Nouvelles d'Israël

Février 2000
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RETRAIT DU GOLAN

Bon nombre de colons du Golan sont contre un retrait

La plupart des habitants israéliens du Golan se prononcent naturellement, ce qui se comprend fort bien, contre un retrait du Golan. Pour beaucoup d'entre eux, il s'agirait d'un douloureux déracinement, puisque résidant là depuis plus de trente ans.

Il va dès lors de soi qu'en Israël, ils aient commencé à mener combat contre un tel retrait. Ce combat a atteint son point culminant à la mi-janvier, quand quelque 150.000 personnes se sont rassemblées sur la Place Rabin à Tel-Aviv pour manifester contre un retrait israélien du Golan. Les organisateurs espéraient que non seulement les habitants du Golan y participeraient, mais que toutes les couches de la société et tous les camps du spectre politique de l'Etat y seraient représentés. Ils appelèrent aussi à s'abstenir de dédaigner le Premier ministre et son gouvernement.

Le but de cette manifestation: renforcer le mouvement de protestations contre un retrait du Golan et constituer une large base à l'intérieur du peuple israélien dans l'optique d'un éventuel référendum. Dans le cadre d'un tel référendum, qui serait sans précédent dans l'histoire d'Israël, les citoyens devraient se prononcer sur le sort des hauteurs du Golan ainsi que sur les conditions s'y rattachant.

Des sondages d'opinion ont montré que cette manifestation a eu un impact certain et que nombre des gens opposés à un retrait ne fait qu'augmenter régulièrement.

Outre ces manifestants , il y a sur le Golan des personnes qui, à titre individuel, ne sont nullement disposées à continuer des manifestations silencieuses ou à se contenter d'un dédommagement financier en échange de leurs maisons. Par contre, plusieurs milliers d'habitants de la ville de Katzrin se sont adressés en décembre et en janvier à des avocats qui seraient chargés de les représenter lors de négociations et de défendre leurs intérêts en cas de dédommagements. De nombreux autres ont déjà commencé à chercher des maisons ou des appartements vides en Galilée. Ils s'intéressent également à des nouvelles constructions, mais qui ne sont qu'au stade de l'étude.

Devant ces mouvements divers, le président de l'Etat juif, Ezer Weizman, a exposé un point de vue très clair: il s'est prononcé pour un retrait du Golan. Lors d'une rencontre provoquée par un des habitants du Golan pour s'assurer son appui, il leur recommanda d'évacuer leurs maisons. Il en appela à eux pour qu'ils contribuent à la paix en cédant leurs demeures. La conséquence en fut que la rencontre avec le président Weizman fut particulièrement tendue et que les habitants du Golan refusèrent même de se laisser photographier avec lui.

 

Commentaire:

Israël parcourt des chemins difficiles - il suffit de penser aux grands territoires qu'il a cédés et cédera encore tant aux Palestiniens qu'aux Syriens. En tant que chrétiens nés de nouveau et donc véritables amis de ce peuple, ne nous leurrons pas: malgré le renoncement incompréhensible - pour bon nombre de ces amis - relativement au plateau du Golan, Dieu poursuit Son plan prophétique avec et par Israël. Ce pays ne désire pas rendre le Golan, mais il y est contraint par le monde entier sous la conduite des USA. A cet égard, très intéressant est ce communiqué selon lequel l'UE a dernièrement fait parvenir à la Syrie, via le ministre des Affaires étrangères portugais, Jaime Gama, une proposition de lui offrir son aide dans les domaines de la sécurité, de l'eau et du développement régional. Non seulement les Américains, mais aussi l'UE veut avoir son petit mot à dire au Proche-Orient. Cela est bien dans la ligne de la Parole prophétique. Où cela peut conduire, nous avons essayé de l'exposer dans le dernier journal. Du reste, il y a ceci de très intéressant: selon les promesses, le Golan ne fait pas partie de la Terre promise, mais bien tout le Liban (voir la série d'articles de Fredi Winkler dans les «Nouvelles d'Israël»). Continuons à prier pour Israël! CM

Nouvelles d'Israël février 2000

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Nouvelles d'Israël

Mars 2000
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LE MOUVEMENT «SU ARZENU» SE RÉORGANISE

Combat autour du mont du Temple

Le mouvement «Su Arzenu» (C'est notre pays) représentait, au temps du gouvernement Rabin, les «citoyens israéliens remplis d'amertume, cependant pas violents»; il a suspendu ses activités après l'assassinat de Yitzhak Rabin. Mais voici que maintenant, il a décidé de se montrer de nouveau actif. Son chef, Moshe Feiglin, qui, suite à des troubles, avait été un moment condamné aux arrêts de rigueur dans sa maison, a déclaré que le mouvement sera de nouveau actif sur tous les «fronts du Golan et dans les territoires». Et d'insister: Cette fois, le point essentiel de son combat se situera sur le mont du Temple.

Et Feiglin d'expliquer: «Le peuple d'Israël a renoncé à ce qui nous tient vraiment à coeur, le mont du Temple. C'est pourquoi le peuple juif perd maintenant ses organes vitaux les uns après les autres. S'il doit y avoir combat pour le Golan, pour Eretz Israël, il doit s'ouvrir par la lutte pour ce morceau de notre coeur qu'est le mont du Temple.»

Feiglin a déjà annoncé que les premières actions du mouvement se feraient entièrement avec l'approbation des forces de police. Et d'ajouter: «Après cela cependant, nous ferons certainement usage de notre droit de citoyen et aurons recours à tous les genres possibles de résistance passive mis à la disposition des citoyens qui ne veulent pas employer la violence.»

A l'époque du gouvernement Rabin, le mouvement «Su Arzenu» mobilisait pour ses manifestations et ses actions chaque fois des milliers de personnes du camp politique de droite. jadis, il avait, par une seule action, paralysé tout l'Etat d'Israël en bloquant tous les carrefours importants de la circulation du pays. Il mettait régulièrement l'accent sur le fait que le gouvernement Rabin n'était pas mandaté pour imposer au peuple le retrait d'Eretz Israël conformément aux accords d'Oslo.

 

Commentaire:

Même si ce Moshe Feiglin est plein de bonnes intentions en ce qui concerne le mont du Temple, «le morceau du coeur du peuple d'Israël», sa pensée est erronée. Car ce qui est de toute importance, c'est qu'Israël retourne à son Dieu, qui, dès lors, soutiendra le peuple en conséquence. Les activités, si grandes et si nombreuses soient-elles, ne pourront jamais remplacer la relation personnelle avec l'Eternel. Un principe qui vaut également pour nous, chrétiens! C'est cette parole de Dieu qui doit avoir la priorité absolue: «Mon fils, donne-moi ton coeur,, (Prov. 23, 26). Tout suivra alors de soi-même. Il est cependant un fait que, dès maintenant, Dieu aide déjà Israël bien que celui-ci ne se soit pas encore converti. Mais ce ne sera qu'après sa conversion, quand son aveuglement aura été ôté, que ce peuple se retrouvera sous la pleine bénédiction divine, l'Eternel pouvant alors le conduire vers son merveilleux but.

Ce communiqué vient aussi prouver que de plus en plus de gens en Israël ont leurs aspirations tournées vers le mont du Temple. Selon de nombreux exégètes de la Bible, le Temple sera bientôt rebâti; l'Antichrist s'y assiéra avant le retour en gloire de Jésus-Christ en Israël. CM

Nouvelles d'Israël Mars 2000

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Nouvelles d'Israël

Mars 2000
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DES EXTRAITS INTÉRESSANTS DU «DEFENSE NEWS»

Projets aérospatiaux israéliens

Le satellite israélien de reconnaissance «Ofek 4» sera mis sur orbite cet été. En parallèle, les autorités israéliennes mettront au point de nouveaux satellites pour le développement de moyens de combat. Ces engins ne pèseront que la moitié du poids de l'«Ofek» et pourront être lancés depuis un avion. Tels sont certains des détails concernant les projets aérospatiaux israéliens qu'a révélés ce mois-ci le magazine américain «Defense News».

Ce magazine, qui est réputé pour le sérieux de ses sources, a également publié une interview du directeur de l'instance israélienne chargée du développement du potentiel militaire, le général Yitzhak Ben-Israël. D'après ses propos, la mise au point du lanceur «Shawit» s'inscrit dans le cadre du projet de développement de missiles balistiques mis en oeuvre par l'industrie aéronautique israélienne. En résumé, ce lanceur de satellites est une fusée à triple phase d'allumage atteignant très facilement la vitesse de libération. Les tirs s'effectuent en direction de l'ouest, autrement dit dans le sens inverse de la rotation de la terre. Le magazine précise que la plupart des satellites sont tirés d'ouest en est afin d'exploiter la force centrifuge du globe terrestre. Mais, poursuit-il, il est impossible à Israël de procéder de la sorte, puisqu'une fusée tirée selon cette méthode survolerait le territoire de pays hostiles.

Par conséquent, Israël ne peut lancer ce type de satellite que vers l'Ouest, en direction de la Méditerranée, d'où la nécessité d'un lanceur particulièrement puissant capable de surmonter les forces suscitées par un tir à contresens de la rotation terrestre. Le magazine cite d'autres propos du général Ben-Israël: le lanceur «Shawit», ainsi qu'un satellite, servent de test pour le futur programme spatial israélien. Certains de ces projets se trouveraient, du moins selon le général, à un stade avancé. Il a également expliqué qu'Israël avait l'intention de développer des satellites particulièrement petits grâce à une microtechnologie avancée. Ceux-ci seraient plus faciles à envoyer dans l'espace et pourraient répondre aux futures demandes de sécurité de l'Etat d'Israël.

En avril 2000, il y aura cinq ans qu'Israël a lancé le satellite de reconnaissance «Ofek 3». Bien que ses développeurs et constructeurs aient tablé sur une durée de vie utile maximale de 3 ans, il fonctionne toujours parfaitement. Cependant, il est aujourd'hui obsolète et devrait être remplacé par un modèle plus moderne. Ce sera chose faite cet été.

Nouvelles d'Israël Mars 2000

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Nouvelles d'Israël

Mars 2000
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UNE COOPÉRATION SANS PRÉCÉDENT

Israël et les Etats-Unis préparent un pacte de défense

Les experts israéliens et américains travaillent actuellement sur un accord bilatéral de défense destiné à garantir le futur accord de paix globale avec la Syrie et les Palestiniens.

Le journal israélien «Ha'aretz» signale que les détails de ce traité alimentent toujours les pourparlers à Jérusalem et à Washington, notamment entre un conseiller militaire du Premier ministre Ehud Barak et le nouvel ambassadeur américain en Israël, Martin Indyk. Un porte-parole de Barak a toutefois réfuté l'existence de négociations entre Jérusalem et Washington à ce sujet.

L'ambassade américaine à Tel-Aviv avait déjà fait savoir qu'Indyk travaillait effectivement sur des propositions en ce sens, mais qu'il ne fallait pas encore les considérer comme une «politique officielle» de Washington. Selon ces renseignements, Israël ne souhaite pas conclure de pacte d'assistance contraignant Washington à une intervention militaire automatique en cas de conflit. Il devrait plutôt se limiter à l'éventualité d'une attaque au moyen de missiles et d'armes de destruction massive. Dans le cadre du pacte, Israël mettrait à la disposition des Américains un soutien logistique et des bases militaires.

Selon ce même journal, le gouvernement Barak refuse un pacte global avec les Etats-Unis, car il risquerait de restreindre la souveraineté israélienne. Des officiers supérieurs israéliens craignent par exemple que des frappes de représailles comme celles qui ont récemment eu lieu au Liban ne soient plus possibles, pas plus qu'une réaction militaire rapide en cas d'agression arabe. En outre, un traité trop exhaustif avec Washington limiterait considérablement les ventes d'armes israéliennes à des pays comme la Chine.

Le «Ha'aretz» poursuit en précisant que ce sont surtout les Etats-Unis qui insistent pour que ce traité soit conclu, dans la mesure où le président Clinton voudrait le voir signé avant la fin de son mandat. Les Etats-Unis pensent qu'un pacte de défense pourrait aider le gouvernement israélien à convaincre une majorité de la population d'approuver un accord de paix avec la Syrie en cas de référendum. La Maison-Blanche, conclut le journal, se dit convaincue qu'un tel pacte obtiendrait la majorité des deux tiers requise au Congrès.

 

Commentaire:

Même si le traité n'est pas encore parachevé, cet article montre bien dans quelle direction il tend. Israël doit être entièrement hé au futur royaume de l'Antichrist. Celui-ci décidera alors ce que ce pays peut, ou non, faire. Et si, un jour, des troupes américaines sont stationnées en Israël, cela nous rappellera Zacharie 14,2, où Dieu dit qu'Il regroupera «toutes les nations à Jérusalem pour le combat». Ces Américains seraient d'ailleurs déjà en Israël. Nous vivons à une époque fascinante. La prophétie biblique s'accomplit sous nos yeux! C'est à cette lumière qu'il convient de lire l'article qui suit. CM

Nouvelles d'Israël Mars 2000

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Nouvelles d'Israël

Avril 2000
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Des millions d'immigrants en provenance de l'Inde"?

Le gouvernement israélien enverra probablement une délégation en Inde pour examiner les éléments concernant l'origine juive des membres de la communauté «Bne Menashe», qui vivent dans le nord du pays.

Hannah Isakov, la conseillère du Premier ministre israélien sur les questions de la diaspora, a proposé d'envoyer une telle délégation, du fait qu'il s'est avéré qu'Israël ne mène pas une politique cohérente dans le cadre de la diaspora juive. Les membres de cette communauté ne répondent pas, actuellement, aux règles de la loi du retour, même s'ils affirment appliquer un mode de vie conforme aux usages et rites juifs. 450 membres de cette communauté se sont cependant déjà installés en Israël.

Le Grand Rabbinat israélien est prêt à envisager leur immigration en Israël et à surveiller la conversion de chacun des membres de cette communauté. Cependant, l'an dernier, le ministère de l'Intérieur israélien n'a accordé qu'à cent candidats de ladite communauté à la conversion un visa pour un séjour en Israël. Par contre, le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem s'oppose carrément à une Alyah (immigration) des membres de cette communauté. Cela s'explique, d'un côté, par les doutes concernant leur origine juive et, d'un autre, par la crainte que cette affaire puisse amener des tensions avec le gouvernement indien.

De plus, de nombreux députés religieux à la Knesset ont exprimé des doutes relativement à l'origine véritable de cette communauté, qui se réclame de la tribu juive de Manassé. Ils ont surtout dit leur peur de voir qu'en raison de la possibilité d'Alyah accordée à quelques personnes, des millions de membres de cette communauté et d'autres soi-disant descendants d'une quelconque des tribus israéliennes perdues, puissent se manifester.

Commentaire.

Si ces personnes sont réellement juives, elles retourneront un jour en Israël, selon la promesse de Dieu. CM

Nouvelles d'Israël Avril 2000

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Nouvelles d'Israël

Avril 2000
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LE CHEF DU MOSSAD EMPOIGNE UN FER BRÛLANT

Normalisation avec les Arabes impossible

Selon une estimation du Mossad israélien, Israël restera bien des années encore un corps étranger au Proche-Orient, Même si d'autres traités de paix sont signés, évitant ainsi des guerres futures, ceux qui croient à un «nouveau Proche-Orient» sont dans l'erreur. Le Mossad part du fait qu'il n'est même pas possible de parvenir à une certaine normalisation avec les Arabes. Cela est dû à l'approche qu'ils ont des traités de paix, dans lesquels ils ne voient que des accords d'armistice.

Ces déclarations ont été faites par le chef du Mossad, Ephraïm Halevi, dans le cadre d'une rencontre avec des représentants du gouvernement israélien dans des pays arabes. Relativement à la paix avec l''Egypte, Halevi a affirmé que l'équipement militaire de l'armée égyptienne se poursuit, et que cette armée, lors de ses manoeuvres, combat toujours contre «l'ennemi israélien».

La conclusion tirée par le chef du Mossad a trait à la sécurité israélienne: Plus l'Etat juif conclut des traités de paix, plus il doit veiller à préserver sa force en politique de sécurité et même à l'améliorer.

Ces déclarations de Halevi se sont, certes, faites à huis clos; mais il s'est immédiatement trouvé quelqu'un se sentant obligé de les claironner, ce qui eut le don de mettre de mauvaise humeur le clan israélien et surtout d'irriter le chef du Mossad.

Commentaire:

Comme ce spécialiste du Mossad a raison! Seul le Messie, Jésus-Christ, peut apporter une vraie paix. Sur la croix de Golgotha, Il est mort pour le monde entier: pour les païens, les juifs et les Arabes. C'est pourquoi Lui seul peut donner une véritable paix: par Son sang!

Parce que la paix entre Israël et les Arabes est à peine possible, nous comprenons mieux pourquoi il est dit de l'Antichrist en Daniel 9, 27 qu'il «confirmera» une alliance. En voici le sens: Il y contraindra toutes les parties afin d'établir sa domination qui, heureusement, ne durera pas plus de sept ans. CM

Nouvelles d'Israël Avril 2000

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