La Bonne Nouvelle

2/97
Frédéric FENSCH médecin

« LE TÉMOIN », « De la loi naturelle et spirituelle »

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Le corps réduit en cendres

Ce titre propose d'abord l'aspect destructeur et régénérateur du feu qui tient une place importante dans l'Ancien et le Nouveau Testaments. A cause de son pouvoir destructeur, le feu est considéré comme le symbole de la colère de Dieu (Héb. 12 :29, Es. 26 : 11) et pour sa force purificatrice comme un moyen de punition éternelle (Ps. 50 : 3 ; II Pierre 3 : 7 ; Apoc. 19 : 20). Il symbolise aussi la puissance de Dieu (Deut. 5 : 24) d'où le buisson ardent où Dieu apparut à Moïse (Ex. 3:2). Le feu guida aussi le peuple d'Israël à travers le désert (Ex. . 13 :21). Et afin de mettre en lumière la présence de Dieu «un feu perpétuel brûlera sur l'autel sans jamais s'éteindre. » (Lév. 6 : 6) Dans le Nouveau Testament, souvenons-nous des langues de feu de la Pentecôte.

Cette action purificatrice et destructrice du feu paraît justifier en partie les innombrables crématoires (crématoriums) régionaux, aujourd'hui en fonction en France. L'incinération des morts n'est qu'un des nombreux rites destinés à « évacuer », à « épurer », les corps décédés. Elle a une valeur symbolique très différente suivant les religions et les pays. ...

La seconde mort

Le corps a une histoire

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal


Promesses

1986 - 3 / No 77
Ranald MACAULAY

(traduit et adapté par Jean-Pierre Schneider)

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LE DEFI CHRETIEN

Les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élèvent contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance au Christ. 2 Cor 10.4-5

L'apôtre se sait impliqué dans un combat gigantesque. Aux Ephésiens, il décrit les armes dont la puissance divine peut renverser des forteresses. Mais qu'entend-il par ces forteresses ? Le texte cité en exergue montre qu'il s'agit de fausses idées, de raisonnements qui combattent la connaissance de Dieu, d'où les efforts pour soumettre toute pensée aux exigences de Christ.

Comment Paul s'y est-il pris ? Il vaudrait la peine de le suivre de plus près à Athènes où il mit publiquement en question la manière de penser des habitants, puis à Ephèse où il discutait pendant une année et demie dans l'école de Tyrannus avec les nouveaux convertis, ensuite à Césarée où il parla d'abord en privé au gouverneur Félix de justice, de jugement et de maîtrise de soi, et où il dut, deux ans plus tard, se défendre devant Festus et Agrippa de l'accusation d'être fou en affirmant qu'il disait, au contraire, des paroles de vérité et de bon sens .

Mais j'aimerais ici cerner la tournure d'esprit qui est celle de Paul. Ce qui frappe d'emblée, c'est que Paul lance un défi. Il sait à quel point les fausses idées peuvent enjôler les gens dans un tissu de mensonges, et il refuse de laisser les hommes prisonniers du mensonge.

© Promesses


Appel de Minuit

11 / 1999
ERNST KRAFT
Texte intégral

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Dissimuler - à quoi cela sert-il?

Nous connaissons tous ces formules: «Tirons le rideau!» ou «Laissons couler l'eau sous les ponts!», ou encore celle-ci: «Après tout, ce n'est pas si grave que cela!» Si c'est de cette manière que nous essayons de nous tirer d'affaire, nous nous trompons lourdement; ou encore en disant: «Ouf, nous avons réussi une fois de plus!» ou «Cela appartient maintenant au passé! »

Vous n'avez aucune idée de tout ce qui est encore devant vous! Car tout ce que vous avez mis aux oubliettes n'est pas pour autant ôté. C'est ce que le psalmiste savait et a voulu exprimer par cette prière: «Tu mets devant toi nos iniquités, et à la lumière de ta face nos fautes cachées» (Ps. 90, 8). Une dette ne s'acquitte pas en la couvrant ou en l'ignorant tout simplement, mais bien en la confessant. Celui qui dissimule ses péchés et ses transgressions, agit à la façon décrite dans ce verset biblique: «Vous de même, au-dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au-dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité» (Matth. 23, 28).

Il ne sert absolument à rien de vouloir couvrir ou taire certaines choses. Même si vous êtes rompu à ce genre d'exercice, vous agissez selon le principe décrit en Proverbes 30, 20: «Telle est la voie de la femme adultère: elle mange et s'essuie la bouche, puis elle dit. Je n'ai point fait de mal.»

Savez-vous pourquoi vous n'êtes pas réellement joyeux? Parce que vous cachez vos péchés! Dites tout à Jésus, Il connaît toutes choses depuis longtemps; Il désire vous aider et effacer votre dette. A cet instant même, ôtez le voile bien présent dans votre vie et confessez-Lui tout ce qui pèse sur votre conscience. Vous constaterez alors que toute faute vous est pardonnée, et vous pourrez aller votre chemin, joyeux et libéré. Il est écrit en Proverbes 28, 13: «Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde.»

 


Promesses

1988 - 4 / No 86
Henri LÜSCHER

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ECRITURE ET VERITE, AMOUR ET EXPERIENCE

Les diverses visions du monde nées de concepts philosophiques ont profondément modifié notre société, et je crains que même l'Eglise en soit grandement influencée. Cette société permissive basée sur l'humanisme moule toutes les classes dans des idéologies popularisées par les mass médias et les situe à l'antipode de la vérité révélée dans la Bible, parole de Dieu. Pour la majorité des existentialistes, la vérité n'est vraie que dans la mesure où elle peut être identifiée à une culture définie. Le passé importe peu, mais ce que je suis de par mes décisions, mon choix, mon amour, etc..., est vrai pour moi. En fait, on se forge une vérité subjective. Tout est centré sur le moi, afin que « je sois bien dans ma peau », peu importe le prix.

En revanche, la foi chrétienne, elle, commence par la certitude sur Dieu lui-même, Souverain, Créateur et Rédempteur. Toute vérité n'est finale et absolue qu'en lui. C'est lui qui a créé l'univers, le monde autour de nous, l'homme avec sa raison, son intelligence, son coeur. Contrairement à l'existentialisme, la foi chrétienne se base sur une vérité objective et absolue révélée par Dieu dans la Bible et prouvée par des événements surnaturels dans l'histoire, telle l'incarnation du Fils de Dieu, sa mort et sa résurrection. Ce sont des faits historiques vérifiables objectivement. La foi chrétienne est, elle aussi, objective; car je crois à ce que Dieu a dit dans sa parole et attesté par des événements historiques.

Pour l'existentialiste, par exemple, la résurrection de Christ n'était vraie que pour les disciples qui faisaient l'expérience d'une rencontre avec Jésus. Mais pour le chrétien, la résurrection de Christ est un fait historique, objectif et inébranlable sur lequel la foi se fonde.

© Promesses


Promesses

1993 - 4 / No 106
Bernard Guy

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Etre témoin... ou quelques leçons du livre de Jonas

Profil idéal!

Si vous êtes égoïstes, centrés sur vous-mêmes, épris de confort et plus préoccupés par l'achat d'une nouvelle paire de souliers que parle salut des gens autour de vous, alors réjouissez-vous! Vous êtes de parfaits candidats pour servir Dieu!!! En fait, vous êtes susceptibles plus que n'importe qui d'être utilisés par Dieu pour proclamer au monde son amour et sa compassion.

Sur les traces de Jonas, l' égocentrique

Jonas est le type égoïste par excellence. Extrêmement préoccupé par ses propres besoins et son confort personnel, il aime jouir de la communion de ses frères juifs, mais n'a aucun fardeau pour les païens (c'est-à-dire les non-juifs) vers qui Dieu l'envoie. Pourtant, Jonas est le prophète de l'Ancien Testament le plus largement utilisé par Dieu pour proclamer sa grâce aux non-juifs et les appeler au salut.

Alors que les prophètes Osée et Amos, contemporains de Jonas, ont été mandatés par Dieu pour proclamer son jugement, Jonas, malgré son égoïsme et son indifférence envers les autres, est choisi par Dieu à deux reprises pour proclamer sa grâce. La première fois, Dieu l'envoie dire au roi Jéroboam 11, du royaume du Nord, un très méchant roi, que par grâce, il fera reculer ses ennemis et que les frontières de son royaume seront élargies (2 Rois 14.25). La seconde référence au ministère de Jonas mentionne sa mission auprès des Ninivites. Lui, Jonas, le type qui se fiche éperdument des autres, est choisi par Dieu pour appeler à la repentance les méchants Ninivites.

Dieu se préoccupe grandement du sort de tous les hommes

Notre tendance naturelle: oublier le sort des autres

Condition pour devenir un témoin efficace: se préoccuper du sort des autres

Combien de temps nous faudra-t-il pour comprendre?

© Promesses


La Bonne Nouvelle 6/96
E. Buddeberg

(« Zeit-Ruf »)
Texte intégral

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Caractéristiques de l'exaltation

L'origine de l'exaltation se trouve dans une déficience du sens de la vérité et dans la présomption de l'esprit humain. L'exaltation commence là où l'homme se place au-dessus des lois que Dieu a données une fois pour toutes concernant Ses relations avec les hommes.

 

- 1. Dieu nous a montré l'ordre de la création. L'exaltation veut dépasser tout ce qui est « créationnel » et n'être qu'esprit.

- 2. Dieu fonde Ses relations avec nous pécheurs, sur Sa grâce justificatrice. L'exaltation relègue la justification à l'arrière-plan, la considérant comme un stade élémentaire de la foi.

- 3. Dieu fonde Ses relations avec nous. pécheurs, sur la crainte du Seigneur. L'exaltation outrepasse ces saintes limites par une familiarité déplacée.

- 4. Dieu nous communique Sa volonté principalement par Sa Parole, par l'orientation qu'Il donne à nos vies et par le moyen de chrétiens expérimentés. Les exaltés ne veulent être dirigés que directement par l'Esprit.

- 5. Dieu fonde Ses relations avec nous sur la foi, et pas encore sur la vue. Les exaltés voudraient sortir du chemin de la foi et avoir des visions et des apparitions.

 

Une sympathie intime nous rapproche des exaltés. Ils étaient des rêveurs idéalistes, orientés vers les choses les plus élevées. Souvent ils ont tenté de planer dans de célestes étendues face à la satiété de leur époque, de l'endurcissement et de la désespérance de l'Eglise. Mais il s'agissait d'un vol d'Icare. Lorsqu'ils s'approchaient trop près du soleil, - pas du soleil du salut, mais de celui de leurs rêves, - leurs ailes fondirent et ils s'abattirent. Parce que face à leur temps, ils ont cru fermement aux buts les plus élevés du christianisme, qu'ils les ont supposés proches et qu'ils ont engagé leur vie pour les réaliser, ils ont trouvé à toutes les époques des amis et des défenseurs. Mais ceux-ci ne connaissaient les exaltés que de loin et non de près.

 

C'est l'Esprit d'en-haut qui pousse vers Christ, tandis que l'esprit d'en-bas en éloigne. Et ce n'est pas l'esprit d'exaltation, mais l'Esprit de Jésus-Christ qui a les promesses de la victoire finale.

 


AVENEMENT

Mai 1992 No 45 / P 28
André Adoul
Texte intégral

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Faut-il avouer sa faute ?

Repris dans sa conscience, un mari chrétien s'est ouvert à moi et m'a avoué avoir trompé sa femme, chose qu'elle ignore totalement. Il me demande s'il ne devrait pas confesser sa faute à son épouse. Avant de lui répondre, je voudrais avoir votre opinion là-dessus.

Ce désir d'honnêteté à l'égard d'un conjoint trompé est bon signe de la part de ce chrétien repentant. Il ne peut y avoir d'apaisement intérieur sans une franche confession. Elle a eu lieu auprès de vous, mais est-ce suffisant?

L'adultère est grave qui génère toujours un remords lancinant chez celui qui revient au Seigneur.

Durant 46 ans d'itinérance, j'ai visité des milliers de foyers où j'ai entendu nombre de confidences qui me rendent prudent:

1) Il est des cas où l'aveu d'infidélité à son conjoint ferait beaucoup de mal et ruinerait le foyer. Voici quelques faits:

Ici le mari a cru bon de tout dire à sa femme. Résultat: l'épouse est devenue irritable et terriblement soupçonneuse. La moindre absence du mari, un petit retard, une conversation avec une femme... et la voilà qui accuse et s'enflamme. Les enfants sont les spectateurs de scènes perpétuelles, parfois violentes. L'atmosphère est irrespirable dans la maison.

Là, le mari, mis au courant de l'inconduite de sa femme, s'effondre et sombre dans la dépression. Devenu amorphe et silencieux, replié sur lui-même,

il rumine sa peine et néglige les siens. Toute la famille est affligée de le voir abattu, lui jadis si gai et dynamique.

Ailleurs peut-être, c'est l'époux humilié qui se venge en se montrant dur et exigeant, rappelant en toute occasion les fredaines de sa femme...

Que conclure alors?

Qu'il ne faut jamais, pour être apaisé et soulagé d'un poids, en ajouter un plus lourd encore sur un être fragile, en danger de craquer. Pour retrouver la paix, il serait mal venu de déclencher la guerre chez soi. Ceci dit, j'encourage vivement l'infidèle à confesser sa faute auprès d'une personne de confiance qui saura tenir sa langue.

 

2) Il y a des cas où le conjoint trompé a déjà flairé l'infidélité: ses inquiétudes, ses allusions à peine voilées ou ses questions toujours embarrassantes pour le coupable en témoignent. Ici alors s'impose une franche confession.

Si elle a lieu, et si le repentir s'avère authentique, la victime sera rassurée et l'aveu rapprochera certainement les époux. La vérité doit régner entre conjoints.

 

3) Lorsqu'il s'agit de fiancés, la chose est claire: celui qui est tombé se doit de l'avouer à l'autre avant le mariage. C'est de l'honnêteté la plus élémentaire. Tout futur conjoint est en droit de savoir à qui il va unir sa vie. Eclairé sur le passé de son fiancé et sur la réalité de son repentir, il lui appartiendra de rompre ou de consentir à l'épouser en connaissance de cause. Qui a péché doit accepter les conséquences de ses actes.

Au sujet du mari qui s'est ouvert à vous, il me semble que sa démarche devrait suffire et lui apporter l'apaisement souhaité.

Engagez-le à se donner aux siens plus que par le passé en cherchant le bonheur et l'épanouissement de l'épouse par des gestes d'attention et beaucoup de tendresse.

Surtout, qu'il rejette les accusations de Satan et se confie pleinement en «Celui qui ne se lasse pas de pardonner» (Es. 55, 7c). Il faut encourager et recevoir avec bienveillance, - tel un pécheur qui accueille un pécheur - celui qui nous fait «l'honneur» d'une telle confession.

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La Bonne Nouvelle

No 1 / 2000
Texte intégral

 

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L'homosexualité incompatible avec l'Evangile

À la conférence de Lambeth * les évêques anglicans présents ont déclaré l'homosexualité « incompatible avec l'Évangile ». C'est aussi l'avis de l'archevêque de Canterbury, George Carey, qui trouve qu'il n'y a «aucune place dans les Saintes Écritures, ou dans toute la tradition chrétienne, pour une activité sexuelle hors mariage entre homme et femme». Mais les évêques anglicans d'Amérique du Nord ont déjà béni des unions entre personnes du même sexe et même ordonné des homosexuels à la prêtrise. Pour la femme-évêque anglicane, Catherine S. Roskam de New-York, «condamner l'homosexualité serait un suicide évangélique» dans sa région.

(Selon « La Vie protestante » d'octobre 1998)

* Assemblée des évêques anglicans qui se tient tous les dix ans depuis 1867 dans le palais de l'archevêque de Canterbury à Londres.

 

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