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La santé publique d'Israël En ce qui concerne les services de santé, Israël peut se mesurer avec les pays les plus progressistes du monde. La durée moyenne de la vie est, pour les hommes comme pour les femmes, de 75 ans. La mortalité infantile se situe au-dessous de 18 pour 1000 naissances. 86% des citoyens israéliens appartiennent à l'une des diverses assurances-maladie, sociétés bénévoles qui subviennent aux frais de soins médicaux et hospitaliers. Un projet de loi qui obligerait tous les Israéliens à être membre d'une assurance-maladie est à l'examen à la Knesseth. Il existe en Israël 53 hôpitaux de médecine générale avec un effectif de 13 800 lits, ainsi que 45 hôpitaux spécialisés pour maladies chroniques comptant 4210 lits. En outre, Israël utilise un large réseau de services de consultations pour les mères. Plus de 800 policliniques de ce genre, dont 81 situées dans des villes et villages arabes, sont gratuitement à la disposition de toutes les mères après l'accouchement. Dès la naissance, jusqu'à l'âge de la puberté, tous les enfants sont soumis aux divers tests de développement. Ils reçoivent aussi des vaccins et des traitements préventifs contre les maladies. L'assurance sociale de l'Etat supporte les frais de séjour en maternité. Par rapport au nombre d'habitants, Israël compte plus de médecins que n'importe quel pays du monde. Avec ses spécialistes, l'Etat juif est situé à l'avant-garde de tous les pays. |
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Situation stable en Israël quant au chômage Du point de vue international, Israël est actuellement un véritable pays des merveilles dans le domaine économique. Les USA, la Grande-Bretagne, la CEE et le Japon, luttent pour résoudre les problèmes du chômage, toujours grandissants. Aux USA, 11,5% d'adultes sont à la recherche d'une place de travail. En Allemagne, il y a plus 2,5 millions de chômeurs et 3 millions en Grande-Bretagne. Seul Israël ne compte que 4,7% d'adultes qui, de temps à autre, sont sans travail. Le gouvernement préfère s'accommoder de l'inflation, qui s'élève à plus de 100%, plutôt qu'à une agitation sociale, provoquée par le chômage. |
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Israël au nouvel an 5746 Partout, les synagogues étaient pleines à craquer pour la célébration de Rosch-Haschana (nouvel an juif). A Jérusalem, en plus des 450 synagogues, il fallait installer, comme moyen de fortune, des «maisons de prières» dans les écoles et dans les salles de gymnastique. Les uns se rendaient à la synagogue par souci de l'avenir, les autres par reconnaissance de l'amélioration de la situation qui se profile à l'horizon. Le gouvernement national unitaire d'Israël (94 des 120 sièges) a atteint deux objectifs remarquables au cours de sa première année d'existence: Premièrement, il a mis fin officiellement à la guerre au Liban en retirant toute l'armée israélienne du pays des cèdres. N'oublions pas, cependant, les 650 soldats israéliens qui ont laissé leur vie lors des combats. Deuxièmement, une légère amélioration dans l'économie se profile, c'est-à-dire, le plan de redressement économique établi par le ministre Modaï semble porter ses fruits. En juillet, l'index des prix était monté jusqu'à 27,5%, alors qu'en août, le taux d'inflation était descendu à 3,9%. Ainsi, le pronostic d'inflation pour 1985 serait de 320% contre 460% en 1984. Cependant, on ne peut rien retirer de ce qui n'existe pas. Ces derniers trois mois, la diminution des salaires et du pouvoir d'achat était de 21 % environ. Résultat: Les Israéliens se sont serré la ceinture et ont réduit leurs achats d'alimentation de 12%. De même, l'acquisition d'articles d'importation comme, par exemple, des automobiles, des appareils de télévision, etc. a été limitée à 28%. D'autre part, les Israéliens, qui pourtant aiment à voyager, ont réduit leurs départs à l'étranger de 50%. Beaucoup d'entre eux n'auraient pas été en mesure de payer la taxe de voyage supplémentaire de 300.- dollars imposée pour les départs à l'étranger. Par là, le bilan du commerce extérieur d'Israël s'est amélioré de 27%, et le déficit de paiement a diminué de trois milliards de DM. Le produit national brut est monté de 3%, alors que la consommation privée a diminué de 2%. En fin de compte, on est d'accord avec le professeur M. Bruno, responsable de la réorganisation: «Jusqu'ici, le développement est satisfaisant». En effet, c'est un des côtés positifs. Ce qui est inquiétant par contre, c'est le problème du chômage. Le ministre des Affaires sociales présage une augmentation de 50%, ce qui signifierait qu'Israël devrait faire face en cette nouvelle année à cette situation, soit environ 12% de chômeurs. D'autre part, on a constaté que 267 000 Israéliens vivent au-dessous de la limite de la pauvreté. En ce moment, cette limite est fixée à 493 000 Shekels par mois pour un couple ayant deux enfants, ce qui équivaut à 970.- DM. A cela s'ajoute le gel des relations entre Israël et l'Egypte, provoqué par le conflit de Taba, qui menace la coalition gouvernementale de Jérusalem comme une épée de Damoclès. C'est la raison pour laquelle le MAARACH et le LIKOUD se heurtent sans cesse, remettant en question le maintien de la rotation (1986) convenue. Dans ce courant de compromis, les faucons d'Israël aiguisent leurs griffes et se rangent, partiellement, du côté du parti radical KRACH de Kahane. C'est pourquoi, le président de l'Etat israélien, Chaïm Herzog, a exhorté la population à ne pas prendre à la légère le kahanisme, mais à s'y opposer activement. C'est bien dit. Seulement, tandis que le gouvernement cherche une possibilité de négociations avec la Jordanie, l'OLP s'installe dans la région Est du Jourdain et renforce son terrorisme contre Israël. Les attentats répétés des terroristes de l'OLP poussent la population israélienne dans les bras de Kahane, qui leur conseille de «se défendre eux-mêmes avant d'être au cimetière en attendant le feu vert pour les discussions». Lourde hypothèque pour Israël en ce début d'année 5746! Dans les synagogues, on encourage les fidèles avec le texte de Josué 8, 1: «Ne crains point, ne t'effraie point»! En principe, le nouvel an israélien a lieu en septembre. Le présent communiqué révèle que l'évolution en Israël est à la fois positive et négative. Dans cette lutte entre le bon et le mauvais, on discerne la vraie nature de la misère en Israël. C'est que, jusqu'à ce jour, il n'a pas encore trouvé sa vraie identité, selon ce que Dieu avait prévu pour lui et annoncé par Moïse:
« Vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. (Ex. 19, 6). Israël sera pleinement conscient de son identité lorsque, étonné, Il reconnaîtra son Messie. |
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Alerte aux sauterelles et encore un miracle! Les immenses sauterelles qui, en Afrique, cachent le soleil tel un gros nuage, dépouillant littéralement tout le pays, avaient déjà atteint le Sinaï pour envahir Israël en traversant le Néguev. L'armée israélienne s'apprêtait, en survolant la région, à combattre l'invasion par dispersion de poison lorsque, subitement, le vent et la température changèrent, ce qui fit se détourner d'Israël les sauterelles. En Israël, cet incident est «considéré comme un miracle». Certains, cependant, auraient volontiers «accepté un peu de cette plaie», car les sauterelles sont un délice ... «Faites un brasier. Posez-y une plaque et grillez les sauterelles pendant 30 min. Ensuite, épluchez-les et mélangez leur chair à des dattes séchées et un peu de sel, faites macérer le tout pendant une demi-journée ... Voilà un mets délicieux - et en plus casher - s'enthousiasme un Yéménite, prêt à payer jusqu'à 20 NIS pour le kilo de sauterelles ... ». |
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Exportations Au cours des six premiers mois de cette année, les exportations israéliennes ont augmenté de 15,5% par rapport à l'année précédente, atteignant la valeur de 7,8 milliards de dollars (11,6 milliards de FS). Dans ce nombre est comprise l'augmentation de 30% des exportations de machines et d'articles électroniques; de 26% des exportations de produits alimentaires, et de 23% des exportations de diamants. Selon l'association des industries, 15,5% de la plus-value seraient dus, à raison de 60%, aux prix plus élevés des exportations et 40% seulement à un volume d'exportations plus grand. |
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Le service de santé israélien malade! Certes, jusqu'à présent, aucun décès n'a été enregistré à cause de cela. Mais les grèves persistantes des médecins, infirmières et premiers secours (MDA) paralysent le système sanitaire israélien. Aussi le ministère de la santé invita-t-il les médecins à s'occuper, en faisant des heures supplémentaires, des 22 000 patients attendant une intervention chirurgicale. Cependant ce procédé entraînerait un supplément de frais dont le ministre des finances ne veut ou ne peut se charger. De leur côté, les médecins commencèrent une grève pour une hausse générale des salaires. Les infirmières, dont l'approvisionnement ne suffit même pas pour la première équipe et encore moins pour l'équipe faisant des heures supplémentaires, se joignirent aux médecins en grève. Parmi les 12 000 infirmières, un bloc de 3 000 s'imposa des «congés». A cela s'ajoute le manque d'argent des premiers secours (Magen David Adom) pour payer l'essence, les salaires et les impôts. Les hôpitaux renvoyèrent presque tous leurs malades chez eux. Seuls certains cas graves reçurent des soins dans les services d'urgence. Pour ces raisons, une dizaine de députés de la Knesset organisèrent une grève de la faim, afin de rapprocher les médecins et le Ministère des finances, pour qu'ils mettent fin à cette catastrophe. Dans un discours, le président d'Etat, M. Herzog, exprima son mécontentement au sujet de «l'abrutissement de la société israélienne manifestée si cruellement par la grève du MDA et par la crise au sein du service de santé». |
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Le tsar de la presse britannique Robert Maxwell Directeur d'une entreprise en possession de plus de 3,7 milliards de francs suisses qui a repris 30% des actions du quotidien israélien MAARIV, cet entrepreneur juif, né en Tchécoslovaquie, est aussi propriétaire du «Daily Mirror», du «Sunday Mirror» et du «The people», entre autres journaux. Les médias israéliens espèrent, par cette entrée de Maxwell, un service plus global de la presse. En Israël, le journal «Yedioth Ahronoth» attire chaque jour 300 000 lecteurs (le vendredi 500 000); le «MAARIV» 150 000 (250 000); le «Hadafhot» 140000 (270 000); le «Haaretz» 55000 (75 000); le «Jerusalem Post» 33 000 (50 000); le «Davar» 40 000; le «Al-Quds» 30 000; le «Israel Nachrichten» 29 000 et le «Al Hamishmar» 25000. |
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Une famille israélienne avec deux enfants, dépense en moyenne 1'900.- FS. par mois pour ses besoins quotidiens. Entre les diverses familles, l'écart va de la famille pauvre avec 1'100.- FS. à la famille riche avec 3'000.- FS. De ces sommes, on compte 24,5 pour-cent pour l'alimentation, 12,5 pour-cent pour la formation professionnelle et la culture. 99,3 pour-cent de tous les ménages israéliens possèdent un frigidaire, 87 pour-cent une machine à laver, 80 pour-cent une télévision, 85 pour-cent le téléphone et 43 pour-cent une voiture privée. Un appartement de trois pièces non-meublé coûte, à Jérusalem par exemple, environ 570.- FS. par mois. |
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7,8% de chômeurs en Israël! Parmi les 124'000 chômeurs enregistrés en Israël se trouvent 45'000 femmes. Shimon Pérès, le ministre des Finances, a décrété que dorénavant, les chômeurs, qui déclinent une offre pour un de travail qui se trouve dans un périmètre de 60 km jusqu'à présent de 40 km) de leur domicile, n'auront plus droit à l'allocation de chômage. |
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Les écoles en Israël Cette année, 167'000 étudiants, répartis dans 570 gymnases, se sont présentés à l'examen du baccalauréat, soit 6,7% de plus que l'année précédente. Le 30 juin ont commencé les vacances scolaires de deux mois pour 800'000 élèves de l'enseignement primaire et pour 350'000 étudiants de l'enseignement secondaire. L'administration militaire israélienne a due différer d'un mois la date de la réouverture des écoles arabes (800'000 écoliers) en «Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, parce que les directeurs de ces établissements ont refusé de garantir le calme et le respect du programme scolaire. |
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Objecteurs de conscience en Israël? 8,1% des hommes astreints au service militaire en ont été exemptés pour raison de santé. 2% se sont soustraits à l'incorporation dans l'armée en évoquant des raisons sociales (parmi eux se trouvent aussi les «jeunes mariés»). 24% des femmes ont été exemptées du service militaire pour des motifs religieux. |
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Réouverture des écoles arabes C'est après une fermeture imposée de presque 18 mois que les 1'194 écoles arabes de «Cisjordanie» (celles de la Bande de Gaza n'ont jamais été fermées) ont pu accueillir à nouveau leurs 319'000 élèves. Les directeurs et le corps enseignant de ces écoles ont promis à l'administration militaire israélienne de tout mettre en oeuvre afin que les écoles ne redeviennent pas à nouveau «des centres d'agitation contre Israël». Dès que la décision de la réouverture des écoles a été rendue publique, les responsables de l'Intifada ont fait distribuer aux enseignants et aux élèves un tract leur demandant de ne pas reprendre leur activité scolaire. Un appel que seuls 8% des concernés ont suivi! Selon des informations publiées dans le journal arabe «Al-ITTIHA», il y a actuellement environ 1000 enfants et adolescents âgés de 5 à 14 ans qui se trouvent dans les camps d'été d'entraînement dirigé par des commandos de l'OLP. Et en Galilée, à Shfaram, le parti communiste israélien (Democratic Front for Peace and Equality) a aussi organisé un camp d'entraînement avec la participation de 150 enfants arabes. Les différents groupes se donnaient des noms tels que «Enfants de l'Intifada» ou Groupe des lanceurs de pierres». |
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