Promesses
1985 - 2 / No 73
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QUAND PHILIPPE EST MORT
Le témoignage de parents
chrétiens écrasés par la mort soudaine
de leur fils âgé de trois ans et demi.
Claire-Lise et Olivier Bingle habitent
la banlieue de Lausanne. Nous leur savons gré d'avoir
partagé avec nous la peine immense qui fut la leur
lors du décès de Philippe en 1975.
Voici le témoignage
d'Olivier.
"Le point de mire du dernier
numéro de CONTACT était le glorieux message de
Pâques et la joie exubérante de la
résurrection après la trahison et l'agonie
spirituelle et physique de notre Seigneur à la croix.
Dans nos oreilles résonnent encore les paroles "A toi
la gloire" chantant le triomphe de la vie sur la mort. Y
croyons-nous vraiment ? C'est quand il faut le vivre
pratiquement que l'heure de la vérité a
sonné. Pour nous, ce fut le cas quand il nous arriva
ce qui n'arrive normalement qu'aux autres. Notre petit
garçon âgé de trois ans et demi mourut
du faux croup en l'espace de trois jours. Tout d'abord, nous
étions trop abasourdis pour y croire, mais le fait
était là, cruellement vrai. C'était
comme une amputation sans anesthésie. Bien
qu'entourés de notre famille et de nos amis, tous
pleins d'affection et cherchant à nous consoler, le
fait de la mort de Philippe était là, un
défi à notre foi en la vie après la
mort. Nous avions toujours pensé y croire - mais
était-ce vrai ?
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AVENEMENT
Novembre 1995
No
89
Dominique Dirrenberger
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Suicide et loi divine
Le suicide est l'une des causes
majeures de décès, surtout parmi les
adolescents, et n'épargne pas le milieu
chrétien. Quelles sont les différentes raisons
qui poussent au suicide? Est-il dans tous les cas
condamnable pour les chrétiens?
Le problème du suicide a
toujours été grave pour les chrétiens,
car il soulève la question de la Grâce de Dieu
vis-à-vis d'un acte qui non seulement est
irrémédiable, mais représente en outre
une désobéissance flagrante au commandement de
Dieu: «Tu ne tueras point». Il y a des
idées toutes faites, dangereuses et culpabilisantes,
qui insinuent que si l'on est chrétien il n'y a plus
de problèmes, que l'on doit être toujours
joyeux, maître de soi, en possession de toutes les
qualités et les compétences, faute de quoi il
y a un péché caché.
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tous pays
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Appel de
Minuit
Juillet 1998
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Une effrayante illusion?
On a pu lire dans le
«Tages-Anzeiger» (un journal suisse) du 21.4.1998
un article intitulé «Mourir sans tourment»
il y était, entre autres, écrit:
L'enfer porte différents
noms
Qu'est-ce qui nous attend après
la mort? Ce sera agréable, pense Lorle Louis. On
«reverra» vraisemblablement ceux qui ont beaucoup
compté pour nous pendant la vie terrestre. Cette dame
a quitté l'Eglise. Et plus elle s'en est
éloignée, plus pieuse elle serait devenue.
Comme Kübler-Ross, Louis croit à un cycle
permanent: «Nous avons déjà des centaines
de vies derrière nous, et il y en a beaucoup d'autres
devant nous.» Si l'on est fortement
imprégné des choses matérielles, cela
pourrait peser sur la paix de l'âme. Voilà
probablement ce que l'on appelle l'enfer. «Mais des
tâches non accomplies et des sentiments de
culpabilité peuvent être un enfer.» Et des
lettres non écrites, intervient Suzanne Morley -
même une vie non vécue. Elle s'imagine
qu'après la mort, surtout le repos sera bien
présent.
La Bible nous met avec insistance en
garde devant le danger de l'illusion. Ainsi, par exemple, il
est écrit en 1 Corinthiens 3, 18-20:
«Que nul ne s'abuse
lui-même: si quelqu'un parmi vous pense être
sage selon ce siècle, qu'il devienne fou, afin de
devenir sage. Car la sagesse de ce monde est une folie
devant Dieu, Aussi est-il écrit:
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La Bonne
Nouvelle
1/97
Texte intégral
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La nouvelle naissance Que dit Rome?
Que dit la Bible?
Dans le nouveau
«Catéchisme de l'Église Catholique»
(1992) il est dit:
« Le baptême constitue la
naissance à la vie nouvelle dans le Christ.
Selon la volonté du Seigneur il
est nécessaire pour le salut, comme l'Eglise
elle-même à laquelle introduit le
baptême. » (N° 1277) Selon l'enseignement
catholique, le baptême fait donc naître de
nouveau et introduit dans l'Eglise. Mais ce qu'on appelle
ici « baptême >, n'est qu'un rite auquel on
soumet un nourrisson en l'aspergeant d'un peu d'eau au nom
de la Trinité, ce qui n'a fondamentalement rien de
commun avec le baptême (immersion) biblique
administré à un converti qui, à travers
la repentance et la foi, a accepté
Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur. C'est
pourquoi il est par ailleurs aussi impossible de se
reconnaître mutuellement comme frères et soeurs
- et églises - pour créer l'unité de
tous les « baptisés ». Ce terme de «
baptême » recouvre des réalités et
des sens bien différents qui ont conduit à
l'existence de deux conceptions d'Eglise inconciliables:
l'Eglise de multitude et l'Eglise de professants.
A travers les siècles des
milliards de poupons ont été soumis au rite de
l'aspersion catholique et protestante - et même
évangélique sans naître ainsi à
la vie nouvelle en Christ. Or, Jésus a dit : «
Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le
royaume de Dieu » (Jean 3 : 3). Ce n'est ni l'aspersion
des nourrissons, ni même l'immersion des croyants, ni
une quelconque Eglise qui pourrait nous faire naître
de nouveau, mais «quiconque croit que Jésus est
le Christ est né de Dieu» (1 Jean 5 : 1).
«C'est par la grâce que vous êtes
sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas
de vous, c'est le don de Dieu» (Eph. 2 :8). Ne
commettons donc pas une erreur semblable à celle
qu'ont faite ceux qui troublèrent les premiers
chrétiens en leur disant : «Si vous n'êtes
pas circoncis selon la loi de Moïse vous ne pouvez
être sauvés » (Actes 15. 1). Ce serait
annuler la Parole de Dieu au profit de traditions humaines
(Matthieu 7 : 8, 13). Que le Seigneur nous en garde!
J.H.
« De tous les mensonges qui ont
conduit des millions d'êtres humains en enfer, je
considère comme l'un des pires celui de ceux qui
jurent que le baptême sauve les âmes». C.
H. Spurgeon
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Appel de
Minuit
10/98
ALFRED P. GIPPS
Texte intégral
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Né de nouveau -
qu'est-ce?
«En vérité, en
vérité, je te le dis, si un homme ne
naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu
... Il faut que vous naissiez de nouveau» (Jean 3,
3.7). Voilà le principe que Jésus-Christ, le
Fils de Dieu, a présenté à un homme
religieux sincère et de haute tenue morale de Son
temps. En lisant ces mots, nous nous posons cette question:
Que signifie «naître de nouveau»?
La réponse est simple et
claire: Dieu offre à l'individu la vie spirituelle
qui le rend apte à avoir communion avec Lui à
Son service.
A notre naissance physique, il nous
est donné une vie corporelle et naturelle qui nous
permet d'évoluer sur cette terre. Nos cinq sens nous
rendent capables d'agir, de nous mouvoir et de nous
intégrer dans la société.
Mais voici le Seigneur Jésus
qui nous parle d'une autre sphère, du «royaume
de Dieu», lequel nous est décrit en Romains 14,
17 par ces mots: «justice, paix et joie dans l'Esprit
Saint». Comment pouvons-nous y entrer?
La réponse est de nouveau
simple: par une naissance. Comme la vie corporelle
nécessitait une naissance naturelle, de même la
vie spirituelle réclame une naissance surnaturelle.
Le don de cette vie spirituelle à un être
humain, c'est la nouvelle naissance; comme la Bible
l'exprime: «.. naître de nouveau». Une autre
version utilise ces mots: «naître d'en
haut». Cette nouvelle naissance s'oppose à la
naissance corporelle qui est d'en bas, c'est-à-dire
de cette terre. L'origine de la nouvelle naissance est Dieu.
sans elle, nulle ne peut aller au Seigneur.
L'absolue nécessité de
cette nouvelle naissance réside dans le fait que, par
sa naissance naturelle, tout être humain hérite
d'une nature pécheresse, appelée «la
chair» ou encore «inimitié contre
Dieu». Cette nature coupable s'oppose à Dieu;
elle nous rend incapables d'observer Ses commandements. Dieu
ne peut donc trouver Son plaisir en nous, tels que nous
sommes (Rom. 8, 7-8).
Le sens en est que l'homme naturel ne
peut rien faire pour aller à Dieu. Tous ses efforts
pour parvenir à plaire à Dieu - des bonnes
oeuvres, des prières, des intentions louables, des
formes et des pratiques religieuses - n'ont absolument
aucune valeur aux yeux de l'Eternel. Tout comme personne ne
peut avoir la vie corporelle sans naître, de
même nul ne peut vivre spirituellement dans le royaume
de Dieu sans être né de nouveau.
La question qui préoccupe bien
des gens est celle-ci: Comment peut-on naître de
nouveau ou comment peut-on s'approprier cette vie
spirituelle? La réponse nous est donnée par la
Bible.
Jésus-Christ, le Fils de Dieu,
a pris notre nature humaine, sans le péché, et
Il est venu sur cette terre pour donner la vie
éternelle à ceux qui croient en Lui (Jean 10,
11-12). Sur la croix de Golgotha, Il a porté tous nos
péchés, et Il a subi, de la main de Dieu, le
plein châtiment que nous méritions. Par Son
oeuvre et Sa mort expiatoires, le Sauveur a accompli tout ce
qui devait l'être pour notre rédemption. Le
Seigneur est ensuite ressuscité Il vit à
toujours pour que tout pécheur qui met sa foi dans
l'oeuvre accomplie à Golgotha et accepte Jésus
comme son Sauveur personnel, obtienne la vie
éternelle comme un don de Dieu (cf. Jean 3, 16; 5,
24; Rom. 6, 23; 10, 9-10).
Quand un pécheur accepte
Jésus-Christ comme Sauveur, Dieu lui donne cette vie
spirituelle; en tant que croyant, il a dès lors part
à la nature divine. Par celle-ci, il peut penser,
dire et faire les choses qui plaisent à Dieu.
L'octroi de cette nature divine est la nouvelle naissance;
c'est «naître d'en haut». La question que
chacun(e) doit se poser très sincèrement est
celle-ci: Suis-je réellement né(e) de
nouveau?
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Appel
Minuit
09-98
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L'orgueil marche devant la
ruine.
Un Saddam divin?
Le chef de l'Etat irakien, Saddam
Hussein (61 ans), porte un nouveau titre: le parlement a
donné à l'unanimité le titre «le
juste» à cet homme qui règne en dictateur
à la main de fer sur son pays depuis plus de 20 ans;
il a aussi décidé la construction du 23'me
palais présidentiel à proximité de
Bagdad.
Bien qu'il y ait dans le pays plus de
25.000 prisonniers politiques et que Saddam ait
déclenché deux guerres, les
députés ont discuté des journées
entières uniquement pour savoir si les noms «le
glorieux», «l'infaillible. ou «le
magnifique» ne conviendraient pas mieux - tous des
qualificatifs attribués dans le Coran à
Allah.
(Focus No 25, 15.06.98)
Comme pour pratiquement tous les
dictateurs, il semble que la fonction de chef d'Etat ait
tourné la tête à Saddam Hussein. Ou
serait-il pris de folie des grandeurs pour se faire appeler
«le glorieux», «l'infaillible», «le
juste»ou «le magnifique»?
Il y a dans les geôles de Saddam
25.000 prisonniers politiques qui ne sont certainement pas
choyés. Il aurait, de ses propres mains, abattu bon
nombre de personnes qui s'opposaient à son
régime. Il a attaqué le Koweït, un pays
voisin; il a fait appel à la «mère de
toutes les batailles» il n'a pas craint d'utiliser des
gaz toxiques contre sa propre population et de tirer des
fusées en direction d'Israël.
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Nouvelles d'Israël
06 /
1997
MARCEL MALGO
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Le salaire de l'orgueil
C'est au 6ème siècle
avant Jésus-Christ, après la destruction de
Jérusalem par Nebucadnetsar, que le prophète
Abdias a écrit son tout petit livre d'un seul
chapitre. Abdias signifie «serviteur de
l'Eternel». Son message est catégorique et
solennel. Il s'adresse essentiellement au peuple d'Edom, la
descendance d'Esaü, le frère jumeau de Jacob.
Mais comme c'est le cas pour l'ensemble des paroles
bibliques, ce livre d'Abdias comporte des leçons qui
doivent aussi nous interpeller, croyants de la nouvelle
Alliance.
En Abdias 3 et 7, nous trouvons ce que
Dieu veut dire à Edom: «L'orgueil de ton coeur
t'a égaré, toi qui habites le creux des
rochers, qui t'assieds sur les hauteurs, et qui dis en
toi-même: Qui me précipitera jusqu'à
terre? ... Tous tes alliés t'ont chassé
jusqu'à la frontière, tes amis t'ont
joué, t'ont dominé, ceux qui mangeaient ton
pain t'ont dressé des pièges, et tu n'as pas
su t'en apercevoir!» Ce texte nous amène
immédiatement à notre sujet; il y est
clairement écrit que l'orgueil a pour
conséquence inévitable la ruine. Cette
vérité figure également dans le livre
des Proverbes: «L'arrogance précède la
ruine, et l'orgueil précède la chute»
(Prov. 16, 18).
Comme déjà dit, le
premier passage cité (Abdias 3 et 7) a trait à
la postérité d'Esaü, les Edomites.
L'histoire de cet homme nous montre avec une
précision effrayante ce qu'est le salaire de
l'orgueil, bien plus tragique que nous pouvons le
penser!
Une indifférence
profonde
Une perte incommensurable
Une arme défensive de
Satan
Où votre coeur en
est-il?
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Nouvelles d'Israël
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