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Nouvelle d'Israël

Mars 2001
Texte intégral

 

 

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LA POLITIQUE D'ARIEL SHARON

Colombe de paix ou fauteur de guerre?

Au cours de la campagne électorale, les opposants d'Ariel Sharon faisaient régulièrement mention de l'augmentation du danger de guerre au Proche-Orient. Cette crainte se fondait sur son attitude politique, car cet homme de 73 ans a consacré une grande partie de sa vie à sa carrière militaire.

En outre, il est connu pour son caractère impulsif et son absence de disposition à la conciliation. De nombreux succès militaires de l'armée israélienne, dans le passé, lui sont dus (nous avons abordé cette question dans l'édition de février de notre journal; réd.).

Lors des manifestations de la campagne électorale, Sharon, fort sagement, s'est bien gardé de s'exprimer sur des thèmes militaires; mais il a constamment insisté sur le fait qu'il est le seul capable de ramener la paix en Israël. Le mot «guerre» fut soigneusement évité afin de ne pas effrayer les électeurs. Mais dans d'autres parties du spectre de droite, qui passent pour être des partenaires potentiels du nouveau Premier ministre, il a beaucoup été question de ce sujet. Yitzhak Levy, député à la Knesset et président du Mafdal (parti national-religieux), a clairement déclaré qu'il ne peut y avoir de paix avec les Palestiniens. Avigdor Lieberman, chef d'un petit parti d'immigrants et connu pour ses opinions radicales, est allé plus loin encore. Il a tracé un scénario de guerre en décrivant une attaque d'Israël contre le barrage d'Assouan en Égypte et la marche des troupes israéliennes vers Damas et Téhéran. Ces déclarations se sont heurtées à de violentes critiques, et pas seulement dans les rangs de Sharon.

La crainte subsiste cependant que Sharon pourrait mener une politique militante; et des mises en garde se sont déjà fait entendre nettement dans les pays voisins d'Israël. En Égypte, on a manifesté une profonde préoccupation et une grande méfiance suite à la victoire électorale de Sharon. Le président Moubarak a dit clairement que son pays saurait très bien se défendre contre toute forme d'agression. Des mots non équivoques ont été prononcés par le ministre égyptien de la Défense deux jours seulement après les élections: «L'Égypte doit bien se préparer pour la prochaine guerre. Nous ne devons jamais oublier la guerre d'octobre 1973, car il s'agissait alors d'une attaque contre notre pays.» Et son homologue syrien s'est exprimé dans le même sens: «L'élection de Sharon est un exemple clair de la politique agressive du gouvernement israélien. Israël ne veut vraiment pas la paix et ne s'emploie pas fermement pour y parvenir »

De l'avis d'observateurs politiques, il n'y a pas de risque de guerre dans l'immédiat, mais la probabilité d'un conflit armé pourrait augmenter dans certaines circonstances, même si Ariel Sharon aspire à entrer dans l'histoire comme le chef de gouvernement qui a offert à Israël une paix globale. C'est sur cet arrière-plan qu'il faut comprendre ses efforts en vue de la constitution d'un gouvernement d'unité nationale, car la participation du parti travailliste lui donne un large consensus. Mais en même temps, une grande coalition constituerait un frein certain; Sharon serait ainsi éventuellement préservé d'aventures militaires irréfléchies. On ne peut cependant pas perdre de vue qu'il a des principes nets et n'acceptera pas toutes les exigences des Palestiniens. Cette attitude pourrait conduire à une dégradation des relations avec les Palestiniens et à une nouvelle escalade de la violence. Dans ce cas, un affrontement guerrier élargi serait programmé.

Commentaire: On a déjà dit et écrit bien des choses sur Ariel Sharon. Le monde entier semble le détester. Mais le fait est que Dieu l'a installé à la direction de Son peuple. Ariel Sharon n'ira certainement pas aussi loin que son prédécesseur, Ehud Barak, à la rencontre des Palestiniens. Au contraire: il est prêt, si cela s'avère nécessaire, à montrer les dents aux Arabes. Israël et nous, chrétiens, ne devons jamais oublier qui est notre adversaire. La Bible déclare nettement que nous devons lui résister; ne pas lui céder, car le faire ne pourra avoir que des effets négatifs. Comme déjà écrit, Ariel Sharon est quelqu'un qui a des principes bien marqués. On dit de lui qu'il tient parole. Ce qu'il promet, il l'exécute; et ce qu'il ne désire pas, il le refuse catégoriquement. Il doit avoir une place certaine dans notre intercession! CM

© Nouvelles d'Israël Mars 2001

Voxdei

09-12-2003
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Des chercheurs israéliens ont produit un transistor à partir d'une molécule d'ADN

Des chercheurs du Technion de Haïfa viennent de réaliser une percée dans le domaine de l'électronique moléculaire.

Ils ont réussi à démontrer qu'un transistor pouvait être produit à partir d' une molécule d'ADN. Les résultats de cette recherche ont été publiés le dans le magazine "Science".

"Nous avons réussi à prouver que l'électronique fondée sur l'ADN n'est pas une fiction"a déclaré le Professeur Erez Bar-On, responsable de ce projet.

(Ha'aretz) ajouté le 9-12-2003 dans Technologie

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.


Nouvelle d'Israël

Avril 2001
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La guerre pour l'eau?

Un conflit se prépare entre le Liban et Israël pour l'approvisionnement en eau. Comme l'indique le journal «Jerusalem Post», des ouvriers au Liban ont commencé à détourner le fleuve Hatzbani, qui coule en direction d'Israël. Sommes-nous comme dans les années 60 à la veille d'une nouvelle «guerre de l'eau» dans la région?

Il se fait entre autres qu'une station de pompage a été installée qui doit permettre d'approvisionner en eau le lieu appelé Wazzani Le bureau du Premier ministre Sharon invita, via des représentants des Nations unies, le gouvernement libanais à arrêter les travaux immédiatement. Dans cet écrit, il était question d'un «développement funeste», car ce fleuve intervient pour 25% environ dans l'approvisionnement en eau de la plaine du Jourdain et du lac de Génézareth. Une situation semblable s'était' déjà produite en 1964 entre Israël, le Liban et la Syrie. Le Liban avait alors également envisagé de détourner les fleuves Hatzbani et Banias au moyen d'un pipeline vers des villages proches. Ainsi se développa une situation de «guerre pour l'eau», qui n'éclata cependant pas, le Liban et la Syrie renonçant à leur projet.

Avec un débit annuel de 125 millions de mètres cubes, le Hatzbani est, par rapport aux cours d'eau Dan et Banias, le plus petit affluent du Jourdain; cependant, des représentants de la protection de la nature ne manquent pas d'exprimer leur préoccupation. Une réduction de cette masse d'eau pourrait avoir de graves conséquences pour l'équilibre écologique dans le nord d'Israël. «Le détournement de l'eau de cette rivière non seulement diminue le volume de l'eau disponible, mais causera des dégâts à la flore et à la faune», a déclaré Hillel Plasman, directeur du département des eaux à la société pour la protection de la nature, en Israël.

Ce nouveau développement touche présentement Israël particulièrement durement, l'approvisionnement en eau du pays étant en crise en raison de plusieurs hivers pauvres en pluies. Actuellement, des experts discutent des moyens de sortir de cette situation alarmante, comme, par exemple, l'importation d'eau potable de la Turquie ainsi que la construction d'installations de dessalement. Malgré le manque de ce précieux liquide dans son propre pays, Israël vient en aide à la Jordanie dans ce domaine. Ce point figure dans le traité de paix entre les deux nations. En dépit de la période de sécheresse durable, ce pays voisin rejette une réduction de la quantité d'eau livrée par Israël. Peu avant son entrée en fonction, une commission d'experts avait propose au nouveau Premier ministre des solutions pour résoudre ce problème: entre autres, une interdiction stricte d'arroser les pelouses ainsi que les parcs et les jardins au cours des trois prochaines années; des mesures d'urgence pour l'approvisionnement des villes en eau. Alors que les agriculteurs ne sont pas encore remis des coupures d'eau des années précédentes, voici que de nouvelles restrictions sont envisagées. Si le Liban persiste dans son intention de détourner le fleuve Hatzbani, Israël se verra contraint d'agir tôt ou tard.

Commentaire: L'eau est d'une importance vitale pour Israël. C'est pourquoi les responsables de cette nation doivent absolument observer de très près les développements au Liban. Nous pensons à cette parole de jésus en jean 4, 14: «Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » CM

© Nouvelles d'Israël Avril 2001