Appel de Minuit
09 / 1999
ERNST
KRAFT
Texte
intégral
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Où cherchez-vous votre
bonheur?
Texte intégral
Un dicton affirme: «L'argent
gouverne le monde! » Difficilement réfutable!
Rien ici-bas ne fascine les gens comme l'argent. La plupart
des individus s'efforcent d'en acquérir ainsi que des
biens; l'ambition est de devenir riche: les uns par le
travail et l'économie, les autres par des
héritages ou des jeux, et parfois par des moyens
illicites.
En est-il bien ainsi que gagner
beaucoup d'argent est synonyme de bonheur? Un homme
fortuné, capable d'acheter tout ce qu'il
désirait, a dit un jour: «Certes, j'ai connu du
bonheur dans ma vie; mais vraiment heureux, je ne l'ai
jamais été.»
Cette autre affirmation:
«L'argent ne rend pas nécessairement heureux,
mais il tranquillise», n'est pas exacte non plus. En
effet, celui qui possède de l'argent
s'inquiète de le perdre soit par vol soit par
extorsion. D'une heure à l'autre, la richesse peut se
transformer en pauvreté souvent par la guerre, la
mise en exil, l'inflation ou des catastrophes naturelles.
Mais il reste cette réalité incontournable: en
quittant cette terre, on fait la perte de toutes choses, car
la dernière chemise n'a pas de poches. La Bible
déclare: «Car nous n'avons rien apporté
dans le monde, et il est évident que nous n'en
pouvons rien emporter» (1 Tim. 6, 7).
Vrai également, ce que
l'Ecriture affirme concernant l'amour de l'argent: «Car
l'amour de l'argent est une racine de tous les maux» (1
Tim. 6, 10). Il amène souvent la dureté de
coeur, un froid glacial et de la brutalité. Celui qui
est possédé par cette puissance peut
difficilement s'en détacher: «Maïs ceux qui
veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le
piège ... » (V. 9).
Se pourrait-il que depuis longtemps
vous soyez à la recherche du bonheur? Sachez qu'il
est tout près, à portée de votre main!
Citons de nouveau la Bible: « .. ils ont tous un
même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui
l'invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera
sauvé» (Rom. 10, 12-13).
Voulez-vous réellement
être heureux? Si oui, allez donc par la prière
à Jésus et faites-Lui part de votre
état malheureux, même si, à vue humaine,
vous avez du «bonheur» dans la vie. Acceptez,
dès maintenant, le vrai bonheur qui vous est offert,
en vous agenouillant devant Jésus-Christ dans la
confession de vos péchés; vous obtiendrez
ainsi paix, joie, consolation et espérance: la plus
grande des richesses que vous puissiez imaginer. Il est
écrit au Psaume 32, 1: «Heureux celui à
qui la transgression est remise, à qui le
péché est pardonné!» Et en 1 Jean
1, 9: «Si nous confessons nos péchés, il
est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour
nous purifier de toute iniquité.»
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Appel de Minuit
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Appel
Minuit
09-98
Texte
intégral
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Riche, et cependant
pauvre
«Car ainsi parle l'Eternel
à la maison d'Israël.- Cherchez-moi, et vous
vivrez!» (Amos 5, 4). «Mais ceux qui veulent
s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège,
et dans beaucoup de désirs insensés et
pernicieux» (1 Tim. 6, 9).
Il avait fait installer une cabine
téléphonique payante dans son château
pour que ses hôtes et son personnel ne
téléphonent pas à ses frais. Il se
faisait véhiculer par des connaissances afin de
s'éviter des notes de taxis. Il avait fait grillager
les fenêtres et les portes de sa maison de
maître. Il détestait les nombreuses demandes de
soutien, qui, chaque jour, atterrissaient sur son bureau. Et
il enviait les gens qui étaient plus jeunes et plus
joyeux que lui.
C'était Paul Getty, qui
était à l'époque l'homme le plus riche
du monde. Sous le titre «Le milliardaire
solitaire», la télévision britannique a
tracé un portrait du magnat américain du
pétrole, dont le nom inspirait du respect aux
financiers du monde entier. Grâce à ses fortes
actions dans de grandes sociétés
pétrolières, Getty récoltait un million
de marks par jour. Mais comment vivait-il? Qu'est-ce qui
remplissait sa vie? Où trouvait-il de la joie? On
voyait ce vieil homme solitaire, accompagné de ses
chiens de garde, se promener dans les parcs ainsi que dans
les salles immenses de son château. «J'ai
beaucoup à faire», disait-il. A la
manière dont il parlait, à sa figure
pratiquement figée où n'apparaissait que
rarement un pauvre sourire, à ses yeux tristes, on ne
pouvait que se dire: pour cet homme, il n'y a que les
affaires et l'argent qui comptent.
Paul Getty s'est marié cinq
fois. Ses femmes l'ont abandonné. Pour lui,
l'entreprise avait la priorité. Il possédait
tout - et cependant rien.
Etes-vous «riche quant à
Dieu»? - «Donnez ce que vous ne pouvez pas
conserver; et prenez à la place ce que personne ne
peut vous voler! » (d'après Jim Elliot).
EXTRAIT DE «LEBEN IST MEHR.»
- «LA VIE EST BIEN D'AVANTAGE, EDITIONS CLV)
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Appel de Minuit
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Le Berger
d'Israël
No 478
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LA DIME
La 10e partie du revenu ou du butin
que l'on consacrait à Dieu. Les Lydiens
(Hérod. l:89), les Phéniciens, les
Carthaginois et d'autres peuples de l'antiquité
prélevaient aussi des dîmes pour leurs dieux.
Les Egyptiens durent même donner 1/5 des leurs
récoltes au Pharaon (Gn. 47:24). Abraham revenant de
sa victoire sur les rois, donna la dîme de tout le
butin à Melchisédek, roi de Salem et
prêtre du vrai Dieu (14:20). Jacob promit à
Dieu de lui donner le 1/10 de ce qu'il lui accorderait
(28/22). La Loi de Moïse soumettait à la
dîme les produits de la terre et le bétail (Lv.
27:30.32). Le donateur pouvait racheter la partie de sa
dîme consistant en récoltes ou en fruits,
à condition d'y ajouter en argent 1/5 de la valeur
(v.31). Par contre, la dîme du gros et du petit
bétail ne pouvait être rachetée. On
consacrait à l'Eternel chaque tee animal, sans
défaut ou défectueux, qui passait sous la
houlette; on avant laissé le choix à Dieu
(v.32-33) et l'animal ne pouvait être racheté
ni échangé. Quant aux produits agricoles, la
dîme se prélevait sur le blé battu, le
vin, l'huile d'olive (Nb. 18:27)
Toutes ces dîmes
présentées à l'Eternel par
élévation étaient données aux
Lévites (v.21, 24) en compensation de leur service
dans le sanctuaire, et parce qu'ils ne possédaient
pas de territoire. A leur tour, les Lévites devaient
prélever pour l'Eternel la dîme de ce qu'ils
avaient reçu (la dîme de la dîme), et la
donner aux sacrificateurs (v. 26-27).
Vous moissonnerez avec
abondance !
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Ichthus
1985-6
Jules-Marcel
Nicole
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Les dîmes dans l'Ancien
Testament
Plusieurs textes de la loi de
Moïse parlent de l'obligation pour les
Israélites d'offrir à Dieu les prémices
et la dîme de leur revenu. Comme la population
était essentiellement agricole, on mentionne dans cet
ordre d'idée les produits du sol, blé, vin
nouveau, huile, et les bêtes d'élevage, gros et
menu bétail, y compris celles qui n'étaient
pas pures comme les ânes. 1*
D'autres revenus, provenant du travail
artisanal ou des bénéfices commerciaux, ne
sont pas mentionnés.
Le mot français dîme
dérive d'un adjectif numéral qui signifie
dixième ; la même étymologie s'applique
au mot hébreu que nous traduisons de la sorte. Il n'y
a donc pas d'hésitation en ce qui concerne le montant
de la redevance. Tandis que plus tard les dîmes
ecclésiastiques pouvaient correspondre à des
pourcentages variables, en Israël, il s'agit bien du
dixième, ni plus, ni moins.
Où les choses se compliquent,
c'est lorsqu'il s'agit de déterminer l'usage qui
était fait de cette offrande.
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Promesses
1991 - 4 / No 98
Bernard Indermühle
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Le
baptême
Dans son premier
discours public, à Jérusalem, l'apôtre
Pierre parla de la crucifixion de Jésus. Voici sa
conclusion:
Que toute la maison
d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait
Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez
crucifié. - Après avoir entendu cela, ils
eurent le coeur vivement touché, et ils dirent
à Pierre et aux autres apôtres: Frères,
que ferons-nous? - Pierre leur dit: Repentez-vous, et que
chacun de vous soit baptisé au nom de
Jésus-Christ, pour le pardon de vos
péchés... (Act 2.36-38).
On voit tout de suite
que le baptême est lié à la repentance
et au pardon des péchés. C'est pour cette
raison que je citerai un texte qui parle du pardon des
péchés:
Quelques jours
après, Jésus revint à Capernaüm.
On apprit qu'il était à la maison, et il
s'assembla un si grand nombre de personnes qu'il n'y avait
plus de place, même devant la porte. Il leur
annonçait la parole. On vint lui amener un
paralytique porté par quatre hommes.
Le
miracle: un signe
La maladie:
conséquence du péché?
Deux preuves du
pouvoir de Jésus
Pouvoir et
divinité de Jésus
Pas de secrets pour
Jésus
Jésus choisit
en connaissance de cause
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AVENEMENT
Janvier 1993 No 55
André
Adoul
Texte
intégral
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Baptême pour la vie
(le)
Il est une expression biblique pour le
moins troublante. Dans le magnifique chapitre qu'il consacre
à la résurrection, l'apôtre Paul
mentionne «ceux qui se font baptiser avec les
morts» (1 Cor. 15, 29). je ne crois pas qu'on retrouve
cette expression ailleurs dans la Bible. Quelle en est alors
la signification?
La phrase que vous citez est pour le
moins surprenante. Elle étonne sous la plume de Paul.
On compte, parait-il, plus d'une trentaine d'explications.
Selon de nombreux théologiens, l'apôtre ferait
ici allusion à un usage qui avait cours dans
certaines églises des premiers siècles. Des
chrétiens, disait-on, demandaient à se faire
«baptiser» à la place d'un membre de leur
communauté décédé sans
baptême parce qu'on craignait qu'il subisse le sort
des pêcheurs non baptisés. Pour
intéressante qu'elle soit, cette explication n'est
certainement pas dans la pensée de
l'apôtre.
1) Et d'abord de quel baptême
est-il question dans ce verset 29? Le contexte devrait nous
éclairer en particulier les trois versets suivants:
«et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en
péril?... Si c'est dans les vues humaines que j'ai
combattu contre les bêtes à Ephèse....
quel avantage m'en revient-il... si les morts ne
ressuscitent pas?» (versets 30 à 32). Cette
allusion aux nombreux périls encourus par
l'apôtre nous permettent d'affirmer que le
baptême dont il est question ici n'est pas le
baptême d'eau administré aux néophytes,
mais «le baptême du sang» que subissaient
les martyrs par leur foi. D'ailleurs, le Seigneur
lui-même, répondant à ses disciples,
utilise le mot «baptême» pour évoquer
la mort sanglante qui l'attend au Calvaire et même
celle que devront traverser plus tard certains de ses
disciples: «pouvez-vous boire la coupe que je dois
boire, ou être baptisés du baptême dont
je dois être baptisé?... Il est vrai que vous
boirez la coupe que je dois boire, que vous serez
baptisés du baptême dont je dois être
baptisé» (Marc 10, 38-39). Si l'on
considère que Paul a été souvent
près de la mort à cause de l'Evangile dont il
était porteur, rien n'empêche de traduire ainsi
le verset 29: «si les morts ne ressuscitent pas
à quoi cela sert-il de se sacrifier (ou de se faire
baptiser) pour les morts?».
2) Qui sont les morts pour lesquels se
font baptiser certains croyants? Sans doute n'est-ce pas
pour rien que l'apôtre évoque ici son combat
contre les bêtes à Ephèse (V. 32). Or -
fait intéressant - c'est précisément
dans son épître aux Ephésiens qu'il
traite de «morts» les destinataires de sa lettre,
faisant allusion à la mort spirituelle dans laquelle
ils étaient Plongés avant de recevoir
l'Evangile: «vous étiez morts par vos offenses
et par vos péchés ... » (Eph. 2, 1).
Pourquoi Paul, en utilisant le terme de «morts» au
verset 29 ne songerait-il pas aux perdus pour lesquels se
sont sacrifiés tant de témoins de
Jésus-Christ? Pourquoi n'écrirait-il pas
à ses enfants spirituels: «c'est parce que vous
étiez morts dans vos péchés que j'ai
couru de grands risques et subi le baptême du sang
lorsque j'étais dans l'arène, aux prises avec
les bêtes féroces»... Je me faisais
baptiser ainsi pour que vous passiez de la mort à la
vie et ressuscitiez avec Christ (Eph. 2, 5 et 6).
Relisez ce verset 29 et adaptez-le en
disant par exemple: «à quoi servirait-il que
l'on "risque sa peau" pour sauver des perdus (morts dans
leurs fautes et leurs péchés) s'il n'y a pas
une existence glorieuse auprès du Seigneur
après la mort?». Dans ce cas, «mangeons et
buvons» (verset 32) plutôt que de subir
inutilement l'opposition et vivre le baptême (du
sang).
Cette explication est-elle valable? A
vous d'en décider. En tout cas, il vaut la peine de
travailler au salut des pécheurs quand bien
même nous devrions être en bute à la
haine des hommes.
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