En ce temps-là, la Bible

No 14 pages III-IV.

 

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L'année sabbatique et l'année jubilaire

Beaucoup de peuples anciens laissaient de temps en temps leurs terres en jachère. Comme toujours dans la Bible cette coutume reçoit une explication théologique. Dieu seul est propriétaire de la Terre qu'il donne à son peuple.

Celui-ci ne sera vue son métayer, son locataire, et certaines prescriptions de la Loi seront là pour le lui rappeler périodiquement. Parmi celles-ci les dispositions concernant l'année sabbatique et l'année jubilaire sont les plus significatives: « La Terre m'appartient et vous n'êtes pour moi vue des étrangers et des hôtes » (Lévitique, chap. 25, vers. 23 ). ce passage est un texte-clef pour comprendre la législation ici évoquée.

 

Ce qui e été dit du Sabbat hebdomadaire est valable pour l'année sabbatique. Dans cette interruption imposée de l'activité humaine, il y a un rappel de ses limites, une invitation au respect de la nature, ici de la terre et de la végétation, de l'humanité sans doute, mais aussi des animaux, une sorte d'aération, de respiration psychologique.

Tout peut alors recommencer pour tous

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Nouvelles d'Israël

10 / 1998
FREDI WINKLER

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Les fêtes de l'Eternel en automne - Le sens prophétique

Les sept fêtes de l'Eternel avaient un rapport avec le service des sacrifices et, conséquemment, avec la sainteté du tabernacle et , par la suite, avec le temple. Parce que celui-ci n'existe plus, ces cérémonies ont perdu de leur signification. Trois des sept fêtes étaient des fêtes de pèlerins où le peuple devait monter à Jérusalem pour se rendre au sanctuaire de Dieu.

Les fêtes avaient également un côté folklorique et humain. Aujourd'hui, alors que le temple n'existe plus, cet aspect des choses est renforcé.

Il s'agissait de:

1. fêtes de réunions,

2. fêtes populaires joyeuses et

3. fêtes d'actions de grâce pour la moisson.

Il est écrit en Lévitique 23, 3940: «... quand vous récolterez les produits du pays, vous célébrerez donc une fête à l'Eternel pendant sept jours ... et vous vous réjouirez devant l'Eternel, votre Dieu, pendant sept jours. »

Ainsi, par exemple, la fête des tabernacles est célébrée comme fête de la moisson et comme fête populaire surtout dans les kibboutz, qui ne sont pas spécialement religieux, mais s'occupent d'agriculture; elle est également une occasion de réunions joyeuses.

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Nouvelles d'Israël

08 / 1999
FREDI WINKLER

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LES FETES DE L'ETERNEL

En souvenir: un jour de repos publié au son des trompettes (Lév. 23, 23-25)

La cinquième fête de l'Eternel est la plus mystérieuse des sept. Alors que le pourquoi des autres fêtes est expliqué, ce n'est nullement le cas pour cette cinquième. C'est la raison pour laquelle on a, après la destruction du Temple, fait de ce jour le Rosh-Hashana, c'est-à-dire la fête de l'An, afin de lui donner un sens.

La cinquième fête tombe le premier jour du septième mois, donc en automne. Elle introduit les trois fêtes de cette saison, qui, prophétiquement, parlent du temps de la fin et symbolisent le début du royaume de Dieu. Ces formidables événements futurs, attendus par les enfants de Dieu, permettent d'un peu mieux comprendre le caractère mystérieux de cette fête. Quel sera son accomplissement prophétique dans les événements encore à venir du temps de la fin? Dans cette cinquième fête, la plupart des exégètes voient prophétiquement l'enlèvement de l'Eglise, qui est un mystère et qui s'accompagnera d'une sonnerie de trompette, ainsi qu'il est écrit en 1 Thessaloniciens 4, 16. je crois cependant que, dans la précédente fête de Shavouoth (la Pentecôte) qui représente la naissance de l'Assemblée de la nouvelle Alliance, il faut aussi chercher son enlèvement - et même dans la fête de la résurrection (Pâques). A cet égard, la question se pose de savoir si nous pouvons ou devons avancer de telles spéculations. A mon sens, considérant ce triple accomplissement: 1. la mort de Jésus, 2. Sa résurrection et 3.

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Nouvelles d'Israël

07 / 1999
FREDI WINKLER

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LES FETES DE L'ETERNEL

Les premiers pains (Lév. 23,15-22)

La quatrième fête est appelée en hébreu «Shavouoth» elle est ainsi nommée «fête des semaines», et cela parce que sept semaines s'écoulent entre la fête de la gerbe des prémices et celle des pains: 50 jours. En grec, 50 se dit «Pentäkostäs», d'où dérive le mot «Pentecôte». Cette fête sert de trait d'union entre les trois premières du printemps et les trois dernières de l'automne.

Cette fête est également en relation avec le service des sacrifices et l'agriculture; comme la troisième, elle est une fête d'actions de grâces pour la moisson. A cette période de l'année, la récolte des céréales est déjà achevée en Israël; des pains peuvent donc être faits du produit de cette nouvelle moisson. Cela ne pouvait manifestement pas se réaliser au temps du premier Temple, avant que ne fussent tournoyés comme prémices devant l'Eternel, lors de cette fête, deux pains en signe de reconnaissance pour la bénédiction de la nouvelle récolte.

Aujourd'hui, les juifs célèbrent aussi cette fête comme «fête de la loi donnée au Sinaï», et cela parce que 50 jours s'étaient écoulés entre la sortie d'Egypte et l'octroi de ladite loi. Il est écrit en Exode 19, 1-2 qu'au troisième mois après leur sortie d'Egypte, les Israélites arrivèrent au désert du Sinaï, vis-à-vis de la montagne. La sortie eut lieu le 15 ème jour du premier mois; avec les 30 jours du deuxième mois, cela donne 45 jours. Ils arrivèrent au mont Sinaï lors de la première semaine du troisième mois.

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Nouvelles d'Israël

06 / 1999
FREDI WINKLER

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La fête des prémices (Lév. 23, 9-14)

La troisième fête de l'Eternel, la fête des prémices, en hébreu «Orner», tombe pendant la semaine de Pâques; elle est présentée dans la Bible comme fête d'actions de grâces pour la moisson. Elle avait un rapport avec le service des sacrifices. Comme il n'y a plus aujourd'hui de temple et de services des sacrifices, cette fête n'a pratiquement plus aucun sens.

On ne pouvait manger des fruits de la nouvelle récolte avant le jour où la première gerbe de cette nouvelle récolte était apportée au sanctuaire et tournoyée devant Dieu en signe de reconnaissance pour la moisson: «Vous ne mangerez ni pain, ni épis rôtis ou broyés, jusqu'au jour même où vous apporterez l'offrande à votre Dieu. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez» (Lév. 23, 14). La date de la fête de la Pessah dépendait du degré de maturité des céréales. Comme le calendrier, au temps du second temple, se basait sur le calendrier lunaire babylonien et que l'année lunaire ne compte que 354 jours, donc 11 jours de moins que l'année solaire avec ses 365 jours, un 13 ème mois devait être inséré tous les trois ans. Les sacrificateurs déterminaient, sur base de l'état de maturité du blé, s'il y avait lieu d'ajouter ce 13 ème Mois.

Selon le verset 11, la fête tombait le lendemain du sabbat, à partir duquel il fallait compter sept semaines jusqu'au jour suivant ce sabbat-ci, jour qui était celui de la 4ème fête, la Shavouoth ou Pentecôte. La date de la fête était un point de discussion entre les sadducéens et les pharisiens.

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Nouvelles d'Israël

05 / 1999
FREDI WINKLER

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La fête des pains sans levain

(Lév. 23, 6-8)

La deuxième fête de l'Eternel est celle des pains sans levain. De nos jours, alors que le temple, avec son service de sacrifices, a cessé d'être, elle n'est généralement plus considérée comme fête à part, mais ensemble avec la Pessah Sept jours durant, on ne peut manger du pain levé, depuis le soir du 14 jusqu'au soir du 21 du premier mois (Ex. 12, 18).

Cette fête est donnée pour que le souvenir reste de la façon dont Dieu a fait sortir d'Egypte le peuple d'Israël (Ex. 13, 3-9). Cette sortie s'est faite tellement soudainement et à la hâte que les Israélites n'eurent pas le temps de laisser lever la pâte. Actuellement, plus personne ne fait du levain, et cela parce que l'on peut se procurer de la levure dans le commerce. Quand il n'y avait pas encore de levure fabriquée industriellement, on devait la cultiver soi-même à l'intérieur de la pâte. C'est ainsi

que l'on avait toujours de la pâte qui reposait et à laquelle on ajoutait, plusieurs fois par jour, de la farine et de l'eau. En la retravaillant, on y introduisait de l'oxygène frais pour que la levure puisse gonfler. Chaque jour, on réduisait la pâte de moitié: avec une de ces moitiés on cuisait du pain en ajoutant de la farine et de l'eau, tandis que l'autre était de nouveau travaillée toutes les quatre ou cinq heures pour que l'on ait de la pâte levée le jour suivant.

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En ce temps-là, la Bible

No 6 page IV.
J. DHEILLY

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Fêtes juives et chrétiennes

Dans le rituel juif, tel que le présente le Pentateuque, trois grandes fêtes très anciennes apparaissent : la Pâque, la Pentecôte, les Tentes. Elles ont évolué au cours des siècles avant d'être reprises, pour deux d'entre elles du moins, par la liturgie chrétienne.

LA PAQUE

A l'époque de Moïse, c'était une fête de bergers nomades. Chaque année, à la pleine lune du mois de nisan (mars-avril) on immolait un agneau ou un chevreau comme prémices du troupeau. Avec le sang de la victime on oignait le piquet central des tentes afin d'en écarter les mauvais génies.

Cette fête fut adoptée par les Israélites, mais Moïse la transforma en y attachant le souvenir de la sortie d'Egypte : le sang de l'agneau pascal sur le linteau de la porte veut écarter l'« Exterminateur » qui frappe les premiers-nés des Egyptiens, et Dieu passe au milieu de son peuple pour le sauver. Désormais la Pâque sera le mémorial du salut d'Israël.

La pentecôte

La fête des tabernacles

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Nouvelles d'Israël

09 / 1999
FREDI WINKLER
Texte intégral

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Le grand jour des expiations - Yom HaKippourim

Lévitique 23, 26-32; voir aussi Lévitique 16, 1-34

La sixième est la plus importante des sept fêtes de l'Eternel; elle tombe le 10ème jour du septième mois. Elle est aussi appelée le grand Sabbat; en hébreu: Shabbat-Shabbaton. C'était le jour le plus essentiel de tout le service des sacrifices: la seule journée de l'année, où le souverain sacrificateur pouvait entrer dans le lieu très saint pour une réconciliation de lui-même et du peuple avec Dieu. Même après la destruction du Temple et la fin du culte sacerdotal, ce jour est resté jusqu'à aujourd'hui le plus important du culte judaïque. Les neuf journées se situant entre la fête des trompettes (Rosh Hashana) et le Yom Kippour sont appelées «Jamim Noraim» ou «Jours terribles». Il s'agit d'une période de repentance et d'humiliation nécessaire pour pouvoir se présenter purifié devant Dieu au dixième jour. Au cours des siècles, des traditions religieuses se sont ajoutées dans ce domaine.

Revenons-en au Temple, où cette importante journée était placée au centre du culte des sacrifices. La cérémonie ne pouvait être effectuée que par le souverain sacrificateur. Lui seul pouvait entrer dans le lieu très saint avec de l'encens et le sang d'un jeune taureau pour sa propre réconciliation et celle de sa maison, et faire expiation pour tout le peuple par le sang d'un bouc.

Le déroulement de l'ensemble de cette cérémonie faisait l'objet de prescriptions rigoureuses. D'après la tradition, le peuple attendait dehors avec anxiété jusqu'à ce que le souverain sacrificateur ait achevé son service et ressorte pour lui annoncer que l'expiation avait été faite. Il prononçait alors le nom de Dieu «Yahvé» à ce saint nom, tous, en un profond respect, tombaient sur leur face devant l'Eternel. Ce nom «Yahvé» ne sort jamais des lèvres juives. Ce n'est qu'en ce jour très spécial que le souverain sacrificateur le prononçait à dix reprises au cours de la cérémonie du Yom Kippour. Chaque fois, le peuple se prosternait avec révérence. Tout ce rituel réclamait énormément de temps, et le peuple devait attendre longtemps avant de voir réapparaître le souverain sacrificateur à sa sortie du lieu saint.

Quel est le sens prophétique de ce jour? Les chapitres 8, 9 et 10 de l'Épitre aux Hébreux nous disent que nous avons en Jésus un parfait sacrifice expiatoire et comment Il est entré, comme grand souverain sacrificateur, dans le sanctuaire céleste avec Son propre sang, pour nous réconcilier avec Dieu. Nous lisons en Hébreux 9, 24- ,Car Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. »

Par Son propre sang, Jésus a réalisé une rédemption éternelle, rendant ainsi sans signification le service des sacrifices terrestres, lequel n'était qu'une ombre du parfait sacrifice de Christ. Cette partie du Yom Kippour s'est accomplie en Jésus; par contre, la sortie du vrai souverain Sacrificateur, Jésus-Christ, du sanctuaire céleste est toujours différée. Pour nous qui croyons en Lui, il est évident que l'offrande de Sa personne a été agréable à Dieu, et, qu'au temps marqué, Il reviendra pour affirmer devant le monde visible et l'invisible que Son offrande a été acceptée de Dieu et qu'Il a fait l'expiation pour les péchés de l'humanité. Cela se produira quand Il reviendra ici-bas avec puissance et en gloire comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs! Alors, tous ceux qui L'attendent se prosterneront devant Lui à la gloire de Dieu, le Père, comme les Israélites le faisaient jadis quand le souverain sacrificateur sortait du lieu saint: dans un respect extrêmement profond!

© Nouvelles d'Israël

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