Le
Berger d'Israël
No 418
Sylvain ROMEROWSKI
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Soukkoth, la fête des
cabanes
«Après avoir
récolté les produits de la terre, vous irez en
pèlerinage fêter le Seigneur pendant sept
jours... Le premier jour vous vous munirez de beaux fruits,
de feuilles de palmier, de rameaux d'arbres touffus ou de
saules des torrents et vous serez dans la joie pendant sept
jours devant le Seigneur votre Dieu. Vous ferez ce
pèlerinage pour fêter le Seigneur sept jours
par an... Vous habiterez sous la tente pendant sept jours...
pour que d'âge en âge vous sachiez que j'ai fait
habiter sous la tente les fils d'Israël, lorsque je les
ai fait sortir du pays d'Egypte ; c'est moi le Seigneur
votre Dieu ». Lévitique 23:39-43
A l'occasion de Soukkoth, nos
frères Juifs vont construire des cabanes de
branchages comportant une ouverture en haut, vers le ciel,
et décorées de fleurs et de fruits. Dans les
villes israéliennes, ces «Soukkah »
apparaîtront sur les balcons ou dans les
jardins.
En Europe, on les verra surtout dans
les synagogues, à l'usage de toute une
communauté et remplaçant les cabanes
familiales disparues de nos jours. Autrefois lorsqu'on
construisait encore ces cabanes à Paris ou dans
d'autres cités occidentales, on se contentait d'y
prendre les repas ; les conditions climatiques ne
permettaient pas d'y vivre. Quant au pèlerinage
prescrit par la Loi, il demeure irréalisable : le
Temple n'est plus, les sacrifices ne sont plus offerts. On
peut alors s'interroger : la fête de Soukkoth
appartient-elle à notre temps ? Conserve-t-elle une
signification aujourd'hui ?
Mais ne convient-il pas d'abord de se
demander quel était le sens de Soukkoth dans le cadre
de l'Alliance conclue par Dieu avec Son peuple sur le Mont
Sinaï.
TU TE SOUVIENDRAS DE SES
DONS
LE RETOUR - LA TECHOUVA
©
Berger d'Israël
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Nouvelles d'Israël
10 / 1999
FREDI WINKLER
Texte intégral
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La fête des Tabernacles -
Soukkot (Lévitique 23, 33-43)
La fête des Tabernacles, qui est
la dernière des sept fêtes de l'Eternel,
débute le cinquième jour après le Yom
Kippour. Comme la première, elle tombe le
15ème jour du mois, donc à la pleine lune. Six
mois exactement la séparent de la Pâque et de
la fête des pains sans levain qui se situent au
printemps. Toutes deux durent sept jours.
Elle devait être aussi
premièrement une fête de reconnaissance pour la
moisson, les derniers fruits de l'automne étant
rentrés avant les fortes pluies de l'hiver (v.
39).
En second lieu, elle devait rappeler
que Dieu avait fait sortir Israël d'Egypte et l'avait
délivré de l'esclavage du Pharaon, et que le
peuple, durant 40 ans, avait habité dans des tentes.
C'est pourquoi, les Israélites devaient, chaque
année, passer les sept jours de la fête dans
des tentes afin que leurs descendants n'oublient pas les
grandes actions de l'Eternel.
Troisièmement, il s'agissait
d'une fête de la joie, la seule des sept au sujet de
laquelle Dieu ordonnait expressément à Son
peuple d'être joyeux devant Lui (v. 40),
c'est-à-dire de se réjouir devant Lui des
bénédictions de la moisson, du travail
effectué et de la délivrance
opérée. Tous devaient prendre part à
cette liesse (Deut. 12, 7.12.18).
Cette fête, avec la Pâque
et Shâvouâth (la Pentecôte), était
l'une des trois où l'on devait se rendre en
pèlerinage au sanctuaire pour offrir des sacrifices
et être joyeux devant l'Eternel.
Vue prophétiquement, elle
annonce le futur règne du Seigneur sur la terre,
quand le «Pharaon» ancien, Satan, sera lié
et que les sauvés en Christ ressusciteront pour
entrer dans le royaume de Dieu. Alors seulement, il y aura
une joie totale, sans mélange.
Les quatre jours qui séparent
le Yom Kippour de la fête des Tabernacles nous disent
symboliquement que le retour du Seigneur avec puissance et,
en gloire ne marquera pas le vrai début du
règne de paix, car il faudra premièrement que
l'Antichrist et son armée soient détruits
(Apoc. 19, 19-2 1). Il y aura alors le jugement des nations
qui décidera lesquels des survivants de la
période antichrist de 42 mois pourront entrer dans le
royaume de Dieu, et lesquels pas (Matth. 25, 31-46). Ces
deux actions divines - l'anéantissement de
l'Antichrist et de son armée, et le jugement des
nations - auront lieu dans les 30 et 45 (75) jours de Daniel
12, 11-12; seront déclarés heureux ceux qui
atteindront les 1335 jours - c'est-à-dire 1260 + 75
jours - durant lesquels le résidu d'Israël aura
été protégé par Dieu dans le
désert (Apoc. 12,6-14).
A noter ceci d'intéressant: le
fait qu'il y ait 75 jours entre le Yom Kippour et la
fête de la Hanoukka ou de la consécration du
Temple, celle-ci n'appartenant cependant pas aux sept
fêtes de l'Eternel, mais étant une ancienne
tradition. Pouvons-nous la considérer comme allusion
prophétique à la future purification du Temple
en vue de l'établissement du royaume de Dieu?
Le fait que la mort et la
résurrection de Jésus avec l'effusion du
Saint-Esprit qui a suivi se soient produites
précisément aux jours de fête permet de
supposer que les sept dernières années (la 70e
semaine de Daniel) débuteront par un Rosh-ha-Shana ou
jour des trompettes, et que le retour du Seigneur avec
puissance et en gloire, avec Son épouse, pour
l'établissement de Son règne aura lieu sept
ans plus tard, vraisemblablement lors d'un Yom Kippour. Mais
en quelle année, cela nous est naturellement
caché. La connaissance de ces choses doit nous
encourager et nous inciter à nous tenir prêts
dès maintenant, ainsi que Pierre le recommande dans
sa deuxième Epître_ «... quelles ne
doivent pas être la sainteté de votre conduite
et votre piété, tandis que vous attendez et
hâtez l'avènement du jour de Dieu» (2
Pierre 3, 11-12).
©
Nouvelles d'Israël
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Promesses
1993 - 2 / No 104
Jan-Bert De Mooy
Texte intégral
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L'ascension, quelle signification
aujourd'hui?
Dans les statuts des églises
évangéliques, nous lisons, sous le titre
«Confession de foi»: «Nous croyons à
l'incarnation du Fils de Dieu, a son sacrifice expiatoire
pour l'humanité pécheresse, à sa
résurrection corporelle d'entre les morts, à
son rôle de médiateur en tant que sacrificateur
et intercesseur, à son prochain avènement et
son retour en vue de l'établissement visible de son
royaume.»
L'ascension nous place devant cette
réalité de l'achèvement du salut en
Jésus-Christ, son oeuvre expiatoire, sa mort et sa
résurrection. Le Seigneur a clairement dit que son
royaume n'est pas de ce monde (Jean 18.36), mais en
annonçant son départ à ses disciples,
il leur a parlé de la réalité de son
royaume préparé pour tous ceux qui placeront
leur foi en lui (Jean 14.1-4; 5.24; etc).
L'ascension, c'est le départ en
vue de son glorieux retour! Car n'oublions pas que
même si le Christ règne maintenant dans nos
coeurs, son royaume n'a pas encore atteint son plein
épanouissement, puisque nous ne régnons pas
encore avec lui (2 Tim 2.12). Pour l'instant, nous sommes
encore exposés à mille tentations,
épreuves, persécutions, batailles et
tourments. Nous avons été sauvés en
espérance (Rom 8.24), mais nous n'en touchons pas
encore tout le bénéfice.
Néanmoins, nous fondons notre
espérance sur la grâce qui nous sera
apportée pleinement lors de l'avènement de
notre Sauveur, qui trouve sa force dans sa
résurrection et la preuve dans son ascension (1 Cor
15.16-19, Act 1. 11).
C'est à notre avantage que
Jésus-Christ quitta cette terre, car en attendant,
nous ne sommes pas seuls, le consolateur est près de
nous et en nous (Jean 14.17). Son départ était
nécessaire pour deux raisons: a) pour nous
préparer une place (Jean 14.2-3), b) pour nous donner
une puissance, celle du Saint-Esprit (Act 1. 8).
Par cette présence du
Saint-Esprit, nous pouvons nous détacher du monde
présent et nous concentrer sur le royaume à
venir (Rom 8.5, 9, 15.13, Jean 17.15-16), ceci d'autant plus
que nous vivons dans des temps difficiles et dangereux (2
Tim 3.1-5).
En résumé, Jean Calvin a
dit: «Si nous cherchons le salut, le seul nom de
Jésus-Christ nous enseigne qu'il est en lui. Si nous
désirons les dons du Saint-Esprit, nous les trouvons
dans son onction. Si nous cherchons la force, elle est dans
sa seigneurie. Si nous demandons la rédemption, sa
passion nous la donne. Si nous voulons échapper
à la malédiction, la croix nous procure ce
bien. La mortification de notre chair se trouve dans son
sépulcre, la nouveauté de vie dans sa
résurrection, et l'héritage céleste
nous est assuré par son ascension. En somme, puisque
tous les biens sont réunis en lui, c'est à ce
trésor qu'il faut puiser pour être
rassasiés, à l'exclusion de toute autre
source.
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Appel
de Minuit Décembre 1997
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Avent 1997 - son importance dans
l'histoire du salut!
Le terme «Avent» signifie
«arrivée, venue». Il couvre les quatre
dimanches précédant Noël; ils
introduisent l'année ecclésiastique
chrétienne, laquelle commence donc le premier Avent
pour se terminer à la fin novembre de l'année
suivante.
cette année qui touche à
sa fin, nous célébrerons le premier Avent le
30 novembre. Là débutera la période
d'un peu plus de trois semaines avant de fêter la
première venue de Jésus. Mais nous ne devons
pas oublier que, sous l'angle de l'histoire du salut, nous
nous situons dans l'Avent bien plus que par le passé.
Nous sommes dans la tranche de temps où nous savons
pertinemment bien que nous nous dirigeons vers la seconde
venue du Seigneur. Bienheureux ceux qui en sont conscients
et vivent en conséquence! Jésus a dit à
leur sujet: «Heureux ces serviteurs que le
/naître, à son arrivée, trouvera
veillant.' Je vous le dis en vérité, il se
ceindra, les fera mettre à table, et s'approchera
pour les servir» (Luc 12, 37). Quelle formidable
parole!
Qu'est-ce qui rend le temps de l'Avent
si particulier? Trois éléments
importants:
- la joie anticipée,-
l'espérance,- la préparation.
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Appel
de Minuit
01 / 2000
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Le carnaval
Le «temps des fous»,
appelé aussi «mardi gras» ou
«carnaval», est actuellement
célébré partout ou presque. Nous
n'avons rien contre la joie, mais les «autels»
sont de nouveau fortement déplacés tant dans
la société que dans l'Eglise, car dans bien
des lieux chrétiens également, il est
accordé de plus en plus de place au carnaval; et les
portes sont largement ouvertes aux spectacles de
bouffonnerie et aux mascarades. C'est ainsi que se tiennent
ici et là des «offices de mardi gras». Le
carnaval est devenu un piège tendu à la chair.
je me propose, dans la suite de cet article, d'expliquer
pourquoi il en est ainsi.
«Carne» est un mot latin qui
signifie «chair» (ou «viande»). Le mot
«carnaval» même est une altération de
la phrase «carni valere dicere» (= dire adieu
à la chair) avant le carême qui durera
jusqu'à Pâques. Mais les jours qui
précédaient cette fête, on veillait tout
particulièrement à servir la «chair»
(le corps) et à en faire étalage.
Le carnaval trouve ses racines dans
les rites de fécondité que les peuples du
Proche-Orient célébraient dans
l'Antiquité. Les Babyloniens, les Hittites, les
Phéniciens et les Egyptiens voulaient honorer ainsi
leurs dieux. Les Grecs et les Romains
célébraient le dieu du vin. Au mois de
janvier, Rome organisait de grandes processions avec des
chars chargés d'effigies des dieux, de statues nues
et de prostituées. Un homme du peuple était
élu roi et devait ouvrir la procession avec grand
faste. On dit qu'à l'approche de ces jours, les
citoyens romains mettaient leurs femmes et leurs filles en
sécurité à la campagne.
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Appel
de Minuit
02 / 1999
Manfred Paul
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Carnaval: Mise en garde contre
l'illusion
Le carnaval et donc le mardi gras
tombent au mois de février. Plusieurs milliers de
gens vivent dans l'illusion à cet égard. Mais
la Bible dit: «Ne vous y trompez pas. on ne se moque
pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le
moissonnera aussi) (Gal. 6, 7). Jésus-Christ est la
seule porte qui mène au vrai bonheur et à la
vie éternelle. Dans l'article suivant, Manfred Paul
nous l'explique de manière convaincante.
«... tous, tous au ciel ...
»?! Mon oeil! Dieu est d'un tout autre avis.
Saviez-vous que ce tube de carnaval est un des pires de son
genre? Une provocation directe lancée au Dieu saint?
Avez-vous déjà remarqué que les
chansons de carnaval parlent souvent du ciel et des anges?
«Une goutte! voilà son dernier voeu, puis les
anges l'ont conduit aux cieux ... » Ou encore:
«Nous irons tous, tous, tous au ciel, car nous sommes
sages comme des images et purs comme l'ange
Gabriel!»
Croyez-vous que Dieu acceptera cela si
facilement de vous ou de moi? Pensez-vous que nous pouvons
considérer avec tant de légèreté
tout ce qui est de notre faute et tout ce qui est mauvais
dans notre vie?
Nombreux sont ceux qui se trompent en
disant: «Puisque Dieu semble passer sous silence les
innombrables injustices dans ce monde, pourquoi me
refuserait-il le ciel pour quelques paroles chantées
en folle exubérance? Dieu ne peut être
tellement mesquin. N'est-Il finalement pas un Dieu aimable,
qui a d'autres chats à fouetter que de se
préoccuper de nos peccadilles? Et puis, chacun a bien
quelque chose à se reprocher et les participants au
carnaval ne sont quand même pas les plus
méchants, n'est-il pas vrai? Non, non, Dieu ne nous
fermera pas la porte au nez pour quelques bêtises.
Sinon, il n'y aurait pas grand monde au paradis! Et
n'avons-nous pas droit à un peu de plaisir? Alors
quoi? Ne peut-on pas oublier ses soucis de temps à
autre - au moins une fois par an?
Cherchez-vous la
joie?
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