Promesses
1985 - 1 / No 72
Jean-Marc
Berthoud
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LA LOI DE DIEU ET LA CONSCIENCE DE
L'HOMME
Vu que les commandements de Dieu sont
l'ordre même de la création, et que cet ordre
est un reflet de la sagesse de Dieu, et vu que l'homme
lui-même a été créé
à l'image de Dieu et que cette image, quoique
maintenant déformée par le
péché, n'a pas été abolie par la
chute, nous devons affirmer que le témoignage de la
loi de Dieu est inscrit dans la conscience de tout homme.
Tous les hommes de toutes les époques sont
placés sous la juridiction de Dieu, sont responsables
de leurs actes devant le tribunal de Dieu et devront en
rendre compte devant la loi de Dieu.
"Comme ils (les hommes) n'ont pas
jugé bon d'avoir la connaissance de Dieu, Dieu les a
livrés à une mentalité
réprouvée, pour commettre des choses indignes:
ils sont remplis de toute espèce d'injustice, de
méchanceté, de cupidité, de perfidie...
Et, bien qu'ils connaissent le décret de Dieu, selon
lequel ceux qui pratiquent de telles choses sont dignes de
mort, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent
ceux qui les pratiquent" (Rom 1.28-32).
Le juste jugement de Dieu s'exercera
sur les oeuvres des hommes, car tous les hommes sont
responsables de leurs actions devant Dieu. La conscience que
Dieu a inscrite dans leur nature leur fait clairement
distinguer le bien du mal.
Depuis la chute, cette conscience du
bien et du mal en l'homme est partiellement obscurcie par le
péché originel, qui a faussé l'exercice
de toutes les facultés humaines. Néanmoins, ce
témoignage de la conscience de l'homme à la
loi de Dieu demeure. Par les effets néfastes sur sa
conscience de ses nombreux péchés personnels,
l'homme travaille constamment, et de façon
progressive, à étouffer le témoignage
que rend sa conscience à la loi de Dieu. Plus il
pèche, plus il obscurcit cette lumière en
lui.
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Promesses
1985 - 2 / No 73
Jean-Pierre
SCHNEIDER
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LA LOI DE LA LIBERTE
Celui qui a plongé ses regards
dans la toi parfaite, la loi de la liberté, et qui
persévère... en la pratiquant activement,
celui-là sera heureux dans son action même. Jac
1.25
La loi de la liberté: Cela vous
étonne ? Il semble difficile de concilier loi et
liberté. N'y a-t-il pas contradiction dans les termes
?
Peut-être faudrait-il commencer
par définir ce qu'on entend par liberté.
L'idée prévalante, c'est de pouvoir faire
exactement ce qu'on veut, comme on veut et quand on veut.
Mais cela existe-t-il ? Dieu lui-même est-il libre de
cette manière-là ? Vu que Dieu est amour et
justice, comme la Bible nous le révèle, est-il
libre d'agir injustement ? Je sais que, sur le plan de la
philosophie, on peut contester ce que je viens de dire. Mais
je ne veux pas philosopher sur la liberté. J'aimerais
comprendre ce que la Bible dit de la liberté et
cerner de plus près quel est le contenu de la loi de
la liberté dont elle parle.
Quand Dieu créa l'homme, il le
créa à son image. Cela implique, entre autres,
que l'homme est libre de choisir. Mais une fois qu'on a fait
un choix, on a du même coup mis une limite à sa
liberté. Les époux qui ont choisi de se
promettre une fidélité à vie ne sont
pas libres de chercher ailleurs une satisfaction qui ne peut
être qu'aléatoire. Liberté n'est jamais
licence.
Revenons à la création.
Qui dit jardin d'Eden pense arbre défendu. Pourtant,
il y avait une quantité d'arbres portant une
variété multiple de fruits dont aucun
n'était défendu - sauf un seul! La
liberté était quasi totale: un seul fruit
défendu parmi des milliers d'autres! Une seule
limitation: un seul fruit à ne pas choisir. Adam et
Eve, les deux créés à l'image de Dieu,
je le rappelle, avaient une liberté de choix
pratiquement totale, sauf sur un seul point. La loi que Dieu
leur avait donnée peut se résumer ainsi: Tout
est permis, sauf une seule chose. C'était une loi de
liberté.
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Promesses
1986 - 2 / No 76
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LA LOI ET LE CHRETIEN SOUS LA
GRACE
Dans la première partie de
cette étude, nous avions constaté que la loi
dans la Bible, vu qu'elle exprime le caractère de
Dieu, nous dit comment l'homme doit vivre pour
réfléchir le caractère de Dieu. Quant
à savoir combien de la loi de l'AT s'applique au
chrétien, nous avions conclu que toute la loi
s'applique à lui en tant que principe
fondamental.
Les principes qu'incarne la loi
1. La loi rituelle
Sous la loi lévitique, celui
qui péchait devait apporter au prêtre un
sacrifice d'expiation; ce qui impliquait la confession du
péché. Sous la grâce, le principe est le
même, sauf qu'à présent
Jésus-Christ est lui-même le sacrifice. La
repentance et la confession restent requises.
Le principe de la prêtrise reste
aussi en force. Mais sous la grâce, c'est Christ qui
l'exerce en réconciliant l'homme avec Dieu, ce qui
est la fonction du prêtre. Il n'y a plus besoin de
prêtres humains, Christ étant le nouveau
médiateur entre l'homme et Dieu dans la nouvelle
alliance scellée par son propre sang (Héb
12.24).
2. La loi politique
L'application de la loi dans la vie
chrétienne
1. Toute vie humaine est
sacrée
2. La protection de la famille
3. La justice économique
4. L'impartialité
5. La punition équitable
6. Aider les pauvres
7. Pas de condamnation sans avoir
entendu au moins deux témoins
8. La protection de la dignité
de tout être humain
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Appel de
Minuit
05 / 1999
Texte
intégral
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Méditation
Question:
Etant donné que ces derniers
temps, j'ai souvent été en contact avec des
personnes qui pratiquent la méditation et que j'en
ignore presque tout, je souhaiterais obtenir quelques
informations sur ce thème.
Réponse:
«Méditation»
«action de réfléchir, de penser
profondément» ou encore: «attitude qui
consiste à s'absorber dans une réflexion
profonde» il peut s'agir aussi d'une «profonde
réflexion religieuse, d'une concentration spirituelle
psychique». Dans les religions orientales -
l'hindouisme, le bouddhisme et le taoïsme - la
méditation est un élément essentiel,
d'une importance capitale. Mais il est question là
bien plus que d'une «profonde réflexion»:
c'est plonger dans un état conscient très
particulier. Bouddha a tiré de la pratique du yoga
des formes de méditation qui, par la suite, ont
été systématisées par le savant
indien Patanjali. Depuis lors, l'influence de ces deux
hommes a marqué la pratique de la méditation
dans le monde entier. Par le bouddhisme et le yoga, la
méditation orientale est entrée au 1 9'me
siècle dans les sphères occidentales. Le
présent siècle a vu fleurir des nouveaux
mouvements religieux - comme, par exemple, la
méditation transcendantale de Maharishi Mahesh Yogi -
qui ont rendu plus populaire encore ladite
méditation. Elle enregistre avec satisfaction un
enthousiasme croissant parmi les foules en raison du fait
que, grâce à un certain Bhagwan Shree Rajneesh,
une relation s'est établie entre la méditation
hindoue et la psychothérapie occidentale.
Ces quelques éléments
devraient suffire pour mettre en garde contre la pratique de
la méditation orientale. Peut-être quelqu'un
objectera-t-il: Dans un certain sens, nous, les croyants,
méditons aussi, quand nous lisons avec une profonde
attention la Parole de Dieu dans un esprit de prière,
quand nous nous livrons à des
«considérations spirituelles» et invoquons
l'Eternel. Qu'il soit dit de Marie: «Marie gardait
toutes ces choses et les repassait dans son coeur» (Luc
2, 19), n'est-ce pas là «réfléchir
profondément» à ce qu'elle a vécu?
D'accord; mais il existe pourtant une différence
fondamentale! Quand un enfant de Dieu se penche sur un texte
biblique dans un esprit de prière, il le fait avec
cette demande, prononcée ou non, dans son coeur:
«Ouvre mes yeux pour que je contemple les merveilles de
ta loi» (Ps. 119, 18). Ou à la manière
néotestamentaire (en y introduisant partout le pronom
«nous»): «.. afin que le Dieu de notre
Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous
donne un esprit de sagesse et de révélation,
dans sa connaissance, et qu'il illumine les yeux de votre
coeur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance
qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de
la gloire de son héritage qu'il réserve aux
saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie
grandeur de sa puissance, se manifestant avec
efficacité par la vertu de sa force» (Eph. 1,
17-19). Notre méditation a trait au Seigneur des
seigneurs et à Sa Parole!
Il en va tout autrement avec la
méditation orientale, car là il s'agit, comme
déjà dit, d'une immersion dans un état
de conscience particulier qui nécessite des pratiques
bien précises: l'individu doit adopter une attitude
corporelle bien déterminée, se concentrer sur
sa propre respiration, sur ses propres pensées et ses
propres sentiments et les observer de l'extérieur,
sans désirer les guider par sa volonté et son
intelligence. Cette passivité est extrêmement
dangereuse, car elle ressemble à une porte largement
ouverte dont profiteront des esprits étrangers. C'est
pourquoi nous mettons vivement en garde contre les
méditations orientales. Si quelqu'un s'est
déjà souillé par ces pratiques, qu'il
prie le Seigneur Jésus pour obtenir Son pardon et la
purification de ses péchés par Son sang; et
que tout à nouveau et bien consciemment, il se
soumette à la volonté divine et repousse tout
esprit étranger!
E.V.
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Appel de
Minuit
02 / 1999
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La vérité sur le
mensonge
Le secret du mensonge
Les paroles que l'on adresse aux
autres sont de plus en plus souvent mensongères. Car
pour avoir une vie facile, on a intérêt
à ne prendre la vérité qu'à
petites doses. «White lies» (mensonges blancs) est
le nom que les Américains donnent à ce genre
de lubrifiants de la communication. Ceux qui disent toujours
ce qu'ils pensent vraiment, sont, chez nous aussi,
considérés comme d'incurables naïfs. En
outre, ils ne tardent pas à se faire des ennemis. On
estime que nous disons quelque 200 fois par jour un
mensonge, soit en moyenne toutes les cinq minutes. Et cela
va de faux compliments («Vous avez très bonne
mine aujourd'hui») jusqu'à de véritables
tromperies («Je ne peux venir travailler aujourd'hui;
je suis malade.-).
Non seulement des philosophes, mais
aussi des sociologues et des psychologues se penchent depuis
quelques années sur le secret du mensonge. Voici
quelques résultats de cette science du mensonge (la
mentiologie): - Le mensonge et la tricherie se trouvent dans
nos gènes et sont des moteurs de I,'évolution.
Les biologistes pensent que le développement du
cerveau humain n'a été possible que
grâce à l'expérience et la pratique de
la fraude.
- Tous les jours et d'un regard
innocent, nous pratiquons la flatterie et la
séduction, et nous esquissons des sourires pour
créer une bonne ambiance ou pour nous
présenter sous un meilleur jour. Les principales
victimes de la tromperie brutale sont les partenaires et les
membres de la famille.
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Promesses
1991 - 3 / No 97
Pierre-Alain
Etienne
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N'abandonnons pas notre
assemblée
Ce mot d'ordre se trouve dans
l'épître aux Hébreux; le voici dans son
contexte:
Veillons les uns sur les autres pour
nous inciter à l'amour et aux oeuvres bonnes.
N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la
coutume de quelques-uns, mais exhortons-nous mutuellement,
et cela d'autant plus que vous voyez le jour s'approcher
(10.24-25).
Il en a toujours été
ainsi: des membres appartenant à une
assemblée, communauté ou église ont eu
la tentation de la quitter sous un prétexte ou un
autre. Soit dit en passant, le cas peut se présenter
où l'on est obligé de quitter parce que l'on
s'aperçoit que l'enseignement ne correspond pas
à celui de la Bible.
Mais il est évident que du
moment où plusieurs personnes se mettent ensemble et
vivent en commun plusieurs activités, que ce soit
dans un but religieux ou autre, rapidement des divergences
d'opinion et de démarche apparaîtront. Pour
quelques-uns, la situation sera assez grave pour qu'ils
«claquent la porte»...
Cela se passe trop souvent dans
l'Eglise aujourd'hui; il ne doit pas en être ainsi.
Car l'intention de Dieu, c'est d'unir chacun dans
l'obéissance à son plan.
Seulement voilà: nous sommes
tous, mais les jeunes en premier, assaillis et
sollicités par de nombreuses organisations
para-ecclésiastiques. Elles multiplient les offres
permettant aux jeunes chrétiens de quitter
«momentanément» leur assemblée.
Jugeons plutôt:
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