Regard sur Israël en février 2000

 

Mardi

01.02.2000

Des soldats de la force de défense (IDF) sont tués par un missile lancé sur leur base par des partisans du Hezbollah.

Mercredi

02.02.2000

Israël revoit ses relations avec l'Autriche et menace de retirer son ambassadeur, si Jörg Haider entre au gouvernement de coalition.

Jeudi

03.02.2000

Avec d'autres chefs de gouvernement, Ehud Barak forme un front contre l'Autriche.

 

Vendredi

04.02.2000

L'autorité de l'Autonomie palestinienne exige que les territoires qui doivent passer sous ses ordres dans une semaine comprennent aussi des villages de l'espace de Jérusalem.

Sabbat

05.02.2000

L'ambassadeur israélien a été rappelé hier de l'Autriche en guise de protestation contre l'entrée au gouvernement autrichien du parti de Haider.

Dimanche

06.02.2000

Un chef du Hezbollah est blessé lors d'une attaque israélienne par hélicoptère.

Lundi

07.02.2000

Un autre soldat israélien perd la vie au Liban. Message israélien adressé à Damas: «Arrêtez l'action du Hezbollah, ou vous allez payer le prix fort! »

Mardi

08.02.2000

Les IDF attaquent la nuit des cibles dans le centre de la zone de sécurité au Liban. Dans le nord d'Israël, 300.000 habitants passent de longues heures dans les abris.

Mercredi

09.02.2000

Un autre Israélien est tué au Liban. Le gouvernement israélien a déclaré hier l'état d'urgence dans le nord. Il est recommandé aux habitants de rester dans les abris.

Jeudi

10.02.2000

Après que le Hezbollah eût fait entendre que plus aucune roquette Katiucha ne sera tirée sur le Nord, l'état urgence est levé.

Vendredi

11.02.2000

Six officiers de la police israélienne interrogent le président de l'Etat, Ezer Weizan, sur ses relations avec Edouard Saroussi.

Sabbat

12.02.2000

De nouveau un soldat israélien tué au Liban, et un autre blessé par un missile antichar. Des avions de combat et des hélicoptères israéliens attaquent des positions du Hezbollah.

Dimanche

13.02.2000

Ezer Weizman est de nouveau interrogé.

Lundi

14.02.2000

Des milieux des services de renseignements: «Des attaques sont à craindre.» Les forces de sécurité sont mises en état d'alerte accentuée.

Mardi

15.02.2000

Barak: «Nous nous retirerons du Liban en juin, même s'il n'y a pas de traité. »

Mercredi

16.02.2000

168.000 demandeurs d'emploi sont enregistrés aux offices du travail.

Jeudi

17.02.2000

Décision gouvernementale: «Des villages libanais sont pris sous le feu, car de là partent des attaques du Hezbollah contre les IDF».

Vendredi

18.02.2000

Le secrétaire d'Etat Yitzhak Herzog est interrogé par la Police: il est soupçonné de financement illicite lors de la campagne électorale de Barak.

Sabbat

19.02.2000

Violentes réactions en raison de la décision israélienne de tirer sur des villages libanais. La Syrie: «C'est une déclaration de guerre.» L'Egypte: «La paix est en danger.»

Dimanche

20.02.2000

Consternation en Israël devant les violentes réactions du monde arabe.

Lundi

21.02.2000

Crise de confiance entre Israël et l'Egypte en raison de l'arrêt des négociations avec les Palestiniens. Moubarak «Je ne crois plus Barak.»

Mardi

22.02.2000

La direction du Hezbollah: «Quand un traité de paix sera conclu pour la région, nous nous concentrerons sur la politique.»

Mercredi

23.02.2000

Il est fait échec à une attaque prévue du Hamas contre une maison de plusieurs étages à Jérusalem.

Jeudi

24.02.2000

Israël pleure la mort de la chanteuse populaire Ofra Haza.

Vendredi

25.02.2000

Critiques au gouvernement et à la Knesset contre David Levy à cause de ses menaces: «Si Kirjat Shmonah brûle, le Liban brûlera; du sang pour du sang, un enfant pour un enfant.»

Sabbat

26.02.2000

Levy essuie une remontrance des USA pour son discours «oeil pour oeil», «Une rhétorique qui envenime la situation n'est pas opportune. »

Dimanche

27.02.2000

Le chef du gouvernement français, Lionel Jospin, essuie des jets de pierres d'étudiants palestiniens lors de sa visite à l'université de Bir-Said.

Lundi

28.02.2000

Pour la première fois, Barak parle d'un retrait des hauteurs du Golan sur la ligne du 4 juin 1967. Les quatre chefs de gouvernement précédents étaient, paraît-il, d'accord sur ce retrait. Yitzhak Shamir et Benjamin Netanyahou démentent.

Mardi

29.02.2000

Un porte-parole du ministère des affaires étrangères US confirme indirectement la déclaration de Barak relative au retrait du Golan: «Il y continuité dans l'attitude à cet égard des gouvernements israéliens.»