmariah Shor, ordonna d'effectuer l'ensemble des prescriptions rituelles sur l'animal. l'isoler du bétail afin de lui éviter des blessures ou une fécondation par un taureau. Il ne pourra pas servir comme bête de somme. Il devra être parfaitement protégé afin de ne subir aucun dommage. Le veau devra être traité selon les directives du rabbin Israël Ariel, qui dirige l'Institut du Temple à Jérusalem et qui se penche sur le sujet de la génisse rousse depuis de nombreuses années.

Il y a eu, dans l'histoire juive, neuf génisses rousses propres au rituel de la purification. La première a été préparée par Moïse; ses cendres ont duré jusqu'après l'exil à Babylone. La deuxième a été utilisée sous Esdras, le scribe, et les autres par les grands cohanim à l'époque du Temple.

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09 / 1997


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Le gouvernement d'Israël opposé aux activités missionnaires

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré que son gouvernement est résolument hostile à un projet de loi, présenté récemment à la Knesset, interdisant la propagation d'informations missionnaires. Selon Netanyahou, son gouvernement va veiller à ce que ce projet ne soit pas voté: une promesse faite dans une lettre adressée à Edward McQuire, le président des Amis américains d'Israël.

Netanyahou a pris position au sujet de ce projet de loi, déposé par les députés Moshe Gafni (du parti ultra-orthodoxe du judaïsme de la Thora) et Nissim Zvili (du Parti travailliste). D'après ce projet, les individus qui répandent de la littérature incitant à changer de religion ou l'introduisent dans le pays seront punis d'une année d'emprisonnement.

Ledit projet a connu sa première phase d'examen à la Knesset le 19 février dernier. La majorité des députés s'est tenue à l'écart du scrutin. Si le résultat du vote ne suscita que peu d'intérêt dans les médias israéliens, il en alla tout autrement aux USA et en Europe. Diverses organisations chrétiennes, parmi lesquelles de nombreux amis d'Israël, ont protesté auprès du Premier ministre, du président du parlement et de plusieurs ministres contre ce projet de loi, menaçant de revoir leurs relations avec Israël.

Le président de la Commission des Affaires étrangères du sénat à Washington, Jesse Helms, le sénateur orthodoxe juif Joseph Lieberman ainsi que d'autres sénateurs ont exhorté Netanyahou à s'opposer à cette loi, affirmant que le vote d'une telle loi ternirait l'image de la démocratie israélienne et porterait préjudice à la liberté de religion des juifs.

Netanyahou, manifestement ébranlé par ces réactions, a déclaré qu'il s'agissait d'un projet de loi privé, qui, par ailleurs, n'avait encore passé aucune des trois phases d'examen.

Après avoir pris connaissance de la lettre de Netanyahou, le député Gafni se livra, auprès des médias israéliens, à une sévère critique de l'intention du Premier ministre de se dresser contre cette loi relative au travail missionnaire. Gafni a mis Netanyahou en garde: sa réaction se fera non pas en paroles, mais en actes.

Commentaire:

De nombreux amis chrétiens d'Israël sont positivement choqués par le fait que l'on puisse déposer de tels projets dans le gouvernement israélien. Certes, il semble que cette loi ne passera pas. N'oublions pas que ce peuple est toujours frappé d'aveuglement, ainsi que l'affirme Romains 11, 25; aveuglement qui sera ôté à la conversion du dernier païen. Voilà pourquoi de telles choses sont possibles dans ce pays. Les vrais amis d'Israël ne sont pas des «philosémites», mais leur amour pour cette nation se fonde sur Jésus-Christ, à la fois Fils de Dieu et plus grand fils d'Israël. C'est pourquoi nous sommes dans toutes les circonstances derrière ce peuple et nous l'entourons de nos prières. Que ces développements de tendance antichrist se maintiendront en Israël jusqu'au retour avec puissance et en gloire de Jésus-Christ, cela ressort de ce passage d'Apocalypse 11: «Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra et les tuera. Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, là même où leur Seigneur a été crucifié» (v. 7-8). Ce sera l'époque où Israël collaborera avec l'Antichrist; ce dernier s'établira à Jérusalem, mais le Seigneur l'anéantira par le souffle de Sa bouche (Cf. 2 Thess. 2, 8); et Israël se convertira alors. CM

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