Nouvelles d'Israël
Février 1989
Texte intégral
|
.
Les tulipes retournent en
Israël
Alors que les horticulteurs de
Jérusalem ont planté dans les jardins publics
et dans le parc de la ville des centaines de milliers
d'oignons de tulipes offerts par la Hollande, il convient de
se souvenir que, de cette manière, les tulipes sont
revenues dans leur lieu d'origine. En effet, en Israël
poussaient pendant de nombreux siècles des tulipes
sauvages. Certains historiens sont d'avis que c'est lors de
la destruction de Jérusalem par Nebucadnetsar en l'an
586 que les botanistes de la cour de Nébucadnetsar
auraient apporté la plante à Babylone,
où elle fut acclimatée.
La tulipe fit sa première
apparition dans la culture occidentale au 16e siècle.
Il est connu qu'en 1554, l'empereur reçut à
Vienne en cadeau, une caisse avec des tulipes du sultan
turc. Le nom «tulipe» dérive probablement
de «turban», la coiffure turque.
Cette année, la Hollande a
envoyé 150 000 tulipes à Jérusalem en
guise de cadeau et de signe d'amitié. En Israël,
la tulipe fait partie des plantes de printemps les plus
appréciées. Un long chemin pour la tulipe
sauvage biblique.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Août 1989
Texte intégral
|
.
Un «coup fatal»
porté aux trafiquants de drogue
La police israélienne est
parvenue à arrêter un nombre
considérable de trafiquants de drogue en flagrant
délit. Lors de ces arrestations, elle a pu confisquer
15 kg d'héroïne d'une valeur de 5 millions de
dollars US. Les colis de drogue étaient introduits en
Israël par des Libanais qui passaient la
frontière près de Metulla; des Druzes et des
Israéliens réceptionnaient cette marchandise.
Ce sont les services de la police d'Amsterdam qui ont
découvert la base de ce réseau de trafic de
drogue.
En 1987, la police israélienne
a confisqué 45 kg d'héroïne et 2,4 kg de
cocaïne et en 1986, 110 kg d'héroïne et 17
kg de cocaïne. La quote-part des drogues dures parmi
les autres drogues a subi une progression
inquiétante, elle est passée de 16% en 1981
à 41,3% en 1987.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Août 1989
Texte intégral
|
.
Un marché
florissant!
Environ 20% des dollars US en
circulation sur le marché noir en Israël sont de
fausses coupures. En Israël, la demande de dollars US a
augmenté de 30-40% ces derniers mois et les
faux-monnayeurs profitent de cette situation pour inonder le
marché noir de fausses coupures en provenance des
USA.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Septembre 1990
Texte intégral
|
.
Des sans-abris en
Israël
Autrefois, lors des grandes vagues
d'émigration des années 50 et 60, les nouveaux
arrivés de provenance du Yémen, du Maroc et de
l'Iraq en Israël furent confinés dans des
villages de tentes. Ils y végétaient, enviant
les vétérans qui habitaient dans des
constructions en béton, attendant patiemment le jour
qui les gratifierait d'une assise financière et leur
permettrait de vivre dans des maisons dignes de ce nom.
Aujourd'hui - oh ironie du sort -, c'est exactement le
contraire qui se produit.
Les nouveaux arrivants venant pour
leur plus grande partie de l'Union soviétique (plus
de 60.000 durant les premiers six mois de cette
année), reçoivent immédiatement des
appartements à disposition, alors que de jeunes
couples, parmi eux d'anciens émigrés, doivent
vivre sous tente, dépourvus de moyens.
A Ashdod, Beer Sheva, Rishon Lezion,
Naharia, Karmiel, Netanya et en de nombreux endroits encore
- même dans le jardin des roses en face de la Knesset
à Jérusalem -, de nombreuses tentes ont
été érigées ces jours pour
héberger plusieurs centaines de familles
israélienne ne disposant pas d'appartements, avant
tout de jeunes couples avec de petits enfants. Ils sont tout
simplement sans abris.
La raison de ce
phénomène est à rechercher dans une
montée effrayante des loyers. Les mécanismes
du marché capitaliste travaillent de manière
classique ici: le grand nombre d'immigrants a conduit
à une demande croissante en logements,
déclenchant en son tour une montée directe des
loyers. Les nouveaux arrivés jouissant de l'aide
financière de l'Agence juive peuvent se permettre de
payer des bails élevés.
Les Israéliens établis
de longue date ne sont pas en mesure de le faire et de
nombreux d'entre eux ont tout simplement été
contraints de quitter leurs habitations en location. Ne
voyant pas d'autre alternative, une partie d'entre eux ont
érigé des tentes dans les parcs publics de
centres urbains et vis-à-vis de la Knesset. A partir
de là, ils mènent la lutte pour
l'égalité des droits avec les
immigrants.
Les tensions sociales
créées par ce mouvement menacent le
gouvernement et l'ensemble de la société
israélienne. Les campeurs remettent presque
quotidiennement en question - ils rencontrent un grand
élan de solidarité et de compréhension
auprès de nombreux citoyens - le fait qu'un immigrant
qui n'a encore jamais apporté de contribution
à l'Etat reçoive plus qu'un jeune
Israélien né dans le pays, qui a servi dans
l'armée et qui accomplit encore son service de
réserve.
Le gouvernement, conscient des risques
sociales qu'une telle situation implique, a
décrété plusieurs mesures d'urgence en
vue de résoudre le problème de logement. Comme
première démarche, on a créé un
ressort spécial s'occupant de la question des
immigrants. A sa tête, nous trouvons le ministre pour
l'amélioration du logement Ariel Sharon, dont le
grand potentiel et la faculté d'implanter des projets
et de les pousser sont bien connus.
La première décision du
ressort nouvellement constitué a été de
déclarer l'état d'urgence national rendant
nécessaire toute une série de
démarches, à savoir l'importation
immédiate de plusieurs milliers de maisons
préfabriquées, l'accélération de
la procédure de construction et l'élimination
de freins bureaucratiques ayant réservé de
nombreuses peines inutiles aux entreprises.
On a également
déployé des efforts particuliers pour trouver
des logements vides dans tout le pays et de les mettre en
état pour l'admission de locataires. Actuellement, on
débat sur les possibilités de surveillance par
l'Etat des bails, afin de pallier à des augmentations
usurpatrices des loyers.
Le gouvernement espère que
toutes ces mesures conduiront à la maîtrise du
problème de logement. Toutefois, le nombre
d'habitants sous tente augmente de jour en jour et leurs
cris de protestation se font de plus en plus
incisives.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Avril 1990
Texte intégral
|
.
Du caviar
israélien
Une équipe scientifique
israélienne a mis au point un caviar artificiel de
goût et d'aspect identiques à ceux du caviar
noir russe.
Le «caviar israélien»
a été essayé, au cours d'essais
gastronomiques, par des experts israéliens et
étrangers ainsi que par de grands cuisiniers
d'hôtels. Tous ont confirmé que le produit est
excellent et correspond qualitativement pour 99% au caviar
russe.
Le caviar original est
constitué des oeufs d'un poisson qui ne vit que dans
la mer Caspienne, et son prix sur les marchés
mondiaux dépasse 1000 dollars le kilo; le caviar
israélien ne coûte que 80 dollars le kilo.
Cette invention met désormais le caviar à la
portée d'un grand public pour lequel il était
jusqu'ici inabordable. Le «caviar
israélien» a été mis au point sous
la direction du prof. Uri Koger, de la division des
techniques alimentaires du Technion de Haïfa. La
composition exacte du produit est gardée
secrète, mais ses inventeurs ont affirmé que
cette délicatesse est exclusivement à base de
produits naturels tels que poissons et huiles de poisson et
végétales.
©
Nouvelles d'Israël
|
AVENEMENT
Septembre 1990
No
18
|
.
Problèmes du retour (les)
1990
- En cinq ans, l'émigration
juive fera grossir la population d'Israël de
près de 25%. C'est un poids énorme pour
l'économie du pays; les problèmes sont
nombreux. Mais les prophéties bibliques
s'accomplissent à la plus grande joie de ceux qui
croient à la place d'Israël dans le plan de
Dieu...
La parution du livre Exodus Il nous a
tous concernés et interpellés . . . mais aussi
déçus, quand la date annoncée par la
vision s'est trouvée échue. Or le
voilà, ce miracle; et de quelle ampleur quand on voit
ces vagues d'immigrants! De tous les âges, de toutes
les conditions, de toutes les villes d'Union
soviétique.
On ne peut oublier qu'il y a quelques
mois encore, l'URSS était une vaste prison
d'où les Juifs ne pouvaient sortir qu'au
compte-gouttes et toujours à la suite de pressions
internationales. Oui, combien grande est notre joie de les
voir arriver et combien plus affermie est notre foi de voir
la Parole de notre Dieu s'accomplir à la lettre
envers et contre toutes les théologies "de
remplacement".
©
L'Avènement - Tous droits réservés pour
tous pays
|
Nouvelles d'Israël
Septembre 1990
Texte intégral
|
.
Un nouveau produit
d'exportation
Israël disposera sous peu d'un
nouveau produit d'exportation - l'anguille. On
prévoit d'élever ce poisson dont la chaire est
d'une délicatesse exclusive à Moschwa Kadesch
Barnea dans le Néguev, non loin de la
frontière égyptienne.
Le savoir-faire nécessaire
à la création de bassins à anguilles
vient de l'Université de Ben Gourion, dans laquelle
des hommes de science s'occupent depuis plusieurs
années de la culture des algues et des anguilles,
comme contribution visant à résoudre le
problème de la faim dans le monde en l'an 2000. Les
travaux de recherche ont montré que l'anguille
prolifère le mieux en eau salée et avec une
température ambiante de l'eau de 26 degrés
celsius.
Moschaw Kadesch-Barnes possède
une source géothermique d'où jaillit de l'eau
chaude salée appropriée à
l'élevage des anguilles. Cette année, on va
lancer un élevage expérimental de 16.000
anguilles. Les bassins nécessaires pour cela sont
actuellement construits par les membres du Moschaw. Si
l'expérience aboutit, les habitants de Kadesch-Barnea
désirent passer à un élevage intensif
d'anguilles. Z. L.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Juillet 1990
Texte intégral
|
.
Une noble goutte
d'Israël
Comme pays biblique de la vigne et du
vin, Israël a déjà été
découvert par le Baron Rothschild qui a
aménagé ses caves à Rishon Lezion et
Zkhron Jacov. Toutefois, ce n'est que maintenant que les
connaisseurs internationaux en vin découvrent
Israël. En 1986 par exemple, le vin israélien du
Golan «Cabernet Sauvignon» a remporté la
médaille d'or parmi une concurrence internationale de
4.500 vins à Londres.
En 1989, la récolte des caves
Ramat Hagolan a reculé de 15% par rapport à
l'année précédente, ne permettant que
le remplissage de 1,1 millions de bouteilles. Le noble
«Cabernet Sauvignon '89» qui ne viendra sur le
marché qu'en août 1993 a fait l'objet d'un
lancement préliminaire avec bon de garantie; pour une
prise en charge de 12 bouteilles au moins, le prix est de 20
NIS (17 DM) la bouteille. «Le Chaim!» L. S.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Juillet 1991
Texte intégral
|
.
Augmentation inquiétante du
chômage en Israël
Le nombre de chômeurs en
Israël s'accroît de manière
inquiétante. Il a augmenté de 11 à 12
pour cent au mois de mars de cette année. 62'800
personnes ont requis l'indemnité de chômage.
Cette augmentation est une conséquence directe de
l'immigration massive. De plus en plus d'immigrants, ayant
suivi des cours d'hébreu, cherchent du travail. Mais
le marché de l'emploi ne leur offre aucune
possibilité. Ce problème se pose surtout pour
les académiciens et les gens ayant une profession
libérale comme les techniciens.
Leur nombre (parmi les immigrants) est
particulièrement élevé. Des
statistiques révèlent que 24 pour cent des
immigrants aptes au travail sont des ingénieurs. Mais
le nombre d'ingénieurs dans la population
israélienne se trouve sous la barre de 2 pour cent.
Environ 30'000 ingénieurs et architectes travaillent
actuellement dans le pays. Si, selon les estimations,
environ un million de personnes immigreront en Israël,
il y aura quelque 100'000 ingénieurs. Il est
évident qu'une minorité seulement trouvera du
travail dans ce domaine.
Le nombre considérable de
médecins parmi les immigrants pose également
un grave problème. Pour la seule année
précédente, plus de 7'500 médecins et
dentistes ont immigré en Israël. Aucune
activité n'a pu être trouvée pour la
plupart d'entre eux. Plus de 1'000 médecins,
récemment arrivés, ont manifesté devant
la Knesset. Les motifs de ce mouvement de protestation: les
tests extrêmement difficiles pour l'obtention d'un
permis de travail dans leur profession.
Le ministre de la Santé
israélien a déclaré que son
ministère obligera les médecins en exercice
à prendre leur retraite à 65 ans afin de
libérer des places pour les immigrants. En outre, les
docteurs ayant plus d'une activité principale
devront, à l'avenir, renoncer à leurs
occupations secondaires. Mais ces mesures ne sont qu'un
faible palliatif D'ores et déjà, il
apparaît clairement que sans changement sensible de la
situation économique, le nombre des chômeurs
augmentera de manière importante. Les offices du
travail parlent déjà d'une catastrophe. Les
sans-travail représentent 18 pour cent, ce qui
correspond à environ 400'000 personnes de la
population active.
Ce pourcentage n'a même pas
été atteint lors de la grande crise des
années 60. De tels pronostics amènent le
directeur de la Banque nationale israélienne, le
professeur Michael Bruno, à lancer l'avertissement
suivant: Sans l'établissement d'un programme
d'économie organisée, Israël sombrera
dans une énorme crise économique, suite
à laquelle 200'000 immigrants et natifs d'Israël
quitteront le pays. Mis devant ce fait, le ministre des
Finances, Yitzhak Modai, propose que l'Etat verse, à
la place de l'indemnité de chômage, un salaire
aux immigrants correspondant à un engagement dans une
des grandes entreprises du pays. Aucun frais n'incomberait
aux employeurs dans le cadre de ce projet, tandis que les
immigrants pourraient - dans la mesure des
possibilités offertes - apporter leur contribution
à l'économie israélienne. Le ministre
des Finances, jadis partisan convaincu d'une économie
libre, explique qu'à son regret, il ne voit, en ce
moment, aucune autre solution pour maîtriser cette
situation de crise. Selon le ministre, Israël perdra
une occasion historique d'agrandir sa population juive d'un
million de personnes, si rien n'est entrepris. (ZL)
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Juillet 1991
Texte intégral
|
.
L'amélioration de la
qualité de la vie à Gaza
Une banque, prévue pour
développer l'industrie, sera bientôt ouverte
dans la bande de Gaza. Cette banque, qui sera sous la
surveillance de la Banque de l'Etat, proposera des
crédits pour le développement de l'industrie
locale. Le projet a été conçu dans le
cadre d'un plan général de
développement de la région, afin de permettre
la normalisation dans les régions administrées
et l'amélioration de la qualité de la vie des
habitants de la bande de Gaza. (ZL)
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
01 /
1991
Texte intégral
|
.
Changements au kibboutz
Il y a encore quelques années
seulement, le kibboutz constituait l'une des
caractéristiques de loin les plus importantes de
l'EtAT d'Israël. Basé sur
l'égalité absolue de À membres et sur
le principe selon lequel chacun donne en fonction de ses
capacités et reçoit en fonction de ses
besoins, son système social très particulier a
été pendant longtemps la fierté de
beaucoup d'Israéliens et un modèle
fréquemment copié dans le monde entier.
Toutefois, au fil du temps, le
kibboutz a subi des changements lourds de
conséquences. En effet, petit à petit, la
société du kibboutz a changé de forme,
se rapprochant de plus en plus d'un mode de vie à la
fois urbain et matérialiste. A la fin du mois
d'octobre dernier, cette transformation a atteint un nouveau
point culminant lorsque la commission du Mouvement
kibboutzique réuni s'est assemblée pour
discuter de la proposition de quelques kibboutznik de
rémunérer à l'avenir le travail fourni
par les membres de kibboutz. Autrement dit, on proposait
d'introduire dans le mouvement kibboutzique le principe du
payement de salaires.
Cette idée
révolutionnaire a fait l'objet de longs débats
passionnés et à la fin des deux
journées de discussions, lors de la mise aux voix de
la question brûlante, la grande majorité s'est
ralliée au point de vue selon lequel «toute
liaison établie entre une prestation et une
contre-prestation est parfaitement incompatible avec les
principes de la communauté kibboutzique». C'est
ainsi que les principes fondamentaux du kibboutz, tels
qu'ils ont été fixés par les premiers
pionniers qui sont venus s'installer au pays y a environ 80
années pour y établir une colonie juive, ont
été préservés - du moins pour le
moment - d'une tentative de modernisation et
d'assujettissement au matérialisme urbain.
©
Nouvelles d'Israël
|
|
ACCUEIL
|