Manifestation monstre pour une Jérusalem indivisible

Quelque 250.000 manifestants en Israël

 

Environ un quart de million d'Israéliens ont manifesté le 8 janvier devant les murailles de la vieille ville de Jérusalem contre les projets de partage de cette cité entre Israël et les Palestiniens. Cette manifestation, placée sous la devise «Jérusalem, je jure», a été financée par une association judéo-chrétienne. Selon un communiqué du journal israélien «Ha'aretz» sur Internet, ce groupe rassemble des signatures pour une pétition contre une Jérusalem partagée.

Des milliers de policiers étaient là pour empêcher des heurts éventuels entre manifestants et Palestiniens à Jérusalem-Est. Mais aucun incident ne se produisit. Un correspondant TV compara même l'ambiance à une «atmosphère de carnaval». La police a estimé la foule à un quart de million de personnes.

Lors d'un discours, le maire de Jérusalem, Ehud Olmert, mit l'accent une fois de plus sur l'importance d'une Jérusalem non divisée sous souveraineté israélienne. Et d'ajouter que Bill Clinton, qu'il qualifia de grand ami d'Israël, fut le premier président américain à avoir proposé un partage de la ville. Il y eut de nombreux cris de désapprobation parmi les manifestants lorsqu'il fut fait mention de Clinton, affirma la radio israélienne.

L'orateur suivant fut Ron Lauder, le président d'une commission d'importantes organisations juives en Amérique. Il affirma ne représenter aucune d'elles lors de la manifestation; il y participait au nom de millions de juifs du monde entier opposés à un partage de la ville. Israël s'était emparé de Jérusalem-Est lors de la guerre des Six jours (1967); et voici que maintenant, les Palestiniens réclament cette partie de la ville comme capitale de leur futur État.

Ehud Olmert fut le seul important politicien de droite à prononcer un discours. Les organisateurs ne voulaient donner aucune tendance politique à leur manifestation. Cependant, plusieurs personnalités marquantes des partis de droite étaient là bien présentes, parmi lesquelles l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahou, du Likoud.

Avant son départ le 20 janvier, le président US Clinton s'était donné comme but de parvenir à un accord au Proche-Orient; il proposait, entre autres, le partage de Jérusalem en deux capitales, une israélienne et une palestinienne; un État palestinien souverain dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ainsi que le renoncement des Palestiniens au droit de retour de 3,7 millions de réfugiés ainsi qu'à leurs descendants.

Commentaire: Lorsque l'on constate combien d'Israéliens sont contre le partage de Jérusalem, on se sent encouragé à persévérer dans la prière pour que Dieu empêche la réalisation de ce projet. C'est parce que Jérusalem est la ville la plus importante de la terre qu'elle fait l'objet de tant de luttes. Nous savons par l'Écriture que le combat contre Jérusalem prendra une telle extension que toutes les nations marcheront contre elle. Il y aura alors, d'une certaine manière, une division: la moitié des habitants de la ville iront en captivité. Mais c'est alors que Jésus reviendra en gloire pour délivrer Son peuple de tous ses ennemis (voir Zach. 12 et 14). CM

© Nouvelle d'Israël Février 2001