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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
LUTTE CONTRE LE CANCER DU SANG Découverte d'un gêne responsable Un scientifique israélien a découvert qu'un gène nommé «Sil», à la fonction duquel il est porté préjudice chez les enfants atteints d'une grave leucémie, joue un rôle très important dans des conditions normales. Pendant la période de développement de l'embryon, il détermine l'emplacement des divers organes dans le corps, tant à gauche qu'à droite, ainsi que devant et derrière. Ce savant israélien, le Dr Shaï Yisraeli, un pédiatre spécialisé dans les maladies du sang, a fait cette découverte au cours de travaux sur le cancer du sang, qu'il effectue au Centre national de la recherche sur le cancer dans le Maryland, aux USA. Lorsque l'on découvrit, pendant ces recherches, l'apport du gène «Sil» à des enfants atteints de leucémie, le Dr Yisraeli décida d'approfondir la fonction normale dudit gène. A cette fin, il eut recours à des procédés de technique génétique sur des souris. Les chercheurs partirent du principe que ce gène devait avoir une fonction à remplir dans la formation du système sanguin. A leur grande surprise, ils durent constater qu'il joue un rôle beaucoup plus important en ce sens qu'il est responsable de la disposition des organes intérieurs! En général, un individu sur dix mille naît avec des organes mal disposés. Ainsi, par exemple, le coeur se trouve à droite chez certains. Il s'avéra au cours des recherches que les souris, chez lesquelles le gène «Sil» brille par son absence, ont, à raison de 50%, cette mauvaise disposition des organes. A ce stade de l'étude, les scientifiques estiment que leurs connaissances sur la recherche du développement de l'embryon et sur le phénomène des organes mal disposés - ce qui peut être très dangereux - sont de toute importance. |
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NOUVELLES D'ISRAEL
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Traitement du cancer - Des examens cliniques et des traitements révolutionnaires ont déjà été pratiqué sur des personnes atteintes du cancer, dans des hôpitaux américains et suisses. Le remède miracle est "l'Interlucon-6" (IL-6), un médicament qui a été mis au point par l'institut Weizman et qui a fait l'objet d'un brevet international... - L'IL-6 ralentit la prolifération des cellules cancéreuses..., renforce aussi le système immunitaire de l'organisme très affecté par les chimiothérapies et les rayonnements... |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
«Chapeau glace» pour empêcher la chute des cheveux après une chimiothérapie Au centre médical «Beilinson» près de Tel-Aviv, une méthode originale a été mise au point afin d'éviter la chute des cheveux chez les femmes atteintes du cancer du sein et devant subir un traitement par chimiothérapie. Une demi-heure avant le traitement, la patiente doit porter un chapeau en nylon rempli de carboglace. La glace a pour effet de concentrer les globules rouges sur le cuir chevelu. De cette manière, une quantité réduite de substances chimiothérapeutiques atteint les racines capillaires, ce qui empêche la chute des cheveux. D'après les médecins, cette méthode permet d'administrer une dose plus élevée de médicaments, sans pour autant nuire au bien-être du patient. |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Mise au point d'un diagnostic précoce du cancer Deux brevets israéliens qui représentent un progrès majeur dans la détection précoce du cancer et le traitement des patients atteints de cette maladie entreront bientôt dans la phase d'expérimentation sur l'homme. L'un des brevets permet une détection précoce des cellules cancéreuses. Il s'agit d'un système permettant de repérer des modifications génétiques se produisant chez un individu sain dans le corps duquel des cellules saines se transforment en tumeurs malignes. Cet individu est déjà malade et se trouve à un stade précoce de cancer. Ce brevet permet donc non seulement la détection de ces problèmes, mais aussi le traitement médicamenteux qui se compose d'une substance tuant ces cellules et produite à partir du ricin. Lors d'une expérience réalisée en laboratoire sur des souris, il est apparu que 80% d'entre elles ne développaient pas de cancer et étaient au contraire en parfaite santé. Les chercheurs sont convaincus que ce système peut être très efficace pour le traitement de personnes appartenant à des groupes à risque, par exemple pour les filles dont les mères sont atteintes du cancer du sein. Un autre brevet mis au point en Israël propose une thérapie supplétive ou alternative pour le traitement d'ulcérations cancéreuses locales. Souvent, en cas d'ablation d'un ulcère local ou de traitement du patient par voie médicamenteuse ou radiothérapique, il subsiste des tissus légèrement atteints qui risquent ensuite de développer une nouvelle ulcération. Il s'agit principalement d'ulcérations dans le cerveau, dans la zone supérieure du cou ou dans la tête, qui compliquent l'ablation totale des cellules cancéreuses. Le nouveau brevet préconise l'emploi de médicaments enfermés dans des capsules plastiques très minces qui se dissolvent avec le temps. Ces substances sont placées pendant l'opération aux endroits où l'ulcération cancéreuse a été enlevée. Au bout d'un certain temps, des médicaments anti-cancer sont émis. De la sorte, on évite une nouvelle intervention chirurgicale destinée à ôter les éventuels résidus dangereux. On augmente ainsi les chances de guérison totale. Ce brevet, mis au point par le professeur Abraham Dumb de l'Université hébraïque de Jérusalem et deux chercheurs américains, est actuellement soumis à l'agrément du ministère israélien de la Santé. |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Traitement efficace du cancer du sein Dans les pays industrialisés, une femme sur neuf est atteinte du cancer du sein et un quart des patientes décèdent deux ans après le diagnostic. Ces chiffres préoccupants n'ont pu être revus à la baisse en dépit des travaux intensifs des chercheurs dans le monde entier. Néanmoins, une exception peut être faite pour Israël. Des médecins du Centre médical Hadassah de l'Université hébraïque ont traité cinq femmes atteintes d'un cancer du sein métastasé, et, selon ces médecins, elles sont maintenant guéries. «5 ans sont normalement nécessaires avant de pouvoir constater la guérison d'un patient cancéreux.», explique le Prof. Shimon Slavin, chef du service de greffe de moelle osseuse à Hadassah. «Il est donc trop tôt pour rendre un avis définitif Mais sur la base de notre expérience en matière de traitement d'autres formes de cancers, nous sommes pratiquement certains qu'il y a eu rémission de la maladie.» L'assurance du professeur Slavin se fonde sur une méthode de traitements lourds. «Nous avons appliqué au cancer du sein la même méthode de traitement que pour la leucémie, la maladie de Hodgkin, le lymphosarcome et pour d'autres tumeurs malignes», a-t-il ajouté. «Le principe utilisé est celui de la greffe de moelle osseuse.» Ce type de greffe est pratiqué depuis les années soixante seulement. C'est dans ce tissu rouge et mou de la médullaire des os que sont fabriquées toutes les nouvelles cellules. Si l'on prélève une petite quantité de moelle avant la chimiothérapie et qu'on la conserve en cryostat à -196 °C dans l'hydrogène liquide, il est possible d'utiliser celle-ci pour «épargner» au patient les effets nocifs de la chimiothérapie. «Pour détruire absolument toutes les cellules cancéreuses, il est nécessaire d'avoir recours à une chimiothérapie beaucoup plus sévère que la chimiothérapie classique, qui détruit tant les cellules malades que les cellules saines de la moelle et qui finit par s'attaquer à la moelle osseuse du patient.», ajoute Slavin. «La greffe de moelle osseuse nous permet de préserver le patient des effets nuisibles de la chimiothérapie.» La moelle préalablement prélevée et débarrassée des cellules malignes est réinjectée au patient après chimiothérapie - ce qui permet de réimplanter les minuscules usines à cellules visant à remplacer les cellules saines détruites par la chimiothérapie. C'est cette équipe de médecins israéliens qui a lancé le recours à cette méthode de traitement du cancer au début des années quatre-vingts. «Etant donné qu'il s'agissait encore d'un traitement nouveau et parfois dangereux», déclare Slavin, «nous n'y avions recours que dans des cas virulents ou incurables de cancer du sang ou des ganglions chez des patients dont les chances de survie se limitaient à quelques mois ou quelques semaines.» Depuis lors, le Prof. Slavin et ses collègues ont amélioré leur méthode, si bien qu'elle est aujourd'hui plus fiable et plus aisée à pratiquer. «Notre pourcentage de réussite dans le traitement du cancer ne cesse de s'accroître», dit-il. «Nous allons pouvoir rapidement transférer les récentes découvertes en laboratoire aux essais cliniques. En pratique, nous assistons déjà à des progrès fulgurants en ce qui concerne la réduction des risques inhérents à la greffe. De cette manière, nous pouvons contribuer au traitement de tumeurs malignes et à la suppression d'une réapparition éventuelle des symptômes.» (IB) |
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NOUVELLES D'ISRAEL |
Contre le cancer du sein 1994 - L'hôpital "Hadassa-Ejn Kerem" de Jérusalem a récemment commencé à produire un agent moderne et efficace pour lutter contre le cancer du sein. La substance est tirée de l'écorce d'un arbre rare (le "Yo") qui pousse dans la région de l'océan Pacifique. Selon le Dr. Tamar Pérez... le succès thérapeutique... s'élève à 70%. ( un jour de ce traitement coûte 2 000 dollars) |
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NOUVELLES D'ISRAEL |
Contre le cancer des yeux 1994 - Deux praticiens israéliens, le Dr. Jakow Roseman et le Dr. Josef Frutch, ont découvert une substance qui s'est révélée être le produit le plus efficace dans le traitement du cancer des tumeurs cancéreuses de la région oculaire. |
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NOUVELLES D'ISRAEL |
Découverte de la cause du cancer du sein 1995 - A l'hôpital Hadassah, de Ejn Karem , près de Jérusalem, des chercheurs ont découvert la cause de la naissance du cancer du sein. Il s'agit d'un dommage génétique; sa détection précoce peut sauver la vie de beaucoup de femmes... Le diagnostic peut s'établir par de simples examens sanguins |
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NOUVELLE D'ISRAEL
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Implants spéciaux pour le traitement du cancer 1995 - Des chercheurs de l'école de pharmacie de Jérusalem ont mis au point de minces sachets de plastique, que l'on implante dans le corps humain et qui, au bout d'un certain temps, libèrent sur place, une préparation médicale.... Ce brevet doit contribuer à résoudre un difficile problème médical: les médicaments utilisés actuellement, administrés par voie buccale ou par injection, vont dans tout l'organisme par le circuit sanguin; ils influencent toutes les cellules et arrivent enfin, malheureusement amoindris, à la destination concernée... |
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NOUVELLES D'ISRAEL
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Cancer de la peau: un vaccin 1996 - Un vaccin contre le cancer de la peau a été mis au point par une équipe de médecins des hôpitaux de Beilinson et Soroka, avec le soutien de l'hôpital Hassada de Jérusalem. Le vaccin n'immunise pas contre la maladie mais peut empêcher la dissémination du cancer chez les individus déjà atteints. L'équipe israélienne, qui a longtemps travaillé à ce projet... était dirigée par le Dr. Jakob Shechter de l'hôpital de Beilinson... |
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NOUVELLES D'ISRAEL |
Cancer de l'utérus: dépistage précoce 1996 - Un appareil moderne mis au point par le Technion de Haïfa, permet un diagnostic précoce du cancer de l'utérus. Le taux d'exactitude de cette méthode est de 99%... |
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Nouvelles d'Israël |
L'albumine contre le cancer Une équipe de scientifiques de l'Institut Weizman à Rehovot a fait une avancée significative en développant un vaccin contre certains types de cancer. Cette recherche unique en son genre a permis de trouver un moyen d'éviter le stade du cancer le plus dangereux, c'est-à-dire le développement de métastases malignes, grâce à une albumine qui réside dans les cellules cancéreuses. C'est de cette albumine qu'a été extrait le vaccin. Dans notre système immunitaire se trouvent des cellules dont la tâche est d'identifier et de détruire les cellules cancéreuses, qui sont acheminées par le sang afin de développer des métastases et ont pour caractéristique de contenir une albumine que l'on retrouve dans les cellules cancéreuses. Cette albumine sert de «carte d'identification» pour les cellules du système immunitaire. Lorsque les cellules immunitaires identifient l'albumine, elles doivent se jeter sur les cellules cancéreuses et les détruire. L'apparition de métastases cancéreuses est possible, lorsque les «mesures de sécurité» du corps présentent des déficiences, lorsque les «cellules de garde» n'identifient pas les cellules cancéreuses portant leur «carte d'identité à l'albumine». |
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