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Agitation sur la place du Temple La place du Temple (144 000 m2 ) est visitée et photographiée chaque jour par des milliers de touristes. Récemment, quelques délégués de la Knesset s'y rendirent aussi. On entendit alors, du haut du minaret, le muezzin crier dans le haut-parleur: «Les Juifs veulent prendre notre Lieu saint ... »! Aussitôt, des musulmans fanatiques accoururent. C'est avec beaucoup de difficultés que la police arriva à rétablir l'ordre et à mettre les délégués en lieu sûr. Les musulmans prétendent que ce n'était pas Isaac (fils de Sarah), mais Ismaël (fils d'Agar) qu'Abraham allait sacrifier. C'est pourquoi ils refusent toute revendication par le peuple juif de cette place sur laquelle se trouvait autrefois, jusqu'en 70 après Jésus-Christ, le temple d'Israël. C'est au moment où les délégués étaient encerclés par des fanatiques de l'Islam, que Geula Cohen (TECHIYA) entonna la «Hatikwa», l'hymne national d'Israël. Gerschon Salomon, partisan de la reconstruction du Temple, expliqua aux délégués sur les lieux que les musulmans cherchaient systématiquement à détruire les restes archéologiques de l'ancien Temple juif. De plus, on soupçonne la présence d'un arsenal d'armes de musulmans dans les «écuries de Salomon». Mais, les gardiens musulmans WAQF empêchent toute inspection de cet endroit. Ce communiqué est un complément de l'article «Un Temple devra remplacer la mosquée El-Aksa». L'agitation relative au futur Temple ne s'arrête pas. C'est parce qu'Israël est le centre du monde, et Jérusalem le centre d'Israël (cp. Ez. 5, 5). Le futur Temple sera le point central de Jérusalem et le Lieu Très Saint se trouvera au milieu du Temple. Au coeur du Lieu Très Saint sera placée l'arche de l'alliance aspergée de sang. Voilà l'image du sacrifice expiatoire de l'Agneau de Dieu, Jésus-Christ, pour Israël et pour le monde entier! |
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Augmentation de la tendance religieuse Toujours plus nombreux sont les Juifs laïcs qui découvrent la valeur d'une vie religieuse en retournant à la foi de leurs pères. En particulier, les jeunes Israéliens qui ont servi dans l'armée, portent à nouveau le châle de prière et la kippa à la place de l'uniforme. Dans la nouvelle implantation Emmanuel en Samarie, caractérisée par la religion, on trouve, dans les synagogues, principalement des anciens officiers et des pilotes militaires. Au lieu de manier des fusils et des chars, ils prient à la manière de leurs pères. Maintenant, les autorités de Tsahal en Israël, cherchent à stopper cet exode en interdisant surtout aux zélateurs du HABAD de pratiquer la mission parmi les militaires. A Jérusalem aussi, la population orthodoxe - religieuse est montée de 19 à 27% (85 000 Juifs orthodoxes). Il faut, cependant, tenir compte du fait que 12% des familles orthodoxes ont sept enfants et plus. Parmi ceux qui restent du «BAAL-TESCHUVA», il y a toujours des zélotes fanatiques qui démolissent, par exemple, les nouveaux arrêts de bus de la société EGGED. Ce sont les affiches de publicité qui les irritent. Récemment, un de ces zélotes de Mea Schearim a été condamné à trois mois de prison avec un sursis de neuf mois, pour avoir démoli une station de bus. D'ailleurs, des Juifs laïcs se sont mis à barbouiller les pierres tombales de personnalités religieuses en écrivant dessus: «Pour chaque station de bus un tombeau»! Le grand rabbinat d'Israël condamna sévèrement ces actions fanatiques des zélotes contre ceux qui pensent autrement qu'eux et qui agissent contre leurs installations. Cette prétendue augmentation de la tendance religieuse est au fond une recherche du Dieu vivant, un cri du coeur de nombreux Israéliens, selon ce qui est écrit dans le Psaume 42, 2: «Comme une biche soupire après des courants d'eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu»! Il y a Ici la nostalgie non avouée mais toujours plus Intense du Messie, nième si le fanatisme de l'esprit de l'antichrist se manifeste aussi dans cette tendance religieuse Mais le Seigneur dit: «Je suis le premier et le dernier, et le vivant» (Ap. 1, 17b). |
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Nouvelle «tribu ancienne» découverte? En Israël, les surprises ne manquent pas. Il y a quelque temps, grâce à l'«Opération Moïse», les Juifs éthiopiens (Falaschas) ont pu revenir en Israël (voir No. 45 de mars 1985). Puis, subitement, les Juifs du Manipuri, aux Indes, revendiquaient leur droit à l'immigration en Israël. A présent, on apprend qu'une tribu juive vit en Afghanistan, pays occupé par les Soviétiques. Parmi toutes les tribus d'Afghanistan, la tribu PASCHTU semble être juive. Les experts affirment qu'elle n'en a pas seulement l'apparence, mais qu'elle a aussi gardé certaines traditions juives. Le nom de PASCHTU tire son origine du mot hébreu «dispersé». Benjamin Mi-Tudela (12ème siècle), ainsi que le célèbre Marco Polo, avaient déjà mentionné ces Juifs de Khaibar. Lorsque, en l'an 722 avant Jésus-Christ, la tribu d'ASER - l'une des dix tribus perdues - avait été déportée par les Assyriens à CHABAR (plus tard: KHAIBAR), elle était connue, pendant quelque temps, sous le nom de «Banu-Israïl». Khalid Ibn AlWalid, ambassadeur de Mohammed, força les «enfants d'Israël», en 662, à l'islamisation. Par la suite, il tombèrent dans l'oubli. Il ne restait plus que quelques coutumes juives comme, par exemple, la circoncision le huitième jour, l'allumage des bougies le vendredi soir et boire la coupe du Kiddusch qui, à la place du vin (défendu pour les musulmans), contient du jus de fruit. Certains indices ont révélé que Christoph Colomb, lui-même Juif marrane, allait partir en Inde pour chercher les «tribus perdues d'Israël». Pour les Britanniques, il était impossible de conquérir le Col du Khaibar à cause de cette tribu khaibarienne, qui fut l'adversaire le plus résistant et qu'ils appelaient «Juifs». Les Soviétiques aussi firent naufrage face à la ténacité de ces Afghans, près du Col de Khaibar. Deux millions environ d'Afghans PASCHTU séjournent actuellement dans des camps de réfugiés pakistanais. |
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Un temple doit remplacer la mosquée El-Aska En lisant le communiqué suivant au sujet de la reconstruction du Temple, et en réfléchissant au fait que cet exposé (traduit en allemand pour le NAI) a paru dans un journal saoudien, nous nous rendons compte, incontestablement, que les Arabes sont mieux informés sur l'accomplissement de la parole prophétique que beaucoup de chrétiens! Nous sommes persuadés que de nombreux Arabes connaissent exactement l'histoire et l'avenir du peuple juif. C'est pourquoi, ce communiqué est bouleversant et significatif tout à la fois. En outre, il vient d'un endroit d'où on l'attendait le moins, bien qu'il ressorte un grincement de dents de ces lignes, c'est-à-dire, l'inimitié des peuples arabes contre Israël. Mais Dieu tient Sa parole et Il l'accomplira! Plans juifs dévoilés (Arab News) DE LA JERUSALEM OCCUPEE. Ici, les militants juifs parlent ouvertement de leurs plans et de leurs intentions. Ils veulent démolir la mosquée El-Aksa et la remplacer par un grand Temple juif. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de visiter le Harem el-Sharif (territoire au Mont du Temple; réd). Pour les musulmans, c'est le lieu le plus saint de Jérusalem. |
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«Voice of Hope» détruite La station d'émission radiophonique installée en 1979 à 2 km de Metullah au sud du Liban par le groupe chrétien américain «High Adventure», a été détruite par un attentat à la bombe terroriste. La «Voix de l'Espérance» émettait jour et nuit des nouvelles, de la musique et des messages évangéliques, perçus jusqu'en Egypte et en Syrie. Entre cet émetteur et Israël, il régnait une très bonne entente. Depuis le retrait des Israéliens du Liban, cette région est contrôlée par des soldats sud-libanais de Zahal. Malgré cela, quatre terroristes chi'ites, munis d'explosifs, réussirent à atteindre l'émetteur et à abattre l'un des gardiens. Un surveillant tua un terroriste, dont l'explosif s'enflamma. L'explosion provoqua la mort des quatre terroristes et de cinq employés (selon les dernières indications). Le bâtiment de l'émetteur fut lourdement endommagé. En dépit de cela, le directeur de «High Adventure», George Otis, prit les mesures nécessaires pour les réparations, qui permettraient une réutilisation de l'émetteur dans un délai aussi bref que possible. En Israël, on est affligé à propos des «héros de la Bonne Nouvelle». Pour la «Voice of Hope» (Voix de l'Espérance), dont le but était d'annoncer l'Evangile, pouvoir émettre pendant si longtemps ses messages tient du miracle. A présent, il semble que sa tâche soit terminée, malgré la reconstruction de l'émetteur. Les frères et soeurs de cette entreprise expérimentent ce que dit la Parole de Dieu dans Apocalypse 3, 7: - Voici ce que dit le Saint, le Véritable ... celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira ... » Si leur tâche n'est pas encore finie, Dieu, le Seigneur, ouvrira une nouvelle porte, soit au Liban, soit dans un autre pays. Aucun attentat terroriste ne pourra alors les empêcher! W.M. |
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Chrétiens en Israël M. Ray A. Pritz (42 ans), directeur depuis trois ans de la «Bible Society» à Jérusalem (17, rue de Jaffa) est arrivé en 1973 des Etats-Unis en Israël. Son livre, paru récemment sous le titre «Nazarene Jewish Christianity» (ISBN 9004081089) aborde de façon scientifique l'histoire des 300 premières années de la chrétienté, qui était encore basée sur le judaïsme. Pendant trois ans, M. Ray A. Pritz, enseigna comme doyen à l'Université hébraïque de Jérusalem, l'histoire du christianisme primitif. Aujourd'hui, le présent le dépasse. En tant que directeur de la Société biblique à Jérusalem, il voit passer chaque année sur sa table de distribution 4 000 bibles en hébreu contenant le Nouveau Testament. A cela s'ajoutent environ 3 000 bibles en langue arabe. Les principaux acheteurs sont des touristes, des écoles et des kibboutzim. Sous la direction de M. Ray A. Pritz, ont lieu des rencontres régulières - en partie grâce à sa remarquable personnalité - entre les représentants de diverses Eglises, pour des séances de travail auxquelles assistent même ceux qui, d'habitude, se disputent. Son dernier projet est la diffusion de bibles (AT et NT) dans les prisons de l'«Intifada», en collaboration avec le gouverneur militaire israélien. «Hurler avec les loups représente notre assurance-vie», avoue le père orthodoxe grec George. Parmi les 750 000 musulmans de la bande de Gaza ne vivent que 2 800 chrétiens. Depuis les agitations, ils sont observés nerveusement par leurs voisins musulmans. Le moindre signe de neutralité est interprété comme «amitié avec Israël», ou même comme «espionnage pour Israël». C'est pourquoi ces chrétiens réagissent souvent avec plus de fanatisme contre Israël que les musulmans eux-mêmes, pour au moins éviter de donner l'impression du contraire. Les Juifs messianiques participeront aussi à la marche annuelle de Jérusalem cette année, à l'occasion de la fête des Tabernacles. Ils profitent de cette occasion pour se faire connaître à la population en tant qu'Eglise des «Yehudim Mechichiim». |
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Orthodoxie contre libéralisme L'orthodoxie juive refuse catégoriquement l'émancipation, le judaïsme de réforme et l'assimilation. En revanche, elle exige une «orthopraxie» claire, à savoir une façon de vivre fondée sur la Bible et le Talmud. En Israël, seuls les rabbins orthodoxes sont reconnus par le grand rabbinat et par l'Etat, tandis que les rabbins des synagogues réformées ne sont pas reconnus. Les mariages et les enterrements ne sont permis et effectués que par les orthodoxes. Du fait qu'en Israël le mariage civil n'existe pas, les rabbins orthodoxes détiennent le monopole dans ce domaine. A l'occasion de la conférence internationale des rabbins en l'honneur du 40e anniversaire de l'Etat d'Israël, seuls les rabbins orthodoxes furent invités, ce qui déclencha une grande protestation du côté des réformateurs. Ainsi, le parti du CRM, sous la direction de Shulamite Aloni, lança-t-il un défi à l'Etat en accordant la «bénédiction nuptiale» à un jeune couple à l'état-civil. Cependant le ministère de l'Intérieur refusa d'enregistrer comme époux le jeune couple en question, qualifiant cet acte de coup de théâtre des politiciens anti-religieux. Les juifs de la réforme tout comme le parti CRM et l'Association pour un judaïsme séculier humaniste se dressent contre ce monopole orthodoxe, faisant appel à la Haute Cour. La population d'Israël se répartit actuellement comme suit: ultra-orthodoxes et orthodoxes: 20%; conservateurs religieux 33%; réformés et laïcs (dont environ 0,46% de Juifs de la réforme) 37%; se disant athées 10%. |
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Sur le sol de l'Eglise primitive... En Israël, environ 2 800 juifs reconnaissent plus ou moins ouvertement Yeshua (Jésus) comme leur Messie. Ils sont répartis en 27 communautés ou groupes de maisons, chaque groupe travaillant de façon autonome et n'étant rattaché à aucune association intercommunautaire obligatoire. Cependant, il y a parmi eux certains juifs messianiques qui marchent en individualistes, rendant visite aux Eglises à l'étranger en tant que «représentants des juifs messianiques israéliens». Pour beaucoup d'entre eux, cela en vaut la peine; car où ne trouve-t-on pas des chrétiens charitables à l'égard de ces juifs croyant en Jésus - d'autant plus après l'holocauste? Au moyen de récits exagérés de persécutions provoquées par les juifs orthodoxes ou par le Yad Le'achim (ligue anti-missionnaire d'Israël), ces juifs messianiques se transforment en «martyrs payés». En outre la scène judéo-chrétienne en Israël présente des contrastes et une diversité sans pareil. La question, jusqu'à présent insoluble, de savoir «qui est juif» est actuellement dépassée par la question «qui est juif chrétien»? Il existe des judéo-chrétiens ou, plus exactement, des juifs messianiques (en hébreu Yehudim Meschichim) qui refusent avec véhémence tout ce qui est juif, comme s'il s'agissait de quelque chose d'impur. Ils ignorent totalement que l'Eglise de Jésus-Christ du Nouveau Testament a été greffée sur l'ancien olivier judéo-biblique. Ils soignent leur propre «hydroculture» judéo-chrétienne en Israël. Soutenus financièrement par des missions étrangères et influencés par leur doctrine, ces juifs messianiques entretiennent et favorisent la tendance anti-juive en Israël. Ils se moquent de tout ce qui est juif, ne tenant compte ni des promesses divines figurant dans l'Ancien Testament, ni des statuts établis par Dieu pour l'éternité. |
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