Nouvelles d'Israël

08-98
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Israël attend des millions de pèlerins en l'an 2000

L'an 2000 a son logo officiel

Israël est déjà tourné vers l'an 2000, du moins en ce qui concerne la mise sur le marché du nouveau millénaire. A la mi-juin, dans le cadre de festivités officielles, et avec la participation de membres du gouvernement et de la Knesset, on a montré le logo officiel de l'an 2000.

Le projet de ce logo est dû à Amitai Kav. Il contient le mot «Shalom» en hébreu, en anglais et en arabe, ainsi que le nom «Israël» en hébreu et le mot «Holyland» et naturellement le nombre 2000. Sa réalisation graphique sort de l'ordinaire.

Le logo fut révélé par des alpinistes, qui descendirent, à l'aide de cordes, le long des murailles de la vieille ville de Jérusalem, tout en déroulant une immense toile, sur laquelle était imprimé le nouveau logo.

Le vice-Premier ministre et aussi ministre du Tourisme, Moshé Kazav, a déclaré lors de la cérémonie qu'Israël prévoit pour l'an 2000 une manifestation religieuse chrétienne. Il a également affirmé que le gouvernement fait de grands efforts pour pouvoir offrir aux pèlerins du monde entier un séjour en Israël aussi agréable que possible.

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Nouvelles d'Israël

07 1998

Fredi Winkler
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Israël et l'Eurovision

Pour la troisième fois, Israël est vainqueur à l'Eurovision

Israël est réellement un peuple qui chante, et sa richesse en chansons est extraordinaire. L'explication: il est constitué de gens sortis de nations et de cultures les plus diverses; chacun y a apporté ses chants et sa musique bien spécifiques, ce qui s'est ensuite traduit en hébreu.

La fois précédente tout particulièrement, la chanson «Halléluia» avait touché bien des coeurs et gagné l'estime du monde entier. Ce qu'il y avait de très beau et de poignant, c'est que ce merveilleux chant magnifiait la bonté de Dieu. La première victoire avait été remportée grâce à une chanson d'amour. Mais cette fois, il en alla tout différemment. Dès le début, la «chanteuse» suscita une forte contestation de par son nom d'artiste «Dana International» et son chant «Diva», ce qui signifie «Divine». Dana International était un garçon à sa naissance; il se nommait Jaron Cohen. Par plusieurs opérations, il est devenu une femme qui prit ce nom bizarre, et qui appartient à la société homo. La chanson «Diva» a été inspirée par l'esprit de l'émancipation et du paganisme; elle magnifie l'émancipation de la femme, et notamment la déesse grecque de l'amour, Aphrodite.

Il n'est dès lors nullement étonnant que les cercles religieux en Israël se soient insurgés contre la chanteuse et sa chanson, mais ils ne purent finalement rien changer à la situation. L'esprit de tolérance et d'autojustification dans tous les domaines a étouffé dans l'oeuf toutes les critiques. Quiconque oserait aujourd'hui faire entendre sa voix en protestation contre les manifestations de la déchéance des moeurs se verrait traiter de raciste et aurait la bouche fermée: une tendance à l'échelle mondiale. Qu'Israël soit souvent à la tête.

Dans ce domaine porte à réfléchir très sérieusement. Dans le cadre des réjouissances qui ont suivi cette victoire, on a entendu, entre autres, cette réflexion: «Nous sommes maintenant vraiment devenus la lumière du monde!» Quel affreux renversement des valeurs et quel mauvais usage des déclarations bibliques! Je pense qu'ici peut s'appliquer, par exemple, cette parole de Matthieu 2 1, ;4: «Or, ceci arriva afin que s'accomplisse ce qui avait été annoncé par le prophète;. ;. ;. » J'aimerais aussi citer ces mots d'Apocalypse 11:8, où la Jérusalem du temps de la fin est mentionnée: «. ;. ;. ;la grande ville qu'on nomme symboliquement Sodome et Egypte;.;.;. » Ne nous étonnons donc pas si cet esprit gagne constamment du terrain et accentue les conflits internes. Vue sous cet angle, cette victoire ne peut engendrer une joie pure; mais elle donne des raisons de mûrement réfléchir et de se faire bien du souci. Toutes les mises en garde contre cet esprit sont royalement ignorées. Ici s'applique cette parole de Daniel 12,;10 relativement au temps de la fin: «.;.;.;les méchants feront le mal, et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront. » Que Dieu donne de la force aux intelligents d'Israël et qu'Il les affermisse!

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Nouvelles d'Israël

10 / 98
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Israël - Une île tranquille - Une économie stable

Le Premier ministre Netanyahou, le professeur Frenkel, président de la Banque d'Israël, et le ministre des Finances Neeman se sont montrés très fiers en septembre. Netanyahou a même trouvé opportun d'organiser une conférence de presse. Il y a déclaré que l'Etat d'Israël était une «île tranquille» au milieu d'un océan économique international fortement agité.

Israël n'a été que peu touché par les remous économiques dus à la crise en Russie. Contrairement aux nombreux autres économies du monde, celle d'Israël ne s'est pas effondrée. La majorité des investisseurs ne s'est pas retirée, prise de panique, de la vie économique israélienne.

C'est d'autant plus impressionnant que l'économie israélienne est grandement tributaire des évolutions internationales. Ces dernières années précisément, beaucoup d'argent a été investi en Israël, la politique des intérêts élevés de la Banque d'Israël étant mise à profit par de nombreux investisseurs qui déposèrent leurs fonds en Israël. Des sommes considérables de devises étrangères se sont entassées dans les caves de la Banque centrale: 15 milliards de dollars US de 1994 jusqu'à ce jour. La Bourse israélienne était très attractive pour beaucoup d'investisseurs. Après plusieurs années frileuses, elle accusait enfin une sérieuse relance. Car ici aussi, il y a eu des investissements surtout dans les grandes firmes israéliennes ayant un nom international.

Beaucoup d'hommes d'affaires qui ont investi dans l'économie israélienne étaient également actifs sur le marché russe. Suite aux développements là-bas, ils ont dû enregistrer de fortes pertes. Pour les couvrir, bon nombre d'entre eux ont été contraints de retirer leurs fonds d'Israël, ce qui s'est naturellement fait sentir sur le marché israélien. De nombreuses grandes entreprises israéliennes avaient également investi en Russie. De ces fonds, il ne reste plus que des papiers sans valeur.

Sur cet arrière-plan, il est clair que les événements mondiaux se répercuteraient également en Israël. Mais un effondrement de l'économie ne s'est pas produit: la Bourse israélienne ne s'est pas effondrée même si le cours des actions a chuté.

Les experts en économie attribuent la stabilité de l'économie israélienne aux mesures prises par le pays de 1985 à aujourd'hui. Le déficit du budget est tombé de 14% du PNB à 2,8%. Le taux d'inflation a été réduit de plusieurs centaines de pour cent pour se retrouver à environ 5%. La dette extérieure d'Israël est passée de 80% à 19%. Le processus de paix également a soutenu ces évolutions économiques positives et amélioré le commerce international. Israël est maintenant traité différemment au plan international. Le célèbre magazine économique «Euro Money» a attribué à Israël, pour 1985, la note 37 (sur 100); en 1997, cette note a été 77.

Commentaire.

Israël ne peut être comparé à d'autres peuples. Même s'il ne s'est pas encore converti à son Messie, une mystérieuse bénédiction repose sur ce peuple. Déjà lors des dix plaies qui frappèrent l'Egypte,l'Eternel déclara:

«Si tu ne laisses pas aller mon peuple, je vais envoyer les mouches venimeuses contre toi, contre tes serviteurs, contre ton peuple et contre tes maisons; les maisons des Egyptiens seront remplies de mouches, et le sol en sera couvert. Mais, en ce jour-là, je distinguerai le pays de Gosen où habite mon peuple, et là il n'y aura point de mouches, afin que tu saches que moi, l'Eternel, je suis au milieu de ce pays. J'établirai une distinction entre mon peuple et ton peuple. Ce signe sera pour demain (Exode 8, 17-19).

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08-98
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La population orthodoxe de la ville en croissance

Chiffre inquiétant pour Jérusalem

L'exode des Juifs de Jérusalem se poursuit: le nombre de ceux qui quittent la ville chaque année est environ 6000 fois plus important que le nombre de ceux qui y viennent. Malgré cela, la population de Jérusalem augmente régulièrement; l'explication: le taux élevé de naissances chez les ultraorthodoxes et les Arabes. Chez ceux-ci, il est quatre fois plus fort que chez les Juifs (ultraorthodoxes et séculiers ensemble).

Ce chiffre et d'autres ont été publiés ce mois dans le cadre des informations annuelles pour 1997 de l'office central des statistiques à Jérusalem. En 1997, la population de cette ville a nettement augmenté: elle était de l'ordre de 620.000 âmes alors qu'elle était de 602.000 en 1996, c'est-à-dire 42 1.200 Juifs et 180.900 musulmans et chrétiens.

On constate également que le nombre des ultraorthodoxes à Jérusalem se

stabilise; il n'a pas crû contrairement aux prévisions établies. Il se fait que des ultraorthodoxes sortent aussi de Jérusalem, ce qui contribue au bilan négatif.

La raison en est le prix élevé des habitations. Pour ce même motif, mais également par manque d'emplois, les Juifs séculiers quittent la ville.

Selon les données de l'office, les changements démographiques à Jérusalem ne doivent pas seulement être attribués aux relations entre séculiers et ultraorthodoxes, mais aussi à celles entre Juifs et Arabes. Le nombre des habitants juifs de Jérusalem diminue régulièrement 70% en 1996 contre 74,2% en 1967, l'année de la libération de la ville.

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04 / 1998
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Nouveaux immigrés tombés

La mort du soldat israélien Nicolaï Rapaport a montré à beaucoup d'habitants de ce pays le sombre et détestable aspect de l'intégration des nouveaux immigrés. Cet homme est tombé en février au Liban lors d'un combat contre le Hezbollah.

A l'annonce de la mort du soldat, les journaux ont envoyé leurs correspondants à sa demeure. Les journalistes furent épouvantés à la vue de la petite chambre de 12 m2 qu'occupait Nicolaï un soldat d'élite membre d'une unité combattante avec son père et sa soeur de 21 ans. Ce logement fait partie d'un grand hangar aménagé en petits «appartements» séparés par des tôles ondulées, lesquels sont loués 300 dollars par mois à des nouveaux immigrés et à des travailleurs étrangers.

Tout Israël fut effrayé par les conditions de vie de la famille Rapaport. Tel était donc le chez-soi où rentrait ce soldat d'un groupe de combat opérant au Liban pour y passer quelques jours de congé après son dur service.

D'autres faits pénibles furent ensuite révélés: Nicolaï n'était pas juif. Sa mère est une Casaque chrétienne du Caucase, qui aurait préféré ne pas immigrer en Israël. Mais Nicolaï, en accord avec son père juif, avait décidé de commencer une nouvelle vie dans l'Etat hébreu; et il fut accompagné de son papa et de sa soeur. Ils effectuèrent surtout des travaux occasionnels, et ils vivaient des indemnités de chômage et de celles allouées aux immigrés. La famille s'était résolue à vivre aussi petitement pour pouvoir économiser de l'argent, qui était envoyé à la maman restée au Caucase, pour l'achat d'un appartement.

La famille a décidé d'enterrer Nicolaï là-bas, où il avait passé la plus grande partie de sa vie. Les autorités étaient dans un profond embarras, car, durant les 50 années d'existence de l'Etat hébreu, elles ne s'étaient jamais trouvées devant une telle situation. En Israël, on était habitué au contraire: des Juifs du monde entier consentent de gros efforts pour pouvoir être inhumés dans la terre d'Israël, même s'il en coûtera aux leurs d'énormes sommes d'argent pour le rapatriement par avion de leur dépouille mortelle.

L'hésitation ne fut cependant pas de longue durée.

Pour la première fois dans l'histoire de l'Etat, un soldat israélien tombé au combat ne fut pas enterré en Israël, mais dans son pays natal.

Son père et sa soeur, qui accompagnèrent le cercueil, décidèrent de rester là-bas.

C'était la fin d'une bien triste histoire.

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Nouvelles d'Israël

07 1998
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Statistiques des cinquante dernières années

La population israélienne a septuplé

A l'occasion du cinquantième anniversaire d'Israël, l'Office central des statistiques israélien a publié quelques chiffres attestant les progrès accomplis par Israël en un demi-siècle d'existence.

Le 5 lyar 1948, l'indépendance d'Israël était proclamée. A l'époque, le pays comptait 806.000 Juifs. Aujourd'hui, alors qu'il souffle ses cinquante bougies, il compte 5.940.000 personnes. L'immigration représente 43% de cette croissance.

Depuis la constitution de l'Etat, 2,7 millions de Juifs ont immigré en Israël. Le pourcentage de Juifs établis dans le pays est passé de 6% au lendemain de l'indépendance à 36,5%.

57% de l'augmentation de la population est le fruit d'un accroissement naturel. Quatre millions de Juifs sont nés dans le pays depuis sa fondation. La proportion des Juifs nés en Israël, les Sabras, est passée de 35% lors des premiers relevés officiels de 1948 à 62% en 1998. La densité de la population a connu une énorme augmentation en cinq décennies: de 43 habitants au kilomètre carré en 1948, elle est passée à 260 aujourd'hui. Cette densité équivaut à celle de l'Inde, mais est moindre que celle des Pays-Bas ou du Japon.

Commentaire: Il est merveilleux de voir, à l'occasion de cet énorme accroissement de la population, comment la Parole de Dieu est en train de s'accomplir: «Je mettrai sur vous des hommes en grand nombre, la maison d'Israël tout entière; les villes seront habitées, et l'on rebâtira sur les ruines. Je multiplierai sur vous les hommes et les animaux; ils multiplieront et seront féconds» (Ezéch. 36, 10- 11 ). CM

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Appel de Minuit

10 /1998
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«Sur la main droite ou sur le front ... »

La main au lieu du passeport

L'aéroport Ben Gourion, à Tel-Aviv, a commencé une période d'essai avec trois dispositifs servant au contrôle des ressortissants israéliens au départ et à l'arrivée. Les passagers doivent introduire une carte magnétique dans la machine, qui effectue ensuite un balayage électronique des lignes de leur main et les compare avec la surface de la main qui est enregistrée dans la mémoire. Cette opération remplace le contrôle des passeports. En cas de conformité des données, la barrière s'ouvre. Si l'essai s'avère concluant, beaucoup de postes de contrôle aux frontières seront remplacés par ce nouveau système. L.S.

Le seul commentaire que nous voulons donner se trouve dans le dernier livre de la Bible: «Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front » (Apoc. 13, 16). Dans ce domaine aussi, le chemin que l'humanité sera contrainte de suivre ne devient-il pas de plus en plus évident? N.L.

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