«En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes» (Jn. 1, 4).
Jamais parole humaine ne suffira pour décrire le caractère unique de Jésus. Nous sommes hors de toute mesure pour parler de façon convenable de la Personne la plus élevée de toute l'histoire du monde. Mais c'est Lui-même qui nous a donné cette promesse: «Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera» (Jn. 16, 13-14). Jésus est incomparable. Il est en même temps Fils de Dieu et Fils de l'homme. «Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même» (2 Co. 5, 19). Toutes les caractéristiques de Jésus sont uniques. S'Il dit, par exemple: «... recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur», il met l'accent sur le fait que l'humilité n'est pas l'une de Ses vertus, mais le trait fondamental de Sa nature! Tout dans Sa Personne est unique: «Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité» (Col. 2, 9).
Considérons brièvement tout ce qui a trait à Sa personnalité unique:
1. Son amour: «Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis» (Jn. 15, 13).
2. Ses paroles: «Jamais homme n'a parlé comme cet homme» (Jn. 7, 46).
3. Son oeuvre: «Voici l'agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde» (Jn. 1,29).
4. Son nom: «Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés» (Ac. 4, 12).
5. Son précieux sang: «... ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache» (1 Pi. 1, 18-19).
6. Sa foi: «... ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi» (Hé. 12, 2).
7. Son obéissance: «... il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix» (Ph. 2, 8).
Désirer de tout son coeur augmenter la connaissance de Jésus entraîne de merveilleuses conséquences dans nos vies, car il est écrit: «... et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu» (Ep. 3, 19). Si nous sommes reliés à cette source merveilleuse qu'est Jésus-Christ, l'eau vive coulera en nous et à travers nous selon Sa promesse: «Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui» (Jn. 7, 38-39). En réalité, seul le Saint-Esprit peut et veut glorifier la Personne de Jésus en nous. Si nous Lui permettons de nous communiquer la connaissance du Fils de Dieu, voire Son caractère unique, nos coeurs seront remplis d'une adoration respectueuse et profonde. Nous aurons le désir de Lui abandonner toute notre vie, afin d'être plus unis à Lui!
Pourquoi faut-il connaître Jésus?
Ne suffit-il donc pas de croire simplement en Lui? Non. Il y a des raisons impératives pour connaître toujours mieux la nature unique de Jésus-Christ:
1. Parce que, tout d'abord, Dieu nous a fait don de Son Fils: «Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle» (Jn. 3, 16). De ce fait, n'est-il pas logique que nous connaissions ce don que Dieu nous a fait?
2. Parce que Jésus n'aime pas seulement de façon générale, mais Il vous aime et Il m'aime personnellement: «Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis» (Jn. 15, 13). Ne voulez-vous pas mieux connaître Celui qui vous a aimé jusqu'à donner Sa vie pour vous?
3. C'est le profond désir de Jésus d'être connu des Siens. Ne discernez-vous pas Sa grande déception lorsqu'Il s'exclame devant Ses disciples: «Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe» (Jn. 14, 9)! Cher lecteur, êtes-vous parmi ceux qui ne connaissent pas encore Jésus?
4. Connaître Jésus est vital, car en Lui nous avons la vie éternelle: «Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ» (Jn. 17, 3). Votre désir le plus profond ne devrait-il pas être celui de connaître la vie éternelle?
Tristesse, lassitude, tiédeur, toute rechute dans le péché, résultent du fait de ne pas connaître le Seigneur! C'est pourquoi, Dieu parle par la bouche du prophète en ces mots: «Car l'Eternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu'il n'y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays» (Os. 4, 1). Il est temps de connaître cette Personne unique, afin de vivre enfin dans la joie et la liberté.
Comment arriver à connaître la nature unique de Jésus?
C'est impossible par les seules considérations théoriques de la Bible. Je peux apprendre la Bible par coeur, présenter toutes les réalités du salut, sans pour autant augmenter ma connaissance de Jésus-Christ! Connaître Jésus - et j'insiste là-dessus - n'est possible que si nous L'aimons véritablement et si nous croyons en Ses promesses. Le Seigneur ne dit-Il pas: «Car j'aime la piété et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes» (Os. 6, 6)? De Son côté, Il nous a fait une sainte déclaration d'amour avec cette promesse: «Je serai ton fiancé pour toujours; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde; je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras l'Eternel» (Os. 2, 21-22). Si vos yeux sont encore voilés et que vous n'êtes pas en mesure de connaître la nature unique de Jésus, mais si, par la foi, vous dites: Combien j'aimerais connaître toujours mieux ce Seigneur, Il vous répondra: «... et tu reconnaîtras l'Eternel»! Il ne vous demande pas de vous améliorer vous-même. C'est de toute manière chose impossible. Mais parce qu'Il vous aime, Il vous demande de L'aimer en retour! Il désire que vous Lui ouvriez votre coeur entièrement, afin de concentrer l'amour dont vous êtes capable d'aimer de plus en plus sur Lui. Nous lisons dans Jean 14, 21: «Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai et je me ferai connaître à lui». C'est ainsi qu'Il vous révélera Sa personne unique! Cependant, il faut plus encore:
Il est écrit au Psaume 46, 10: «Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu» (vers. Darby). Nous pouvons aussi nous emballer au point de passer à côté de la connaissance du Seigneur! A cause de notre activisme, le silence fuit loin de nous. Tenez-vous tranquille! Ce n'est qu'au moment où nous cessons de nous agiter, intérieurement aussi, que des fleuves d'eau vive commenceront à couler! Mais combien nombreux sont ceux qui ne peuvent rester tranquilles, parce qu'ils ne désirent pas écouter le doux murmure de l'Esprit dans leur coeur. Ils ne veulent pas se laisser corriger. Vous pouvez parler et agir, mais éviter de connaître le Seigneur, jusqu'à ce que vos propres capacités deviennent un opprobre pour vous. C'est alors que vous cesserez enfin de vous agiter en commençant à connaître le Seigneur.
Elie, par exemple, déconcerté et déçu à cause de l'infidélité du peuple de Dieu, confesse: «J'ai déployé mon zèle pour l'Eternel, le Dieu des armées; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie» (l R. 19, 10).
Mais Dieu, sans tenir compte de ces arguments, va à la rencontre d'Elie et lui dit: «Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l'Eternel! Et voici, l'Eternel passa. Et devant l'Eternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers: l'Eternel n'était pas dans le vent. Et après le vent, ce fût un tremblement de terre: l'Eternel n'était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu: l'Eternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. Quand Elie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles: Que fais-tu ici, Elie? Il répondit: J'ai déployé mon zèle pour l'Eternel, le Dieu des armées» (v. 11-14a). Elie ne pouvait pas argumenter longtemps. En restant enfin tranquille, il a pu reconnaître ce Seigneur incomparable! Mais c'est précisément le silence devant Dieu que le diable voudrait nous enlever, afin de nous empêcher de reconnaître le caractère unique du Seigneur.
Paul avait une connaissance profonde de Jésus-Christ. Son désir était de voir les croyants grandir dans cette connaissance. Cela se manifeste, par exemple, dans ce qu'il écrit aux Ephésiens: «C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces, pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu'il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force» (Ep. 1, 15-19). Paul savait ceci: si dans l'Eglise la connaissance du Seigneur augmentait, la vie et le réveil pouvaient aussi se manifester.
Cette profonde connaissance de Dieu était aussi la force d'Abraham. Il était en étroite relation avec le Seigneur qui disait de Son serviteur: «Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire?» (Ge. 18, 17).
Dans le Psaume 103, 7 il est dit: «Il a manifesté ses voies à Moïse, ses oeuvres aux enfants d'Israël». Moïse connaissait non seulement le Seigneur, mais aussi Ses voies. Les enfants d'Israël virent Ses oeuvres pendant quarante ans, sans pour autant connaître Celui qui les accomplissait. - Le silence devant Dieu a toujours été la force des hommes de Dieu.
Désirer de tout son coeur une connaissance plus excellente du Seigneur conduit à une richesse insoupçonnable! Colossiens 1, 27: «... à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l'espérance de la gloire». Dans la mesure où je crois que Christ habite en mon coeur, je serai saisi et convaincu par Sa nature extraordinaire. Pour en arriver là, il faut que le nouvel état d'esprit que le Seigneur nous attribue à la nouvelle naissance, soit mis à contribution. 1 Jean 5, 20: «Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle». A ce sujet, nous pouvons tirer un exemple de nos enfants: en allant à l'école, ils apprennent à connaître.
Cette connaissance doit être travaillée. S'ils sont zélés, leur connaissance se multiplie. Ils obtiendront de bonnes notes parce qu'ils font travailler leur esprit avec l'intelligence. S'ils sont paresseux - et c'est souvent le cas chez les enfants - ils coulent et leurs notes sont mauvaises. Dans la marche avec Jésus, c'est plus manifeste encore! Il faut utiliser le temps que le Seigneur nous donne à toujours mieux connaître Jésus-Christ. Nous avons tous ici-bas un certain laps de temps à disposition. Le Psalmiste s'exprime ainsi: «Car mes jours s'évanouissent en fumée ... » (Ps. 102, 4). Oh, ne permettez pas à votre esprit de tomber dans la paresse! Quel tragédie pour vous, si vous oubliez qui est Jésus et si l'avertissement qu'Il adresse à Son peuple vous concerne aussi: «Israël, ne m'oublie pas»! (Es. 44, 2 1 b, trad. Ostervald). Il s'est sacrifié pour nous, mais Il s'offre aussi à nous.
La personne illimitée de Jésus-Christ
Par notre propre expérience, parfois bien douloureuse, et dans nos relations avec les autres, nous savons que toute personnalité. - qu'importe si son caractère est fort et prononcé - est soumise à des limites. Nous le constatons même chez les géants de l'histoire du salut. Ainsi Abraham, le père de tous les croyants. auquel Dieu avait dit: «Je fierai de toi une grande nation» (Ge. 12. 2a), avait ses limites malgré sa grandeur. Nous voyons chez lui la foi divine tout comme l'incrédulité. Après avoir reçu de Dieu de telles promesses, il a finalement choisi le chemin de la logique humaine. Ismaël naquit, mais en même temps, le malheur s'abattit sur la famille. Dans Genèse 16, 16 à 17. 1 il nous est révélé pendant combien de temps Dieu a gardé le silence: «Abram était âgé de quatre-vingt-six ans, lorsque Agar enfanta Ismaël». Puis, Dieu se tut pendant 13 ans. Ce n'est que lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans que «l'Eternel apparut à Abram, et lui dit: Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face et sois intègre». C'est ainsi que le Seigneur agit avec nous si nous refusons d'avancer dans Sa connaissance, en nous basant sur notre seule logique humaine.
Moïse aussi, lui, la plus grande personnalité d'Israël de l'Ancien Testament, l'homme qui, à l'époque déjà, a pu annoncer la venue du Seigneur: «L'Eternel, ton Dieu, te suscitera dit milieu de toi ... un prophète comme moi ... » (De. 18. 15), était limité, puisque la colère de Dieu s'enflamma contre lui, l'empêchant d'entrer dans le pays promis (cp. No. 20, 12; 27, 12-14).
La personnalité du Seigneur Jésus est unique, parce qu'elle ne connaît aucune limite. Et pourtant, l'Ecriture nous apprend que: «... il a dû être rendit semblable en toutes choses à ses .frères» (Hé. 2, 17a). Lors d'une telle constatation, notre intelligence naturelle est incapable de comprendre! Nul n'est semblable à Lui! Car jamais un pécheur repentant ne se heurtera à une limite quelconque de Son immense compassion!
Si nous allons un peu plus loin, nous rencontrons cette nature illimitée de Jésus dans le témoignage qu'Il rend de Lui-même en posant cette question: «Qui de vous me convaincra de péché?» (Jn. 8, 46a). Par ailleurs, il est dit: «. . . . il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché» (cp. Hé. 4, 15). Cette puissante réalité de son innocence a toujours attiré les hommes à Lui! Ceux qui entraient en contact avec Lui étaient effrayés devant Sa sainteté. Lorsque Pierre découvrit la vraie nature du Seigneur, il s'écria: «Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur»
(Lu. 5, 8). Le brigand sur la croix, à côté de Jésus, reconnut: «Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal» (Lu. 23,41). La femme de Pilate ne put s'empêcher de dire à son mari: «Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste» (Mt. 27, 19). Et Judas s'écria, épouvanté: «J'ai péché, en livrant le sang innocent» (Mt. 27, 4). Par là, tous ont témoigné de l'innocence de Jésus.
Le péché est une terrible maladie contagieuse qui n'a jamais épargné personne. Puis Jésus, cette personnalité unique, est venu! Les conséquences du péché nous sont décrites dans Romains 5, 12: «C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur toits les hommes, parce que toits ont péché». Mais Dieu a accompli le grand miracle: «Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous» (2 Co. 5, 2 1). Cela s'est passé à la croix de Golgotha! Le triomphe est pour les enfants de Dieu: «La mort a été engloutie dans la victoire» (1 Co. 15, 54). C'est ici que se déploie l'extraordinaire force portante de Sa Personne: « Voici l'agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde» (Jn. 1, 29). Et, jusqu'à ce jour, d'innombrables hommes sont venus à Lui avec leurs péchés, trouvant salut et guérison en Son sang! Cher lecteur, si vous êtes chargé de péchés, Il vous appelle. Ecoutez ce qu'Il dit: « ... je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi» (Jn. 6, 37).
Ne restez pas plus longtemps enfoncé dans votre misère. Le diable veut vous retenir, mais il a été vaincu à la croix de Golgotha: «Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable» (I Jn. 3, 8). Jésus accueille les pécheurs. Il a dit Lui-même: «Ceci est mon sang. . . - qui est répandit pour plusieurs, pour la rémission des péchés» (Mt. 26, 28). C'est aussi pour vous. Or, il est écrit dans 1 Jean 3, 5b-6a: «Il n'y a point en Lui de péché. Quiconque demeure en lui ne pèche point». Jésus-Christ, ce personnage extraordinaire, désire être le centre de votre espérance.
Jésus est sans péché, c'est pourquoi Son caractère et Sa nature sont uniques. Il a pu dire de, Lui-même: «Je suis doux et humble de coeur» (Mt. 11, 29). Cette caractéristique transparaît au travers de toute Sa vie. Contrairement à l'homme ordinaire qui s'adapte à l'opinion générale, Il n'a jamais fait de compromis. Jamais Il ne fut orgueilleux ou arrogant. Jamais Il ne manquait d'égard pour autrui. Arrêtons-nous un instant sur ce qu'Il était vraiment! Il renonça à tout secours humain. Il n'avait pas besoin de paraître sous un meilleur jour. Il est Lui-même la lumière! L'homme naturel a tendance à vouloir être quelqu'un. Mais c'est justement ce penchant qui nous fait passer à côté du but merveilleux que Dieu nous a fixé. Dieu veut que nos vies, votre vie, deviennent des vies uniques!
L'extraordinaire majesté du Seigneur et Sa force d'attraction sur la terre résident en Sa Personne. Il est écrit de Lui: «C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs» (Mt. 20, 28). C'est à cause de Sa disponibilité de service, jusqu'à donner Sa vie, qu'Il pouvait se présenter comme ayant toute autorité. Ne soupirez-vous pas, à présent, à devenir semblable à Jésus? C'est là le but merveilleux que Dieu nous a fixé! Il veut que nous soyons un seul esprit avec cette personnalité unique, Jésus-Christ, selon ce qui est écrit: «Mais celui qui s'attache ait Seigneur est avec lui un seul esprit» (I Co. 6, 17). Cela signifie: Etre un avec Lui dans Sa mort, un avec Lui dans Sa résurrection. Il dit: «Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai toits les hommes à moi. - En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir» (Jn. 12, 32-33).
Cette invitation divine à devenir un avec Jésus vous est adressée avec beaucoup d'instance, d'autant plus qu'elle est de portée imminente! A la croix de Golgotha, le Fils de Dieu échangea Sa vie contre la vôtre et la mienne. C'est à la croix seulement que Sa Personne s'identifie à la vôtre. C'est là seulement que se manifeste Sa grâce merveilleuse: «Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s'est fait pauvre, de riche qu'il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis» (2 Co. 8, 9). Cette réalité ne nous pousse-t-elle pas à tomber à genoux devant Lui et à l'adorer?! Celui qui a cherché refuge en Lui, qui a obtenu le pardon de ses péchés et qui reste caché en Lui sera non seulement un seul esprit avec Lui, mais il fera aussi partie de Son corps: «Il est la tête du corps de l'Eglise; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier» (Col. 1, 18). Ressentez-vous cette grande force d'attraction de Jésus-Christ, unique en Son genre? Or, voici une question toute personnelle:
Etes-vous attiré par la croix sans accepter d'aller jusqu'à elle? Venez donc à cette croix et vous serez enfin un avec Jésus. Ainsi, le désir le plus cher du Saint-Esprit pourra trouver son accomplissement dans votre vie: «Mes enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous» (Ga. 4, 19).
Wim Malgo
Nouvelles d'Israël Février 1986