La Bonne Nouvelle

No 2 / 2000
Jean-Paul Roethlisberger

 

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Le jubilé

C'est depuis 1997 que l'État italien et la ville de Rome ont affecté des milliers de milliards de lires pour se préparer à recevoir une masse énorme de pèlerins qui visiteront Rome pendant l'année 2000. On prévoit que 25 millions de personnes répondront à l'invitation du pape de se rendre à Rome pour le grand Jubilé de l'an 2000. Mais qu'est-ce que c'est le Jubilé? Avec cette commémoration, l'église catholique prétend de mettre en pratique le Jubilé biblique décrit dans Lévitique 25. Dans cette étude, nous nous proposons d'examiner le sens du Jubilé biblique, pour ensuite le confronter avec le Jubilé Catholique.

 

I. LE JUBILÉ DU POINT DE VUE DE LA LOI (Lév. 25)

Qu'est-ce que c'est?

Le nom Jubilé dérive de l'hébreu Yobel, qui indique une corne de chèvre utilisée comme trompette. Tous les cinquante ans, le son de cette trompette proclamait le début d'une année spéciale pour Israël, l'année du Jubilé. Selon Lévitique 25 cette loi civile contenait deux prescriptions principales:

- Le rachat de la propriété - La libération des esclaves

Il fonctionnait comme une «remise à niveau sociale»

La structure sociale d'Israël se fondait sur l'appartenance à une tribu, un clan et une famille. La source de richesse de la famille provenait de la propriété qui lui avait été assignée. Les terres et les maisons qui avaient été vendues pour différents motifs, retournaient au propriétaire originaire au Jubilé. En outre ceux qui étaient devenus esclaves parce qu'obligés de se vendre pour insolvabilité, devaient être libérés.

II. LE JUBILÉ DU POINT DE VUE DES PROPHETES (Es. 61)

III. LE JUBILÉ DU POINT DE VUE DES EVANGILES (Luc 4:16-30)

IV. LE JUBILÉ DU POINT DE VUE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE

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Nouvelle d'Israël

04 / 1999

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Pâque du Seigneur

En Lévite 23, Dieu, par Moïse, ordonne 7 fêtes, appelées les fêtes solennelles de l'Eternel (Yahvé). Elles étaient organisées, d'une part, en souvenir des grands faits réalisés par Lui parmi les Israélites pour qu'ils ne tombent pas dans l'oubli. D'autre part, elles étaient en partie, en rapport avec l'agriculture: en reconnaissance pour les moissons reçues.

Elles avaient, en outre, un sens symbolique prophétique portant sur la rédemption divine future. Nous nous proposons de voir comment la première, la Pâque, s'est parfaitement accomplie en Jésus-Christ.

Le calendrier biblique commence par le mois du printemps (Abib). La Pâque se situe le soir du 14 ème jour du premier mois; un agneau y était égorgé. En Exode 12, nous trouvons bon nombre de directives données par Dieu sur la manière dont les choses devaient se dérouler durant ces heures de la nuit où l'ange exterminateur passerait sur l'Egypte.

Auparavant, Moïse avait ordonné que chaque famille israélite prenne, le 10 ème, jour du premier mois, un agneau mâle, sans défaut, âgé d'un an, ou un chevreau, et le garde jusqu'au 14 ème jour (Exode 12, 3-6). Ces dispositions, apparemment secondaires, ont trouvé une merveilleuse et étonnante réalisation en Jésus, l'Agneau de Dieu qui «ôte le péché du monde». Il est allé, avant Pâques, à Jérusalem dans l'intention bien arrêtée de souffrir et de mourir après être resté caché un certain temps afin d'échapper à Son arrestation, que se proposaient les responsables du peuple.

Venons-en à la vraie Pâque

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

08 / 1992
Wim Malgo

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La Pentecôte et le temps inhabituel que vient de connaître Israël à la lumière de la Parole prophétique

Israël ne peut être comparé à d'autres peuples (cf. Deut. 33, 29). Ce principe vaut également pour le temps inhabituel que le pays a connu ces derniers mois. A cet égard aussi, il est bon que nous nous penchions sérieusement sur la Parole prophétique, ainsi que nous le recommande 2 Pierre 1, 19. C'est pourquoi, à l'occasion de la fête de la Pentecôte célébrée cette année le 7 juin à la Zionshalle, Wim Malgo a retenu le sujet que voici, et dont nous voulons faire profiter les lecteurs de ce journal:

La Pentecôte et le temps inhabituel que vient de connaître Israël à la lumière de la Parole prophétique

Relativement à l'ordonnance donnée à Israël concernant la fête de Pentecôte dans l'Ancien Testament, nous lisons en Lévitique 23, 9-11: «L'Eternel parla à Moïse et dit: Parle aux enfants d'Israël et tu leur diras: Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe, prémices de votre moisson. Il agitera de côté et d'autre la gerbe devant l'Eternel, afin qu'elle soit agréée: le sacrificateur l'agitera de côté et d'autre, le lendemain du sabbat.» Vue sous l'angle néo-testamentaire, la gerbe des prémices offerte «le lendemain du sabbat», après la Pâque, constitue le premier fruit de Golgotha, à savoir la résurrection de Jésus-Christ. Il est le «premier-né»: «Mais maintenant Christ a été ressuscité d'entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis» (1 Cor. 15, 20; version Darby).

Le dernier accomplissement de la Pentecôte ...

Sept fêtes en Israël et leur sens prophétique

Le double accomplissement de la Pentecôte

Les signes du temps de la fin s'accomplissent en et par Israël

Quels seront les signes accompagnateurs du retour du Seigneur?

Le jour de la conversion de tout Israël approche ...

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

05 / 1983

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Pessach et Pâques - Beaucoup de choses communes

PESSACH, aussi appelé PASSAH ou, en grec, PAS'CHA, veut dire:

«fête de la préparation», parce que l'ange exterminateur passa à côté des Hébreux. La fête de Pessach commence, selon le calendrier juif, le 14 Nissan (mars-avril) et dure 7-8 jours. Le premier soir de la fête est appelé soir de SEDER. Ce soir est consacré à un culte de famille assez long dans les maisons, où l'on suit des «règles» strictes, c'est-à-dire «SEDER». On y lit la «Haggada», oeuvre globale de la liturgie et des récits concernant Pessach. Pessach est célébrée en souvenir de la sortie d'Egypte. Les pains sans levain, ou pains azimes qui sont mangés ce jour-là, rappellent la hâte avec laquelle on s'éloignait de l'esclavage égyptien. Au temps biblique, Pessach était aussi la première des trois fêtes de pèlerinage. En Eretz Israël, la moisson commençait au moment de Pessach. D'après l'historien Josephus Flavius, 2 700000 pèlerins sont venus en l'an 63 après J.-C.

pour la fête à Jérusalem, et ont sacrifié 255 600 agneaux. Après la destruction du second temple (70 après J.-C.), Pessach reçut la signification universelle de «fête de la libération», et fut l'expression d'espoir d'une délivrance d'Israël de son exil.

© Nouvelles d'Israël


Le Berger d'Israël

No 405
Jacques GUGGENHEIM

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Roch-Hachana:Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez une sainte convocation... Ce sera pour vous le jour marqué par le son de la trompette. Nombres 29:1-11

La Tora nous enseigne que chaque année, le premier jour du septième mois, le peuple d'Israël doit se présenter devant son Dieu. Cette convocation est annoncée par la sonnerie retentissante de la trompette. Tichri est le septième des mois de l'année pour Israël, le premier étant celui de Nissan, mois de la sortie d'Egypte. Ex 12: 1. Tichri est un nom d'origine chaldéenne et signifierait : rémission, pardon. Le livre des Rois l'appelle Ethanim : pluies abondantes.

LA TRADITION

Ce serait en ce jour que Dieu aurait achevé la création en créant le premier homme. Les prières de trois femmes stériles - Sara, Rachel et Anne - furent, dit-on, exaucées en ce jour. La tradition ajoute que Joseph fut tiré de la prison et qu'il devint le premier ministre du Pharaon, préparant ainsi une grande délivrance pour ses frères et son père Jacob.

Roch-Hachana nous rappelle le Jour du jugement de tous les hommes - Yom Hadine -. Il nous rappelle aussi le Jour du souvenir où Dieu, au son du Chofar, se souvient de ses promesses envers Israël et quitte le trône de la Justice pour le trône de la Miséricorde. En cette période de 10 jours qui va de Roch-Hachana à Yom Kippour, tous les humains sont invités à s'interroger et à se recueillir. «... du lieu de Sa demeure, Dieu observe tous les habitants de la terre. C'est lui qui a formé le coeur de chacun... » Ps 33:15.

CE QUE DIT LA BIBLE

LA TECHOUVA

 


Le Berger d'Israël

No 417
Frédéric BAUDIN

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ROCH-HACHANA et YOM-KIPPOUR

« Tu diras en ce jour-là : Dieu est mon salut !... J'aurai confiance et je n'aurai plus peur car I'ETERNEL est ma force et mon chant, c'est lui qui m 'a sauvé. Vous puiserez avec joie aux sources du salut. . . Il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël ! » Esaïe 12

«Ils viennent en pleurant et je les conduis au milieu de leurs supplications. Je les mène vers des torrents d'eau par un chemin uni où ils ne chancellent pas, car je suis un Père pour Israël... » Jérémie 31:9 y

L'année s'écoule et nous surprend quand elle nous rappelle que déjà le temps d'une nouvelle fête arrive... le temps d'une fête, c'est le souvenir d'un événement important que nous tentons de revivre. C'est aussi le moment privilégié pour nous laisser gagner par l'enseignement qui se dégage de l'événement ; car un événement important engendre toujours un fruit que l'on espère durable...

Depuis le mois d'Eloul (mois qui précède R.H. et Y.K.) on regarde en arrière. On se rappelle, au-delà de nos propres fautes, que le peuple d'Israël avait fabriqué le veau d'or. Il avait fallu à nouveau 40 jours et 40 nuits pour que Moïse apporte les «tables» de l'Alliance, une deuxième fois... La Tradition nous rapporte que cette deuxième période d'attente fut un temps de repentance. C'est aussi, avec l'Alliance renouvelée par l'ETERNEL, le temps du pardon et de la réconciliation quand Moïse redescend de la montagne.

La Techouva LE RETOUR VERS DIEU

SONDE-MOI, O DIEU...

YOM-KIPPOUR LE JOUR DES EXPIATIONS

UN SACRIFICE PARFAIT

UNE BONNE ET DOUCE ANNÉE, SOIS INSCRIT SUR LE LIVRE DE VIE

 


Le Berger d'Israël

No 448
Jean-Claude DIEZ
Texte intégral

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SHAVOUOT, LA PENTECOTE

Je regarde par la fenêtre du salon. J'aperçois un ciel couvert, des nuages prêts à craquer pour déverser leur masse d'eau sur la terre. Je pense alors au paysan qui espère la pluie bienfaisante pour arroser sa terre et la rendre féconde. Pour lui, la pluie est une « bénédiction » de Dieu. Mais il me vient aussi à l'esprit 'image du citadin se hâtant pour ne pas manquer son rendez-vous, évitant les flaques d'eau, protégé par son imperméable et son parapluie. L'homme de la campagne, aujourd'hui plus rare qu'autrefois, et l'homme de la ville pourraient illustrer deux types de comportement spirituel. Le premier représente l'homme attentif aux injonctions d'En-Haut ; il reconnaît que Dieu seul est souverain pour lui accorder les bienfaits qu'il espère. L'homme de la ville au contraire a tendance à l'oublier, son regard est centré sur lui-même.

Mon regard flotte sur le spectacle de ma rue. Mon imagination vagabonde. L'homme dont le regard est fixé sur I'ETERNEL, c'est aussi Israël au pied du Sinaï dont l'unique espérance repose sur ce Dieu dont il a encore peur, mais l'émerveille par sa grandeur et son amour. Ce Dieu tout-puissant a réuni son peuple et lui a donné Moïse comme chef et médiateur privilégié. L'ETERNEL prépare ainsi son peuple à conclure l'Alliance et lui donne les Dix Paroles inscrites sur les tables de pierre. Les commandements reflètent le caractère de Dieu qui désire se faire connaître à ses créatures et communiquer avec elles. L'ETERNEL, le Dieu d'Israël est saint ; ses commandements expriment sa justice parfaite . . . et redoutable pour ceux qui passent outre. Mais Dieu est plein d'amour envers ceux qui «avouent et délaissent leurs fautes ». Il accorde le pardon au travers du sacrifice qu'il demande pour « couvrir » les fautes. La Torah offerte à Israël à la pentecôte est ainsi le révélateur du mal inscrit en nous. Aucun homme n'a pu prétendre être saint, juste et aimer comme Dieu. Moïse lui-même s'est vu interdire l'entrée de la terre promise après avoir désobéi à la Parole de I'ETERNEL. David, le grand roi d'Israël, a fait tuer l'un de ses généraux pour consommer l'adultère avec la femme qui] convoitait. Alors, si ces « géants » de la foi ont failli, à combien plus forte raison nous-mêmes.

Le psalmiste clamait : « il n'y a pas un seul homme juste. . . » (Ps 14 :3) . Mais Yeshoua, Jésus le Messie, a incarné la Torah de Dieu. Il l'a parfaitement accomplie ; il est mort en acceptant de porter nos fautes comme l'avait annoncé Esaïe (Es 53). Il a subi la malédiction prévue par la Loi envers ceux qui entretiennent la révolte déclarée par les hommes contre I'ETERNEL. Pourtant, il était Juste. Yeshoua est revenu à la vie. Son Alliance devient éternelle, celle du Sinaï ayant été définitivement rompue comme Je rappelait Jérémie le prophète (Jér 31:31-34). Il est, jusqu'à ce jour, la première gerbe d'une moisson plus grande qu'annonçait déjà Shavouot, la Pentecôte, une moisson qui blanchit encore... De son trône, de sa montagne sainte, il envoie l'Esprit de vie pour graver la Torah dans les coeurs de ceux qui l'ont reconnu comme étant « l'agneau envoyé par Dieu pour couvrir les fautes». Ezékiel, le prophète l'avait annoncé longtemps avant la venue du Messie (Ez 36). Shavouot, la Pentecôte, nous rappelle que la Torah fut donnée par Dieu pour nous montrer notre incapacité d'aimer I'ETERNEL et les hommes, d'être saints comme Dieu est saint. Elle est l'instrument pédagogique de notre Créateur pour nous conduire à un salut parfait, aux sources de la vie qui ne cessera pas au-delà de notre mort, à Yeshoua le Messie, le Prince de la Paix.

 

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