La Bonne
Nouvelle
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Jean Hoffmann
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MEA CULPA: Reconnaître ses
torts :
une condition sine qua non pour
obtenir le pardon
Dans le monde
Des gouvernements ou des chefs
d'État ont reconnu les torts que les autorités
de leurs pays ont causés à d'autres pays ou
peuples pendant la dernière guerre mondiale, et
même avant ou après celle-ci. En Suisse - et
ailleurs - des enquêtes sont en cours au sujet de ce
que l'on appelle les comptes juifs en
déshérence. Il s'agit de trouver les
héritiers de ces comptes dont les titulaires sont
pour la plupart morts dans les camps d'extermination
allemands. En 1995, la Suisse, par la voix du
président de la Confédération, avait
tenu à s'excuser de l'apposition dés 1938 du
tampon «J » dans les passeports juifs. Dans «
L'HEBDO» (hebdomadaire suisse) du 24 juillet 1997 on
lisait sous le titre « L'EXCUSE, UN NOUVEL INSTRUMENT
POLITIQUE»: «La Suisse n'est pas seule à
rendre des comptes. Les Etats-Unis face aux Noirs,
l'Angleterre face aux Irlandais, l'Australie face aux
aborigènes : l'excuse pour les fautes passées
est devenue un acte majeur».
Entre
chrétiens
Étonnement !
Mais que dit l'Écriture?
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La Bonne
Nouvelle
No 6
/ 1999
Wolfgang Bühne
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Sommes-nous liés par les
péchés de nos ancêtres ?
Question:
La Bible dit que les
péchés des pères seront punis sur les
enfants jusqu'à la troisième ou
quatrième génération. Y a-t-il un
anathème ou une malédiction sur ma vie si mes
ancêtres ont pratiqué l'occultisme ?
N. N. de H.
Réponse:
Ces dernières années,
cette question a provoqué dans le monde entier et
dans beaucoup d'assemblées de violentes divergences
d'opinion, des disputes et aussi des séparations. Pas
seulement dans les milieux charismatiques où le
«ministère de délivrance» joue
parfois un rôle important dans la cure d'âme,
mais aussi dans les assemblées
considérées comme «conservatrices»
et «bibliquement fidèles ».
Presque toujours, on cite comme preuve
biblique pour des liens démoniaques provenant des
ancêtres Exode 20:5 ou Exode 34:7 «qui punit
l'iniquité des pères sur les enfants
jusqu'à la troisième et à la
quatrième génération de ceux qui me
haïssent».
1. Bien sûr que les
péchés des ancêtres ont des effets sur
leurs descendants.
2. Avec une vraie conversion ou
nouvelle naissance, les péchés de notre
passé et de nos origines sont expiés.
3. La punition des
péchés des pères sur les enfants
4. Il n'est pas biblique de traiter
autrement les « péchés d'occultisme»
que les autres.
5. Il n'y a dans le N.T, aucun
exemple, ni aucune directive pour l'exorcisme des
chrétiens.
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Courtes méditations
(1894)
Benjamin Couve
Texte intégral
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LE MENSONGE
Dépouillez-vous du
mensonge.
(Ephésiens, IV, 25.)
L'Apôtre s'adresse à des
chrétiens qui ont été « instruits
à se dépouiller du vieil homme corrompu par
les convoitises trompeuses, » et il les exhorte
à rejeter le mensonge, à s'en
débarrasser pour parler en vérité
chacun à son prochain. Il semble donc que l'âme
régénérée ait quelque peine
à se délivrer de cette tunique
empoisonnée du mensonge et que le goût,
l'habitude et, si j'ose dire, la manie du mensonge persiste
même dans un coeur que la grâce a
pénétré.
Il en est vraiment ainsi, et
l'expérience vient confirmer le précepte
apostolique. La part du fictif, du convenu, est
considérable dans le monde où nous vivons, non
seulement dans la société qui s'appelle polie
et se croit raffinée, mais à tous les
étages, à tous les degrés. Nous nous
payons de mots, nous nous leurrons d'apparences, nous jetons
de la poudre aux yeux, nous excellons au trompe-l'oeil, nous
jouons la comédie et nous prenons au sérieux
la comédie d'autrui. Nous changeons la valeur des
mots, nous amplifions, nous grossissons les termes
admiratifs, les paroles complimenteuses, les formules
amicales, et nous faisons circuler sans vergogne ces
assignats, dont l'étiquette ne représente
guère la valeur.
On peut dire que dans aucun monde les
hommes ne sont dépouillés du mensonge. Monde
de la politique, monde des affaires, monde des salons, monde
des journaux sont infectés de ce mal qui consiste
à déguiser, à voiler, à
accommoder la pensée. Les chrétiens
n'échappent pas à la contagion, et nous avons
expérimenté combien il est difficile de s'y
dérober. Et, sans parler uniquement des paroles qui
sont des traductrices - hélas! bien infidèles
- de la pensée, n'est-il pas rare de voir vrai, de
penser vrai, de sentir vrai? Il se mêle à nos
jugements, à nos perceptions mêmes, je ne sais
quoi de convenu et d'artificiel. Nous ne regardons pas les
choses et les hommes avec nos yeux seulement, mais avec les
préjugés courants et les opinions
reçues; nous ne laissons pas jaillir directement du
fond de notre conscience éclairée par Dieu
notre appréciation d'un acte sans faire intervenir
dans les considérants du jugement et le dispositif de
la sentence le code des apparences mondaines et des
convenances menteuses; il nous semble que l'or pur de la
vérité ne pourrait pas circuler sans cet
alliage.
Repasse à ce point de vue ce
que tu as pensé, dit et fait depuis quelques mois,
quelques jours même, tu seras effrayé de ces
déguisements de la vérité. Tu verras
combien rarement tu as pensé et senti ce qu'il
était juste et vrai de sentir et de penser, combien
souvent tu as substitué au verdict de la conscience
écrite ou de la Bible intérieure les à
peu près du monde, ses vérités
atténuées et ses demi-mensonges. Tu verras
combien de paroles sont sorties de tes lèvres qui
n'avaient pas le titre légal de la
vérité éternelle, qui sonnaient faux
aux oreilles de la souveraine Justice, qui, au lieu de
refléter ta pensée, la défiguraient,
comme pourrait faire un miroir brisé. Tu verras que
tu as menti souvent sans parler, par tes actes, qui
obéissaient au monde au lieu d'obéir à
Dieu, et qu'ainsi tu drapais ta vie dans des oripeaux
d'emprunt au lieu de les secouer avec dégoût
pour marcher dans la sincérité robuste des
enfants de Dieu.
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AVENEMENT
Mai
1994 No 71 / P 24
André
Adoul
Texte intégral
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Nature pécheresse
J'aimerais vous poser une question:
lorsque je pèche, dans quelle mesure ma nature
pécheresse qui est responsable ou ma volonté
propre? Dans certains cas n'y a-t-il pas
impossibilité de faire autrement? Donc d'être
irresponsable de mal faire?
Le chrétien est tenté de
se poser ces questions lorsqu'il succombe à la
tentation alors qu'il a, intérieurement, le
désir ardent de bien faire: il faut admettre que des
pressions de tous ordres - on le sent - s'exercent sur nous,
des pressions telles, parfois, que nous nous croyons
incapables de réagir dans le bon sens. D'ailleurs
sommes-nous en mesure de «tenir tête à des
puissances occultes, à une organisation spirituelle
satanique, à lutter contre la légion des
esprits démoniaques dans les sphères
surnaturelles, véritables agents du QG du mal »
(Eph. 6, 12 vers. A. Kuen).
C'est vrai: nous avons
hérité de nos pères une nature
mauvaise, toute orientée vers le mal. Selon
l'Ecriture, «nous bronchons tous et de plusieurs
manières» (Jac. 3, 2). «Nos membres sont
livrés comme esclaves à l'impureté et
à l'iniquité (Rom. 6, 19). «Notre coeur
est tortueux par dessus tout» (Jer. 17, 9) et rien de
bon n'habite en nous» (Rom. 7, 18). Si bien qu'on peut
dire avec Esaïe, au sujet de notre état naturel
que, «de la plante du pied jusqu'à la
tête, rien n'est en bon état» (Es. 1,
6).
A moins qu'il ne soit livré
à l'action puissante du Saint-Esprit, l'homme est
donc dans une situation où il ne peut pas s'abstenir
de pécher, ce qui ne supprime pas pour autant sa
responsabilité car il agit volontairement et non par
contrainte. Sans doute quelqu'un dira: «puisque
l'apôtre Paul lui-même reconnaît qu'il est
sous la domination de sa vieille nature, dans
l'impossibilité de bien faire, que pouvons-nous
faire, nous qui n'avons pas sa stature spirituelle?
«J'ai la volonté, disait-il, mais non le pouvoir
de faire le bien, car je ne fais pas le bien que je veux et
je fais le mal que je ne veux pas; ce n'est plus moi qui le
fais, c'est le péché qui habite en moi...
quand je veux faire le bien, le mal est attaché...
Misérable que je suis» (Rom. 7, 18-24). Sans
doute pourrions-nous tenir ce langage en considérant
notre vie chrétienne; il n'empêche que rien ne
nous oblige à mal faire puisqu'il nous appartient de
recourir à l'action puissante du Seigneur pour
être délivré de notre nature mauvaise.
Dieu n'a-t-il pas promis de nous accorder «le vouloir
et la capacité» de lui obéir (Phil. 2,
13), lui qui peut et veut faire de nous des hommes libres?
Donc, «impossible n'est pas
chrétien».
Dans son livre (précis de
doctrine) le professeur Nicolle fournit cet exemple:
«Celui qu'on attacherait pour lui faire ingurgiter une
boisson enivrante ne serait pas coupable. En revanche,
l'ivrogne qui ne sait pas résister à la
tentation de boire succombe nécessairement, mais
c'est sa faute. Toute l'Ecriture, ajoute-t-il, montre que
nous ne sommes pas des marionnettes dépourvues de
volonté, mais des êtres responsables que Dieu
jugera selon leurs oeuvres et leurs intentions» (Ps.
62, 13 et Héb. 4, 12).
Quand le Saint-Esprit nous convainc de
péché, surtout n'allons pas dire:
«ce n'est pas moi qui ai
fauté, c'est ma vieille nature». Non! J'ai
failli ou omis de faire le bien simplement parce que
j'étais éloigné du Seigneur et pas
réellement déterminé à lui
obéir. Près de son père qu'il respecte,
l'enfant est gardé, protégé. Loin de
lui, il est en danger de céder à des
influences susceptibles de lui attirer déboires et
punition. De même pour nous: hors de Sa divine
présence, le chrétien s'égare. Ah! Que
de choses changeraient dans notre comportement si nous
vivions en étroite communion avec notre Seigneur:
«Quand il est à ma droite, je ne chancelle
pas» (Ps 16, 8). N'accusons donc pas notre nature, mais
plaidons coupables lorsque le Saint-Esprit nous convainc de
péché, en plaçant notre confiance en
celui qui ne se lasse pas de pardonner et a le pouvoir de
nous affranchir. «Si nous confessons nos
péchés, Dieu est fidèle et juste pour
nous les pardonner et nous purifier de toute
iniquité» (1 Jean 1, 9).
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La Bonne
Nouvelle
5/98
E.Ropp (Échos du
CRIE)
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La persécution des
chrétiens
Récemment nous avons
considéré quelques-uns des aspects liés
à la persécution des chrétiens tels que
l'Écriture nous en parle, surtout dans
l'expérience de l'apôtre Paul.
Dès sa conversion
l'apôtre s'est engagé de tout son être
pour la cause de l'Évangile au service de son nouveau
Maître. C'est pourquoi il a aussitôt
rencontré une forte opposition, déjà
à Damas. Les ténèbres n'aiment pas la
lumière! Jésus avait prévenu ses
disciples: «S'ils m'ont persécuté, ils
vous persécuteront aussi». Mais le Seigneur a
aussi fait de précieuses promesses, notamment dans
Mat. 10: 16-22. Jésus disait aussi:« Heureux
serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on vous
persécutera... » Mat. 5:11-12.
Dans toutes les situations difficiles
qu'il a vécues, l'apôtre a pu vérifier
la réalité des promesses de Christ. Il parle
avec assurance, aussi bien devant la foule prête
à le lyncher, que devant les tribunaux
arbitrés par les plus hautes autorités. Le
Seigneur est là, qui le soutient, le protège
et l'encourage. Il vient même le faire verbalement
après l'échec de sa comparution devant le
sanhédrin. Actes 23: 1 1. Dans une grande
diversité de situations le Seigneur intervient,
jusqu'à lui envoyer son ange! Actes 27:23. Pensons
à tout ce que l'apôtre a dû endurer...
2Cor. 11 :23-28.
Parfois on peut avoir le sentiment que
le Seigneur se cache, ou assiste impuissant à la
souffrance infligée à ses enfants...
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