La Bonne Nouvelle

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Jacques Buchhold -

(Extrait autorisé de "Le Pardon et l'Oubli" Éditions Sator, pp. 118-122)

 

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Repentance: la nécessité de la

(aussi pour les chrétiens)

Un ouvrage sur le pardon rapporte l'histoire d'une chrétienne qui avait été calomniée par des personnes influentes de son Église. Ces critiques avaient totalement ruiné sa vie spirituelle, et sa haine et son découragement la conduisirent à s'adonner à la boisson. Elle avait le désir de pardonner, mais, affirme l'auteur, "elle persistait dans une grave erreur: elle pensait que le pardon ne pouvait être accordé qu'à la condition que l'offenseur vienne s'humilier et reconnaître ses fautes". Mais aucun de ses calomniateurs ne vint!

"Finalement, sur le conseil avisé de quelques amis, elle prit une carte de la ville et commença à bénir chaque personne qui s'était dressée contre elle. Et c'est en bénissant ceux qui l'avaient maudite qu'elle retrouva sa liberté."

On ne vint jamais lui demander pardon. Cette femme n'avoua pas non plus avoir pardonné afin que personne ne se sente gêné , Et à présent, l'Église l'entoure de son affection...

L'exigence biblique

Les raisons de l'exigence

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AVENEMENT

octobre 1991 No 32
André Adoul

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Apprendre le temps

Autour de moi, beaucoup d'amis s'affairent dans de multiples oeuvres et activités qui finissent par les amener à négliger leur famille, voire même leur intimité avec Dieu. Je sais que le Seigneur nous invite par deux fois à «racheter le temps» (Eph. 5.16 et Col. 4.5); mais devons-nous imiter «chrétiennement» l'activisme de notre société ou marcher, comme l'exhorte l'apôtre Paul, selon la part que Dieu nous a faite (1 Cor. 7, 17)?

Vous avez certainement raison de dénoncer un vain activisme pourvu - mais ce n'est pas votre pensée - que cela n'autorise pas la passivité, l'absence d'initiative ou le refus systématique de prendre part à une action généreuse dans la cité (Jér. 29.7).

Le sujet que nous abordons ici est important aussi mériterait-il un long développement; contentons-nous de formuler quelques remarques:

1) Quelqu'un a dit: «L'ouvrier est plus que l'oeuvre et ce que je suis a plus de valeur que ce que je fais... Le temps vécu ici-bas est davantage un temps de discipline qu'un temps accordé pour accomplir de grandes choses». C'est vrai! Si l'oeuvre était primordiale, pourquoi Jésus serait-il resté dans l'anonymat durant trente ans pour ne consacrer qu'une infime partie de sa vie à proclamer la Bonne Nouvelle?

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Le Berger d'Israël

No 394
Jacques GUGGENHEIM

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DIEU DONNE LE REPOS !

« Dieu nous a laissé la promesse que nous pourrons entrer là . où nous nous reposerons avec lui... »

«JE SUIS L'ETERNEL, TON DIEU QUI T'AI FAIT SORTIR DU PAYS D'EGYPTE, DE LA MAISON DE SERVITUDE ». Exode 20

C'est Dieu qui parla ainsi à nos pères au Sinaï et qui nous parle aussi aujourd'hui, au XXe siècle. Aucun homme ni aucune femme ne peut rester insensible à ce préambule : « Je suis l'Eternel, ton Dieu». A moins d'endurcir son coeur délibérément, chacun de nous, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, comprend que cette Voix est celle du Maître de l'éternité. Dieu existe par lui-même et toute créature tire son existence de Lui. «En Lui nous avons la vie, le mouvement et l'être... car nous sommes aussi de sa race ! » Act 17:28. Cette Voix qui nous dit « Je suis ton Dieu » implique une relation personnelle.

Au XX° siècle, nous pouvons aussi être dans la servitude car il s'agit d'une loi universelle qui va bien au-delà de la seule nation d'Israël. Ne voudrions-nous pas faire partie d'un peuple libéré ? ... Mais libéré de quoi ? ... de ce qui s'est rendu maître de nous ! Nous vivons à un rythme qui nous use, nous arrivons même à épuiser le sol, l'eau, l'air que nous polluons. Nous allons toujours de plus en plus vite afin de produire davantage, afin de consommer encore plus... Nous ne savons plus nous arrêter, même les vacances peuvent être épuisantes dans bien des cas. Ne sommes-nous pas encore esclaves ? e de plus de 1500 actes interdits ce jour-là.

TU TRAVAILLERAS SIX JOURS

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AVENEMENT

Décembre 1996

No 102
Jean-Christophe Emery

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Dimanche, un jour à part ? (le)

TRAVAILLER, CHOMER OU FETER LE JOUR DU SEIGNEUR: LES ATTITUDES ONT BEAUCOUP VARIE SELON LES EPOQUES

Alors que les Suisses se prononcent sur une révision de la loi du travail, notamment sur l'ouverture des commerces six dimanches par an, et que la pression sur les employés s'accentue partout en Francophonie, L'Avènement vous propose un historique sur le Jour du Seigneur.

IL FAUDRA UN EDIT DE CONSTANTIN EN 321 POUR IMPOSER DEFINITIVEMENT LE RESPECT D'UN JOUR OFFICIEL DE REPOS PAR HONNEUR AU... SOLEIL

Qu'on l'appelle jour du Seigneur, premier jour de la semaine ou tout simplement dimanche, ce jour évoque une réalité sociale différente des autres. Même si, de plus en plus, on lui adjoint le samedi et qu'on parle de manière quasi sacrée de son week-end, le dimanche reste le seul jour hebdomadaire parfois considéré comme hors du temps. La mise en question de sa légitimité pour rythmer la semaine de travail renvoie de fait à ses racines les plus profondes et son sens le plus intime. Que cache-t-il, ce sacré dimanche? Petit détour biblico-historique.

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AVENEMENT

Juin 1992 No 47
Dominique Dirrenberger
Texte intégral

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Se priver de vie privée?

J'ai un métier, mais j'ai choisi de rester à la maison pour mon mari et mes enfants. Je suis découragée, car mon mari s'investit à fond dans son travail, au détriment de la famille. Il n'a pas d'horaires et me laisse me débrouiller seule avec les soucis domestiques. Que faire?

Je sens votre lassitude et un sentiment de dévalorisation personnelle, qui, ajouté au poids du travail familial, constitue un fardeau lourd à porter seule. Il est difficile de trouver un équilibre entre le temps réservé au travail de chacun et le temps à consacrer à la famille. C'est aussi vrai pour la femme dont le mari rentre à des heures «impossible», que pour le mari dont la femme continue ses activités, lorsqu'il rentre à la maison. La difficulté est de savoir s'organiser pour que ce point de rencontre, qu'est la famille, reste un espace privilégié et prioritaire et que chacun s'efforce d'y être présent en même temps, et au moment des temps forts: essentiellement les repas. Ces temps forts servent à rétablir l'unité de la famille, et à sa restauration dans tous les sens du terme. Lorsque l'homme est trop sollicité par son travail, il n'est plus disponible pour les siens et les prémices d'une cassure au sein du couple se présentent.

D'abord l'absence physique: on ne peut plus compter sur lui quand il le faut, il ne respecte pas les horaires familiaux; puis l'absence de dialogue: préoccupé par les soucis du travail, ses pensées y sont restées et il devient sourd aux tentatives de communication de sa femme; enfin, l'absence de communion: la fatigue, la répétition des mêmes problèmes, le retour des mêmes soucis rendent les relations intimes difficiles. Il est temps de se recréer, d'organiser des moments de détente qui ne soit pas des temps morts mais des moments où on fait autre chose, autrement, à un autre rythme, avec ceux qu'on aime. Au lieu que le temps nous prenne ou nous asservisse, on prend le temps pour soi et pour les siens, car c'est dans la mesure où on se sent bien, que ceux qui nous entourent se sentiront bien, indépendamment du bien-être matériel, recherché dans le travail.

Que le travail soit rémunéré ou pas, plus on est «occupe», «débordé» et plus on rentre dans le schéma de notre société actuelle de valorisation sociale par l'activité (même si elle est stérile), avec un emploi du temps chargé. Le temps consacré au travail devient alors un rival dangereux qui nous prive... d'une vie privée. On se trompe soi-même quand on ne veut pas reconnaître que le but de l'investissement professionnel, c'est la satisfaction personnelle, mais aussi, souvent l'occasion de fuir des désagréments familiaux ou des contraintes qui dérangent l'égoïsme.

Le travail peut non seulement être une fuite de nos responsabilités familiales mais encore justifier notre existence. Une fois le nécessaire assuré, la famille n'a besoin de rien d'autre que d'une présence. Ce n'est pas le nombre d'heures passées ensemble qui compte, la quantité de temps accordé à la famille, mais la qualité de ces instants, ce qu'on y met, comment on le gère. Il faut donc partager les temps forts de la journée, les réincorporer au sein du couple par la parole afin qu'ils soient acceptés comme des expériences valorisantes nécessaires et que le couple puisse en tirer des bénéfices. Essayez de réserver, le soir, quand les enfants sont couchés, un moment de partage avec votre mari, pour lui dire simplement, sans agressivité, votre fardeau, vos préoccupations, et donnez-lui l'occasion d'exprimer les siennes. «Il y a un temps pour toutes choses» nous dit l'Ecclésiaste (3, 17). «Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi et il est pire qu'un infidèle» (1 Tim. 5, 8). Le travail est pour l'homme, pour le servir et lui apporter un bien-être et non l'inverse, l'homme pour le travail, et le projet de Dieu était que l'homme jouisse «du travail de ses mains» et en reçoive joie et bonheur et prospérité (Ps: 128, 2).

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Promesses

1992 - 3 / No 101
Jean Chopard

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A PROPOS DE RESURRECTION

Assurément Pâques est la plus significative des fêtes chrétiennes. La résurrection corporelle de notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, vainqueur de la mort, ne fut-elle pas le moteur de l'expansion fulgurante de la bonne nouvelle au temps des apôtres? Elle demeure au centre du conseil de Dieu, aussi bien pour le jugement des impies que pour la rédemption des croyants.

Vus déjà comme ressuscités avec Christ (Eph 2.6), les siens sont invités à chercher les choses qui sont d'en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu (Col 3. 1), afin de vivre dès maintenant, non plus selon les désirs humains, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui reste à vivre dans la chair (I Pi 4.2). Avant sa propre résurrection, le Fils de Dieu s'était déjà révélé comme tel, en ramenant à la vie 3 personnes:

- une fillette de 12 ans: la fille de Jaïrus (Marc 5.38-43),

- un jeune homme: le fils de la veuve de Naïn (Luc 7.11-15),

- un adulte: son ami Lazare (Jean 11).

De ces trois cas émanent 4 aspects de la vie nouvelle communiquée au chrétien «né de nouveau». Ils peuvent, non seulement rafraîchir nos souvenirs, mais ranimer notre vie et réactiver notre témoignage.

1. Marcher (Marc 5.42)

2. Manger (Marc 5.43)

3. Parler (Luc 7.15)

4. Etre avec lui (Jean 12.2)


Appel de Minuit

12 / 1999

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Avent, Avent, ta lumière brille-t-elle déjà ?

Nous savons que ce mot «Avent» signifie «venue». Nous pensons nécessairement à la prochaine venue de Jésus et à cette parole: «Voici, je viens bientôt» (Apoc. 3, 11; 22, 7.12). Dieu est devenu homme en Jésus-Christ, il y a quelque 2000 ans, et cela pour nous réconcilier avec Lui. Le Seigneur reviendra très certainement; il est écrit dans la Bible à ce sujet: «De même, le Christ aussi a été offert en sacrifice une seule fois pour enlever le péché de beaucoup d'hommes. Il apparaîtra une seconde fois, non plus pour enlever le péché mais pour sauver ceux qui l'attendent» (Hébr. 9, 28; français courant).

Ci-dessous, vous trouverez quelques déclarations faites par des commentateurs bibliques sur la venue imminente de Jésus. Le Dr John F. Walvoord a écrit:

L'enlèvement de l'Eglise apparaît nettement comme un événement très proche; il se produira avant que bon nombre d'événements du temps de la fin ne s'accomplissent. ... Il n'y a jamais eu dans le passé autant de raisons pour l'Eglise d'attendre le prochain retour de Jésus, comme c'est le cas maintenant.


Appel de Minuit

01 - 02 / 1999

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La consolation dérobée

«Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, son par quelque parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore chez vous? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne paraisse qu'en son temps. Car le mystère de l'iniquité agit déjà il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement» (2 Thess. 2, 1-8).

Le passage de la deuxième Epître aux Thessaloniciens est une consolation ou un appel au calme adressé par l'apôtre à cette assemblée. Par la puissance de l'Esprit saint, cette lettre doit contribuer à l'affermissement de toutes les églises à travers les âges jusqu'à l'enlèvement.

Cette épître peut aussi être comprise comme un avertissement de l'apôtre pour tous ceux qui veulent affaiblir la vivante espérance des enfants de Dieu: leur enlèvement avant la grande tribulation.

Comment distinguer entre le «jour de Jésus-Christ», le «jour du Seigneur» et le «jour de Dieu»?

Les voleurs de consolation

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