Nouvelles d'Israël

04 / 1997

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Dépistage du cancer du sein sans rayons X.

Pour la première fois en Israël, au centre de dépistage du cancer du sein de l'hôpital Elisha, on utilise un appareil qui ne produit pas de rayons X, le «T-Scan». Le principe est le suivant: le «T-Scan» mesure la résistance électronique des tissus mammaires et est plus précis que tout autre mammographe existant. Cet appareil est fabriqué en Israël par la société Trans-Scan, sise à Migdal Haemek.

Pour le Dr. Ora Leber, directrice du centre de dépistage du cancer du sein à l'hôpital Elisha, cet appareil moderne représente une remarquable percée dans le dépistage précoce des cancers du sein chez la femme, car cet examen peut être effectué beaucoup plus souvent sans que la patiente soit exposée aux dangereux rayons X.

Capteur mesurant le taux de glycémie Une bonne nouvelle pour les plus de 30 millions de diabétiques dans le monde: la faculté de médecine de Technion à Haïfa a mis au point un capteur qui détermine le taux de glycémie dans le sang, améliorant ainsi la qualité de vie des diabétiques de façon significative. Bientôt, ils ne devront plus recourir à des tests sanguins journaliers pour déterminer leur taux de glycémie.

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11 / 1997
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Invention à l'Institut Weizmann

Une équipe de scientifiques de l'Institut Weizmann a réussi pour la première fois dans le monde à identifier un système de communication fonctionnant à l'intérieur d'une cellule du corps humain et responsable de la sélection et de la multiplication des cellules. Un trouble de ce processus peut amener la formation de tumeurs cancéreuses.

Cette découverte des chercheurs israéliens, sous la direction du Professeur Ben-Zion Shilo, directeur de la section de génétique moléculaire, a été publiée en première page de la dernière édition de la fameuse revue scientifique «Science».

La localisation de l'appareil de communication à l'intérieur de la cellule contribuera à donner une meilleure compréhension du développement des embryons.

Cette découverte de l'équipe de savants israéliens permettra à l'avenir de poursuivre et de sonder de l'extérieur les messages transmis aux cellules (par exemple, par des hormones) et de voir comment elles influencent l'évolution de chaque cellule. Il est possible que cette découverte permette d'interrompre le développement de tumeurs cancéreuses.

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06 / 1997
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Le soya réduit le risque de cancer du sein

Des recherches effectuées en Israël montrent que la consommation de soya peut ralentir l'extension du cancer du sein. La consommation de broccoli, de choux-fleurs et de à légumineuses réduit la probabilité de contracter des tumeurs au gros intestin et à l'estomac ainsi qu'à la prostate. Le département israélien de la recherche pour le cancer a fourni en avril des renseignements à ce sujet.

Une étude réalisée par l'Institut Hadassah, à Jérusalem démontre que des oestrogènes contenus dans le soya ainsi que dans les céréales peuvent empêcher le cancer du sein. Un des chercheurs, le Dr Amnon Bazanzki a déclaré que de nombreuses plantes ont la même composition que l'hormone oestrogène. Il y a surtout de fortes concentrations d'oestrogènes dans les germes de soya, dans le lait de soya, ainsi que dans des aliments à base de soya; exemple le "Tofu"

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04 / 1998
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Importantes découvertes dans la recherche contre le cancer

Sous la direction du professeur Adi Kimchi, des scientifiques de l'Institut Weizmann ont découvert un gène jouant un rôle décisif dans la formation de métastases.

Ce gène met un terme à la vie normale des cellules de tissus. C'est une phase habituelle dans la perpétuation du processus vital. Dans des circonstances normales, le gène initie un «suicide» de la cellule en mettant fin à son fonctionnement. Mais en cas de cancer, les cellules refusent de mourir.

Si le gène remplit sa tâche incomplètement ou pas du tout, il se produit dans l'organisme une prolifération sauvage de cellules malades et une diffusion de métastases. Cette phase de décrochage des cellules malignes de la lésion initiale et leur propagation dans l'organisme est la phase la plus dangereuse du cancer.

Détruire les cellules cancéreuses en une seule fois

Les scientifiques de l'Institut Weizmann, à Rehovot, ont récemment mis au point des substances capables de détruire les grosses cellules cancéreuses. Ces substances sont injectées directement dans la lésion ou dans le système sanguin. Leur activité sur la tumeur maligne est activée au moyen de rayons lumineux et d'un traitement unique.

Ce nouveau traitement est basé sur l'utilisation de substances produisant des toxiques lorsqu'elles sont exposées à la lumière. Pendant le traitement, les praticiens les injectent dans le sang du patient ou directement dans la tumeur, puis l'illuminent. Ils synthétisent ainsi la toxine qui va détruire la tumeur. Le système permet de minimiser les effets secondaires qu'entraînent les autres traitements (radiothérapie ou chimiothérapie).La firme pharmaceutique hollandaise «Steva» a acquis l'exclusivité de ce traitement et a déjà lancé une série d'essais cliniques.

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05 / 1999
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DES «PROJECTILES» CONTRE LES CELLULES CANCÉREUSES

Identification des cellules cancéreuses

Une équipe scientifique israéIo-palestinienne placée sous la direction du professeur Avraham Hochberg, du département de biologie de l'Université hébraïque de Jérusalem, participe à un projet international destiné à mettre au point un procédé permettant de détruire les cellules malignes au moyen d'un traitement génétique individuel basé sur une méthode que les scientifiques nomment «projectiles génétiques anticancéreux».

Ce procédé, qui se trouve encore en phase de développement, a pu voir le jour grâce aux projets de recherche dans le domaine du génome humain et de la biologie moléculaire, qui permettent d'identifier individuellement les cellules cancéreuses.

Dans l'avenir, il sera possible d'effectuer des prélèvements sur les tumeurs malignes des patients afin de découvrir les gènes responsables de leur prolifération. En fonction de ceux-ci, l'équipe médicale pourra mettre au point un traitement personnalisé basé sur l'utilisation de «projectiles» élaborés à partir de formules très complexes. Injectés directement dans la tumeur, ils attaqueront exclusivement les cellules malignes alors que les chimiothérapies conventionnelles touchent tout l'organisme du patient, et affectent par conséquent l'ensemble de son tableau clinique.

Actuellement, dans le monde entier, de nombreuses firmes de biotechnologie s'emploient à mettre au point une méthode de diagnostic rapide, simple et aussi confortable que possible pour le patient. Elle contribue à l'appréhension de l'ensemble du patrimoine génétique humain, de manière à pouvoir distinguer les cellules saines de celles qui sont cancéreuses. Ce système permet d'identifier avec une grande précision les gènes modifiés par l'apparition du cancer. Ce diagnostic extrêmement ciblé et précis permet d'établir un traitement spécifique à chaque patient, qui ne détruira que les cellules présentant des gènes modifiés.

Cette destruction s'effectue au moyen de «projectiles biologiques» composés de molécules d'ADN et comprenant deux principes actifs: le «détonateur» et l'«explosif». Le détonateur se compose de mécanismes d'activation des gènes propres à ces cellules malignes, mécanismes spécifiquement actifs au sein des cellules cancéreuses. L'explosif est une substance intégrée à la molécule du projectile, produisant un toxique puissant. Ces deux substances sont liées l'une à l'autre et encloses dans une enveloppe qui permet au projectile de pénétrer à l'intérieur de la cellule.

Le projectile est injecté à proximité de la tumeur. Lorsque le détonateur a pénétré au sein de la cellule, il active l'explosif; celui-ci libère alors un toxique puissant qui détruit la cellule malade.

Le Professeur Hochberg a déjà testé sa méthode en laboratoire sur des cellules de cancer de la vessie. Les chercheurs ont commencé par isoler le gène H19, présent dans 75% des cas de cancer de la vessie. Ce gène ne se trouve que dans la vessie, ce qui signifie qu'il n'apparaît déjà plus dans les tissus sains avoisinants. Les membres du projet ont mis au point un projectile incorporé au mécanisme d'activation du gène H19 (le détonateur), lui-même couplé à l'explosif. Il contient le toxique d'un agent de la diphtérie. Une seule molécule de cet agent est capable de détruire une cellule. Lors des tests, les projectiles ont atteint les cellules du cancer de la vessie et les ont effectivement détruites. Pour l'heure, les scientifiques s'apprêtent à passer au stade de l'expérimentation animale. Ils espèrent que leur méthode pourra rejoindre la panoplie de la médecine humaine dans les toutes prochaines années.

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Nouvelle d'Israël

01 / 1999

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Nouveau traitement dans les cancers du cerveau

Une percée dans la radiothérapie ?

Une équipe de scientifiques de l'université Ben Gourion, travaillant sous la direction des professeurs Gad Sheni et Brenda Lester, a mis au point un nouveau procédé pour traiter les tumeurs cancéreuses du cerveau.

Le procédé en question se base sur la radiothérapie, mais est plus efficace que les méthodes conventionnelles, ce qui permet de réduire considérablement l'irradiation.

Les cellules cancéreuses ne peuvent être détruites que lorsque leur acide désoxyribonucléique (ADN) l'est également. Etant donné que celui-ci ne représente que 0,25% du poids d'une cellule cancéreuse, la chance de le détruire est très faible, et le taux de réussite s'élève à 5% à peine. 95% des radiations auxquelles sont exposés les patients sont donc superflus et provoquent des effets secondaires nocifs.

Le nouveau traitement fait appel à des atomes de gadolinium et d'indium qui pénètrent dans la cellule et font en sorte que les rayons ciblent uniquement l'ADN.

Les recherches en sont encore à un stade précoce; les scientifiques ont l'intention de développer d'autres substances pour améliorer la pénétration du gadolinium et de l'indium dans les cellules malignes.

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En ce temps-là, la Bible

No 20 pages II-III.

Hervé POPHILLAT


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L'alimentation rituelle dans la tradition juive en 1970

Discipline essentielle peut-être, la plus connue sans doute, la plus astreignante sûrement de la pratique juive à notre époque, celle qui exige le respect des interdits alimentaires a été brièvement évoquée ici il y a quelques mois. Voilà qui a soulevé un grand nombre de questions : Où? Quand? Comment? .. Pour y répondre, un de nos reporters a visité, pour ceux qui ne l'ont jamais fait, les abattoirs, les magasins, les restaurants qui assurent aux Israélites soucieux de respecter ces prescriptions les produits qui leur conviennent.

Pour les juifs qui pratiquent fidèlement la religion issue de la Tora et dont les exigences ont été précisées, dans leurs modalités, par les « docteurs de, de la Loi », il s'agit, rappelons non seulement de s'abstenir de certaines nourritures « impures », mais d'observer certaines règles dans la préparation de celles qu sont permises (Lévitique, chap. 11 Deutéronome, chap. 12 et 14).

Comment ces règles peuvent-elles être suivies en fait dans la société occidentale du XXe siècle qui est la nôtre ?

L'interdit principal celui qui concerne la consommation du sang

Enfin, le nerf sciatique doit être enlevé.

Le sceau «cachère» garantit la pureté légale

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01 / 1983
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L'inauguration de la «Grande Synagogue» à Jérusalem

Aux sons de la fanfare, le président de la synagogue, Sir Isaak Wolfson, les deux grands rabbins S. Goren et Y. Ovadia, le président de l'Etat Y. Navon et le Premier ministre M. Begin, entrèrent avec solennité dans la nouvelle «Grande Synagogue». La chorale chantait:

«Baruch Habah Be'schem Haschem» (bénis soient ceux qui viennent au nom du Seigneur).

Au moment où retentit le son de la «Schofar», et que les 12 rouleaux de la Thora, cachés sous les baldaquins, furent amenés, les 1700 hôtes venus des quatre coins du monde se levèrent de leurs sièges. Alors, le Premier ministre Begin ouvrit la châsse de la Thora, dont l'extérieur rappelle l'arche de l'alliance.

Le chantre récita le Psaume 24 et le président de l'Etat s'écria, visiblement ému: «... nous sommes présents ici, mais nos coeurs sont dans le nord (Liban)... nous voulons prier pour la paix, pour que cessent la détresse et l'effusion de sang . . . »

Lorsque le chantre pria le «Kaddisch» pour les 6 millions de victimes de l'holocauste, les larmes coulèrent. Le ministre de l'intérieur, né à Dresde, rappela dans son allocution que «de pouvoir prier aujourd'hui dans une telle synagogue, était pour lui un événement extraordinaire, car il avait vécu la nuit de cristal, lorsque en Allemagne, 5000 synagogues devinrent la proie des flammes... et que son rabbin, ivre de douleur, dansait au milieu des ruines de sa synagogue de Dresde, et malgré tout, il louait Dieu pour Sa bonté. . . »

Cette «Grande Synagogue»'fut construite à la suite d'un rêve qu'avait fait le célèbre chef des rabbins, Y. Hacohen Kook, il y a 60 ans, et selon lequel une synagogue centrale devait être bâtie pour tous les Juifs, Ashkénazes et Sépharades. Cette construction, dont le coût s'élève à 30 millions de DM (19 millions de DM offerts par Sir 1. Wolfson), fut inaugurée le 4 août, la 15 ème Av et fête biblique de danse et de joie. Le maire de Jérusalem Kollek n'y participa pas, estimant, en tant que socialiste, que cette synagogue était trop luxueuse.

Le grand rabbin S. Goren fit ressortir dans son discours que cette «Grande Synagogue» n'était qu'une synagogue, et que le pas suivant serait la construction du temple. Par la suite, la «Jérusalem Temple Fondation» (P.O. Box 5675) distribua des tracts proclamant la nécessité urgente de la construction du temple.

En créant ce splendide monument, situé à proximité du grand rabbinat, l'architecte, le Dr A. Friedmann, a déjà donné «l'échantillon stylistique en vue du temple», selon l'expression du Dr M. Jaffe, chef du grand rabbinat et de l'union israélienne des synagogues. Toujours est-il que la prière de Salomon lors de la dédicace du temple a été faite immédiatement:

« ... Eternel, que tes yeux soient ouverts sur cette maison et les supplications de ton peuple... »

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07 / 1993
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Syncope du rabbin de Lubavitch

Début mai, le rabbin de Lubavitch a causé une grande frayeur à ses adeptes, les Hassidim du mouvement Habad; il a en effet perdu connaissance pendant 30 minutes et a semblé se trouver sur le point de décéder.

L'incident s'est produit durant l'après-midi: le rabbin a soudain cessé de réagir à son entourage. Son secrétaire, Peretz Babachi, était convaincu que le rabbin était à l'agonie. Les médecins appelés sur place ont toutefois constaté qu'il s'agissait d'une syncope, phénomène lié à l'attaque qui avait frappé le rabbin deux ans plus tôt. Après une trentaine de minutes, le rabbin est revenu à lui et a même fait comprendre clairement qu'il ne désirait pas être hospitalisé.

Cette attaque a laissé le rabbin (qui va avoir 92 ans) paralysé de la zone buccale et du côté droit. Selon ses adeptes, il aurait dernièrement récupéré sa sensibilité dans une partie des membres touchés, accompagnée toutefois d'une vive souffrance. Il n'est pas rare qu'on entende le rabbin crier de douleur.

La grave maladie du rabbin de Lubavitch n'empêche toutefois pas ses adeptes les plus fidèles de poursuivre leur action visant à le couronner comme Messie. Un groupe de ces Hassidim a fondé en Israël un comité chargé de fabriquer une couronne en or pour le Messie. Il est présidé par le rabbin Simroni Zik, qui dirige la maison du mouvement Habad à Bat Yam près de Tel-Aviv. Il a notamment publié une brochure reprenant une série d'articles sur les sources de la Halaka attestant l'importance d'une couronne pour le Messie. Les Hassidim ont souligné que tous leurs préparatifs relatifs à la couronne étaient consignés dans des écrits de Maïmonide, rédigés par ce dernier voici 1.000 ans. Etant donné que, depuis le Roi Salomon, l'histoire juive n'a connu aucun roi couronné, les Hassidim ont été contraints de s'adresser à des artistes pour leur demander d'exécuter des croquis de la couronne. Ils se sont notamment tournés vers des artistes britanniques dont les ateliers sont responsables de la fabrication des couronnes destinées à la dynastie de Grande-Bretagne. Le rabbin Zik a déjà lancé une action internationale pour subventionner la fabrication de la couronne qui, selon les estimations, coûtera plus d'un million de dollars américains.

L'initiative visant à rétablir la couronne s'est heurtée aux critiques de la direction traditionnelle du mouvement Habad. Le secrétaire du tribunal rabbinique du mouvement en Israël, le rabbin Yaroslavsky, l'a qualifiée «d'idée ridicule et d'action irréfléchie», en contradiction avec la décision du mouvement Habad selon laquelle «toute initiative se rapportant au Messie doit obtenir l'approbation du tribunal rabbinique du mouvement».

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