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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Israël construit des missiles secrets Israël terminera sous peu la mise au point des missiles secrets «Star l». Ces missiles doivent permettre de détecter et de détruire des systèmes radar dans la zone de combat. C'est ce qu'a annoncé en mai la revue militaire «Defence News». Selon les informations figurant dans cette revue, leur conception est identique à celle du missile anti-radar américain dont la construction a été interrompue en raison de son coût trop élevé. Les frais de production du missile israélien sont largement inférieurs à ceux de la fusée américaine. C'est pourquoi il est possible que l'armée américaine achète ces missiles à Israël. La revue signale également que le missile a été construit selon le principe de l'avion télécommandé du nom de «Daliah». Cet avion, également «Made in Israël», détecte les systèmes radar de l'ennemi et dirige les missiles de façon infaillible sur les installations radar. (ZL) |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Projet de construction d'une installation de dessalement Une installation de dessalement d'eau de mer, la première du genre au Proche-Orient, devrait être construite dans la bande de Gaza. Elle coûte un quart de million de dollars et produira de l'eau potable pour les populations juive et arabe de la bande de Gaza et du sud d'Israël. Il s'agit d'une installation gigantesque qui, dans une première phase, fournira annuellement une grande partie de l'eau potable nécessaire. Pour la construire, Israël va lancer une adjudication internationale. A l'heure actuelle, on ignore toujours qui va financer le projet. Il est possible que l'entreprise qui remportera l'adjudication investisse elle-même la somme nécessaire et que l'Etat d'Israël s'engage à lui acheter l'eau produite. Dans les milieux gouvernementaux, on indique que le projet n'aura aucune incidence politique sur l'avenir de la bande de Gaza puisque «les besoins en eau n'ont pas de frontières» et que «l'eau est l'élément qui unit tous les habitants de la région». (ZL) |
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NOUVELLES D'ISRAEL Texte intégral |
Recherche spatiale israélienne 1992 En août de cette année, un nid de 300 guêpes israéliennes sera envoyé dans l'espace par un vaisseau spatial américain. Ces guêpes doivent servir à la recherche spécifique sur le comportement des insectes en absence prolongée de pesanteur. Ce nid de guêpes israélien devait déjà être envoyé dans l'espace en août 1986 à bord de la navette spaciale "Challenger", dans le cadre des opérations internationales de l'Agence américaine de l'espace, la NASA. Toutefois l'explosion de la navette au début de l'année 1986 a mis un terme à l'ensemble du projet. La revue internationale d'astronautique "Spacenew" a annoncé dans son dernier numéro le lancement prochain d'un satellite israélien "Ofek 3". Le magazine a conclu, par ce lancement autonome, Israël voulait affirmer sa présence dans l'espace et faire la démonstration de sa capacité à jouer un "rôle clé" dans cette arène internationale. |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Substance biologique (contre la pollution de l'environnement.) Quelques points ont à nouveau été marqués dans la lutte contre la pollution de l'environnement. Le département des techniques d'alimentation et des biotechnologies de Technion, à Haïfa, a mis au point un nouveau procédé de blanchiment du papier. Au lieu d'utiliser du chlore, on recourt à un agent biologique de blanchiment, l'enzyme ksilnaz. Ce système permet de réduire considérablement la pollution des réservoirs d'eau qui recueillent les substances toxiques dégagées lors du blanchiment. Par ailleurs, les chercheurs estiment que le nouveau procédé est beaucoup plus sûr du point de vue écologique. Il est même plus sûr que le blanchiment à l'oxygène, puisque la nouvelle substance n'affecte pas, comme l'oxygène, les fibres du bois et maintient par conséquent la qualité du papier. (ZL) |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Tomates immunisées contre les maladies Une nouvelle variété de tomates, immunisée contre les maladies, a été produite à l'Institut Voloani de Beit Dagan près de Tel-Aviv. Les nouvelles tomates résistent aux maladies qui les attaquent généralement au printemps. La nouvelle variété a été développée par une équipe de chercheurs de l'Institut, dirigée par des spécialistes en génétique et en virologie. Des recherches approfondies ont permis à l'équipe d'immuniser les tomates contre les maladies, immunité dont ne disposent normalement que les plantes sauvages. Cette résistance des tomates aux maladies garantira un approvisionnement durable en tomates de qualité exceptionnelle, même durant les périodes de l'année où les agriculteurs subissent des pertes souvent considérables dues à des maladies diverses. La nouvelle variété de tomates ne se différencie, ni par l'aspect, ni par le goût, des tomates cultivées jusqu'ici en Israël. (ZL) |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Un ordinateur israélien pour l'Allemagne Un réseau de communication informatique mis au point par une société israélienne a été installé au nouvel aéroport de Munich. Le système est construit par la firme «Lenoptiks» de Migdal Haemek qui fait partie des entreprises les plus grandes et les plus performantes dans ce domaine. Le système comprend 17 réseaux locaux qui desservent les divers terminaux de l'aéroport ainsi que deux réseaux centraux. Le système repose surtout sur des fibres optiques qui offrent une très grande fiabilité. Le système «Lenoptiks», qui était en concurrence avec bien d'autres (notamment celui de la société allemande «Siemens») a été retenu par les autorités allemandes. Ce choix a notamment été influencé par la recommandation de la compagnie aérienne «Lufthansa». Cette compagnie, de même que «Volkswagen» et la Deutsche Bank sont des clients de la société israélienne dont les réalisations figurent parmi les plus avancées au monde. (ZL) |
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Des avions sans pilote Après de longues hésitations, le ministère américain de la Défense a finalement préféré un produit israélien à un autre américain et a commandé en Israël des avions sans pilote. La première phase du contrat représente une valeur de 253 millions de dollars, et une autre commande d'un même montant est prévue pour dans deux ans. Le Pentagone a choisi un avion sans pilote israélien de type "Hunter" après une concurrence acharnée avec le groupe américain "Mac Donald Douglas". L'avion qui a remporté la victoire est équipé de systèmes de tir et de navigation qui peuvent être utilisés de jour comme de nuit et aussi dans les conditions météorologiques les plus difficiles. Son rayon d'action atteint environ 150 km, et il peut rester en vol pendant une durée oscillant entre 12 et 18 heures. L'issue heureuse de ce méga-contrat permettra d'éviter une partie des vagues de licenciement qui menacent l'ensemble de l'industrie militaire israélienne. Moshe Karat, Directeur général de l'industrie de la navigation aérienne, qui fabrique les "Hunter", a réagi avec satisfaction à la décision américaine. D'après lui, elle vient confirmer le fait que les avions sans pilote israéliens sont les meilleurs du monde. Karat a ajouté que 10 autres Etats achètent également à Israël des avions sans pilote pour des objectifs aussi bien militaires que civils. |
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Fruits du futur Dans cinq ou dix ans au plus, l'éventail des fruits disponibles en Europe se sera enrichi de nombreuses variétés inconnues et délicieuses provenant toutes d'Israël. Ces fruits, aux noms étranges de safuta, saffodila, mungonagu, morola, etc. (une quarantaine au total), sont actuellement soumis à un processus d'acclimatation, de culture et d'amélioration du goût dans quelques fermes pilotes du Néguev. On pense que ces fruits seront les principaux produits d'exportation d'Israël au XXIe siècle, à l'instar des oranges dans les années cinquante, des avocats dans les années soixante et des tomates dans les années soixante-dix. L'organisation qui s'occupe de ces cultures est une équipe qui travaille dans le cadre d'instituts de recherche appliquée de l'université Ben Gourion à Beersheba. Les membres de l'équipe ont parcouru les déserts d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud et ont découvert divers arbres fruitiers, pour la plupart totalement inconnus en Europe. Certains de ces fruits sont uniquement consommés par de petites tribus vivant dans des régions isolées. Les graines de ces fruits ont été ramenées en Israël et plantées dans des fermes du Néguev dans lesquelles règnent diverses conditions climatiques. Après des années de recherche, de culture et, dans certains cas, d'amélioration du goût grâce à la génétique, une partie de ces fruits en est maintenant au dernier stade avant la production et la distribution en masse. Parmi ces fruits rares se trouve également la morola qui pousse uniquement dans le désert du Kalahari en Afrique australe. Pour trouver la variété au meilleur goût, un des chercheurs israéliens a parcouru 8.500 kilomètres dans le désert du Botswana. Les petits autochtones, les Bushmans, l'ont conduit jusqu'à la meilleure variété. Celle-ci pousse désormais en Israël et un de ces arbres porte déjà 282 kilos de fruits. Le fruit jaune de la morola rappelle la forme d'une petite mangue. Pour le manger, on doit d'abord malaxer un peu la pelure, jusqu'à ce que le fruit devienne une sorte de sac rempli de liquide. On perce alors un trou dans la peau, puis on aspire le jus. On peut ensuite manger le fruit lui-même. Enfin, on ouvre la pelure du noyau et on en mâche le contenu dont le goût ressemble à un mélange de noix de pecan et de noix de cajou. Les chercheurs ont même fabriqué, à partir de ce fruit, une excellente liqueur dont ils gardent le secret. On recherche maintenant une entreprise qui soit disposée à investir dans la fabrication commerciale de cette liqueur inhabituelle. Jusqu'à présent, seuls quelques Israéliens ont été autorisés à goûter ces nouveaux fruits. Les «cobayes» ont réagi avec tellement d'enthousiasme qu'il ne faudra vraisemblablement plus attendre très longtemps avant que tous puissent accéder à ces fruits paradisiaques, en Israël comme sur les marchés d'exportation européen, américain et japonais. |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Israël - par ordre d'importance, la cinquième puissance atomique Une enquête réalisée par le journal américain «New York Times» constate qu'Israël est, par ordre d'importance, la cinquième puissance atomique mondiale. Il y est stipulé que ce pays possède de 50 à 200 ogives nucléaires ainsi que des systèmes de mise à feu très sophistiqués. L'arme la plus développée est le missile «Jéricho 2», capable de porter une charge atomique à plus de 1400 km. Le quotidien signale encore que seuls les USA, la Russie, la France et la Chine disposent de davantage d'ogives nucléaires que l'Etat hébreu. On y révèle également qu'Israël a, dernièrement, réalisé des «achats atomiques», où il a acquis en Angleterre, entre autres, des systèmes d'ordinateurs sophistiqués destinés au développement, au guidage et à la maîtrise des fusées atomiques. Selon ce journal, le gouvernement du nouveau président Clinton s'efforcera d'amener les Etats du Proche-Orient à signer un traité de limitation des armes atomiques. L'équipe dirigeante américaine s'inquiète beaucoup face à la propagation de ces armes dans le monde et surtout devant la possibilité de les voir tomber aux mains de groupes musulmans fondamentalistes fanatiques du Proche-Orient. Israël s'est refusé jusqu'à présent à signer un tel traité. La raison en est la nécessité pour l'Etat hébreu de maintenir l'option nucléaire face à des pays arabes hostiles, dont la population et les années sont bien plus nombreuses que les siennes. Cependant, à la mi-janvier, le ministre des Affaires étrangères Shimon Peres a lancé un appel aux Etats arabes pour que l'ensemble de la région soit déclaré à l'abri des armes chimiques. C'est ce qu'il a dit lors d'un discours prononcé à Paris à l'occasion de la signature d'un traité international condamnant l'utilisation d'armes chimiques. La signature d'un tel accord est un risque calculé que prend sur lui le gouvernement israélien. Les Etats arabes voisins, qui possèdent un énorme arsenal d'armes chimiques, refusent fermement de signer ce traité. A leur sens, ils en ont besoin pour équilibrer le potentiel atomique israélien. |
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Succès partiel d'un nouvel essai du missile «Chez» Le deuxième essai du missile «Chez», appelé à servir de missile de défense, a été effectué à la mi-octobre en Israël, mais sa réussite n'a été que partielle. L'objectif de cet essai était de tester les capacités du «Chez» à intercepter et détruire un missile équipé d'une ogive chimique. A cet effet, on a d'abord lancé un missile équipé d'une ogive contenant de petites bombes renfermant elles-mêmes une substance chimique particulière. Cette dernière présente des propriétés similaires à celles des substances chimiques de combat. Vingt secondes après son lancement, alors que le premier missile à intercepter avait déjà atteint sa hauteur de vol maximale, le missile «Chez» a été tiré d'un navire de la marine israélienne. D'après les données informatiques, les deux missiles sont bien entrés en collision; en d'autres termes, le missile «Chez» a parfaitement touché sa cible. Cependant, son ogive n'a pas explosé lors de l'impact, ce qui explique pourquoi l'objectif proprement dit n'a pas été détruit. Les scientifiques ont aussitôt recherché le défaut à l'origine de cette anomalie dans le fonctionnement du «Chez». Ils sont toutefois convaincus qu'aucune défaillance de ce genre ne surviendra lors de la prochaine tentative prévue pour le mois de février 1994 et que l'explosion se produira conformément aux prévisions. Si la phase de développement du «Chez» doit s'achever en 1995, son exploitation en tant que missile de défense ne débutera pas avant 1998, car Israël doit tout d'abord mener à bien l'étude d'un radar couvrant les positions de tir du missile «Chez». |
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Célébrer la fête des Lumières parmi les étoiles L'astronaute américain Jeffrey Hofmann, qui a passé le mois de décembre 1993 dans le vaisseau spatial «Endeavor» pour réparer le télescope «Hubble», est le premier Juif de l'histoire qui ait célébré la Hanouka dans l'espace.
Hofmann, qui savait qu'il fêterait la fête des Lumières en orbite et non avec sa famille, a emporté pour le vol un chandelier de Hanouka en argent et même trois toupies. Une fois la mission de la navette terminée et le télescope réparé, Hofmann a trouvé le temps de célébrer la Hanouka dans l'espace. Le samedi soir (heure locale de la côte Est des Etats-Unis), le moment venu d'allumer la quatrième chandelle de la Hanouka, Hofmann a pris son chandelier et une toupie, et a procédé à une cérémonie symbolique d'allumage. La cérémonie a été transmise à Houston (Texas), où les employés de la salle de contrôle ont observé Hofmann. Celui-ci leur a expliqué la tradition et les coutumes de la fête. La principale de ces dernières consiste à allumer des bougies huit jours durant, pour célébrer le miracle qui a permis aux Asmonéens de faire brûler la Menorah du temple pendant huit jours avec une bouteille d'huile. Hofmann s'est excusé de ne pouvoir, pour des raisons techniques, allumer de véritables bougies, mais a toutefois fait tourner la toupie selon une version adaptée à l'espace: au lieu de faire tourner la toupie, c'est Hofmann qui a «flotté» autour de celle-ci dans la navette. |
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