AVENEMENT

Juin 1992 No 46

 

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Se répéter ou prier ?

Quand je prie, je suis vite à court d'idées. J'ai l'impression d'aligner des phrases creuses que je répète souvent. Et lorsque j'ai dit vingt fois peut-être: «Seigneur, tu es merveilleux - ton amour et ta bonté pour moi sont infinies - ta patience à mon égard est sans bornes», je ne sais plus quoi dire et je suis déçu avec l'impression désagréable d'avoir ressassé des formules du bout des lèvres qui n'atteignent pas le ciel. Réellement, je voudrais en finir ...

Puis-je vous rassurer?

Ce ne sont pas les bavards aux paroles ronflantes qui prient le mieux. Si vous êtes lasse de votre bla-bla-bla et de vos phrases creuses, alors tant mieux. Il faut en finir avec la parlotte; le verbiage pieux n'atteint pas le Très-Haut. Toutefois, que cette pensée ne vous serve pas de prétexte pour renoncer à la prière ou n'accorder à Dieu que de courts instants. Soyez plus que jamais déterminée à fréquenter régulièrement et sans hâte votre Seigneur. Résistez à celui qui voudrait vous tenir loin du Père et, du même coup, vous faire perdre pied. Vous me semblez commettre une série d'erreurs que je me permets de vous signaler:

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AVENEMENT

Septembre 1992

No 51
Pierre Truschel

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Le silence divin

Lequel d'entre nous ne s'est-il pas interrogé en constatant que Dieu ne répondait pas à ses requêtes?

N'est-ce pas ce genre de constatation qui semble donner des arguments aux athées, aux incrédules, aux adeptes des différents courants philosophiques, métaphysiques, humanistes etc.

Si la Bible montre clairement que le péché, dans une vie vécue en dehors des normes de Dieu, empêche le Dieu de justice de nous répondre tant que tout n'est pas réglé, elle met également en lumière les droits d'accusation, donc d'opposition, du diable sur la vie de ceux qui demeurent dans leur état de péché. Le chapitre 10 du livre du prophète Daniel nous éclaire sur la nécessité de la persévérance jusqu'à la réponse, face à l'opposition du monde spirituel invisible. La réalité de ce combat spirituel doit nous pousser à combattre selon les règles et à veiller à n'avoir ou garder aucune racine d'amertume, de rancune ou de non pardon envers qui que ce soit. C'est en surmontant constamment le mal par le bien que nous ferons sauter tout obstacle empêchant Dieu de nous écouter.

Cependant le retard ou la non-réponse à notre prière peut également avoir une autre raison sur laquelle nous aimerions ici attirer votre attention.

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Nouvelles d'Israël

Janvier 1988
Wim Malgo
Texte intégral

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La source de la prière

A l'occasion du jeûne fédéral suisse, le grand rabbin Mordechaï Biron prononça un discours à la synagogue de Lengnau, dont la «Jüdische Rundschau Maccabi» du 23 septembre rapporta un extrait:

«Nous les juifs, nous avons donne la prière a l'humanité. Avant nous, la prière n'existait pas, car la conception des divinités et des idoles de la civilisation et de la culture antique des peuples était telle que la notion de la prière n'existait même pas. C'est nous qui l'avons donnée au monde. La prière que nous avons transmise aux autres confessions et au monde tire son existence du judaïsme des anciens temps. Elle commence au temps d'Abraham, le père du judaïsme, qui fut le premier a se tenir devant Dieu en prière».

Ces affirmations ne peuvent pas rester sans contredit, car elles ne correspondent pas à la réalité. Certes, nous croyants des nations, devons beaucoup de reconnaissance à Israël. Par ailleurs, il va sans dire que, selon Romains 11, Israël reste l'olivier franc sur lequel nous avons été entés comme des branches sauvages! En outre, les promesses de Dieu faites à Abraham demeureront:

«Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront» (Ge. 12, 3).

Cependant, ce ne sont pas les juifs qui ont donné la prière à l'humanité. Avant Israël apparurent au moins sept personnages qui priaient Dieu:

- Comment selon Genèse 4, 4, Abel put-il apporter un sacrifice qui plut à Dieu sans adoration?

- Caïn, pour confesser son angoisse et ses péchés s'inclina dans la prière devant Dieu (Ge. 4113-14).

- Il est aussi impensable qu'Hénoc, dont il est dit qu'il a marché 300 ans avec Dieu, n'ait jamais prié (Ge. 5, 22).

- Et le dialogue de Dieu avec Adam, fut-il autre chose qu'une prière d'Adam?

- Qui peut prétendre que Noé n'ait jamais prié, lui qui construisit l'arche, et dont il est dit qu'il faisait tout ce que Dieu lui ordonnait (cp. par exemple Ge. 6,22).

 

Dieu ne se plaît pas à monologuer en présence de l'homme. je pense ici aux instructions exactes que Dieu donna à Noé, jusque dans les moindres détails pour la construction de l'arche. Il y eut certainement dialogue. Pourtant, temps de Noé, Israël n'existait pas encore. Après le déluge, Noé bâtit un autel et adora Dieu (cp. Ge. 8, 20-2 1).

- Nous pensons aussi à Lot qui, lorsque les anges de Dieu le tirèrent de la ville de Sodome mûre pour le jugement, priait et suppliait Dieu de pouvoir se réfugier dans la petite ville de Tsoar, au lieu d'aller sur la montagne (Ge. 19, 18-20). Le Seigneur exauça sa prière et lui répondit:

«Voici, je t'accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles» (v. 21).

Et que pensez-vous, Monsieur le grand rabbin Piron, de ce merveilleux roi et sacrificateur Melchisédec qui alla au-devant d'Abraham, lorsque ce dernier revint de la bataille avec les rois? Genèse 14, 18 nous dit qu'il avait apporté du pain et du vin et qu'il «était sacrificateur du Dieu très-haut». Or, un sacrificateur qui ne prie pas, n'est pas un sacrificateur!

- Pour finir, parlons encore de cet éminent personnage que fut Job. Bien qu'il n'appartînt pas au peuple d'Israël, ses prières apportent encore aujourd'hui consolation et encouragement à l'homme dans la souffrance. A ce sujet, le Dr C. 1. Scofield dit, entre autres:

«Job a vraisemblablement vécu à l'époque des patriarches, ainsi que tendent à le prouver son grand âge, les diverses références géographiques figurant dans le texte, et l'absence de toute allusion à la loi, au Tabernacle et au Temple. Dans ce livre, la conception très élevée de Dieu et les considérations quant à l'homme, Satan, la justice, la rédemption et la résurrection, montrent qu'à cette époque reculée, la révélation était déjà très importante, avant même que la rédaction de l'Ancien Testament n'ait été entreprise».

Du reste, le Nouveau Testament, dans Romains 8, 26, nous apprend que l'homme ne peut prier efficacement par lui-même si l'Esprit ne prie en lui.

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AVENEMENT

Novembre 1993 No 65
Dominique Dirrenberger
 

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Unis pour le meilleur

Chrétiens tous les deux, ma femme et moi avons expérimenté la puissance de la prière. Mais je préfère prier seul plutôt qu'avec mon épouse, peut-être parce que je me sens plus «libre» dans ce que je demande au Seigneur, bien que je n'aie rien à cacher à ma femme. Quelle doit être mon attitude?

Votre préférence à prier seul ne signifie pas que vous ayez quelque chose à cacher à votre femme. Vous êtes plutôt comme un petit garçon qui vient demander une faveur à son papa ou sa maman, en cachette de ses frères et soeurs, pour se démarquer d'eux et obtenir un privilège personnel. Votre attitude vient sans doute d'une réserve personnelle qui fait partie de votre caractère et révèle peut-être un manque de confiance en vous au niveau spirituel, un peu comme si vous craigniez que Dieu agrée davantage la prière de votre femme que la vôtre parce qu'elle serait mieux formulée ou plus spirituelle... Peut-être que votre épouse est plus dynamique ou plus entreprenante dans sa vie avec Dieu et que par rapport à cela vous ne vous sentiez pas à la «hauteur». Vous avez certainement peur de son jugement à elle, alors qu'en réalité, c'est vous-même qui vous jugez sévèrement, vous estimant insuffisant ou maladroit.

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AVENEMENT

Octobre 1990 No 19
Francis Bailet

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Réconciliation

Le grand mur entre Dieu et les hommes est à l'origine de tous les murs que les hommes ont dressés

Mur de papier, mur de béton. C'était inscrit sur le papier. C'était inscrit sur le terrain. Le traité était signé, le mur était construit. De droit et de fait, on s'était installé dans la division pour longtemps.

Mais le mur est tombé soudainement et dans l'allégresse. Un peuple séparé par la volonté des grands se retrouve pour chanter et dire: «Plus jamais ça! ».

Il n'y a maintenant qu'une seule Allemagne. Une grande Allemagne. Puissance de la réconciliation qui réjouit les uns et inquiète quelques autres. Et l'on se met à rêver d'une grande Europe et pourquoi pas d'un Monde nouveau? Le rêve pourrait-il devenir réalité?

SATAN LE DIVISEUR

JESUS-CHRIST: LE CONCILIATEUR

LA PUISSANCE DE LA RECONCILIATION

QUE FERA L'EGLISE DE JESUS-CHRIST?

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La Bonne Nouvelle

5/95
Idea-Spektrum
Texte intégral

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États-Unis : des étudiants confessent leurs péchés.

Mouvement inhabituel de repentance et de renouveau : « Oeuvre du Saint-Esprit ». Un mouvement de repentance et de renouveau parmi des étudiants en théologie aux USA rassemble toujours plus d'adhérents. Lors de cultes durant des heures, ils reconnaissent publiquement leurs péchés, tels que la haine, la paresse, l'abus de l'alcool et de drogues, ainsi que des fautes d'ordre sexuel, et demandent pardon.

« En 25 ans d'activité, je n'ai jamais été témoin d'une telle chose», dit le Professeur John Woodbridge (de Deerfield près de Chicago), spécialiste de l'histoire des églises. Selon lui, il s'agirait bien de l'oeuvre du Saint-Esprit. Les phénomènes sont identiques dans toutes les écoles supérieures. Par centaines, les étudiants attendent patiemment dans les chapelles des écoles, en longues files devant les micros et jusque tard dans la nuit, afin de confesser leurs péchés, jusque-là gardés cachés, et de se mettre en règle devant Dieu. Selon Gary Stratton (Wenham), le doyen du Cordon-College, les réunions sont sobres, et non pas chargées d'émotion. Toujours plus de professeurs et de collaborateurs des écoles supérieures sont touchés. «Notre vie entière a changé » explique Daryl Yost, vice-président de l'Université de Taylor à Upland. Jusqu'à maintenant, 17 écoles supérieures sont concernées par ce mouvement de renouveau qui va en croissant.

Des étudiants parcourent le pays afin de relater leurs expériences dans d'autres écoles, lors de conférences ecclésiastiques et dans des assemblées. L'Asbury collège de Wilmore, qui a vécu un moment de repentance semblable dans les années 70, expédie chaque semaine à des intéressés une centaine de cassettes vidéo se rapportant aux événements de cette époque. Le théologien et publiciste Prof. Lewis Drummond (Birmingham) espère que le mouvement conduise à un réveil spirituel dans tout le pays. Pour cela il est nécessaire que les étudiants « continuent à prier Dieu à genoux, à lire la Bible régulièrement et à s'engager dans l'obéissance à Dieu ». Le mouvement de repentance a commencé à la mi-février à l'université de Howard-Payne à Brownwood (Texas), quand lors d'un culte, deux étudiants reconnurent publiquement des péchés sexuels. Des centaines suivirent leur exemple.

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