Nouvelles d'Israël

06 / 1997
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Les fêtes de la Pessah sur Internet

Cette année, la Pessah (pâque juive) qui commémore la sortie d'Egypte et la libération de l'esclavage des juifs, a été fêtée à la mi-avril. Elle s'est aussi manifestée en force sur Internet.

Cette année, les divers opérateurs ont ouvert des milliers de sites sur le réseau qui font mention de la fête. La cérémonie de la nuit de la Pessah a été diffusée en direct chez certains internautes d'Amérique du Nord ayant accès aux sites américains et canadiens. Plusieurs sites - on parle de milliers - se sont occupés de la diffusion d'informations sur les fêtes juives, et plus particulièrement sur la Pessah. D'autres ont diffusé de la musique et plus particulièrement les chansons traditionnelles de la Pessah. D'autres encore ont présenté - des passages du récit de la Pessah dont on fait la lecture le soir de la Pessah et qui raconte l'exode et différentes interprétations.

La majorité des sites consacrés à la Pessah étaient exploités par des non-religieux. Certains autres étaient religieux voire ultra-religieux, dont le Chabbad. Chaque année, pour les voyageurs itinérants israéliens, les membres de ce mouvement célèbrent les fêtes de la Pessah à Katmandou, capitale du Népal, ainsi qu'en Amérique du Sud.

© Nouvelles d'Israël


Chrétiens pour la Vérité

1213 Petit-Lancy Suisse
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HALLOWEEN une fête inoffensive?

Le mois d'octobre fait l'objet de préparatifs d'une fête inconnue jusqu'il y a quelques années, mais qui devient de plus en plus populaire en Europe. Importée des Etats-Unis, une étrange coutume veut que les bambins et les plus âgés prennent l'habitude le soir du 31 octobre de se déguiser d'accoutrements macabres et hideux; fantômes, momies, sorcières, démons , Halloween réapparaît en Europe!

L'étymologie de ce mot signifie All Hallow's Evening, le soir de tous les Saints, en opposition avec All Hallow's Day fêté par l'Eglise le ler novembre en mémoire des premiers martyrs chrétiens.

All Hallow's Evening a donné en raccourci le mot Halloween.

En réalité la fête d'Halloween est une fête satanique.

Les origines de cette fête remontent à plus de deux milles ans. A cette occasion les celtes célébraient Samhain le dieu des morts. Ce soir là les esprits de l'au-delà revenaient hanter les vivants! Les druides pour apaiser ces esprits se déplaçaient de maison en maison pour réclamer des offrandes et parfois même des sacrifices humains pour leur dieu! En cas de refus ils lançaient des malédictions de mort sur la demeure en question. Ceci est l'origine du Trick or Treat (malédiction ou présent) utilisé par les enfants réclamant des friandises pendant cette soirée.

Le 31 octobre est également le nouvel an du calendrier des sorciers et l'un des quatre plus importants sabbats des sorcières.

Cette nuit là des sacrifices humains sont encore pratiqués aux Etats-Unis et en Australie.

Les liens d'Halloween avec l'occultisme sont évidents: -L'idée de la lampe dans une courge a été tirée d'un conte dans lequel un dénommé Jack a été chassé à la fois du ciel et de l'enfer. Contraint d'errer sur la terre comme un esprit, Jack, mit un charbon ardent dans une rave évidée pour éclairer son chemin dans la nuit.

Ce précurseur de la courge symbolise une âme damnée. -Les prêtres celtes portaient des courges évidées découpées en forme de visage humain où brûlait une bougie faite avec la graisse humaine de sacrifices précédents. Ces courges représentaient l'esprit qui allait rendre leurs malédictions efficaces. - L'utilisation de costumes à tête d'animaux portés par les prêtres celtes servaient à s'approprier la force de la bête qu'ils représentaient.

En 1998, des jeunes fêtaient Halloween à Götenborg en Suède, affublés d'accoutrements macabres, ils sont partis pour l'éternité. En effet la salle a pris feu, des dizaines de mort. Où sont-ils actuellement ? On ne joue pas avec le feu! c'est le cas de le dire!

Ce bref rappel historique permet de réfléchir sur notre manière d'appréhender cet événement. Halloween est bien plus qu'un simple amusement de bambins déguisés.

En faisant participer vos enfants à cette fête, n'êtes-vous pas en train de les associer, sans en être conscients, à un bien sombre rituel ?

 


Journal Coopération

Semaine du 18 octobre 1999
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Halloween - La chasse aux esprits

Halloween connaît un succès croissant en Suisse. Avec son cortège de courges et de personnages inquiétants.

Sorcières, squelettes, fantômes, citrouilles grimaçantes et toiles d'araignée envahissent peu à peu les vitrines des grands magasins et des petits commerces. Ce n'est pas que les commerçants aient les idées noires. Mais Halloween approche. C'est en effet le 31 octobre que l'on célèbre cette étrange fête. A en croire les plus réticents, il ne s'agit que d'une vulgaire exportation américaine. Rien n'est moins sûr. Ses origines remontent en fait à la nuit des temps.

A l'époque des Gaulois, l'été se terminait le 31 octobre. Le monde celte avait eu le temps de faire la moisson et de rentrer le bétail avant que l'hiver arrive. Les populations pensaient que les lois naturelles de l'univers se modifiaient durant la nuit qui précédait ce changement de saison. Que les esprits des morts pouvaient revenir sur terre. Et que Samain, dieu de la Mort, viendrait rassembler les âmes.

Afin de chasser les fantômes, la population allumait de grands feux et menait grand tapage pour chasser les mauvais esprits. Certains déposaient de la nourriture sur le bord des portes et des fenêtres pour amadouer les revenants.

Ceci n'explique pas encore l'étymologie du mot Halloween. Il provient de la contraction de All Hallow Even ou veille de la Fête des saints. La Samain a été lentement intégrée dans le calendrier catholique. Le pape Grégoire III, au VIIIe siècle, la déplaça en novembre et son successeur institua la Toussaint le 1er novembre. Le jour suivant devenant le jour des morts.

Si, en maints endroits, la culture celte a fini par disparaître, de nombreuses traditions sont restées vivaces dans les pays anglo-saxons. Au milieu du XIXe siècle, de nombreux Irlandais émigrèrent aux Etats-Unis, emportant dans leurs bagages la coutume d'Halloween. Là-bas, elle est devenue une véritable fête nationale. Et des familles américaines installées en Europe l'ont réimportée chez nous.

En Suisse romande, le canton de Vaud semble le plus touché par ce phénomène. Lausanne a choisi cette année de fêter officiellement Halloween. Des écoles organisent des défilés et de nombreuses discothèques mettent sur pied des soirées spéciales. En Valais, certaines stations telles que Leysin jouent aussi le jeu. Dans les autres cantons romands, la tendance est moins marquée, mais progresse d'année en année. pry

 

Les citrouilles et les enfants en fête

ingrédient indispensable à une célébration d'Halloween en bonne et due forme: une citrouille creusée et éclairée de l'intérieur par une bougie. Ce légume est lié à un personnage légendaire: Jack-O'-Lantern. Ce dernier serait le protagoniste d'un conte irlandais, dans lequel un ivrogne se moque du Diable. Pour le punir, celui-ci le condamne à errer dans l'obscurité, entre le Paradis et l'Enfer. Jack obtient toutefois du démon des charbons ardents qu'il place dans un gros navet évidé pour éclairer son chemin. Le navet a fini par céder la place à la citrouille. Autre coutume de la fête: le «trick or treat», que l'on peut traduire par «donnez-moi des bonbons ou je vous joue un mauvais tour». C'est la formule que prononcent les enfants déguisés en personnages malfaisants le soir d'Halloween, alors qu'ils vont de maison en maison pour collecter des friandises. pry

 


Appel de Minuit

12 / 1999
(FOCUS, N° 51/1198)
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Une triste statistique de Noël

Le plus beau jour de l'année

Le chant de Noël le plus célèbre est «Douce nuit, sainte nuit» il a été traduit jusqu'à présent en 300 langues et dialectes.

Les plats de Noël préférés des Allemands ne sont ni l'oie, ni la carpe. Non, la première place du classement est occupée par les saucisses et la salade de pommes de terre.

Dix pour cent des enfants ne passent pas Noël sans dommages psychiques ou psychosomatiques. La raison: l'excitation, la déception et le surmenage.

Noël, la fête des blessures. Dans 13 pour cent des familles, on se dispute sous l'arbre de Noël.

L'irritation imminente n'ôte cependant rien à la joie. 63 pour cent des Allemands se disent «très heureux » à Noël. Pour eux, cette fête est le «plus beau jour de l'année».

La façon dont les Allemands célèbrent Noël est assez stéréotypée. 73 pour cent d'entre eux fêtent la sainte nuit chaque année de la même manière.

A l'approche de Noël, l'activité augmente dans les cuisines allemandes. 77 pour cent des mères de famille préparent elles-mêmes les gâteaux de Noël - c'est du moins ce qu'elles disent. La liste des cadeaux que l'on voudrait recevoir existe toujours. Dans 35 pour cent des familles où l'on distribue des cadeaux, on dresse également de telles listes.

Mais la première chose que l'on demande, la santé, personne ne peut la donner. Les cadeaux les moins désirés sont les ustensiles de ménage.

A la période de Noël, les gens sont dépensiers. L'année passée, seuls 42 pour cent des Allemands ont déclaré qu'ils n'envisageaient pas d'achats.

Sans cadeaux, rien ne va. 95 pour cent des Allemands disent que les paquets bariolés constituent l'élément principal de la fête.

Seule l'église fait piètre figure. Après la distribution des cadeaux et le repas de fête, une personne sur deux seulement veut encore assister à l'office divin.

 


La Bonne Nouvelle

5/95
Robert Dubarry (1943)

 

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Arbre et fête de Noël

L'attrait de l'arbre de Noël

Je dois commencer par reconnaître candidement combien longtemps je suis demeuré sensible à l'attrait des arbres de Noël, dont ma plus tendre enfance m'a laissé un souvenir d'enchantement. Cette disposition a d'ailleurs survécu à plusieurs égards au cours de nos propres fêtes, dont tout le monde convenait qu'elles étaient les mieux réussies et les plus soucieuses d'esprit chrétien de notre ville." Mais « lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, je me suis défait de ce qui tenait de l'enfant ». C'est ainsi que le joli scintillement du sapin m'a conduit à songer à un autre arbre, d'irrésistible charme, celui dont les initiations du Serpent firent voir à Eve qu'il était bon à manger, «agréable à la vue» et «désirable pour rendre intelligent ». Or, malgré tous ces aspects excellents, il devait suffire que, pour de profondes raisons divines, l'arbre fût « défendu ». Désormais, la question qui s'est imposée à moi n'a donc pu être que de savoir si les sapins de Noël tombaient, eux aussi, sous une exclusion divine.

Tout dans mon coeur me portait à ne pas le supposer, et, surtout à ne pas le désirer. Mais l'affaire s'étant, pour la seconde fois, élevée dans l'église jusqu'au plan de la conscience, j'avais pour seul devoir de me montrer désormais purement objectif.

Adaptation chrétienne aux fêtes païennes

L'insuffisance symbolique

St-Nicolas et Père Noël faussent l'image de Dieu

Témoignage atténué

Caractère familial de la fête

Instruire nos enfants

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal


La Bonne Nouvelle

5/95
Texte intégral

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À propos de la fête de Noël

A notre connaissance le texte ci-dessous est inédit. L'auteur, M. Robert Dubarry1, y traite de la fête de Noël et en particulier de l'arbre de Noël. Etant conscients que cet exposé va à contre-courant de traditions fort ancrées dans les moeurs, et ne désirant pas déclencher une polémique sur le sujet, nous n'avons pas voulu publier ce document pendant la période de Noël, afin que chacun puisse réfléchir à froid sur la question.

Les premiers chrétiens n'ont pas fêté Noël. Le réformateur Jean Calvin y fut encore formellement opposé. Il reprocha aux Genevois d'observer superstitieusement une telle fête. Ce n'est qu'au début du XVIIe siècle qu'apparaît l'arbre de Noël, qui ne fut admis dans les églises protestantes qu'au siècle passé. Aujourd'hui il est presque partout présent pour la circonstance, dans le monde des affaires et jusque dans les milieux évangéliques, en passant par les églises officielles et les autorités civiles.

Des évangéliques disent maintenant que cet arbre de Noël (manifestement d'origine païenne) peut être un signe de foi et d'espérance, que son symbolisme plonge ses racines dans le substitut biblique et l'on cite Osée 14 : 8 où Ostervald traduit : « Je serai pour mon peuple un sapin toujours vert», alors que toutes les autres versions qui nous sont connues mettent « cyprès » et non « sapin », car il n'y a pas de sapin en Palestine ! On évoque l'arbre du jardin d'Eden et celui de l'Apocalypse, en passant par la perche au serpent d'airain, le rameau d'Isaï et le bois de la croix pour dire en conclusion : « Et si notre arbre de Noël voulait symboliser tout cela ?!2Une telle argumentation nous paraît très superficielle et spécieuse.

On essaie aussi de prouver que l'arbre de Noël n'est pas d'origine païenne, que la fête de Noël trouve son origine dans la tradition juive, plus précisément dans la fête de la dédicace du 25e jour du 9e mois (Kisleu). (l Maccabées 4 : 52 et Il Maccabées 1 : 18). Mais ce jour correspond au 14 et non au 25 décembre3. On y célébrait la purification du Temple et la dédicace du nouvel autel, ce qui n'a manifestement aucun rapport avec la fête de Noël.

Les arbres verts dont il est fait état dans l'A.T. sont des lieux d'idolâtrie (Deut. 12 : 2 ; 1 Rois 14 : 23 ; II Rois 1 6 : 4 ; II Chron. 28 : 4 ; Esaïe 57 : 5. .. etc)

L'apôtre Paul écrivait : « Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » (I Thess. 5 : 21)

J. H.

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1 Robert Dubarry (1875-1970) fut pendant plus de 60 ans pasteur de l'église évangélique baptiste de Nîmes (Gard, France) et en 1921 cofondateur de l'« Association Evangélique d'Eglises Baptistes de Langue Française », qu'il présida pendant de nombreuses années.

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2 Voir « Le Lien Fraternel n 70/ 12 déc. 1994, sous « D'un arbre séculaire » (Marc Rey) pp. 8-11.

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3 Voir note de Maccabées 4 : 52 dans la « Bible Osty ».

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