Nouvelle d'Israël

octobre 2000
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Barak: Le Mont du Temple reste israélien

Le Premier ministre Ehud Barak a catégoriquement exclu que son pays puisse renoncer à son autorité sur le Mont du Temple dans la vieille ville de Jérusalem. Une déclaration qui vaut tant pour les Palestiniens que pour toutes les autres organisations islamiques. Le Mont du Temple restera israélien, a affirmé Barak devant les membres du cabinet de son gouvernement minoritaire. Il a qualifié de «spéculations dénuées de tout fondement» les communiqués concernant de possibles concessions israéliennes.

Le Mont du Temple et la vieille ville sont considérés comme principaux points de contestation dans les négociations, bien embourbées, sur un accord final entre Israël et les Palestiniens. Barak s'est déclaré sceptique à l'égard du fameux «Processus de paix». Il n'y a actuellement aucun progrès ni aucune communication méritant d'être mentionnés.

Commentaire:

Ce communiqué est particulièrement intéressant du point de vue de nombreux exégètes, qui pensent que le Temple doit être reconstruit et que l'Antichrist s'y assiéra. Israël doit donc, pour cette raison, garder le contrôle sur le Mont du Temple. Comment tout cela se déroulera, nous ne le savons. Cependant, certains développements se profilent de plus en plus nettement à l'horizon. Dieu accomplit Sa Parole et mènera, à coup sûr, Son peuple au but fixé. CM

Nouvelles d'Israël Octobre 2000

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Nouvelle d'Israël

octobre 2000
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UNE PAROLE OUVERTE D'EHUD OLMERT:

La lutte pour Jérusalem concerne tout le monde

Le maire de Jérusalem, Ehud Olmert, est irrité de voir qu'on le désigne régulièrement comme figure de proue dans les disputes concernant cette ville. Lors d'une manifestation d'une institution juive, il affirma que la lutte pour Jérusalem n'était pas une affaire personnelle, mais bien un combat impliquant tout Israël et l'ensemble de la population juive. Il expliqua clairement qu'il n'avait pas d'intérêts communs avec le Premier ministre Ehud Barak, «mais je veux être à même de lui accorder chaque jour ma bénédiction pour son engagement concernant Jérusalem».

Bien qu'Olmert se déclare ouvert quant à sa position en matière de religions, il s'est exprimé ainsi: «Nous ferons la perte de Jérusalem, si nous nous coupons des racines spirituelles religieuses de cette ville. Il ne s'agit pas ici d'un combat d'ordre territorial, mais d'une lutte spirituelle religieuse; et ce n'est pas un hasard si les discussions se concentrent sur le Mont du Temple.» Pour le maire de Jérusalem, le Mont du Temple est le point central de l'ensemble de la problématique: «Ou nous avons le Mont du Temple, ou nous n'avons absolument rien. »

Commentaire:

Olmert touche en plein dans le mille! Remarquable, comment parfois des Israéliens qui ne croient pas en Jésus-Christ peuvent nous étonner par leurs nettes déclarations! Celles d'Olmert en sont un frappant exemple actuel. Peut-être accorde-t-il sa confiance à l'Ancien Testament; en effet, il a cité là indirectement les chapitres 12 et 14 du livre du prophète Zacharie. N'oublions jamais qu'Israël est le peuple de l'Alliance, auquel ont été confiées, en premier lieu, les paroles de Dieu (cf. Rom. 3). Il n'est dès lors nullement étonnant de voir souvent des juifs faire des analyses aussi rigoureuses du point de vue biblique. En tant que chrétiens nés de nouveau, nous devrions être de manière déterminée aux côtés d'Israël dans son combat pour Jérusalem. Nos prières et notre engagement pour ce peuple sont plus importants que jamais. Et en fin de compte, il s'agit également de nous-mêmes: si nous avons été entés sur l'olivier franc qu'est Israël, nous sommes naturellement directement impliqués dans la lutte concernant la ville sainte. C'est ensemble avec Israël que nous serons rudement secoués!

En ce temps de la fin, de nombreux chrétiens semblent avoir perdu l'amour brûlant pour cette nation. A part la critique, il ne reste pratiquement plus rien à lui apporter. C'est pourquoi nous faisons appel à tous les lecteurs et lectrices de ce journal pour qu'ils prouvent leur amour pour Israël et se tiennent à ses côtés! L'article suivant montre également combien s'envenime le conflit autour de Jérusalem. CM

Nouvelles d'Israël Octobre 2000

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Nouvelle d'Israël

octobre 2000
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DE NOUVEAUX ENNUIS SUR LE MONT DU TEMPLE

Les Arabes se plaignent du «siège»

Selon un communiqué du Jérusalem Post, les forces de sécurité israéliennes ont empêché des journées durant le transport de matériaux de construction vers le Mont du Temple situé dans la vieille ville de Jérusalem. Des représentants de l'Autorité religieuse islamique Wakf avaient déclaré avoir besoin de ces matériaux pour des travaux de rénovation. Effectivement, depuis des mois déjà, il y a des contestations concernant une grande mosquée souterraine, que le Wakf a érigée dans les «écuries de Salomon». Un étudiant juif en archéologie a découvert que les Arabes avaient déversé des précieuses pièces datant des premier et deuxième Temples en dehors des murs de la vieille ville sur un tas de décombres dans la vallée du Cédron (nous en avons déjà parlé).

Selon le communiqué, des représentants du Wakf ont menacé de réagir avec «colère», s'il n'est pas immédiatement mis un terme à ce blocage des voies d'accès, qualifié par eux de «siège». Les relations entre les autorités spirituelles musulmanes et Israël sont plutôt tendues à cause des provocations du clan arabe. Entre autres, le grand mufti de Jérusalem, le cheik Ekrima Sabri, nommé par le prix Nobel de la paix Yasser Arafat, a déclaré en février qu'«Israël est un poignard planté dans l'Umma musulmane (communauté) ». Faisant allusion au royaume des Croisés établi en Terre sainte et qui dura un siècle, Sabri avait déclaré qu'il espérait que l'Etat juif fondé par les «nouveaux croisés» ne subsisterait pas cent ans. Israël est un «ulcère malin» qui doit être extirpé, dixit Sabri, qui agit à Jérusalem comme la plus haute autorité spirituelle musulmane.

Le grand mufti a de nouveau fait la une des journaux, lorsqu'il a mis en garde Israël au sujet d'autres fouilles archéologiques dans la partie sud du Mont du Temple. Le Jérusalem Post informe que, selon le cheik, les mosquées du Mont du Temple sont mises en péril par les fouilles effectuées au moyen du creusement d'un tunnel. La poursuite des travaux pourrait mener à une «explosion», a encore affirmé Sabri. Mais les autorités israéliennes contestent toute possibilité de danger dû aux travaux sur ledit Mont. On certifie que les fouilles se sont faites dans le tunnel parallèle au Mur occidental et qu'elles partaient de la vieille ville.

Nouvelles d'Israël Octobre 2000

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Voxdei

29-11-2002
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Les attentats contre les intérêts israéliens à l'étranger

 

Chronologie des principaux attentats ayant visé les intérêts israéliens à l'étranger:

- 1968, Athènes (Grèce)

Un Palestinien ouvre le feu à l'aéroport d'Athènes et tue un passager de la compagnie israélienne El Al.

- 1968, Rome (Italie)

Premier et unique détournement réussi d'un avion d'El Al. L'appareil est contraint d'atterrir à Alger où passagers et membres d'équipage sont retenus en otages par des activistes palestiniens. Les derniers otages sont libérés cinq mois plus tard.

- 1969, Zurich (Suisse)

Un Palestinien ouvre le feu contre un avion d'El Al à l'aéroport de Zurich et tue un élève pilote.

- 1972, Munich (Allemagne)

Onze athlètes israéliens sont tués lors des Jeux olympiques de Munich après une prise d'otages perpétrée par des assaillants palestiniens.

- 1976, Entebbe (Ouganda)

Détournement d'un avion d'Air France par des terroristes palestiniens et européens. Durant l'assaut israélien, trois passagers et un commando israélien sont tués.

- 1982, Londres (Grande-Bretagne)

Un tireur palestinien tente d'assassiner l'ambassadeur d'Israël Shlomo Argov.

- 1985, Rome (Italie) et Vienne (Autriche)

Des assaillants palestiniens ouvrent le feu et lancent des grenades, tuant 18 personnes dans des attaques simultanées contre des comptoirs d'El Al aux aéroports de Rome et de Vienne.

- 1990, Le Caire (Egypte)

Un bus de touristes israéliens essuie des tirs. Neuf Israéliens sont tués.

- 1992, Buenos Aires (Argentine)

Vingt-huit personnes meurent dans l'attentat à la bombe contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires, imputé au Hezbollah.

- 2002, Los Angeles (Etats-Unis)

Un homme ouvre le feu au comptoir d'El Al à l'aéroport de Los Angeles le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, tuant deux personnes.

(AP) ajouté le 29/11/2002

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.


Nouvelle d'Israël

Novembre 2000
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Une Jérusalem arabe et une israélienne?

Peu de temps avant le début des agitations, le Premier ministre Ehud Barak s'est déclaré d'accord pour tolérer qu'une partie de Jérusalem soit déclarée capitale de l'Etat palestinien. C'est ce que le quotidien Jérusalem Post a publié. C'est la première fois dans l'histoire de l'Etat d'Israël qu'un chef de gouvernement adopte une telle position. Barak avait toujours déclaré que Jérusalem resterait à jamais la capitale indivisible d'Israël. Le journal a cité ces mots de Barak: « il y aura Jérusalem et El Kuds, l'une à côté de l'autre, comme deux capitales. »El Kuds (AI-Quds) est le nom arabe de Jérusalem-Est.

Selon le Jérusalem Post, Barak a laissé ouverte la question de savoir si, par El Kuds, il fallait entendre toute la partie arabe de Jérusalem-Est. Les Palestiniens la revendiquent depuis longtemps comme capitale de leur futur Etat Mais les gouvernements israéliens avaient jusqu'ici rejeté cette idée. Le sommet pour la paix au Proche-Orient en juillet dernier, aux USA, avait échoué sur cette question de la capitale. Barak a insisté sur ce point auprès du Jérusalem Post, à savoir qu'aucun Premier ministre israélien ne signerait un accord qui accorderait aux Palestiniens ou à un groupe islamique la souveraineté sur le mont du Temple situé dans la vieille ville.

Commentaire:

Barak est allé plus loin que ses prédécesseurs: il a offert aux Palestiniens ce qu'aucun Premier ministre avait admis avant lui. Quelle fut la réaction de l'autre côté? Encore et toujours de nouvelles exigences. La paix avec les Palestiniens n'est pas possible! Pour ces derniers, il n'y aura de paix que quand tous les Juifs auront été jetés à la mer. CM

Nouvelles d'Israël Novembre 2000

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Novembre 2000
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UNE INTERVIEW AVEC SHIMON PERES

Points de vue étonnants

Dans une interview accordée à l'hebdomadaire «Stern», (édition du 19.10.2000), le prix Nobel de la paix Shimon Peres s'est exprimé sur la situation actuelle.

A la question de savoir s'il y a menace de guerre au Proche-Orient, Peres a répondu qu'aujourd'hui, une grande guerre sans l'intervention des superpuissances est impossible, et que, selon lui, aucune superpuissance ne soutiendrait une guerre. Quant à l'éventuelle entrée d'Ariel Sharon dans le gouvernement de Barak, Peres a dit ceci: «Les Palestiniens ont commencé avec de la violence et mis, au moins momentanément, un terme aux négociations de paix. C'est pourquoi Ehud Barak veut aller le chercher.»

Au sujet de l'affirmation selon laquelle la visite de Sharon au mont du Temple a déclenché les troubles, Peres avait cette réponse toute prête: «Je ne puis accepter la chose ainsi. Nous avions auparavant discuté avec les Palestiniens de la visite de Sharon. Ils ont affirmé que cette visite ne constituerait pas un problème pour autant que Sharon n'entre pas dans la mosquée Al-Aqsa. Dans une démocratie, il est difficile de tenir des visiteurs éloignés de lieux qui sont ouverts à tous les citoyens, même s'il s'agit de Sharon.» Il répondit aux propos de son interlocutrice, selon lesquels lui, Peres, offrirait aux Palestiniens tout 'au plus un «homeland morcelé», et non «pas un véritable Etat»: «La Cisjordanie faisait jadis partie de la Jordanie, et Gaza de l'Egypte. Aucun des deux gouvernements n'a jamais cédé la moindre parcelle de terre aux Palestiniens. Bizarrement, ce sont les Juifs qui s'efforcent de créer un Etat pour les Palestiniens.»

Nouvelles d'Israël Novembre 2000

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Novembre 2000
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LE SABBAT NOIR

Israël sous la violence

Au début d'octobre, tout Israël a vécu un «sabbat noir». Quand il est apparu que les Palestiniens voulaient tout miser sur la «carte des combats», le Premier ministre Ehud Barak, le soldat le plus décoré de l'Etat d'Israël, a eu des consultations plus intensives encore avec l'armée. La décision fut prise d'évacuer temporairement le tombeau de Joseph près de Naplouse. Déjà lors de troubles précédents, ce lieu était devenu un véritable piège; et au cours de la première semaine d'octobre, un soldat israélien y mourut exsangue du fait qu'aucun secours ne put lui être porté. En outre, quelques Palestiniens, pour qui cette enclave juive est comme une écharde dans la chair, y ont laissé leur vie. En accord avec les Palestiniens, Israël décida l'évacuation provisoire de cet endroit. A peine les soldats israéliens s'étaient-ils retirés que les Palestiniens, parmi lesquels des politiciens, détruisirent le tombeau et la synagogue. Celui qui pensait que c'était là la plus grave information de la journée, se trompait royalement.

Peu de temps après, on apprit que trois soldats israéliens, parmi lesquels un Bédouin, avaient été enlevés par le Hezbollah à la frontière internationale avec le Liban. Des feux de joie furent allumés dans ce pays; la Syrie marqua son approbation en gardant le silence; et il semblait en Israël que la guerre avait éclaté sur tous les fronts. Tandis que l'Etat hébreu analysait la situation, des efforts désespérés furent entrepris au plan diplomatique. Les circonstances de l'enlèvement sont restées obscures jusqu'à ce jour.

Comme toujours dans de tels cas, les suppositions les plus diverses circulent. jusqu'à présent, on a toujours pu se fier aux déclarations d'un homme: le chef du Hezbollah, le cheik Nasrallah. Il ne put répondre à la question d'un journaliste qui voulait savoir si les trois soldats israéliens enlevés étaient encore en vie.

Une semaine passa, et voici que l'on vit de nouveau devant les caméras cet homme qui annonça qu'un autre Israélien était en son pouvoir. Perplexité en Israël: aucun soldat ne manquait à la frontière, ni aucun réserviste. Vint alors cette confirmation: Un Israélien - que les porte-parole du gouvernement présentèrent comme un homme d'affaires, alors que le Hezbollah parlait d'un «colonel au service du Mossad» - est déclaré manquant par sa famille. Ici aussi, seuls des bruits circulent sur les circonstances exactes de l'enlèvement. L'homme dut être arrêté à Beyrouth. Ce qu'il faisait là et pour quelle raison il s'y trouvait, on ne le sait. Il n'y a que ceci de certain: l'Iran est directement impliqué dans l'affaire sous une forme ou sous une autre.

Nouvelles d'Israël Novembre 2000

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Nouvelle d'Israël

Novembre 2000
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ISRAËL SOUS PRESSION:

Déclarations nettes

Marwan Barguti, le chef de l'organisation de la jeunesse du Fatah d'Arafat, a annoncé entre-temps la poursuite de la «nouvelle Intifada» contre les Israéliens. Les armes ne seraient utilisées «que pour de l'autodéfense». Il salua la pause» dans le processus de paix proclamée par le Premier ministre Ehud Barak. Cela donnerait ainsi aux Israéliens «l'occasion de réfléchir sérieusement à la Paix».

Le cheik Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, a pris de nouveau la parole. Selon le journal israélien Jérusalem Post, il a déclaré que son organisation voulait aider les Palestiniens à reconquérir leur pays. D'après lui, il ne peut y avoir de paix avant le retour des Juifs dans les pays d'où ils sont venus, ce qui rendrait possible la rentrée des réfugiés palestiniens dans leur ancienne Patrie».

Au cours d'une session spéciale à New York, l'assemblée plénière des Nations unies a condamné, par 92 voix contre six, «l'usage excessif de la violence» Par l'année israélienne vis-à-vis des civils palestiniens. Israël et les USA ont, comme il fallait s'y attendre, voté contre. Six Etats membres de VUE, parmi lesquels l'Allemagne et la Grande-Bretagne, se sont abstenus.

Nouvelles d'Israël Novembre 2000

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