Nouvelles d'Israël

06 1998
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Un meilleur odorat: Des capteurs biologiques

Des scientifiques de l'Université hébraïque de Jérusalem ont mis au point des capteurs tout à fait spéciaux qui s'appuient sur des éléments biologiques et électroniques. Ces nouveaux appareils sont capables de détecter des explosifs aussi bien, si pas mieux, que les chiens limiers.

Ces capteurs, qui se basent sur des enzymes, des anticorps et des bactéries, produisent des signaux électroniques spécifiques, quand ils se trouvent à proximité d'une matière explosive. Cette invention a été réalisée dans le laboratoire du Professeur Itamar Wilner, de la faculté des sciences naturelles de "Université hébraïque. Ces capteurs bioélectroniques peuvent également déceler des pollutions de "environnement et d'autres d'origine chimique.

Cet appareil, qui a été enregistré comme brevet international, a été acheté par une firme suédoise. On prévoit que ce marché sera, dans quelques années, de l'ordre de trois milliards de dollars.

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Nouvelles d'Israël

Décembre 1998
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Un sous-marin pour la mer Morte

Les scientifiques israéliens ont l'intention, en coopération avec des chercheurs du monde entier, défaire naviguer prochainement un submersible dans les eaux de la mer Morte afin d'en étudier le fond.

Les chercheurs s'intéressent à un phénomène qui se produit au niveau le plus profond du sol de cette mer, à 730 mètres sous le niveau de la mer. C'est là que jaillit une source qui produit des morceaux de sel en forme de coquille d'oeuf On y a également constaté une forte présence de métaux rares ainsi que des minéraux présentant des caractéristiques nouvelles, encore inconnues. Les scientifiques veulent à présent élucider ce mystère de la mer Morte. A cette fin, ils ont l'intention d'étudier les diverses couches de sel qui se sont déposées sur le fond.

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Nouvelles d'Israël

06 1998
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Une meilleure vue: Des lunettes d'espionnage

Le kibboutz Kfar Ghiladi, situé dans le nord d'Israël, peut s'enorgueillir d'une nouvelle invention: des lunettes d'espionnage. Pourvues d'une caméra et d'un microphone, elles peuvent être utilisées pour de la documentation filmée. Une lentille spéciale est fixée sur la pièce de la monture entre les yeux, le microphone se trouve sur le support d'un verre; le tout est relié à une source d'énergie, qui est portée sur le corps. Le film se réalise par des mouvements de la tête.

Cette invention doit servir surtout aux services de sécurité mais les détectives privés, les cinéastes et les journalistes pourront également l'utiliser. 

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Nouvelles d'Israël

06 1998
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Une nouvelle invention israélienne

Le football international et le software israélien

Grâce à un nouveau logiciel israélien, un ancien litige fort sérieux dans le monde du football va enfin être réglé. Ce programme permet de voir si le troisième but marqué par l'équipe anglaise lors de la finale de la coupe du monde de 1966 contre l'Allemagne était valable.

La contestation autour de ce but dure depuis 30 ans: le ballon avait-il vraiment franchi la ligne fatidique à la centième minute de jeu? L'arbitre suisse avait accordé un but. Le match s'était terminé après le goal contesté de la toute dernière minute - les spectateurs en folie avaient déjà envahi le terrain - en faveur de l'Angleterre sur le score de 3-2.

Un examen effectué sur le software israélien tridimensionnel a montré qu'il s'agissait bien d'un but inscrit. Le nom du programme informatique israélien de la firme Orgad est «Virtual Replay». Ce logiciel permet de reproduire chaque phase de jeu en quelques secondes seulement, et cela sous l'angle souhaité. Le jeu est ainsi resservi du point de vue de l'arbitre, de celui du gardien ou du_ joueur du champ.

Une vue aérienne est même possible, ce qui donne une vue d'ensemble de la tactique développée. Grâce à la caméra virtuelle, on rend visible la scène qui se présente au joueur dans les quelques secondes avant son tir.

Ce brevet israélien, unique en son genre, sera largement utilisé l'été prochain lors du championnat du monde en France.

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Nouvelles d'Israël

05 / 1999
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AVIONS TÉLÉCOMMANDÉS CONTRE MISSILES

Une nouvelle technique

Dans le cadre de la préparation stratégique d'Israël face à la menace des missiles balistiques fabriqués par l'Iran, les spécialistes envisagent actuellement de manière sérieuse et approfondie la possibilité de construire des avions télécommandés capables de détruire les missiles avant qu'ils ne quittent leurs rampes de lancement. Il s'agit d'un système d'armement sans équivalent et n'existant nulle part ailleurs. Il devrait en outre pouvoir distinguer les véritables rampes de lancement des leurres et se montrer extrêmement précis.

La production de ce type d'armement représenterait un tournant stratégique dans la façon de contrer la menace des missiles. jusqu'à présent, la stratégie était purement défensive, comme dans le cas des missiles «Chez». Ceux-ci étaient destinés à réagir à une attaque et à détruire le missile avant qu'il n'explose, autrement dit en vol. Bien que les tests du «Chez» se soient très bien déroulés jusqu'à présent, ses constructeurs ont conscience du fait qu'il n'offre pas de protection complète face à une attaque.

C'est ainsi que l'on a évoqué le projet visant à mettre au point une stratégie offensive pour détruire les missiles balistiques sur leurs rampes de lancement. Ce système permettrait de réduire à un minimum les dommages infligés à Israël.

Le concept fait actuellement l'objet d'évaluations approfondies de la part d'experts israéliens mais aussi américains. La production éventuelle de ce type d'armement est considérée comme vitale en Israël, étant donné que les missiles iraniens, irakiens, libyens ou syriens constituent une menace bien réelle.

Actuellement, de nombreuses questions restent ouvertes par rapport au développement et à la production. Les experts cherchent notamment à évaluer comment lancer une attaque de ce type sans que la pénétration en territoire ennemi ne déclenche un conflit.

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Nouvelles d'Israël

10 / 1999
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Des pesticides sans produits chimiques

Une équipe israélienne vient de mettre au point un nouveau genre de pesticide. Celui-ci Permet de lutter contre un des Plus grands nuisibles de l'agriculture israélienne sans utiliser de produits chimiques. Cette invention, nommée «bactérie tueuse», a déjà fait l'objet d'un dépôt de brevet mondial,

Ce micro-organisme, découvert par la firme «Menrav», combat une espèce spécifique de vers qui s'attaque aux racines des cultures agricoles et se trouve dans Presque toutes les régions d'Israël ainsi que dans d'autres pays.

La bactérie a été découverte par une équipe de scientifiques de la firme «Menrav», qui met au point des Pesticides biologiques. La substance tirée de cette bactérie se nomme - Bionam» et devrait, à l'avenir, remplacer les Produits chimiques utilisés contre les nuisibles. Elle a été agréée par le département de Protection botanique du ministère israélien de 1 Agriculture après que son innocuité pour l'homme et l'environnement ait été attestée.

La bactérie tueuse, attaque les oeufs des vers et empêche ainsi la naissance d'une nouvelle génération. Cette invention israélienne Possède un important potentiel économique international, étant donné que les dégâts annuels infligés à l'agriculture mondiale par ces vers s'élèvent à Plusieurs millions de dollars.

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Nouvelle d'Israël

04 / 1999
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Courant marin: un nouveau procédé breveté

La compagnie d'électricité israélienne a réussi à construire une installation produisant des quantités commercialisables de courant électrique à partir des vagues de l'océan. La société «Energie marémotrice», implantée dans le parc technologique de Neve Daklim, dans la bande de Gaza, a fait breveter l'invention en Israël ainsi qu'aux Etats-Unis. Elle cherche actuellement des investisseurs pour la construction d'un prototype de centrale. Celui-ci serait implanté en mer et démontrerait la rentabilité de ce type d'installation.

L'idée de produire de l'électricité à partir des vagues de l'océan n'est pas neuve. De nombreux scientifiques ont déjà essayé de la mettre en pratique. Mais tous les essais ont échoué: les quantités d'énergie extraites étaient très modestes.

Aujourd'hui, la firme «Energie marémotrice» prétend avoir trouvé un moyen lui permettant de commercialiser l'électricité ainsi produite. Le brevet a été déposé par l'ingénieur Baruch Menleh, qui travaille dans cette société. Le principe général est inspiré par l'idée de construire une centrale énergétique flottante, qui serait installée à une centaine de mètres du rivage. Elle flotterait sur l'eau comme une bouée et produirait du courant à partir des mouvements des flots, au moyen d'un dispositif hydraulique. Le brevet a été testé durant ces deux dernières années au moyen d'un modèle réduit installé dans une piscine à vagues. Les tests démontrent que le système fonctionne bel et bien.

La directrice de la firme, Tova Chadad, a confirmé qu'une centrale construite selon ce brevet produisait moins de courant qu'une installation traditionnelle. Elle a toutefois souligné que ces systèmes présentent l'avantage de pouvoir approvisionner les endroits de petite taille, par exemple des îles. En outre, le courant produit à l'aide de ces installations peut être vendu aux compagnies d'électricité.

Le coût d'une production de ce type est nettement inférieur aux coûts d'exploitation d'une centrale traditionnelle; en outre, cette méthode de production est particulièrement écologique.

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Nouvelles d'Israël

05 / 1999
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ENERGIE SOLAIRE POUR REMPLACER LE LASER

L'antenne parabolique lie les rayons du soleil en faisceaux

 

Une application ciblée des rayons solaires pourrait relayer la technologie du laser lors d'opérations d'excroissances de la peau et encore pour dégager des artères bouchées.

Ce procédé a été mis au point par le professeur Jeff Gordon et le docteur Daniel Feuerman, tous deux en activité au centre de l'énergie et de la physique de l'Institut de la recherche appliquée de l'Université Ben Gourion, dans le Néguev. Ils sont parvenus à lier en un faisceau les rayons solaires grâce à une assiette parabolique de 20 centimètres de diamètre. Elle absorbe les rayons du soleil, concentre cette énergie qu'elle conduit à une fibre optique.

Cette fibre optique, d'une longueur pouvant aller jusqu'à 100 mètres, met en relation l'assiette avec la salle de traitements ou d'opérations. Cette méthode repose sur deux importantes innovations dans le domaine de l'optique: d'une part, la création d'un appareil optique capable de concentrer à l'extrême les rayons solaires; et d'autre part, la mise au point d'une fibre optique en silicium pouvant facilement conduire les rayons solaires concentrés sans qu'ils perdent de leur énergie pendant le parcours.

Selon les inventeurs, l'avantage déterminant de ce procédé est son coût peu élevé. Une intervention chirurgicale au laser se chiffre en moyenne à 120. 000 dollars US, alors que par cette nouvelle méthode, il ne faudra débourser que quelques milliers de dollars.

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01 / 1999
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Israël développe un drone de combat

L'appareil a déjà été dévoilé à des invités choisis

L'annuaire de l'Institut londonien d'études stratégiques, qui évalue l'équilibre militaire global pou 1998/1999, signale qu'Israël met au point un drone (avion sans pilote) de combat.

L'annuaire précise que l'appareil est en cours de développement depuis deux ans et que le prototype a déjà été présenté à des invités sélectionnés dans le secteur israélien de la défense.

En outre, on y apprend que cette année, Israël a armé un missile à longue portée extrêmement précis, de conception israélienne, et développé et construit un nouveau satellite photographique. Celui-ci remplacera «Ofek 4» dont le lancement avait échoué en janvier 1998.

D'après l'annuaire, Israël investit d'énormes sommes dans le développement de rampes de lancement pour missiles balistiques. Deux programmes sont liés à ce projet: le projet «Choma», qui s'articule autour du missile «Chez» et le projet «Moav» dans le cadre duquel les autorités responsables du développement d'armements mettent au point un missile ultra-rapide capable de détruire des missiles balistiques dès la phase de décollage. Ce missile sera lancé à partir de drones dont la mise au point semble bien avoir été confiée à l'industrie aéronautique.

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Nouvelle d'Israël

04 / 1999
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Israël produit du carburant pour fusée!

Israël fait partie des pays qui produisent de l'hydrazine un carburant de toute première qualité, utilisé pour la propulsion des satellites, des fusées et des générateurs de détresse dans les avions de combat; ce carburant n'est produit que par trois pays. Il a comme producteurs: en Israël, une firme qui est en relation avec le réacteur atomique de Dimona; une autre aux USA et une européenne qui s'occupe de la navigation spatiale.

Le développement et la formule de l'hydrazine, qui est considéré comme très toxique et dangereux, sont gardés par les firmes en question comme des secrets d'Etat: d'une part, en raison du caractère unique du carburant; et d'autre part, à cause de la puissance qu'il peut donner au pays qui le détient. Les fabricants d'hydrazine ont même trompé les scientifiques, qui ont publié des détails sur la production du carburant. Ils leur ont fourni de fausses données pour court-circuiter la concurrence et également parce que les avantages de l'emploi de l'hydrazine ne peuvent être portés à la connaissance de tous les individus. En raison du développement de son propre satellite ,,Ofek», Israël s'est lancé dans la recherche et la production de ce carburant. L'industrie aéronautique, qui est responsable de la fabrication de l'«Ofek» s'est adressée aux responsables de la recherche atomique à Dimona, spécialisée dans le maniement de matières dangereuses, et a sollicité le développement du procédé de production de l'hydrazine. De cette manière, Israël ne dépendra pas de l'étranger et gardera son autonomie. Le team israélien chargé du développement a conclu très vite qu'il n'y avait aucun lien entre les détails publiés dans la littérature spécialisée et le procédé de fabrication réel. Arrivés à ce point, les scientifiques israéliens concernés sont parvenus à dépister le secret. Actuellement, la firme israélienne «Rotem Industries», fondée expressément, vend de l'hydrazine dans le domaine de la navigation spatiale, sans être dépendante de qui que ce soit.

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Nouvelle d'Israël

03 / 1999
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Le miroir parfait

Joel Fink, un étudiant israélien qui suit une formation complémentaire aux Etats-Unis, a réussi à fabriquer ce que les scientifiques appellent le miroir parfait.

Ce miroir réfléchit la lumière dans toutes les directions sans entraîner de perte d'énergie et, partant, sans diminuer la qualité de la réflexion. Cette découverte, qui repose sur un principe étonnamment simple, va avoir des répercussions importantes dans le monde scientifique et, en particulier, dans les domaines de la médecine et des communications.

Avant la découverte de Fink, le monde scientifique était d'accord pour dire qu'il n'y avait que deux sortes de réflexion: celle des miroirs métalliques comme on en trouve dans toutes les maisons et la réflexion produite par des matériaux transparents ayant une densité différente de l'air, par exemple, le verre ou l'eau.

Les miroirs métalliques réfléchissent bien la lumière dans toutes les directions, mais entraînent une perte d'énergie puisqu'ils absorbent une partie de la lumière incidente. A l'inverse, la réflexion produite par le verre et l'eau est totale pour autant toutefois que la lumière frappe le matériau dans un angle bien précis.

La découverte de Fink combine les avantages de ces deux types de réflexion. Fink et son équipe ont en effet réussi à mettre au point un miroir qui réfléchit totalement la lumière quel que soit l'angle d'incidence de celle-ci.

jusqu'à ce que Fink expose son idée, personne n'avait jamais imaginé la possibilité de maîtriser le problème de la restriction de l'angle d'incidence. Cette idée pourtant si simple a enthousiasmé une équipe de scientifiques d'une université américaine dans laquelle Fink travaillait. Très vite, ce team a également identifié les matériaux idéaux qui permettent une réflexion totale sans restriction de l'angle d'incidence.

La découverte de Fink trouvera des applications dans de nombreux domaines. L'une de ces applications essentielles consiste en un tube étroit et flexible en forme de spaghetti, à l'intérieur duquel se trouvent de minuscules miroirs dont la taille atteint à peine un centième de millimètre. Lorsque des rayons de lumière frappent l'intérieur de ce tuyau, les miroirs les réfléchissent totalement quel que soit l'angle d'incidence. Il sera donc possible de faire pénétrer dans ce tube des rayons laser qui seront orientables à n'importe quel endroit éloigné de la source, y compris dans les coins, ce qu'une fibre optique ne permet pas de faire puisqu'elle ne peut être dirigée qu'en ligne droite. Ces avantages permettront, par exemple, de guider des rayons laser dans le corps humain et de les utiliser comme scalpel ou tampon, facilitant ainsi considérablement les interventions chirurgicales.

La découverte a été publiée dans le magazine «Science» et a suscité beaucoup d'intérêt. Fink est à présent submergé par les demandes de grands groupes américains qui veulent absolument l'intégrer dans leur équipe de collaborateurs.

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