Israël sur le chemin de la guerre ?
Patrouille israélienne attaquée
Lors d'une attaque menée le 18 novembre dernier contre le poste de garde d'une plantation de la colonie juive Kfar Darom dans la bande de Gaza, un soldat israélien a été tué et un échange de coups de feu en a grièvement blessé deux autres. L'agresseur arabe a été abattu. Les soldats étaient en patrouille lorsque cet homme de trente ans s'approcha des militaires à travers les serres et ouvrit le feu. Selon des informations du Jerusalem Post, il s'agissait d'un officier du «service de sécurité» palestinien. Mais entre-temps, des cercles du Fatah du chef de l'OLP, Yasser Arafat, ont revendiqué la responsabilité de l'agression. D'après une information de Israël Radio (Kol Israël), l'Autonomie palestinienne (AP) a promu, à titre posthume, le terroriste de deux grades. Sur la une d'un journal officiel de l'AP, il est écrit que cet homme doit être loué pour son courage. Cette attaque terroriste s'est produite moins de 24 heures après qu'Arafat eut lancé un appel à s'abstenir de tout acte de violence dans les territoires de l'AP.
Coups de feu sur un diplomate à Amman Le 19 novembre, un dimanche matin, le vice-consul de l'ambassade israélienne en Jordanie a été blessé lors d'un attentat perpétré à Amman, la capitale du pays, Comme les médias israéliens nous en informent, l'attaque s'est produite vers 8.30 heures, alors que le diplomate se rendait à son ambassade. Les coups de feu le visant avaient manifestement été tirés d'une auto qui passait là. Il subit des blessures aux mains et aux jambes. Lors d'une session du cabinet, le Premier ministre Ehud Barak qualifia cette agression de «très grave escalade». Le prince jordanien Hassan exprima ses regrets auprès de l'ambassadeur israélien et promit son plein soutien pour que soit tiré au clair cet incident.
Attaque d'un bus scolaire
Le lendemain, le 20 novembre donc, un attentat à la bombe fut commis le matin près de Gush Katif dans la bande de Gaza contre un bus transportant des écoliers israéliens; cette action tua deux occupants et en blessa douze autres, dont certains grièvement. Parmi ces blessés, il y avait cinq enfants et une femme enceinte. Selon des milieux militaires, un engin balistique, ressemblant au type d'explosifs employés par les terroristes du Hezbollah dans l'ancienne zone de sécurité au Sud-Liban, à perforé le car blindé. Dans ce bus, accompagné de plusieurs véhicules de l'armée, se trouvaient environ trente enfants et adultes. Les investigations de l'armée israélienne ont révélé qu'au moins trois terroristes participaient à cet attentat. Il y a quelques semaines seulement, un Palestinien armé avait commis au même endroit un attentat suicide.
Israël riposte
Le Premier ministre Ehud Barak a qualifié le dernier attentat de cette sanglante série de «profond choc et d'acte terroriste grave». Le cabinet de sécurité convoqué par lui a tenu les miliciens du Tanzim du Fatah militant pour responsables de cette attaque, et non pas le groupe radical du Djihad, comme l'AP le prétendait. Pendant la session furent décidées des mesures de représailles qui furent exécutées le lundi soir. Des hélicoptères israéliens tirèrent sur des cibles dans la ville de Gaza. Selon Israël Radio (Kol Israël), neuf objectifs ont été bombardés, parmi lesquels le quartier général des milices du Tanzim. et du Fatah ainsi que le bâtiment du «service de sécurité préventive», sur le compte duquel a été porté l'attaque de Kfar Darom. D'après d'autres communiqués, d'autres lieux ont été visés à proximité de Rafiah. Le même soir, le gouvernement israélien confirmait ces actions de représailles. Selon le vice-ministre de la Défense, Ephraïm Sneh, toutes les cibles avaient été choisies avec soin par le cabinet de sécurité; et contrairement aux attaques de représailles précédentes, aucun avertissement n'avait été lancé cette fois. Il déclara en outre que la trace des derniers attentats remontait directement au chef de l'OLP, Yasser Arafat. Il est aussi apparu que la distribution du courant électrique avait été coupée. D'après des témoins oculaires, la ville avait été plongée dans l'obscurité peu de temps avant l'attaque. A cause des nouvelles violences, le gouvernement israélien, qui se trouvait sous de fortes pressions, décida de passer à des représailles.
Premières réactions
Le côté palestinien nia avec véhémence toute participation à l'attaque du bus scolaire. Un important représentant de l'AP fit remarquer que l'endroit où l'attaque s'était produite est situé dans le territoire contrôlé par Israël, et que ce dernier est responsable de sa sécurité. Quand Yasser Arafat fut informé de l'attaque, il réagit par une grosse colère à la non-observation de ses derniers ordres, à savoir l'interdiction de tirer dans les territoires de l'Autonomie. Mais les milieux gouvernementaux israéliens on fait savoir qu'Arafat, en libérant des terroristes islamiques radicaux des prisons palestiniennes, avait pratiquement donné le feu vert pour des agressions sur des cibles israéliennes. Hassan Asfour, un membre du cabinet de l'AP, accuse Israël d'avoir choisi la «voie de la guerre» avec ses coups de représailles: «Ces attaques sont la preuve que le gouvernement israélien est composé de meurtriers qui ont choisi la guerre comme moyen pour imposer leur politique. Ces actions coûteront très cher, et Barak doit commencer à compter les morts du côté israélien. Le peuple palestinien ne se laissera pas mettre à genoux.»
Le rappel dans son pays de l'ambassadeur d'Egypte en Israël est probablement une autre conséquence des ripostes israéliennes. Au ministère des Affaires étrangères israélien, on s'est montré surpris de cette mesure d'autant plus que la semaine précédente, une rencontre entre l'ancien président israélien Ezer Weizman et le chef du gouvernement égyptien, Moubarak, avait eu lieu, et que tout portait à croire que les tensions entre les deux pays allaient en diminuant. Mais le ministre égyptien des Affaires étrangères donna à entendre qu'il voulait débattre des derniers événements avec l'ambassadeur, car au sommet islamique, qui s'est tenu dernièrement, on aurait recommandé de rompre les relations diplomatiques avec Israël. L'avenir nous dira si l'ambassadeur égyptien a été rappelé uniquement pour des consultations ou pour un temps indéterminé.
Commentaire:
Israël devait réagir. Cette action de représailles était tardive. jusqu'alors, il n'avait, la plupart du temps, fait que riposter; il n'avait pas activement réagi. Que beaucoup parlent d'une action «démesurée» d'Israël, la chose est claire. Le monde est toujours contre cette nation. Mais il est très important d'étouffer le mal dans l'oeuf. Même si Israël a laissé la situation trop se dégrader, ce principe a sa valeur ici: Mieux vaut une fin dans la peur qu'une peur sans fin. Malheureusement, les Palestiniens ne semblent comprendre aucun autre langage. Qu'Israël ait maintenant montré les dents, cela se conçoit. Et il y a ceci qui correspond aux dires mensongers d'Arafat que ses gens clament bien fort, à savoir qu'ils n'avaient rien à voir avec l'attaque contre le bus israélien, où deux personnes ont été tuées.
Nous aussi devons immédiatement résister dans notre vie de foi face à l'Adversaire menaçant; plutôt que de simplement riposter, nous devons le chasser. jésus doit être le Seigneur de notre vie; Lui seul doit avoir de la place chez nous. CM
Nouvelles d'Israël Décembre 2000