Promesses

1989 - 3 / No 89
Paul Wells

     

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Les enseignements de l'Ancien testament

Tu ne convoiteras pas

«Que vont-ils recevoir comme cadeaux de Noël?» Telle est la question que j'ai posée à une petite fille de neuf ans à propos des autres enfants de sa classe. Vous connaissez déjà la réponse, si vous avez vu, à la télé, les publicités pour les jouets. Des ordinateurs, des vidéos, des BMX: des cadeaux qui coûtent chers!

A Noël, une chose est évidente: c'est le temps de la consommation à gogo, du toujours plus. Chaque année, les cadeaux sont plus grands, les factures plus importantes. Cela est vrai non seulement pour les adultes, mais aussi, par les médias, pour nos enfants qui sont dressés pour qu'ils deviennent des consommateurs. Les attitudes de la société ambiante leur sont inculquées. Dans sa classe, le prestige d'un enfant est fonction de ce qu'il possède et reçoit. Malheureux les pauvres! Les parents détournés de s'occuper de leurs enfants par leur travail et leur souci de gagner toujours plus, se donnent bonne conscience en offrant des cadeaux extravagants.

Pourquoi cette faim de richesse, cette soif de possession, qui semblent obséder l'homme d'aujourd'hui?

La convoitise

L'origine de la convoitise

La convoitise, c'est de l'idolâtrie

La convoitise totalitaire

La vraie richesse


Appel de Minuit

06 / 1999
Burkhard Vetsch
Texte intégral

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Tout va bien?

«Bonjour, mon ami Albert! Nous ne nous sommes plus vus depuis tout un temps! Tout va-t-il bien?» - «Oui, merci; formidablement bien! Tu sais, je suis un véritable paquet d'énergie; quand j'entreprends quelque chose, c'est pour le réaliser. De nos jours, il faut s'impliquer à fond. Rien ne sort de rien. Ce n'est pas sans raison que j'ai été choisi pour siéger au conseil d'administration de XY. Il s'ouvre là pour moi de nouvelles possibilités de grimper des échelons. Ce qui me manque encore après avoir été élu au parlement, c'est davantage de voix qui m'aideraient à réaliser mes idées politiques en vue de résoudre le problème du marasme économique.»

- «Mon cher ami, il te manque cependant quelque chose d'autre: Jésus!» - «Te voilà encore! Qu'est-ce que tu entends exactement par là?» - «Et bien, c'est que dans ton existence, il te manque l'essentiel; tu passes à côté de la vraie vie. Seul Jésus peut t'aider! Jadis, mon grand principe était: 'Sois toi-même l'artisan de ton propre bonheur!' Mais tout n'est pas faisable. Heureusement! On bute contre des limites. En fin de compte, le grand bonheur ne se situe pas dans la réalisation des buts matériels que l'on s'est fixés, mais bien dans le fait de trouver Celui qui veut notre rédemption éternelle. Ce n'est qu'ainsi que nous pouvons être en bénédiction pour notre prochain.

Cher Albert, toi aussi, tu as besoin de Jésus comme conducteur de ta vie. Sans Lui, elle n'a finalement pas de sens. Le Seigneur a adressé cette parole à un homme riche: 'Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce?' (Luc 12, 20). Et écoutons-Le dire à Ses disciples: 'Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu' (Matth. 6, 33). Je dois partir. Je te souhaite le grand bonheur de trouver le bon chemin nouveau qui mène au royaume des cieux, et de t'y engager - ce chemin nous est indiqué par l'Ecriture sainte.»

- «Bonjour, mon ami Bernd! Tout va-t-il bien?» - «Comment peux-tu poser une question aussi stupide? Tout va de travers! Rien, absolument rien ne tourne rond. je vais recevoir mon préavis de licenciement, alors que précisément maintenant je me trouve dans une impasse financière. Quant à ma santé, elle est loin d'être brillante. Le docteur pense qu'outre des problèmes d'ordre physique, mon état psychique laisse à désirer. Ma femme me reproche également de ne rien faire de bon. Il me faudrait gagner un gros lot au Lotto pour être renfloué.» - «Mon cher Bernd, ce n'est pas un gain au Lotto qui t'aidera, mais Jésus seul! Il peut transformer ta vie de fond en comble. Par amour pour toi, Lui, le Fils de Dieu, est devenu pauvre et Il a offert Sa vie en sacrifice à Golgotha pour pouvoir t'enrichir. Il est venu dans ce monde pour nous purifier de nos péchés. Plus encore: Il secourt dans le besoin et, tout premièrement, Il veut nous conduire dans le bon chemin, celui d'une vie heureuse. Bernd, toi-même, tu ne peux le réaliser. Confie ta vie à Jésus, et tu verras comme Il prendra soin de toi. Ne te crispe pas dans tes problèmes et ta détresse. Jésus veut t'aider, mais Il désire avoir autorité sur ton coeur et sur ta vie entière! Tu trouveras des directives et du secours dans la Parole de Dieu, qui est une merveilleuse lettre d'amour adressée aux humains. Ainsi, il y a, par exemple, cette précieuse promesse: 'Invoque-moi au jour de la détresse, je te délivrerai et tu me glorifieras' (Ps. 50, 15). Oui, adresse-toi à Lui avec foi, car Lui seul, Jésus, peut t'aider!»

 

Qui que vous soyez, cher lecteur, chère lectrice: Jésus seul peut vous offrir une vraie vie de plénitude et vous conduire à la félicité éternelle!

© Appel de Minuit


La Bonne Nouvelle

2/97
Edmond ltty Fort-de-France (Martinique).
Texte intégral

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Un chrétien est-il témoin du « Royaume de Dieu » ou auxiliaire d'un régime politique terrestre ?

Il est souvent reproché aux chrétiens de trop parler du Ciel et pas assez de la terre ! On leur conseille de ne parler que modérément de l'Evangile du salut personnel et de concentrer plutôt leurs efforts sur un Evangile social en faveur du tiers-monde et de toutes les victimes de la faim, du racisme et de la guerre... Comme le font d'ailleurs déjà les Eglises du Conseil Oecuménique.

Nous sommes là en plein quiproquo. Car, en annonçant l'Evangile dans son intégralité, il n'est pas question de sauver égoïstement son âme en restant indifférent aux injustices et aux souffrances de la terre. Au contraire, c'est accepter d'être transformé par l'Esprit de Dieu avant de s'engager au service d'autrui. C'est là tout simplement commencer par le commencement, selon les paroles de Jésus : « Recherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît».

Sans doute est-il plus facile de participer à des manifestations politiques en faveur des déshérités que de devenir une « nouvelle créature » par l'action divine ! Bien sûr, Jésus a recommandé la compassion, la générosité et surtout l'amour du prochain, quel qu'il soit, mais il a surtout enseigné le changement de mentalité et de coeur des pécheurs, afin qu'ils deviennent individuellement des témoins et des « ouvriers avec Dieu » (1 Cor.3 : 9).

 

Il ne s'agit donc pas de s'assurer le Ciel par intérêt personnel, mais de faire d'abord la volonté de Dieu qui est notre «sanctification» (I Thess.4 : 3), c'est-à-dire notre complète régénération spirituelle et morale. Après une telle expérience, le croyant sera cent fois plus disponible et plus efficace dans la lutte contre les iniquités terrestres, qui ont toutes leur origine dans le péché que la Parole de Dieu dénonce sans ménagement.

 

En bref, tout chrétien qui reçoit l'inspiration de ses pensées et de ses actions de l'Esprit d'Amour, de Paix et de Vérité, gardera sans aucun doute ses pieds sur terre et il le prouvera dans des oeuvres dignes de la foi selon l'Evangile. Se porter au secours des pécheurs malheureux, c'est très nécessaire, mais leur montrer le meilleur chemin pour sortir de leur état de misère, c'est assurément beaucoup plus utile et plus durable. Or, Jésus-Christ est à tous égards le plus grand de tous les libérateurs.

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal

Promesses

1990 - No 93 - 94 - 95
Jerram Barrs Collaborateur de «L'Abri»

d'abord en Suisse, ensuite en Angleterre

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Un christianisme qui colle avec la réalité

 

Le christianisme affirme... que l'ordre, la diversité, l'interdépendance complexe et la beauté du monde naturel ont été créés par le Dieu vivant et souverain.

Dans le christianisme, la Bible explique le monde dans lequel nous vivons, nous dit l'origine et le sens de l'existence de l'homme, nous donne les bases de la connaissance et de la compréhension du bien et du mal, nous montre comment vivre dans ce monde, apporte des réponses aux problèmes auxquels nous autres humains sommes confrontés, et nous offre l'espérance d'un avenir qui, dès maintenant, imprime un but à notre vie. Avant d'examiner ces différents points, il nous faut répondre à une objection essentielle.

Pour certains, une réflexion chrétienne sur la nature et le sens du monde, sur la connaissance, sur l'homme, sur le bien et le mal, etc., est inutile et sans intérêt. Ils raisonnent ainsi: «Il est évident que ces questions relèvent de la philosophie et le christianisme n'a rien à voir avec la philosophie.» Et de poursuivre: «La philosophie est une abstraction réservée aux intellectuels. Les philosophes posent des questions, dans un style hermétique pour le commun des mortels, sur des sujets qui n'effleurent pas l'homme de la rue. Et par là même, les réponses qu'ils apportent sont inintelligibles.» Pour eux, le christianisme est une affaire de coeur, comme le mariage. Il aborde des questions pratiques: «Est-ce que j'aime Dieu ou non?» - «Suis-je prêt ou non à m'humilier devant Dieu et à me reconnaître pécheur?» - «Suis-je prêt ou non à accepter l'Evangile de la mort et de la résurrection de Christ?»

1. Le problème de la connaissance

2. La nature et l'origine de la vie

3. La nature de la vie humaine

4. L'éthique

5. Le problème de la souffrance et du mal

6. La finalité de l'existence et le sens de l'histoire

7. Quelle devrait être la vie de l'homme?

 


Promesses

1989 - 4 / No 90
Malcolm et Béatrice Allan
Texte intégral

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Virginité? Amour libre?

Chers «Parents», Nous aimerions écrire quelques lignes au sujet des articles parus en mai et juillet 1988: «Qui se marie vierge en 1988?» «L'amour la première fois» «Quelle contraception la première fois?» Car nous, jeune couple, ne pouvons garder le silence sur des écrits qui nous ont profondément choqués (a-t-on encore le droit de l'être aujourd'hui?). Malheureusement, ils ne sont que l'image parfaite de notre société actuelle corrompue qui a perdu toute ligne directrice et toute morale (un mot qui fait tellement peur, et pourtant ... ).

Il va sans dire que ces articles ne veulent présenter aucune morale; mais ils ne font finalement qu'imposer une morale à eux, et ceci de quel droit et sur quelle base?

Nous voulons poser une question, tout d'abord, concernant les textes «Spécial adolescents» de juillet: A qui sont-ils adressés? - Sûrement pas à des parents, qui sont sensés être informés! Alors aux adolescents qui sont naturellement avides de savoir et qui trouvent le journal dans un coin? Si c'est le cas, quel affront pour ces jeunes de les mettre devant ce spectacle érotique gratuit (nous nous référons à l'article «L'amour la première fois»), qui ne peut faire que vibrer les cordes déjà si sensibles et tendues d'un adolescent, et qui par surcroît ne leur est d'aucune aide. Car les inviter à la débauche ne va certainement pas résoudre leurs problèmes!

L'amour nous est continuellement présenté comme un jeu. Quel adulte réfléchi peut-il ainsi prendre l'acte sexuel à la légère, en ajoutant que l'âge du premier rapport n'a aucune importance? Il semble aussi banal de coucher ensemble que de se serrer la main!

Quelle tromperie que de faire croire à l'adolescent que tout est si facile et que le nombre d'essais n'est pas important! Quelle dangereuse sécurité que de croire qu'à force d'essayer, tout ira pour le mieux!

Si cet amour «libre» est si merveilleux, pourquoi tant de déceptions et de divorces, sans compter les problèmes psychologiques dus à des relations sans nombre: à chaque fois une rechute amère, une blessure plus profonde.

La seule base à l'amour (mot qui n'a pas son vrai sens ici) que l'on nous présente dans ces lignes est désignée par les mots suivants, je cite: «le désir», «la curiosité», «le besoin impérieux de s'unir à quelqu'un» (= simple instinct sexuel), «la délicieuse certitude d'aimer» (quand on connaît la personne à peine ou pas du tout? s'il vous plaît!). Pouvez-vous dire honnêtement que ce sont là des bases solides?

L'auteur, quand tout est dit, nous fait entendre que l'ignorance est la pire des choses; malheureusement, ce n'est pas un exposé de ce genre qui informera l'amateur sur le sens du véritable amour.

Aucun de ces articles ne propose la réalisation d'une relation stable qui serait le meilleur garant d'une sexualité épanouie et responsable, d'un amour conjugal fidèle et sincère «dans les bons comme dans les mauvais jours». Au contraire, les auteurs prônent l'amour libre (autre manière de décrire ce que l'on nommait adultère, fornication et promiscuité en des temps où l'on osait donner à ces actes d'immoralité leurs vrais noms).

Pour dire les choses très crûment: ces pages semblent plutôt adressés à des animaux, incapables de comprendre l'honneur, la chasteté, la fidélité, la vertu, la discipline, l'abstinence, le contrôle de soi. Il est alors vrai que pour le bétail il faut des barrières...

Si nous voulons des adolescents qui grandissent de façon responsable, aidons-les dans cette direction. Laisse-t-on un aveugle se jeter dans un précipice parce qu'il est libre d'aller où il veut? Nos enfants ne connaissent pas l'amour; ils rêvent d'un romantisme illusoire, c'est différent! Guidons-les donc, plutôt que de nous dérober à nos responsabilités pour suivre la mode.

Je m'arrête là (à votre grand soulagement!), bien que tout un livre pourrait être écrit sur ce sujet. Si cette lettre est très critique, c'est dans l'espoir que le résultat en soit bénéfique.

Nous vous envoyons, chers «Parents», nos meilleures salutations.

 

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