Nouvelles d'Israël

09 / 1999

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LA FIN DES DOULEURS CARDIAQUES !

Du courant contre la douleur

Un nouvel appareil inventé en Israël permet de faciliter la vie de nombreux patients atteints de troubles cardiaques chroniques. Il s'agit d'une minuscule électrode qui, une fois implantée, émet de faibles décharges électriques transmises au cerveau par le système nerveux et qui transforment, en quelque sorte, la douleur en une sensation agréable.

Cette méthode doit être utilisée sur les patients souffrant d'un déficit cardiaque chronique suite à un rétrécissement des artères coronariennes. Ce tableau clinique peut être traité par voie médicamenteuse, chirurgicale, ou par implant. Mais pour certains patients, les médicaments ne suffisent pas. La nouvelle méthode permet désormais de soulager leurs souffrances. Elle demande deux interventions chirurgicales. La première permet de fixer l'électrode dans la colonne vertébrale du patient et de la raccorder à un appareil de la taille d'une boîte d'allumettes, que le patient peut emporter avec lui. Ensuite, la peau de la région abdominale est dotée d'un autre appareil destiné à soulager la douleur.

Jusqu'à présent, il y a eu une intervention réussie en Israël. Les médecins espèrent que ce traitement deviendra bientôt une intervention de routine et sera surtout utilisé chez les patients qui, pour des raisons médicales, ne peuvent bénéficier d'une opération.

David Niv et Arieh Roth, tous deux professeurs à l'hôpital Ichilow, ont participé à la mise au point de cette méthode novatrice.

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Nouvelle d'Israël

03 / 1999
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La firme Bayer avait caché la vérité

L'aspirine, le «médicament du siècle», est en vente depuis le 1er février 1899, c'est-à-dire depuis 100 ans. Peu de personnes savent pourtant que l'aspirine est le fruit des recherches menées par le Dr Arthur Eichengrün, un scientifique juif. Son nom fut délibérément tu par les fabricants du médicament, la firme allemande Bayer, qui, dans le contexte de la propagande nazie, essayait de passer sous silence toute contribution juive au succès de l'entreprise.

Le nom d'une autre personne, le Dr Felix Hoffmann, fut donc associé à la découverte du médicament. Hoffmann était un jeune chimiste allemand qui travaillait chez Bayer dans l'équipe d'Eichengrün.

Le nom du Dr Hoffmann apparaît pour la première fois en 1935, soit presque 40 ans après le début de la fabrication de l'aspirine par la firme Bayer. Avant cela, Bayer n'avait jamais mentionné l'identité de la personne à l'origine de la découverte du médicament qui allait connaître un tel succès. 1 Bayer affirma alors qu'Hoffmann s'était mis à la recherche d'un analgésique pour soulager l'arthrite de son père, et que c'est en s'appuyant sur une découverte de Karl Friedrich Gerhard, de Stuttgart, qu'ü mit au point l'aspirine et parvint ainsi à calmer les douleurs de son malade.

Cette histoire fut relayée par de nombreux magazines ainsi que par la presse spécialisée. En 1949, la vérité sur la découverte de l'aspirine fut révélée et publiée dans un magazine destiné aux pharmaciens, mais l'article ne suscita pas l'intérêt qu'il méritait.

 

En fait, ce médicament fut développé par Eichengrün.

Depuis le début, le chef du laboratoire pharmacologique de la firme Bayer, le Dr Heinrich Darser, n'était pas convaincu des effets positifs de l'aspirine et s'était opposé à son développement. La direction de l'entreprise se rangea à son avis après que des expériences en laboratoire eurent montré que ce médicament avait des effets secondaires toxiques.

Eichengrün n'abandonna pas pour autant les recherches et effectua secrètement une série de tests cliniques sur des malades. Très vite, les résultats se révélèrent impressionnants, et c'est ainsi que fut lancée la fabrication de l'aspirine qui soulage aujourd'hui des malades partout dans le monde et qui a largement contribué au succès commercial de la firme Bayer.

A l'arrivée au pouvoir des nazis, Eichengrün fut licencié sur ordre de la Gestapo et déporté à Theresienstadt. Il fallut attendre la fin de la guerre pour que la vérité soit rétablie.

Pendant ce temps, quelque 23.000 tests avaient été effectués et ce médicament, qui devait au départ servir uniquement d'analgésique, se révéla un produit polyvalent. L'aspirine peut, par exemple, venir en aide aux personnes cardiaques et prolonger durablement leur espérance de vie.

Commentaire:

Si les antisémites se remémoraient tout ce qu'ils doivent aux juifs, leur jalousie et leur haine ne feraient qu'augmenter. Mais la chose la plus importante que l'humanité ait reçue des juifs a été décrite par Jésus lui-même qui a dit: «Le salut vient des Juifs» Jean 4, 22). Ce verset s'est concrétisé de manière la plus merveilleuse et la plus forte qui soit lorsque Jésus-Christ a sacrifié Sa vie pour l'humanité sur la croix de Golgotha afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle (cf. Jean 3, 16). CM

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Nouvelles d'Israël

09 / 1999
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Rayons laser en lieu et place de fils et d'aiguilles dans la salle d'opération

Des scientifiques de l'université de Tel-Aviv ont mis au point un système laser pouvant remplacer les fils lors des interventions chirurgicales. Ce système a été testé avec succès sur des animaux. Bientôt, les fils et les agrafes seront superflus.

La suture des tissus au moyen de la technologie du laser présente de grands avantages: contrairement aux fils et agrafes, les rayons au laser ne provoquent aucune infection. En outre, la guérison est rapide. L'utilisation de cette technique est relativement facile; elle n'exige pas une pratique de plusieurs années comme c'est le cas pour celle de la suture au fil, aujourd'hui pratiquée. Un autre avantage de la technique au laser se manifeste lors de la fermeture rapide d'organes, comme des vaisseaux sanguins par exemple. Lors de la suture avec du fil, les organes ne sont pas refermés hermétiquement, du fait qu'il se forme toujours des petits interstices. Grâce à la nouvelle technique, par contre, les organes et les entailles sont véritablement soudés.

Depuis dix ans déjà, des expériences dans ce domaine ont été tentées un peu partout dans le monde. Cependant, la technologie au laser n'était pas assez mise au point que pour être utilisée sur des humains. Un des problèmes consistait à faire baisser la température des tissus traités au rayon, une trop forte chaleur produisant des brûlures alors qu'un rayonnement à température trop basse reste sans effet.

Le Dr Avi Ravid, de la Faculté de physique à l'université de Tel-Aviv, a trouvé une solution. La chaleur qui rayonne du corps se situe dans la zone du rayonnement infrarouge. Ravid et son équipe ont mis au point un filtre optique, qui relève la température du tissu traité au laser et qui transmet cette information à un appareil de contrôle de la température du système laser. Le chirurgien peut ainsi régler la température selon les besoins.

Lors de la phase expérimentale, les scientifiques ont testé le nouveau système sur des rats durant des opérations à la vessie. Le taux de réussite était de 94%, de sorte que les résultats des recherches pourront bientôt servir aux êtres humains.

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Nouvelle d'Israël

02 / 1999
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Un médicament plus efficace que les antibiotiques

Les chercheurs de l'Institut Weizmann ont mis au point une nouvelle méthode pour détruire les bactéries devenues résistantes aux antibiotiques. Les scientifiques ont

déjà prouvé l'efficacité de ce produit dans le sang humain en laboratoire. Ils devraient bientôt tester son efficacité sur des souris.

Les chercheurs, sous la direction du Professeur Jechiel Yshai, du département de chimie et biologie, ont développé une protéine qui se fixe aux bactéries et dégrade ou dissout leurs lipides. Cette perforation externe vide les bactéries de leurs constituants, entraînant leur mort.

Le fait qu'il existe dans la nature certaines protéines capables de détruire des bactéries est connu de la science depuis 15 ans déjà. Mais lorsque les laboratoires pharmaceutiques se sont efforcés de reproduire ces protéines, ils ont eu beaucoup de mal à les faire pénétrer dans l'organisme. En effet, du fait de leur composition spécifique, elles perdaient leur efficacité une fois entrées à l'intérieur du corps. C'est la raison pour laquelle, depuis huit ans, le Professeur Yshai et son équipe se sont employés à étudier les mécanismes du fonctionnement de ces protéines. Ils ont découvert qu'elles fonctionnaient comme une sorte de dispositif d'épuration, dissolvant les lipides de la paroi cellulaire des bactéries. C'est ainsi qu'elles perforent ces parois et provoquent la perte de substance intracellulaire.

Après cette découverte, les chercheurs ont fabriqué des protéines synthétiques au fonctionnement similaire, mais capables de survivre dans l'organisme. Ces protéines «ingénieurs» sont aujourd'hui à la base de médicaments à l'efficacité décisive contre les bactéries.

Le professeur Yshai a confirmé que «la simplicité de fonctionnement de ces protéines est un de leurs immenses avantages par rapport aux antibiotiques. Pour lutter contre les bactéries, les antibiotiques doivent pénétrer dans les cellules et devenir actifs. Les bactéries développent une résistance aux antibiotiques dans la mesure où elles les empêchent de pénétrer dans les cellules ou modifient leur propre structure protéique. Par contre, les nouvelles protéines n'ont qu'à se fixer sur la paroi cellulaire de la bactérie, sans devoir adopter une configuration particulière au niveau de leur structure ou de leur composition. Contrairement aux antibiotiques, ces nouvelles protéines antibactériennes n'influent nullement sur les cellules de l'organisme. La capacité de différenciation de ces protéines leur vient du fait qu'elles se fixent exclusivement aux parois cellulaires émettant des flux électriques négatifs. Les parois des bactéries émettent un rayonnement négatif, tandis que celui des cellules du corps humain est neutre. Ainsi, ces nouvelles protéines ignorent purement et simplement les cellules humaines.» Les scientifiques poursuivent actuellement leurs travaux touchant à l'efficacité de ces nouvelles protéines; celles-ci seront d'abord testées en laboratoire, puis, à un stade ultérieur, sur des êtres humains. A cette fin, une nouvelle firme nommée «Balam» («frein») a déjà vu le jour. Elle financera le développement des applications pharmaceutiques de ces protéines.

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01 / 1999
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Un nouveau traitement pour les greffes de moelles osseuses

Vers l'utilisation de moelles osseuses moins compatibles

Des scientifiques de l'Institut Weizmann, en Israël, et de l'université de Pérouse, en Italie, ont mis au point un nouveau procédé pour les greffes de moelle osseuse. Celui-ci permet de procéder à une greffe même quand la moelle du donneur n'est pas compatible avec celle du patient leucémique. On l'applique déjà dans certains hôpitaux d'Israël, des Etats-Unis et d 'Allemagne.

La moelle osseuse est un tissu présent dans l'intérieur spongieux de l'os, et responsable de la production des globules rouges et blancs. Pour guérir, les malades atteints de cancers ainsi que de certaines autres affections ont besoin d'une greffe de moelle. Mais ce n'est que dans 40% des cas seulement que l'on trouve le donneur idéal. Généralement, il s'agit d'un membre de la famille, dont moelle a une composition similaire à celle du malade. Mais dans la plupart des cas, il faut rechercher un donneur compatible au sein de la population. Ces recherches ne sont pas toujours fructueuses, et souvent, le patient doit bénéficier d'une greffe immédiate, de sorte que l'on n'a pas le temps de procéder aux recherches.

Ce nouveau procédé, mis au point par les Professeurs Jair Reisner (Israël) et Massimo Martelli (Italie), a été testé sur 43 malades. Tous ont reçu des greffes médullaires de membres de leur famille, qui n'étaient compatibles qu'à raison de 50% avec les moelles osseuses des patients. Pour chaque malade, les chercheurs ont maîtrisé avec succès les phénomènes de rejet. Douze patients ont guéri entièrement.

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09 / 1999
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Un produit contre trop de soleil

Une expérience en vue de la fabrication de produits capables de neutraliser presque complètement les rayons ultraviolets a été réalisée en Israël et brevetée au plan international. Dans ce produit est intégrée une substance chimique spéciale, qui lui confère une capacité de défense de l'ordre de 98% contre le rayonnement ultraviolet. C'est la meilleure protection solaire connue à ce jour, tous les autres systèmes ne présentant qu'un facteur de protection nettement inférieur et, de plus, limité dans le temps.

Le rayonnement ultraviolet du soleil favorise le développement du cancer de la peau et provoque un vieillissement prématuré de la peau et la formation de rides. La découverte israélienne, réalisée par la firme «Golden Gard Technology» fondée récemment à Jérusalem, a été présentée à la foire du textile de Francfort. Cette nouvelle matière sera utilisée pour la fabrication des vêtements de plage et de bain, pour les enfants, le travail et les sports. De nombreuses firmes des USA fabriquent déjà des tissus semblables. En Extrême-Orient également, on marque de l'intérêt pour le brevet israélien.

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07 / 1999
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DÉCOUVERTE EXTRAORDINAIRE EN ISRAEL

Une enzyme pour prévenir les séquelles d'une attaque cérébrale

Des chercheurs israéliens ont découvert un nouveau mode de traitement. Après une blessure à la colonne vertébrale ou une attaque cérébrale, il arrive que des patients décèdent des suites de lésions ultérieures provoquées dans le cerveau. L'application de ce nouveau mode de traitement directement après l'incident peut empêcher séquelles et décès du patient.

Il n'est pas rare que des victimes d'une attaque cérébrale ou de lésions au cerveau ou à la colonne vertébrale donnent l'impression d'un bon état de santé dans les heures qui suivent l'incident. Toutefois, bon nombre de ces patients décèdent un ou deux jours plus tard des suites de lésions cérébrales survenues ultérieurement.

Des chercheurs spécialisés dans ce domaine ont découvert qu'au moment de l'incident (accident ou manque d'oxygénation durant une attaque cérébrale), des substances chimiques sont libérées dans le cerveau. Parmi ces substances figurent l'acide glutamique qui endommage les nerfs de la région touchée et provoque leur nécrose. Ces nerfs libèrent à leur tour des substances qui endommagent les nerfs voisins. Cela se transforme en une réaction en chaîne qui peut entraîner la paralysie ou même la mort du patient.

A l'heure actuelle, cette réaction en chaîne est généralement traitée par des hormones stéroïdes, mais leur action est malheureusement très lente. En outre, si ces stéroïdes ne sont pas administrés immédiatement après l'incident, il est impossible d'empêcher les dégâts. L'équipe de chercheurs de l'université de Tel-Aviv placée sous la direction du professeur Lili Wardimon a découvert que c'est l'acide glutamique libéré au moment de la lésion qui déclenche cette réaction en chaîne fatale. Le véritable rôle de cette substance consiste en fait à faciliter la communication entre les cellules nerveuses, et elle ne devient nocive qu'en cas de dépassement d'une certaine quantité. Or, c'est précisément ce qui se passe lors de lésions ou d'attaques cérébrales. Les chercheurs en ont donc conclu que la clé de cette réaction en chaîne se situait au niveau de l'acide glutamique libéré. Dans le cadre de leurs recherches, ils ont découvert une enzyme associée à l'acide glutamique. L'administration de cette enzyme à des animaux de laboratoire a eu pour effet de réduire considérablement le nombre de cellules nerveuses nécrosées et de freiner la réaction en chaîne.

Vu le succès des tests effectués en laboratoire, les chercheurs se sont attelés au développement d'un médicament basé sur cette enzyme. Dès que ce médicament sera disponible sur le marché, il est certain qu'un grand nombre de personnes victimes d'attaques cérébrales ou de lésions accidentelles auront la vie sauve.

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03 / 1999
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Une nouvelle aide précieuse dans les centres médicaux d'urgence

Un détecteur électronique permettant l'introduction précise d'une canule a été mis au point par la firme «Weskolar», située à proximité de l'Institut Weizmann de Rehovot.

Il ne faut qu'un dixième de seconde à ce petit appareil pour détecter tout changement. Si, par exemple, la canule «s'égare» lors d'une injection dans le système veineux, l'appareil lance immédiatement un avertissement sonore. Ce détecteur, qui empêche toute imprécision, lésion ou autre complication lors de l'injection de médicaments, devrait surtout être utilisé dans les centres médicaux d'urgence, où une action extrêmement rapide est toujours requise.

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