Economie :

Troisième année de baisse des bourses mondiales... un signe

 

NDLR: La chute financière continue observée pour la troisième année consécutive, c'est fortement accélérée en 2002. Elle a connu une accélération des pertes surtout après le mois de mars... où il avait été tant question du côté des sphères gouvernementales -et d'abord américaines- de la création d'un état palestinien aux côtés de l'état israélien... Parallèlement les espoirs de reprises économiques rapides ont fondu au cours des mois et les perspectives ne sont pas fameuses. Notre frère David Wilkerson avait prophétisé il y a presque 30 ans une très grande crise économique. Il semble bien que ce processus de crise soit enclenché. En celà cette crise est un réel signe ! Veillez et priez !

 

L'année 2002 a été la pire depuis 1974 pour les principales bourses du monde, qui ont ainsi pâti d'une troisième année consécutive de baisse, ce qui n'était plus arrivé pour beaucoup depuis la Grande Dépression des années 1930.

Après des baisses de 6% en 2000 et de 7% en 2001, l'indice de référence DJIA de Wall Street affichait mardi soir un recul de 16,8% depuis le début de l'année. Le marché des valeurs technologiques Nasdaq a perdu lui 31,5%.

La chute la plus vertigineuse revient à la Bourse de Francfort, où l'indice DAX a perdu presque la moitié de sa valeur en 2002 (-43,9%), repassant sous les 3.000 points.

Suivent en Europe les bourses de Stockholm (-41,6%), d'Amsterdam (-36,3%), de Paris (-33,7% pour le CAC-40), de Madrid (-27,9%), de Zurich en Suisse (-27,8%), de Milan (-26,0%) et de Londres (-24,8% pour l'indice Footsie).

Si la chute de l'indice japonais Nikkei a été moins forte (-18,6%), son niveau de fin d'année, 8.578,95 points, témoigne de l'ampleur de la déflation nippone: il s'agit du plus bas enregistré depuis 1982.

Hong Kong a fini en baisse de 18,6%, Sao Paulo au Brésil de 17% (lundi soir), Séoul de 9,5% et Mexico de 4%. Seuls quelques marchés boursiers de pays émergents, comme la Thaïlande (+17,3%), ont échappé à l'hallali.

En 2000 et 2001, les baisses avaient surtout été attribuées par les marchés à l'éclatement de la "bulle" de l'internet et des hautes technologies.

Mais 2002 a fait naître une inquiétude plus grande: si jusqu'à l'été, les chutes étaient expliquées par les scandales financiers comme Enron ou Worldcom, depuis, au-delà des tensions géopolitiques, c'est la santé même de l'économie mondiale qui fait débat.

Confiant dans la croissance américaine, Marc Touati, chef économiste de Natexis-Banques Populaires, prédisait en juillet un retour du CAC-40 aux 4.000 points. Mais l'indice vedette de la Bourse de Paris a continué de reculer, pour osciller actuellement autour de 3.000 points.

Si, de l'avis quasi général, c'est bien de la croissance des Etats-Unis, et notamment de sa consommation, que dépend l'avenir des Bourses mondiales, les points de vue divergent nettement sur les chances d'un retournement de tendance.

"Nous ne nous attendons pas à une quatrième année de baisse" de Wall Street, expliquent les analystes de Salomon Smith Barney.

Mais Stephen Roach, analyste de Morgan Stanley soutient "que les risques pesant sur une économie mondiale centrée sur les Etats-Unis sont plus importants" que la majorité des observateurs ne le pense.

Parmi les plus constants défenseurs de cette thèse figure le démographe français Emmanuel Todd, qui a publié dès 1998 un essai portant sur la stagnation à terme des économies des pays développés, "L'illusion économique".

Il y estime que libre-échange et compressions salariales sont liés, ce qui entraîne un "problème planétaire d'insuffisance de la demande" et des situations de déflation, criantes aujourd'hui en Allemagne et au Japon.

En vivant à crédit, les Etats-Unis constituent désormais, par leurs importations, "le principal facteur de dynamisme de la demande à l'échelle mondiale", ce que M. Todd qualifie de "keynésianisme impérial", jamais aussi évident que lorsque Washington fait la guerre.

Une éventuelle guerre en Irak pourrait donc relancer la croissance et le dollar: selon la formule de Bryan Piskorowski, analyste de Prudential Securities, les indices devraient repartir à la hausse "dès les premières balles tirées". Mais quid de l'après-guerre?

(AFP) ajouté le 2/1/2003

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.