Quatres questions:
«Après qu'Abram fut revenu vainqueur de Kedor-Laomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi. Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très Haut. Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre! Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout» (Genèse 14, 17-20).
Le premier roi de Jérusalem est sorti de l'éternité pour entrer dans le temps, et cela tout à fait soudainement. Ce roi, Melchisédek, est un personnage mystérieux. Son nom, ses paroles et ses actes ainsi que l'homme auprès de qui il agit nous donnent des éclaircissements sur le but de ses apparitions. Quatre éléments méritent d'être retenus concernant ce premier roi de Jérusalem.
Premièrement: Son nom.«Melchisédek» signifie «roi de justice». Si ce nom signifie «roi», la question se pose tout naturellement de savoir sur quel pays il régnait. Genèse 14, 18 vient nous donner la réponse: Il était roi de Salem, dont le sens est «paix» et qui est une abréviation du mot Jérusalem, la ville de la paix. Genèse 14 nous parle de la révolte des cinq rois contre Kedor-Laomer, leur suzerain, et du combat qui s'en est suivi. Là déjà, dans ces temps très reculés, l'histoire des peuples a servi d'échafaudage à celle du salut. Au sein même de cette guerre, née de l'injustice et de disputes, le premier roi de Jérusalem s'est manifesté, le roi de Salem, qui était en même temps sacrificateur du Dieu Très-Haut. Son nom royal est Melchisédek, c'est-à-dire «justice» son royaume s'appelle Salem, «paix». Que l'on tienne bien compte du fait que l'histoire du salut est comme un cercle. Ce qui s'est passé jadis au temps d'Abram (la première manifestation du premier roi de Jérusalem au milieu de la guerre des peuples) se produit de nouveau aujourd'hui, mais d'une manière plus vaste et plus complète. Au sein de l'agitation des nations, Salem - Jérusalem - se manifeste de nouveau. Nous nous trouvons dès lors avant la venue du dernier roi de Jérusalem qui sera également sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek pour toute l'éternité (cf. Hébr. 6,20).
Deuxièmement: ses paroles.Les paroles du premier roi de Jérusalem sont d'une signification prophétique très importante, car elles sont des bénédictions. Le béni est béni. Oh, que ce que nous disons soit en pure bénédiction! Si l'on n'a rien à dire qui ne soit en bénédiction, il vaut mieux se taire! La première phrase prononcée par Melchisédek tire puissamment la vie d'Abram dans la sphère de protection divine: «Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre!» (Gen. 14,19).
La seconde phrase tire tous ceux qui ont été secourus par Abram dans le champ de force de Dieu: «Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains!» (v. 20). Les paroles du premier roi de Jérusalem tirent donc le premier Israélite, Abraham, dans la zone de protection divine et, par le moyen de la puissance victorieuse, dans le champ de force de Dieu. Penchons-nous sérieusement sur ce fait! Abram, avec qui Dieu avait fait une alliance inconditionnelle, se voit maintenant béni et protégé par un sacrificateur. Nous voyons ainsi que ce Melchisédek, roi-sacrificateur, était un personnage extraordinaire.
Considérons maintenant le moment de son entrée en scène! Il apparut lorsque les jugements de Dieu se mirent à fondre sur les nations d'alors. En Genèse 12, 7, nous trouvons la promesse de l'Eternel à Abraham concernant le pays: «L'Eternel apparut à Abram, et dit: Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Eternel, qui lui était apparu.» Nous voyons déjà au verset 10 qu'un jugement est tombé sur les habitants: «Il y eut une famine dans le pays. » Et Genèse 13, 13 nous donne la raison du jugement qui a frappé le monde des nations d'alors: «Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l'Eternel. » Il est déjà question en Genèse 14, 10 de conflits guerriers: «La vallée de Siddim était couverte de puits de bitume; le roi de Sodome et celui de Gomorrhe prirent la fuite, et y tombèrent; le reste s'enfuit vers la montagne.» En plein dans cette guerre, trois éléments importants dans l'histoire du salut sont manifestés et bénis en Dieu et par Dieu: premièrement, le roi-sacrificateur avec la première mention de Salem, c'est-à-dire Jérusalem; ensuite le tout premier membre du peuple d'Israël Abraham; et finalement, si l'histoire se répète, à combien plus forte raison en sera-t-il ainsi de l'histoire du salut qui, de nos jours, alors que le jugement se met à tomber sur le monde des nations, voit paraître toujours plus distinctement la ville de Jérusalem, la semence d'Abraham et bientôt le dernier roi de Jérusalem.
Troisièmement: sa rencontre avec Abraham. Melchisédek avait ce caractère extraordinaire: il était à la fois sacrificateur et roi: «Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très Haut» (Gen. 14,18). Abram se prosterna devant lui et lui donna la dîme de toutes choses. Se faisant, il reconnaissait le premier roi-sacrificateur de sa future ville. Si Abram était un prophète de l'Eternel, Melchisédek était son prêtre. Et si la semence d'Abraham était assurée de posséder le pays, Melchisédek en était déjà en possession. Comme premier roi de Jérusalem, Melchisédek se situe donc avant le dernier roi issu de la semence d'Abraham. Au moment de la rencontre, de l'apparition de Melchisédek, il était le supérieur, mais par la suite Abraham, dans sa semence, devait devenir tout autre chose encore que Melchisédek. C'est pourquoi Melchisédek rend au dernier roi de Jérusalem l'honneur qui lui revient en bénissant Abram; et ce dernier honore Melchisédek en lui donnant la dîme. Nous savons que ce mystérieux Melchisédek est un type de Jésus-Christ et est comparé au Fils de Dieu.
Vous aussi, le céleste Melchisédek veut vous rencontrer. Il désire tout à nouveau vous tirer dans la sphère de protection de Dieu et dans son champ de force. Il veut vous bénir et vous donner la victoire. Abram a accepté tout cela d'une façon décidée en donnant la dîme à Melchisédek, c'est-à-dire en se prosternant devant lui tout en repoussant le roi de Sodome.
Il est précieux de constater comment Melchisédek parle de Dieu en présence d'Abram: «Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains!» (Gen. 14, 20). Il le nomme le Dieu Très-Haut, possesseur du ciel et de la terre; et il annonce en même temps à Abram qu'il est béni de ce Dieu. C'était une préparation fondamentale à la rencontre avec le roi de Sodome. Un homme béni par Dieu n'a besoin de rien de ce que peut lui présenter l'Ennemi. Parce que le possesseur du ciel et de la terre remplissait le champ visuel d'Abraham, les biens de Sodome ne pouvaient avoir de l'attrait pour lui. Il n'est donc pas étonnant qu'Abram, lorsque le roi de Sodome lui fit cette proposition: «Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses» (v. 21), lui donna cette réponse: «Je lève la main vers l'Eternel, le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre: Je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas: J'ai enrichi Abram» (v. 22-23). Abram refusa d'être enrichi par le roi de Sodome, car il était riche dans le Dieu d'éternité et était béni par Son roi-sacrificateur.
Ce qu'il y avait d'extraordinaire en Melchisédek n'est pour autant pas encore expliqué, à savoir qu'il était à la fois prêtre et roi, et qu'Abram le reconnaissait comme tel. Plus tard, en Israël, l'Eternel plaça la peine de mort au-dessus de la combinaison du sacerdoce et la royauté: «Tu établiras Aaron et ses fils pour qu'ils observent les fonctions de leur sacerdoce; et l'étranger qui approchera sera puni de mort» (Nomb. 3, 10). Nous lisons en 2 Chroniques 26, 16 comment Dieu prenait cette interdiction au sérieux. Quand le roi Ozias osa exercer la sacrificature, il devint lépreux et fut chassé. David déjà comprit, par l'Esprit de Dieu, que la gloire du Fils qui lui était promis consisterait dans la réunion des deux charges, et que, comme Son royaume, Sa sacrificature resterait à toujours. Melchisédek fut la seule personne qui exerça cette double fonction des millénaires auparavant; c'est ce qui ressort du Psaume 110. Bien que ne comptant que sept versets, il contient une merveilleuse prophétie sur le futur Melchisédek. C'est comme si le «bourgeon» prophétique de Genèse 14 s'ouvrait d'une façon glorieuse au Psaume 110 dans le cadre de l'histoire du salut. Lisons le verset 1 du Psaume 110: «Parole de l'Eternel à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite» et comparons-le avec ce que dit Melchisédek à Abram en Genèse 14, 20: «Béni soit le Dieu Très Haut», ou au Psaume 110, 2: «L'Eternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance: Domine au milieu de tes ennemis!», ainsi qu'avec Genèse 14, 20, où Melchisédek déclare à Abram: «... qui a livré tes ennemis entre tes mains!»
Il est dit dans la version allemande: «Après ta victoire, ton peuple t'offrira des sacrifices volontaires avec des ornements sacrés» (Psaume 110, 3). Melchisédek a offert un sacrifice avec des ornements sacrés. Il se produit ensuite au Psaume 110 quelque chose d'inattendu. En rapport avec la sacrificature de Melchisédek, l'Eternel fait un serment: «L'Eternel l'a juré, et il ne s'en repentira point: Tu es sacrificateur pour toujours, à la manière de Melchisédek» (v. 4). De qui David dit-il cela? Prophétise-t-il à son sujet ou parle-t-il de Melchisédek? Il n'est question ni du premier roi de Jérusalem, ni de lui-même, mais du dernier Roi, Jésus-Christ. Celui qui continuera la lecture de ce Psaume à partir du verset 5 verra nettement qu'il s'agit du Seigneur, de la manifestation du Roi-Sacrificateur (Jésus-Christ) selon l'ordre de Melchisédek, alors que les peuples seront jugés: «Le Seigneur, à ta droite, brise des rois au jour de sa colère. Il exerce la justice parmi les nations: tout est plein de cadavres; il brise des têtes sur toute l'étendue du pays» (versets 5-6). Au milieu de ce jugement, Jésus-Christ, le Roi-Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek se manifestera, et Il sera le dernier Roi de Jérusalem qui va d'ailleurs bientôt paraître: «Et Jésus leur dit: Comment donc David, animé par l'Esprit, l'appelle-t-il Seigneur, lorsqu'il dit: 'Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied?' Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils? Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n'osa plus lui proposer des questions» (Matth.22, 43-46). Nous voyons là que David pensait non seulement au premier Melchisédek, mais aussi au Fils de Dieu, le dernier Roi de Jérusalem. Il est dit de Lui en Hébreux 5, 8-11: «... a appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes, et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel, Dieu l'ayant déclaré souverain sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek. Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. » Il est également affirmé dans la même épître que Melchisédek était roi et sacrificateur. «... qui est d'abord roi de justice, d'après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix» (Hébr. 7, 2b). Nous pouvons donc voir en lui, le premier roi de Jérusalem, Celui qui sera le dernier, Jésus-Christ, le parfait Roi-Sacrificateur. Le Roi exercera la justice avec un sceptre de fer, le Sacrificateur pardonnera le péché du peuple; Il donnera la paix avec Dieu. Ces deux concepts, la justice et la paix, s'opposaient dans l'Ancien Testament; ils s'excluaient mutuellement. Mais le psalmiste prophétise au Psaume 85, 11: «La justice et la paix s'embrassent. »
Quatrièmement: ses actes. Nous en venons maintenant à l'acte prophétique posé par Melchisédek en tant que premier roi de Jérusalem. Cet acte constitue une faible image de l'oeuvre éternelle réalisée par le dernier Roi de Jérusalem. Lisons avec beaucoup d'attention Genèse 14, 18: «Melchisédek, roide Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut.» Melchisédek alla à la rencontre d'Abram, fatigué, de retour de la bataille, le bénit et lui donna les substances de la rédemption: du pain et du vin. Nous voyons ainsi le dernier Roi de Jérusalem, qui a concilié à la croix de Golgotha ces deux concepts opposés: la justice et la paix. Là, en s'offrant Lui-même, Il a pleinement satisfait la justice de Dieu et par Son sang versé, Il a obtenu pour nous la paix avec Dieu. Oui, la justice et la paix se sont entre-baisées là. Dans ce Melchisédek apportant à Abram fatigué du pain et du vin, nous voyons prophétiquement le dernier Roi de Jérusalem, la nuit où Il fut livré: «Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés» (Matth. 26, 26-28).
Dans le passé et actuellement encore, la question a continuellement été débattue relativement à l'identité de ce Melchisédek. Les Juifs des temps anciens pensaient qu'il s'agissait de Sem qui a vécu environ cinquante ans de sa vie avec Abraham (Gen. 11, 10 et suiv.). L'Ecriture Sainte ne donne aucune indication quant à l'origine sémite de Melchisédek et à son appartenance à la population de Canaan qui fut, par la suite, chassée par des Hamites conquérants. Cette théorie ne concorde pas avec Hébreux 7, où il est affirmé que Melchisédek était issu d'un autre peuple que celui d'Abraham et de Lévi. Le problème concernant l'identité de cet homme est sans importance; s'il en était autrement, la Bible n'aurait pas glissé sur la question.
Par contre, ce point: «Pourquoi est-il entré en scène comme premier roi de Jérusalem?» est essentiel. La réponse: pour rendre plus glorieux à nos yeux le dernier Roi de Jérusalem! Il n'est dit, dans toute la Bible, que ceci de Melchisédek: «... mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu» (Hébr.7, 3). Alors que Moïse donnait bien des indications sur l'origine et la fin des personnes importantes pour le royaume de Dieu, les informations manquent totalement concernant Melchisédek. Il est même dit de lui: «... qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie, mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu» (Hébr.7, 3). Ainsi donc, pour ce premier roi de Jérusalem, ni les liens de famille, ni ceux de la race ne jouent le moindre rôle; seul compte ce qu'il était devant Dieu et devant les hommes. En tant que roi et sacrificateur, il est le seul, dans toute l'Ecriture, à être comparé à Jésus-Christ.
Et nous? Qui et que sommes-nous en tant que croyants néo-testamentaires nés de nouveau? Lisons attentivement 1 Pierre 2, 9: «Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.» Quelques questions doivent se poser ici:
Premièrement: Vous tenez-vous, face à l'Ennemi, en tenue royale de vainqueur, comme Melchisédek qui a pu dire à Abram: «Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains!» (Gen. 14, 17)? Ou, au contraire, subissez-vous une humiliante défaite?
Deuxièmement: Avez-vous une attitude sacerdotale devant Dieu en faveur du peuple; ou votre vie de prière est-elle languissante? C'est là une question de toute importance, car ce que vous êtes comme intercesseur devant Dieu, vous l'êtes pour et devant les hommes.
Troisièmement: Votre vie quotidienne manifeste-t-elle les vertus de Celui qui vous a appelé à Sa merveilleuse lumière; ou bien est-il impossible de vous comparer à Jésus? En fin de compte, tout le problème se ramène à ce point. Melchisédek «est rendu semblable au Fils de Dieu.» Il était libre de tout lien charnel: sans père, sans mère, sans commencement, sans fin, sans race. Je me demande très sérieusement: Etes-vous débarrassé de toutes les entraves selon la chair et des dispositions terrestres? «Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre» (Col. 3, 2). Si c'est le cas, vous pourrez être de plus en plus comparé au Fils de Dieu. Selon Romains 8, 29, la volonté divine est que nous soyons conformes à l'image de Son Fils et que Lui, Jésus, soit le premier-né entre plusieurs frères. Vous, roi et sacrificateur, savez-vous ce qu'il Lui en a coûté pour que vous soyez élevé à cette dignité? Apocalypse 1, 5b-6 nous dit à cet égard: «A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles!»
Quatrièmement: Que faites-vous du pain et du vin?
J'entends par là: Comment propagez-vous le message de la rédemption? Nombreux sont ceux qui, de nos jours, succombent face au roi de Sodome, à Satan; mais comme ils sont rares les «Melchisédek» qui devancent ce roi de Sodome! Parce qu'il avait été fortifié par Melchisédek, Abram put résister victorieusement au roi de Sodome. Je le répète: Melchisédek «est rendu semblable au Fils de Dieu. » Il est de toute importance que vous veniez maintenant à la lumière avec votre être intérieur. Laissez-vous comparer au Fils de Dieu, un examen auquel vous devez vous soumettre. Vous pourriez objecter: «Mais je ne suis pas comme Jésus!» Vous pouvez le devenir grâce à Son précieux sang. Il veut, par ce sang, enlever de votre vie toutes les taches sombres. Il veut aussi briser, par Sa mort sur la croix, tous les liens de péché. Par Sa résurrection, Il veut vous justifier devant Dieu le Père, afin que vous puissiez vous tenir devant Lui comme un irréprochable roi et sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek. Soyez conscient de votre merveilleux appel, et marchez en conformité avec cette dignité élevée! Car encore un peu, un peu de temps, et Celui qui doit venir viendra; Il ne tardera pas!
Wim Malgo
Nouvelles d'Israël 02 / 1994