AVENEMENT
Septembre 1992
No
51
Pierre Truschel
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Le silence divin
Lequel d'entre nous ne s'est-il pas
interrogé en constatant que Dieu ne répondait
pas à ses requêtes?
N'est-ce pas ce genre de constatation
qui semble donner des arguments aux athées, aux
incrédules, aux adeptes des différents
courants philosophiques, métaphysiques, humanistes
etc.
Si la Bible montre clairement que le
péché, dans une vie vécue en dehors des
normes de Dieu, empêche le Dieu de justice de nous
répondre tant que tout n'est pas réglé,
elle met également en lumière les droits
d'accusation, donc d'opposition, du diable sur la vie de
ceux qui demeurent dans leur état de
péché. Le chapitre 10 du livre du
prophète Daniel nous éclaire sur la
nécessité de la persévérance
jusqu'à la réponse, face à l'opposition
du monde spirituel invisible. La réalité de ce
combat spirituel doit nous pousser à combattre selon
les règles et à veiller à n'avoir ou
garder aucune racine d'amertume, de rancune ou de non pardon
envers qui que ce soit. C'est en surmontant constamment le
mal par le bien que nous ferons sauter tout obstacle
empêchant Dieu de nous écouter.
Cependant le retard ou la
non-réponse à notre prière peut
également avoir une autre raison sur laquelle nous
aimerions ici attirer votre attention.
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Nouvelles d'Israël
Janvier 1988
Wim Malgo
Texte intégral
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La source de la
prière
A l'occasion du jeûne
fédéral suisse, le grand rabbin Mordechaï
Biron prononça un discours à la synagogue de
Lengnau, dont la «Jüdische Rundschau Maccabi»
du 23 septembre rapporta un extrait:
«Nous les juifs, nous avons donne
la prière a l'humanité. Avant nous, la
prière n'existait pas, car la conception des
divinités et des idoles de la civilisation et de la
culture antique des peuples était telle que la notion
de la prière n'existait même pas. C'est nous
qui l'avons donnée au monde. La prière que
nous avons transmise aux autres confessions et au monde tire
son existence du judaïsme des anciens temps. Elle
commence au temps d'Abraham, le père du
judaïsme, qui fut le premier a se tenir devant Dieu en
prière».
Ces affirmations ne peuvent pas rester
sans contredit, car elles ne correspondent pas à la
réalité. Certes, nous croyants des nations,
devons beaucoup de reconnaissance à Israël. Par
ailleurs, il va sans dire que, selon Romains 11, Israël
reste l'olivier franc sur lequel nous avons
été entés comme des branches sauvages!
En outre, les promesses de Dieu faites à Abraham
demeureront:
«Je bénirai ceux qui te
béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront»
(Ge. 12, 3).
Cependant, ce ne sont pas les juifs
qui ont donné la prière à
l'humanité. Avant Israël apparurent au moins
sept personnages qui priaient Dieu:
- Comment selon Genèse 4, 4,
Abel put-il apporter un sacrifice qui
plut à Dieu sans adoration?
- Caïn, pour confesser son
angoisse et ses péchés s'inclina dans la
prière devant Dieu (Ge. 4113-14).
- Il est aussi impensable
qu'Hénoc, dont il est dit qu'il a marché 300
ans avec Dieu, n'ait jamais prié (Ge. 5, 22).
- Et le dialogue de Dieu avec Adam,
fut-il autre chose qu'une prière d'Adam?
- Qui peut prétendre que
Noé n'ait jamais prié, lui qui construisit
l'arche, et dont il est dit qu'il faisait tout ce que Dieu
lui ordonnait (cp. par exemple Ge. 6,22).
Dieu ne se plaît pas à
monologuer en présence de l'homme. je pense ici aux
instructions exactes que Dieu donna à Noé,
jusque dans les moindres détails pour la construction
de l'arche. Il y eut certainement dialogue. Pourtant, temps
de Noé, Israël n'existait pas encore.
Après le déluge, Noé bâtit un
autel et adora Dieu (cp. Ge. 8, 20-2 1).
- Nous pensons aussi à Lot qui,
lorsque les anges de Dieu le tirèrent de la ville de
Sodome mûre pour le jugement, priait et suppliait Dieu
de pouvoir se réfugier dans la petite ville de Tsoar,
au lieu d'aller sur la montagne (Ge. 19, 18-20). Le Seigneur
exauça sa prière et lui
répondit:
«Voici, je t'accorde encore cette
grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu
parles» (v. 21).
Et que pensez-vous, Monsieur le grand
rabbin Piron, de ce merveilleux roi et sacrificateur
Melchisédec qui alla au-devant d'Abraham, lorsque ce
dernier revint de la bataille avec les rois? Genèse
14, 18 nous dit qu'il avait apporté du pain et du vin
et qu'il «était sacrificateur du Dieu
très-haut». Or, un sacrificateur qui ne prie
pas, n'est pas un sacrificateur!
- Pour finir, parlons encore de cet
éminent personnage que fut Job. Bien qu'il
n'appartînt pas au peuple d'Israël, ses
prières apportent encore aujourd'hui consolation et
encouragement à l'homme dans la souffrance. A ce
sujet, le Dr C. 1. Scofield dit, entre autres:
«Job a vraisemblablement
vécu à l'époque des patriarches, ainsi
que tendent à le prouver son grand âge, les
diverses références géographiques
figurant dans le texte, et l'absence de toute allusion
à la loi, au Tabernacle et au Temple. Dans ce livre,
la conception très élevée de Dieu et
les considérations quant à l'homme, Satan, la
justice, la rédemption et la résurrection,
montrent qu'à cette époque reculée, la
révélation était déjà
très importante, avant même que la
rédaction de l'Ancien Testament n'ait
été entreprise».
Du reste, le Nouveau Testament, dans
Romains 8, 26, nous apprend que l'homme ne peut prier
efficacement par lui-même si l'Esprit ne prie en
lui.
©
Nouvelles d'Israël
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La Bonne
Nouvelle
5/95
Idea-Spektrum
Texte intégral
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États-Unis : des
étudiants confessent leurs
péchés.
Mouvement inhabituel de repentance et
de renouveau : « Oeuvre du Saint-Esprit ». Un
mouvement de repentance et de renouveau parmi des
étudiants en théologie aux USA rassemble
toujours plus d'adhérents. Lors de cultes durant des
heures, ils reconnaissent publiquement leurs
péchés, tels que la haine, la paresse, l'abus
de l'alcool et de drogues, ainsi que des fautes d'ordre
sexuel, et demandent pardon.
« En 25 ans d'activité, je
n'ai jamais été témoin d'une telle
chose», dit le Professeur John Woodbridge (de Deerfield
près de Chicago), spécialiste de l'histoire
des églises. Selon lui, il s'agirait bien de l'oeuvre
du Saint-Esprit. Les phénomènes sont
identiques dans toutes les écoles supérieures.
Par centaines, les étudiants attendent patiemment
dans les chapelles des écoles, en longues files
devant les micros et jusque tard dans la nuit, afin de
confesser leurs péchés, jusque-là
gardés cachés, et de se mettre en règle
devant Dieu. Selon Gary Stratton (Wenham), le doyen du
Cordon-College, les réunions sont sobres, et non pas
chargées d'émotion. Toujours plus de
professeurs et de collaborateurs des écoles
supérieures sont touchés. «Notre vie
entière a changé » explique Daryl Yost,
vice-président de l'Université de Taylor
à Upland. Jusqu'à maintenant, 17 écoles
supérieures sont concernées par ce mouvement
de renouveau qui va en croissant.
Des étudiants parcourent le
pays afin de relater leurs expériences dans d'autres
écoles, lors de conférences
ecclésiastiques et dans des assemblées.
L'Asbury collège de Wilmore, qui a vécu un
moment de repentance semblable dans les années 70,
expédie chaque semaine à des
intéressés une centaine de cassettes
vidéo se rapportant aux événements de
cette époque. Le théologien et publiciste
Prof. Lewis Drummond (Birmingham) espère que le
mouvement conduise à un réveil spirituel dans
tout le pays. Pour cela il est nécessaire que les
étudiants « continuent à prier Dieu
à genoux, à lire la Bible
régulièrement et à s'engager dans
l'obéissance à Dieu ». Le mouvement de
repentance a commencé à la mi-février
à l'université de Howard-Payne à
Brownwood (Texas), quand lors d'un culte, deux
étudiants reconnurent publiquement des
péchés sexuels. Des centaines suivirent leur
exemple.
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