Nouvelles d'Israël

09 / 1992
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Régénération du système nerveux

Des chercheurs israéliens ont identifié une substance qui favorise la régénération des nerfs chez les poissons. Cette découverte pourrait aider, à la reconstitution de nerfs lésés chez l'homme. Cette lueur d'espoir vient de chercheurs du service neuro-chirurgical de l'Institut Weizmann, travaillant sous la direction du Prof. Michal Schwarz.

Normalement, les mammifères et les humains sont incapables de réparer les lésions subies par leur système nerveux central (nerf de la colonne vertébrale, nerf visuel et nerf auditif), si bien que de nombreuses victimes d'accidents et de guerres ne peuvent être guéries et souffrent pendant tout le reste de leur vie d'une paralysie totale ou partielle.

Contrairement à l'homme, le poisson est capable de régénérer ses nerfs lésés à l'aide de processus naturels intra-corporels, qui permettent le remplacement des neurones lésés par de longs filaments (axones). Le défi que veulent relever les scientifiques est d'observer le processus de renouvellement chez les poissons et d'en isoler les différents éléments.

La substance qui met en oeuvre le processus a en effet pu être identifiée et les chercheurs ont constaté que sa structure moléculaire est proche d'une protéine-signal qu'on retrouve également chez l'homme. A présent, les chercheurs tentent de découvrir le gène responsable de la synthèse de cette substance chez les poissons. Dès qu'ils y seront arrivés, ils pourront résoudre l'ensemble de l'énigme, ce qui permettra la régénération des nerfs chez l'homme. (ZL)

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Nouvelles d'Israël

07 / 1992
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Un ordinateur aide les mères et les nourrissons

Des chercheurs de l'Université Ben Gourion à Beer-Shéba croient pouvoir mettre au point un appareil qui réalisera le rêve de toute mère: comprendre les pleurs de son bébé et savoir ce qu'il souhaite exactement.

A l'heure actuelle, des chercheurs enregistrent sur magnétophone des échantillons de «cris» de centaines de nourrissons à Beer-Shéba. Un ordinateur traitera ces enregistrements et les classera à l'aide d'un programme spécifique. Si tout se passe comme prévu, l'appareil devrait fonctionner de la façon suivante: il «entend» le bébé pleurer et indique sur un écran spécial ce qui gêne réellement l'enfant - fatigue, douleur, faim ou soif. Les chercheurs pensent que l'ordinateur peut distinguer l'origine des cris avec une précision de plus de 90% et qu'il peut même faire la différence entre divers types de douleurs tels que les maux de ventre, les maux de tête ou la douleur provoquée par l'apparition des dents.

L'idée de mettre au point cet appareil est due au professeur Arnon Cohen du département d'électrotechnique de l'Université. Lors d'une conférence de presse, le prof. Cohen a déclaré que lorsqu'il avait lui-même des enfants en bas âge, il avait remarqué que sa femme était éveillée par leurs cris au milieu de la nuit, mais qu'elle ne savait généralement pas ce qui les avait provoqués. «J'ai supposé que toute sensation désagréable ressentie par un nourrisson se traduisait par des cris différents», dit le prof. Cohen, «et c'est ainsi qu'est née l'idée de construire un tel appareil.» 

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08 / 1992
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Un traitement moderne des tumeurs au cerveau

Une équipe de médecins de Washington a mis au point un nouveau mode de traitement des tumeurs au cerveau. Parmi eux se trouve un spécialiste israélien, le docteur Zwi Ram, neurochirurgien de l'hôpital «Sheba» à Tel-Hashomer. Le traitement en question repose sur une application du génie génétique. Jusqu'à présent, il a été expérimenté avec succès sur des souris. Le docteur Ram est chargé d'effectuer les premières expériences sur des sujets humains.

La nouvelle méthode se base sur l'acheminement vers le cerveau de gènes contaminés par l'herpès. Ces gènes proviennent de cellules de souris dans lesquelles on a injecté le virus. Les gènes contaminés sont introduits directement dans la tumeur et transmettent l'herpès à toutes les cellules cancéreuses. Au stade suivant du traitement, un nouvel antibiotique appelé «Gansiklobir» est injecté dans les cellules. Ce médicament détruit toutes les cellules atteintes d'herpès. Et comme celles-ci constituent la tumeur maligne, cette dernière est elle aussi guerre.

Lors d'interviews accordées à des médias israéliens, le docteur Ram a déclaré que ce remède détruisait les cellules cancéreuses et herpétiques, mais pas les cellules cérébrales saines. Selon lui, il ne faudra attendre que quelques semaines pour que le traitement soit expérimenté sur des humains et qu'il soit ainsi possible d'apprécier son efficacité. (ZL)

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10 / 1999
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LES ISRAÉLIENS METTENT AU POINT LES ANTICORPS D'UN ENZYME

Contre les métastases

Une équipe de scientifiques israéliens a découvert un enzyme jouant un rôle important dans la dissémination des cellules cancéreuses dans la circulation. Les scientifiques de la clinique Ein Karem, à Jérusalem, et de la firme «Inside» de Rehovot, sous la tutelle du Professeur Israël Waludwasky, ont réussi à isoler un gène responsable de la production de l'enzyme et sont en outre parvenus à isoler des anticorps de cet enzyme.

Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives en matière de diagnostic et de traitement du cancer ainsi que d'autres maladies dans lesquelles cet enzyme joue un rôle.

Lors du processus de métastase, les cellules cancéreuses pénètrent dans le circuit sanguin et se propagent ainsi à d'autres organes. Les chercheurs ont découvert que l'enzyme «Heperanze» permet aux cellules de pénétrer dans la circulation et de vaincre tous les mécanismes défensifs de l'organisme.

Au cours de ces recherches, qui se poursuivent depuis 17 ans, les scientifiques ont réussi à produire, au moyen d'un gène, un anticorps de cet enzyme. Cet anticorps est capable non seulement d'éliminer l'enzyme, mais aussi de contribuer à la détection de tumeurs à fort potentiel de métastase.

Les scientifiques ont en outre découvert que le rôle de cet enzyme ne se limite pas au cancer. Il est également responsable du transport des globules blancs dans les régions touchées par une inflammation, ainsi que du transport de cellules du système immunitaire.

Sur la foi de ces résultats, la firme «Inside» a mis au point les précurseurs de substances liés à l'enzyme «Heperanze». Ceux-ci, combinés au développement d'un anticorps de cet enzyme, pourraient devenir les médicaments de l'avenir contre les tumeurs, les inflammations et les affections du système immunitaire.

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08 / 1993
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Bonnes nouvelles pour les leucémiques et les hémophiles

Une découverte fortuite, réalisée par les chercheurs du département de stomatologie de la clinique Hadassah à Jérusalem, pourrait résoudre le problème de la coagulation chez les hémophiles et les patients atteints d'un cancer du sang.

Le problème essentiel pour les patients souffrant de maladies du sang est l'impossibilité de stopper les pertes de sang en cas de blessures, si anodines soient-elles. Les chercheurs de Jérusalem qui traitaient les dents de certains hémophiles ont constaté avec étonnement que le manque de coagulation n'intervenait pratiquement pas dans la cavité buccale. Les travaux de recherches entamés après cette découverte ont permis de découvrir une protéine qui existe uniquement dans la dite cavité buccale et qui assure la coagulation sanguine. Il est apparu que cette protéine faisait partie du système immunitaire du corps pour la cavité buccale, dans laquelle se trouvent de nombreux vaisseaux sanguins seulement recouverts par une mince couche de peau.

Les chercheurs ont réussi à isoler la protéine, à définir sa structure moléculaire et à identifier les glandes qui la fabriquent. Actuellement, les recherches visent à reconstituer cette protéine génétiquement. Les scientifiques estiment que l'administration de cette protéine aux hémophiles et aux leucémiques aidera ces malades à lutter contre la dangereuse carence en substances coagulantes.

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12 / 1993
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Du sang humain dans les boucs

Des chercheurs de l'Institut «Walkney» dans les environs de Tel-Aviv sont parvenus, après cinq ans d'expérimentation, à transplanter des gènes humains dans des boucs. Ces animaux ont alors développé dans leurs protéines une série de composants du sang humain. Ces derniers peuvent dès à présent être employés dans le traitement de l'hémophilie et d'autres affections similaires, dans lesquelles les malades souffrent d'une carence particulière en protéines dans le sang.

Jusqu'à présent, seuls des dons de sang humain permettaient d'obtenir ces éléments. Les composants de sang humain dans les protéines des boucs remplaceront dorénavant le sang provenant des laboratoires, car ils sont meilleur marché et peuvent en outre être conservés et transportés plus facilement.

Par ailleurs, les composants du sang humain chez les boucs présentent un avantage de taille: ces animaux ne peuvent être contaminés par le virus du sida ou d'autres maladies. Il semble que la transplantation de gènes humains chez les boucs ouvre de nouvelles voies dans le domaine de la technologie génétique. Il faut en effet savoir que des expériences similaires avaient déjà été tentées, mais en vain, dans les laboratoires de recherche les plus divers de par le monde. Les chercheurs de l'Institut «Walkney» sont donc parvenus à surpasser et devancer tous leurs collègues.

Le brevet relatif à cette découverte sera bientôt reconnu sur le plan international. A cet égard, il semble bien que cette découverte renferme un immense potentiel économique. En effet, d'après le professeur Erza Sadan, Directeur du département de recherches agricoles de l'Institut «Walkney», la demande de ces produits tirés des boucs pourrait représenter des sommes atteignant plusieurs centaines de millions de dollars. D'après le savant, «chaque bouc transplanté» au cours de ce travail deviendra «un lingot d'or à quatre pattes».

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Novembre 1993
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Graines de soja pour la mémoire 1993

Des scientifiques israéliens sont parvenus à extraire des graines de soja une substance qui contribue à améliorer les facultés de mémorisation ainsi que la capacité d'enregistrement et d'apprentissage chez les personnes âgées. Ce produit nommé Phosphaditil Sarin (PS), est également présent dans la gaine qui entoure les nerfs et veille au bon fonctionnement des cellules ainsi qu'à la qualité de la communication nerveuse entre les neurones du cerveau.

Le Dr. Avner Schönfeld et le Dr. Yaakov Gindin, qui travaillent tous les deux à la clinique Kaplan à Rehovot, ont effectué des tests à l'aide de cette substance sur un groupe de 80 seniors. Les résultats démontrent une amélioration notable de la mémoire ainsi que des facultés en général, et permettent en outre de constater la disparition des symptômes de la "dépression hivernale".

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02 / 1993
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Médicament contre la maladie d'Alzheimer

Un chercheur israélien, le Prof. Sasson Cohen de l'Université de Tel-Aviv, affirme avoir découvert une plante africaine qui pourrait constituer un remède à la maladie d'Alzheimer.

Il s'agit d'une plante vénéneuse, appelée «Azra», qui pousse sur les côtes du Ghana et du Nigéria. Selon les termes du professeur Cohen: «Cette plante pourrait être utile à la préparation d'un remède pour traiter tant les lésions cérébrales (mutations cellulaires) que les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, qui souffrent de troubles de la mémoire.»

Selon le Prof Cohen: «Le problème fondamental auquel sont actuellement confrontés les scientifiques est celui de trouver le dosage exact et inoffensif de la substance sécrétée par la plante afin de permettre un traitement sans effets secondaires. » (ZL) 

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02 / 1993

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Progrès dans la recherche des causes de la maladie de Parkinson grâce à une découverte scientifique israélienne

Dans le cadre d'un projet scientifique commun, un groupe de chercheurs de l'Université hébraïque de Jérusalem et un autre de l'Université californienne de Los Angeles sont parvenus à isoler une protéine qui se rencontre dans les cellules vivantes. Cette protéine déclenche la réponse immunitaire contre une toxine qui fait apparaître des symptômes tels qu'on peut les observer chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.

Les chercheurs, dirigés par le Prof. Schimon Schuldiener de Jérusalem, sont convaincus que leur découverte pourrait mettre en lumière les causes de la maladie de Parkinson, maladie neurologique grave dont les causes sont inconnues. Des millions de personnes sont atteintes chaque année par cette affection. La protéine, qui a pu être identifiée, capture la toxine MPP, une substance qui occasionne des lésions diverses et qui peut avoir un effet létal. Cette toxine se concentre dans certains neurones et provoque leur dégénérescence par blocage de l'approvisionnement en oxygène. Certaines régions du cerveau sont alors atteintes par la maladie de Parkinson. L'activité de la protéine entraîne une diminution phénoménale de la toxine dans les neurones. Il est ainsi possible d'empêcher la dégénérescence des cellules, malgré la présence de la toxine.

Le projet de recherche est loin d'être clôturé, mais les scientifiques espèrent que leur découverte pourra un jour être appliquée à la lutte contre cette maladie dont il sera peut-être possible d'éviter l'apparition dans certains cas.

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08 / 1993
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Séjour à la mer Morte: idéal pour soigner les affections pulmonaires

Un séjour au bord de la mer Morte, le point le plus bas de la Terre (400 mètres sous le niveau de la mer), est bénéfique aux personnes souffrant d'affections pulmonaires. Il augmente la quantité d'oxygène dans leur sang et accroît leurs capacités physiques. C'est ce qu'ont révélé des travaux de recherches effectués par la clinique Hadassah à Jérusalem.

Onze personnes souffrant d'affections pulmonaires et qui, chez elles, devaient être connectées entre 6 et 24 heures par jour à un appareil distribuant de l'oxygène ont participé à ce projet de recherches. Les malades ont passé une semaine sous contrôle médical au bord de la mer Morte. Il s'est avéré que, pendant leur séjour dans cette région, la plupart d'entre eux ne nécessitaient plus d'apport supplémentaire en oxygène. Seulement deux d'entre eux devaient recevoir de l'oxygène la nuit. Certes, l'état de leurs poumons ne s'améliorait pas, mais le niveau d'oxygène dans leur sang augmentait considérablement grâce à la grande concentration en oxygène existant dans la région. Les patients ont donc vu leurs capacités physiques s'améliorer: ils étaient capables de monter des escaliers, de partir en excursion, voire de nager, toutes activités qui jusqu'alors étaient uniquement du domaine du rêve.

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