Eschatologie: "Dans quel temps vivons-nous?",

1ère partie

 

D'une semaine sur l'autre nous croulons sous un déluge d'informations en tous genres qui nous sont distillées par les différents grands média à notre disposition. Mais cette quantité d'infos n'est absolument pas le gage d'une information véridique, juste et éventuellement impartiale. En fait et pour peu qu'on veuille par soi-même chercher , on s'aperçoit rapidement qu'au lieu d'information c'est de désinformation dont il s'agit et même de désinformation instituée. Ce que l'un dit, l'autre le reprend. Beaucoup d'Etats ont eux-aussi souvent institutionnalisé l'information, la France particulièrement où dès que l'on sort du politiquement correct et de la pensée unique (d'ailleurs avons même conscience de cette pensée unique ?) et que nous osons dire autre chose nous subissons les foudres des bien-pensants, et pire cela touche même l'Eglise.

Au-delà de ce problème de désinformation mais en le prenant en compte, que peut-on déduire de tout ce dont nous prenons connaissance chaque jour ?

Que les événements mondiaux grands ou petits, nous affectant et/ou nous impliquant plus ou moins, et qui nous sont rapportés par les infos soient considérés soit comme une pluie, comme un vent, un orage, une tempête où un ouragan dans notre appréciation personnelle ou communautaire de l'époque, il n'en reste pas moins que ce qui prédomine à la lecture des événements de l'actualité c'est la confusion totale généralisée qui règne dans le monde ! Tout est maintenant imbriqué comme un nid de serpents. Que ce soit en matière d'Economie, de Finances, de Politique, de Géopolitique, de Sciences, de Médecine, de Culture, & plus personne ne sait ce qu'il faut faire. La plupart des spécialistes en tel ou tel domaine n'y retrouvent plus leurs petits et leurs connaissances ne leur sont plus d'un grand secours. Ce qui semblait valable un jour ne l'est plus le lendemain. Des fortunes se font et se défont à la vitesse de l'éclair. Les succès aussi. Les économistes, les chefs d'entreprises, les politicards de tous poils, toutes les personnes qui ont un tant soit peu de responsabilités, ne savent plus où donner de la tête, ne savent plus vers quelle solution se tourner et sont obligés de naviguer à vue, n'hésitant pas à se contredire tout en affirmant des contre-vérités. Tout est mensonge, compromis, soporifique à dose homéopathique, ténèbres. Et ces ténèbres gagnent peu à peu le Corps de Christ (voir par ex. PointFinal n°15 art. sur le Christianisme ).

L'esprit de Babylone est en pleine recrudescence d'activité tant au grand jour que d'une manière occulte, insidieuse et perverse : tentative de mise sur pieds d'un gouvernement mondial et unique, prédominance d'une seule langue parlée et écrite, un seul but tourné ver l'argent et la puissance, interdépendance totale des pays, inversion des valeurs, leurre d'une grande religion Scuménique, (voir également PointFinal n°15), etc. Puissions-nous, nous qui sommes en nos milieux chrétiens évangéliques soit-disant éclairés , nous en rendre compte et en tirer les conséquences et attitudes individuelles, familiales, et si possible communautaires qui s'imposent. Nous savons par exemple comment Dieu considéra la construction de la tour de Babel et comment il est intervenu. Nous savons également comment il interviendra dans la fin des temps et quelles en sont les raisons. Si nous n'en avons pas le détail, nous en connaissons toutefois la trame.

Donc aujourd'hui où nous situons-nous individuellement ? quelles sont nos prises de position personnelles tant charnelles que spirituelles ?

Dans la brume, devant l'avis de coup de vent ou carrément dans la tempête, comme un vieux loup de mer lorsque les instruments d'orientation, aussi sophistiqués soient-ils, commencent à se dérégler ou ne fonctionnent plus, revenons à ce qui est sûr et a été éprouvé au cours des siècles : plongeons dans notre soute et recherchons d'urgence avec opiniâtreté le vieux compas et/ou l'antique sextant ainsi que nos anciennes cartes qui nous permettront dans la tourmente, d'abord de faire le point puis ensuite, de mieux nous orienter pour retrouver notre route, celle dont nous sommes éloignés. Bien souvent nous avons fait confiance soit aux instruments modernes à cause de leurs caractéristiques soit selon les arguments de tel ou tel excellent commercial. Et au fil du temps, nous nous sommes de plus en plus appuyés sur ces instruments tant par facilité que pour faire comme les autres.

Au milieu d'une confusion généralisée croissante, retournons à ce qui nous mènera à bon port sur le bon chemin : La Parole de Dieu, Jésus et le Saint-Esprit. Remettons-nous totalement en question, il y va de notre vie et si le bateau coule, et il est réellement entrain de couler, préoccupons-nous tant sur le plan physique que spirituel d'un moyen de sauvetage efficace et fiable pour nous et, si notre égoïsme naturel arrive à être contenu, également pour les autres. Soyons aussi conscients que lors du sauvetage, avant de se jeter à l'eau, il est toujours nécessaire de ne pas s'encombrer de ce qui pourrait nous entraîner vers le fond ; il nous est fait obligation de choisir ce que nous devons abandonner si nous voulons bénéficier du moyen de sauvetage à notre disposition. Personne d'autre ne le fera à notre place.

Partageant récemment ces temps et ces choses à une très chère soeur ancienne dans le Seigneur, celle-ci me fit ce commentaire : Je sais, mais je préfère ne pas voir ; je veux uniquement m'occuper de mes problèmes et de mon Seigneur . Si très souvent on entend dire que si nous ne sommes pas du monde, nous vivons dans le monde que Dieu fasse que cette soeur soit la seule à avoir cette attitude !

 

2e partie

 

La lecture des informations de tous ordres ne manque pas d'être riche d'enseignements pour peu qu'on veuille bien se tenir au courant et qu'armé de jumelles et d'un microscope spirituels on y jette un oeil un peu d'attentif, en laissant de côté « Qui veut gagner des Millions », « Loft-Story » « Stars academy » « Urgences » « Alerte à Malibu » « la coupe du monde de ceci ou de cela », « le 13 ou le 20 h »... qui divertissent et mobilisent tant de personnes dont un certain nombre de chrétiens. Quelles sont nos priorités ?

En regardant notre bonne vieille Terre tourner sur elle-même comme une mouche prisonnière d'un bocal et les événements inquiétants survenir les uns après les autres, le monde lui-même s'interroge sur ce qui se passe. Parmi les chrétiens, particulièrement dans les milieux évangéliques, beaucoup pensent que ce qui se déroule sous nos yeux sont au mieux les prémices des temps de la fin selon la Parole, au pire que nous sommes déjà entrés dans cette période. Mais en fait, plus que le constat individuel subjectif et/ou communautaire tout aussi subjectif lié à l'appréciation très aléatoire du moment exact du Plan de Dieu dans lequel nous nous situons (personne ne connaît ni le jour ni l'heure &) l'attitude fondamentale ne serait-elle pas justement de prendre le temps de se mettre individuellement à l'écoute de ce qui nous environne pour comprendre ce qui se passe réellement ? Ainsi informé, quelle attitude personnelle allons-nous prendre une fois que nous accepterons de constater que le malade est à l'agonie ?

Je lisais il y a quelques jours dans un petit hebdomadaire « les 4 vérités » l'article d'un journaliste répondant, par journal interposé, à l'article d'un autre journaliste. L'origine de cette partie de ping-pong ne m'est pas connue mais cela portait sur le thème de « l'Histoire et le Christianisme ». Voici ce que j'ai lu : « Quand on voit le tort considérable que le Coran, morceau congelé de pensée moyenâgeuse, fait aujourd'hui au monde arabe et risque de faire, à travers lui, au monde entier, on se dit que les druides gaulois n'avaient pas complètement tort. (Et faut-il parler du dommage mental que le ressassement de la Bible fait à tant d'Américains, qu'elle infantilise absolument ?)». Cette dernière phrase entre parenthèses dans le texte original a sur le coup déclenché en moi une profonde désapprobation et même une certaine révolte notamment quant aux termes utilisés « ressasser la Bible » et « infantiliser ». Puis, je me suis dis que venant certainement d'un inconverti il était normal qu'il parle ainsi de « choses » qu'il ne connaît pas, et qu'il s'exprime sans avoir l'Esprit de Dieu en lui. Mais je n'ai pu, à mon corps défendant, évacuer aussi facilement le problème. J'ai donc dit : « Seigneur, devant le malaise que cette phrase provoque en moi, est-ce que tu ne voudrais-tu pas me montrer quelque chose ? ». J'ai donc médité pour me rendre compte assez rapidement que cette phrase devait effectivement être prise en considération et, qu'à mon grand étonnement, elle était l'expression sous un éclairage différent de constatations personnelles. Serait-ce possible qu'une vérité sorte de la bouche d'un inconverti au travers de ce trait grossier souligné par la plume ?

Gardons en mémoire la phrase : « Et faut-il parler du dommage mental que le ressassement de la Bible fait à tant d'Américains qu'elle infantilise absolument ? ». Sans vouloir faire de l'anti-américanisme primaire, ce qui n'est pas mon propos, je crois que cette phrase bien tristement exprime par des mots choisis la situation tel qu'elle est et comme elle est vue par le monde . Schématiquement nous savons que les Etats-Unis se sont constitués plutôt sur la base du protestantisme et plus généralement que les Américains sont un peuple qui compte en ses rangs beaucoup de gens se proclamant chrétiens au point même d'avoir mis sur leur billet vert « In God we trust » (« notre confiance est en Dieu »)

Mais n'était-ce pas déjà une première entorse très sérieuse voire fatale à la doctrine sur laquelle ils voulaient s'appuyer que de mettre Dieu et l'argent (Mamon) sur le même plan et ainsi indiquer « prophétiquement » le chemin qui allait être suivi ?

Les événements tragiques du 11 septembre dernier ont paru ressouder les Américains autour de leur drapeau et de Dieu, tous unis dans la douleur et l'espérance ! Mais de quel Dieu s'agit-il ? Qu'ai-je entendu dans les premiers discours du Président Bush qui a pourtant de ma part un préjugé favorable et du maire de New York ? Après l'examen de la situation, l'expression de sa tristesse, l'annonce des causes supposées et désignation des responsables, des raisons de la guerre à mener, je n'ai entendu qu'une exhortation à reprendre la vie normale, à retourner au travail, à faire tourner la machine économique, à faire du Business et à ouvrir la Bourse de Wall Street dans les plus courts délais. De repentance individuelle et nationale à Dieu, il ne fut pas question ! Rechercher les voies du Seigneur n'était pas plus inclus dans les discours officiels !

Que doit-on penser sur le fond et sur la forme de la campagne de publicité nouvellement commandée par la ville de New-York afin d'attirer à nouveau les consommateurs, les touristes et redonner confiance à ses habitants et au pays tout entier ? « NY telle que vous ne l'avez jamais rêvée » voilà ce qui est proposé aux masses. NY est devenu une idole à part entière !

Que doit penser Dieu d'un peuple qui déjà associe son nom à celui de Mamon, qui dévoie et déprave la liberté que ses racines protestantes lui ont inculquée et qui en plus, dans une épreuve terrible, se rassemble quelques heures pour « se tourner » vers Dieu et qui aussitôt replonge dans ses habitudes et retourne adorer Mamon (Col 3:5) ? Ce type d'attitude ne nous rappelle-t-il pas quelque chose ? N'oublions jamais que Dieu a dit de nombreuses fois dans Sa Parole je détruirai vos idoles (Michée 1:7/5:12, etc.)

Le Dieu Eternel, celui d'Abraham, Isaac et Jacob, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, Lui le créateur du ciel et de la terre n'entend pas partager sa gloire avec des personnes impies ou des idoles.

Souvenons-nous des destins plutôt étonnamment tragiques d'un certain nombre de personnages qui furent à leur manière et dans leur domaine respectif une idole pour les masses !

Ainsi les caractéristiques de cette société américaine ne serait-elles pas rejetées par Dieu ? (1 Cor 5:11-10:7, Col 3:5-8/9, etc.)

Mais ceci dit, sommes-nous tellement mieux que les Américains ? A voir !

Les situations personnelles, locales, nationales, européennes, mondiales, en un mot le monde dans lequel nous vivons ne serait-il pas l'expression brutale et l'illustration implacable de notre faillite d'enfants de Dieu, de lecteurs assidus de la Parole, de fils du Royaume ? N'avons-nous pas sous nos yeux l'éclatante et triste démonstration que nous n'avons pas mis en pratique cette Parole dans la mesure où nous la comprenons ? Où sont les fruits tangibles ? Si la Bible nous dit que « ce n'est pas par les oeuvres que nous sommes sauvés & » dans les évangiles notamment, notre divin Maître, les apôtres et les disciples nous montrent les oeuvres qu'ils ont faites ? De leurs engagements individuels et collectifs, de leur fidélité et obéissance à Jésus et à la Parole, de leur foi, des fruits en ont découlés qui ont été visibles et concrets par chaque juif et chaque païen ! Remarquons que ces oeuvres ont alors toujours amené les hommes à prendre position pour ou contre Jésus ou pour ou contre Dieu. La réponse que chacun y a apporté n'est pas notre problème, c'est celui du Seigneur.

Ce qui est dramatique, aux yeux du monde et selon moi également de Dieu, c'est en tant que chrétien l'extrême imprécision de notre position et de notre engagement tant individuel que de l'Eglise, imprécision et engagement auréolés de contradictions. Car devons-nous rester dans les hautes sphères d'un Royaume des Cieux à venir et ne jamais nous préoccuper ici bas du Royaume de Dieu et de Ses principes ? Et notre témoignage se limiter à des paroles ?

 

3e partie

 

Devant l'état du monde et la décadence de notre civilisation d'origine judéo-chrétienne, nous posons-nous les bonnes questions et quelles sont les réponses que nous y apportons ? (sur certains points les « fondamentalistes musulmans» sont peut-être plus lucides que nous)

N'aurions-nous pas démissionné de la mission qui était la nôtre ? L'Eglise chrétienne et ses composantes évangéliques n'auraient-elles pas privilégié, d'une certaine façon par négligence ou plutôt par facilité, Mat 21:14 « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée au monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations » au détriment de Mat 28:19 « Aller et faites de toutes les nations des disciples... ». N'y-a-t'il pas là une différence énorme dans la mission ultime qui est dévolue au Corps de Christ et à chacun des chrétiens ? Ne nous préoccupons-nous pas plutôt de nos propres intérêts et souffrances que celles des autres ? Et nos préoccupations majeures communautaires se limitent-elles à trouver un financement pour construire un nouveau bâtiment afin d'y accueillir d'éventuels « futurs nouveaux convertis » qui devront alors souvent se débrouiller par eux-mêmes pour continuer leur route ? Pourquoi, tant au niveau de l'estrade que de la salle, réduire dans les faits l'Eglise à des murs ; oubliant que l'Eglise de Christ c'est avant tout une église de cSurs et pas de briques ! Les difficultés qui nous arrivent ne manqueront malheureusement pas de poser le problème avec une acuité dramatique ? D'autant que ne proclamons-nous pas d'un côté « Seigneur Jésus tu reviens bientôt, Alléluia ! » et ne vivons-nous pas comme si nous lui disions « oui, mais le plus tard possible » afin que nous puissions « profiter » pour notre vie des choses que le monde offre ? « Seigneur je suis content que tu reviennes mais s'il te plait pas avant que je puisse acheter ce nouveau modèle de voiture, cette nouvelle maison, cette nouvelle TV avec l'équipement cinéma, ce magnifique manteau, cette belle parure, ou faire ce beau voyage au bout du monde dont je rêve depuis si longtemps, réussir cet examen, avoir cette promotion &

Avons-nous fait ou contribuons-nous à faire de ceux qui déjà nous entourent, frères et sSurs en christ compris, des disciples selon le cSur de Jésus et surtout nous-mêmes sommes-nous des vrais disciples ? Que penser lorsque dans l'église des personnes, frères et sSurs « engagés » dans l'Suvre locale, qui chantent la beauté et la gloire de la « Famille de Dieu », qui prient et remercient le Seigneur de pouvoir être réunies avec leurs frères et sSurs et qui, dans l'enceinte même du bâtiment croisant certains membres de cette famille, ne les saluent pas, n'esquissent jamais le moindre sourire, le moindre geste, le moindre regard, le moindre signe de sympathie envers des frères où des sSurs qui sont pourtant là fidèlement dans l'église depuis des années ou envers un tout jeune converti ou le SDF du coin qui vient se chauffer ! Christ peut-il nous appeler ses amis (Jean 15:14) ?

N'aurions-nous pas trop souvent tendance à faire comme Ponce-Pilate (un comble !) à nous laver les mains du sort de notre frère, de notre voisin, de notre pays, du monde. Combien nous sommes prompts à nous décharger sur les autres de responsabilités qui nous incombent en nous réfugiant uniquement dans la prière ? Pourquoi toujours se tourner vers l'Etat « providence », le Gouvernement, une administration quelconque ou une structure subventionnée, pour résoudre les problèmes qu'ils soient personnels ou autres ? Cet Etat, ce gouvernement, cette administration, cette structure sont, en règle quasi-générale, fondamentalement opposés à notre Roi parce qu'ils sont initialement issus de la volonté de l'homme déchu et pêcheur et qu'ils sont conduits par des principes qui ne sont pas ceux de Dieu mais sous l'autorité de cet ennemi déguisé en ange de lumière. Et nous, qui nous disons chrétiens, allons systématiquement chercher consciemment ou inconsciemment le secours de l'Egypte tout en priant le Dieu tout puissant ! L'ennemi a réussi à retirer à l'Eglise de Christ, la gloire et les bénédictions qui devaient lui revenir, en s'adjugeant les prérogatives qui étaient les siennes dans le témoignage de l'amour de Christ pour les pêcheurs et dans les fruits qui devraient en découler ? Quand accepterons-nous les souffrances et les sacrifices que nous demande Jésus pour devenir de vrais disciples ?

Quand accepterons-nous de prendre notre responsabilité dans le monde pour y apporter un vrai témoignage d'engagement et de fonctionnement afin qu'il voie réellement la différence de nos attitudes et de nos prises de positions ? (« Vous verrez de nouveau la différence entre un juste et un méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » Malachie 3 :18). Quand notre piété et notre pratique religieuses iront-elles au-delà des murs de l'église locale et d'une offrande pour s'incruster vraiment dans la marche du monde et dans la vie quotidienne ? Quand les forteresses mentales qui ont été érigées par toutes les forces de l'ennemi de nos âmes et les présupposés qui sont leur corollaire seront-ils enfin regardés en face, identifiés, dénoncés, combattus et abattus sans aucune complaisance ? En acceptons-nous d'avance les remises en question individuelles, et collectives qui en découleront ? La Parole de Dieu, la BIBLE, nous donne des principes directeurs et des conseils de base pour vivre individuellement et avec les autres selon le cSur de Dieu, à l'image de Christ.

Les connaissons-nous réellement ces principes, les entendons-nous, les appliquons-nous ? L'islam s'appuie sur le Coran qui est surtout un ensemble de préceptes qui touchent et dirigent tous les domaines de la vie du croyant. Nous assistons à l'extension préoccupante de cette religion dans le monde. Pourquoi ? Justement parce que le Coran régit la vie du croyant par « l'obligation » d'une mise en pratique réelle de celui-ci et que l'Eglise chrétienne de son côté ne remplit pas la totalité de sa mission de témoignage et de disciple. Et nous accepterions sans broncher, de voir cette fausse religion s'imposer dans le monde ? Et nous laisserions donc l'ennemi continuer à détruire alors qu'il a été définitivement vaincu à la croix et que tout pouvoir a été donné à Jésus tant au ciel que sur la terre ! L'intelligence et la raison, prérogatives de l'être humain, alliées à l'Esprit que Dieu donne à ses enfants ne doivent pas ou ne doivent plus directement ou indirectement servir notre ennemi !

En cette période où au plan national des élections se profilent, combien d'entre les chrétiens ont-ils les idées claires et conscientes de la responsabilité « civique et spirituelle» qui est la leur. Ont-ils conscience par exemple que la démocratie n'est pas de Dieu et qu'elle est en opposition avec Ses principes ? Combien de temps accepterons-nous encore de participer et ainsi cautionner des célébrations comme le 14 juillet alors que nous devrions nous repentir dans les larmes, d'Halloween, de Noël et de ses cadeaux, du 1er de l'an sous le gui, & combien de temps continuerons à vivre et à faire comme le monde ? Combien d'attitudes, de choix nous paraissent légitimes parce qu'ils nous sont bien vendus ou nous semblent justes et bons alors qu'en fait ils ne sont que des préceptes humains et combattent les principes de la Parole ? La sagesse de l'homme n'est pas celle de Dieu et même s'oppose à la foi !

Quand accepterons-nous d'ouvrir réellement les yeux sur ce qui nous environne ? Combien il est plus aisé et rassurant de se laisser conduire par d'autres, de se laisser nourrir si possible avec une nourriture qui nous convient ? Chacun de ceux qui ont accepté Dieu et Christ dans leur cSur peut à son niveau, avec l'aide de la Parole et du Saint-Esprit, faire la part du travail qui lui revient sans toujours penser que c'est à l'autre de le faire. Lorsqu'on passe un concours, il faut généralement une note minimum pour être admis. Lorsque nous appartenons à Christ il y a de fait un minimum à faire, un minimum d'engagement personnel qui est compris dans notre élection indépendamment des oeuvres ou de la mission spécifique que le Seigneur nous demande ou demandera de remplir. L'Eglise, universelle ou locale, fait-elle déjà le minimum requis pour être admis selon le cSur de Dieu ? N'a-t-elle pas, en plus d'une obéissance volontaire, l'ambition d'avoir une mention spéciale pour faire plaisir à son Maître et promouvoir Son Royaume ? Se contente-t-elle de ce qu'elle croit être son minimum ? Et chaque brebis fait-elle son minimum ? Dans tous les domaines de notre vie spirituelle mais également temporelle, la Parole nous donne des éléments de réponse ou d'orientation, des conseils et des avertissements. Des frères et des sSurs sont qualifiés par Dieu pour être des conseillers très spécifiques en tel ou tel domaine pratique complétant ainsi des enseignements strictement « théologiques ».

L'état du monde aujourd'hui nous permet-il d'être satisfait de l'engagement de l'Eglise ? Quel témoignage l'Eglise de Christ donne-t-elle au monde ? Quel témoignage l'église locale donne-t'elle à son environnement ? Combien d'entre nous, allons au-delà de la préoccupation du salut des âmes ? Combien de frères et de sSurs, de couples chrétiens, de jeunes convertis sont dans les difficultés spirituelles, morales, physiques et/ou matérielles ? Que leur offrons-nous au-delà d'une prière de convenance ou d'une politesse fraternelle ? Jusqu'où irons-nous dans les compromissions d'un Amour proche de la sensiblerie duquel la Vérité est exclue ? Jusqu'où irons-nous dans l'application d'un légalisme dépourvu de Charité qui nous rapproche des Talibans ? La Vérité est en Christ mais Christ est-il véritablement en nous ? Quels signes d'une fraternité réelle et vécue leur témoignons-nous ? Pouvons-nous supporter leurs propres imperfections, leurs difficultés, les partager sans que nous ayons constamment les yeux tournés vers notre nombril ? Dieu par exemple n'a-t-il pas une doctrine sociale pour l'homme qu'il a créé ou est-ce l'Etat son bras « séculier?». Quel état ? Est-ce un état socialo-communiste et marxiste qui prétend à la justice, à l'égalité, aux droits de l'homme selon La Déesse RAISON et qui est noyé dans sa démagogie d'un humanisme mensonger qui a exclu Dieu fait homme et qui par un totalitarisme insidieux, de plus en plus tentaculaire et centralisé, gangrène tout, déresponsabilise l'individu et lui ôte toute initiative ? Ou bien un état soi-disant libéral qui, à l'image des Américains, dans un louable souci d'ériger la Liberté en dogme permet et encourage finalement les dérives perverses dans tous les domaines et qui détourne gravement la Justice de Christ au point je pense d'être sous le coup d'une condamnation divine si j'en crois Ses principes. Dieu ne pouvant se contredire : ce qu'il a condamné et châtié autrefois ne le fera-t-il pas à nouveau devant l'état actuel de notre monde ?

Ainsi sommes-nous lâches, inconscients ou égoïstes au point que nous soyons considérés comme des enfants attardés ?

La situation du monde devrait provoquer en nous un électrochoc spirituel et temporel, nous faire retrousser nos manches, nous faire mettre à genoux, pour nous repentir du témoignage individuel, communautaire, national & que nous apportons à un monde perdu qui s'enfonce de plus en plus dans les ténèbres et la souffrance ?

Une grande partie du monde, chrétiens compris a été justement secouée par la disparition de milliers de morts de 80 nationalités différentes le 11 septembre 2001. Ce même monde, chrétiens compris, est-il aussi secoué lorsque le nombre d'avortements hebdomadaires dans le monde est sans commune mesure avec celui du WTC ? Dans un cas on se mobilise pour alléger les souffrances, réconforter et lutter pour que cela n'arrive plus jamais. Dans l'autre cas, fait-on la même chose et dans les mêmes proportions ?

 

4e partie

 

Comment s'étonner de l'état du monde lorsque dans nos églises toutes dénominations confondues, sous couvert d'Amour, il est toléré des actes, des situations des compromissions qui sont en horreur à l'Eternel ? Rappelons-nous que le jugement de Dieu commence par l'Eglise ! La situation du monde aujourd'hui bien plus que la condamnation de celui-ci par Dieu ne serait-il pas plutôt les prémices de ce jugement ? Arrêtons d'être béats ou anesthésiés et de compter sur la Grâce infinie du Seigneur pour nous dédouaner de nos responsabilités devant Dieu et les hommes ! Dieu est un Dieu trois fois Saint, c'est un Dieu Jaloux qui est juste en ses jugements ! S'il condamne le monde qui ne le connaît pas quel sera le sort de l'Eglise qui elle le connaît et qui devrait lui être soumise ? Lorsque l'Eglise et nous-mêmes agissons de telle façon que le monde est comme il est, ne crucifions-nous pas Christ à nouveau et ne le faisons-nous pas menteur ?

A quoi assistons-nous dans l'Eglise de notre temps, des temps de la fin ? La Parole, Jésus, nous disent que devant nous est le chemin qui mène à la vie ou celui qui mène à la perdition. Pour ceux qui sont nés de nouveaux nous sommes censés avoir reçu de nouvelles lunettes et notre regard doit en être transformé très concrètement envers nos attitudes, nos façons d'être, de penser, d'agir. Jésus, dans son amour pour nous, nous demande de le suivre parce qu'il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Nous le disons, le proclamons, le chantons le dimanche au culte ou dans de grandes réunions mais qu'en est-il dans notre vie quotidienne ? Nous connaissons aussi d'avance le chemin qu'il nous demande d'emprunter, chemin de difficultés, de souffrances mais aussi de libération, de paix et de joie dans l'Esprit pour que Lui puisse être glorifié par des hommes dont la nature initiale laisse place à Sa Nature Divine. Acceptons-nous réellement d'en payer le prix alors que Lui a fait sa part ?

Quelle est la situation dans laquelle nous sommes, nous pays dits « riches ?». Celle où des chrétiens de toutes dénominations malgré leurs proclamations et leur religiosité pensent pouvoir rester un pied « dans le monde » pour bénéficier de « ses avantages » et un pied « dans l'Eglise » pour tout autant bénéficier de ses avantages spécifiques et des bénédictions du Seigneur . Mais cela n'est pas possible à Ses yeux (2 Cor 6 :14/16) !

Ces routes ne sont pas parallèles, elles s'éloignent petit à petit l'une de l'autre car Dieu a voulu qu'elles s'opposent. Au début de notre vie avec Christ, lorsque nous naissons de nouveau il est compréhensible que nous continuions pour un temps à avoir un pied dans le monde et un pied dans le royaume de Dieu, nous faisons nos classes, notre apprentissage, et nous pouvons cheminer ainsi sans trop de difficultés. Mais au fur et mesure que nous avançons dans notre vie en laissant Christ vivre en nous si c'est vraiment de désir de notre cSur, les routes commencent alors à se séparer il devient de moins en moins évident de marcher ainsi un pied sur un chemin un pied sur un autre ; la claudication et le déhanchement qui s'en suivent commencent à faire mal et à poser des problèmes de marche.

De nos jours à cause même du niveau de civilisation auquel nous sommes rendus, beaucoup de chrétiens sont déjà dans la position du grand écart mais ils veulent et ils espèrent qu'ils peuvent encore continuer à avancer de la même manière bien que cela leur fasse de plus en plus mal aux niveaux « des diverses articulations ». Pour un observateur n'est-ce pas pour lui un spectacle grotesque, risible et affligeant ? Nous sommes arrivés en un temps où Dieu dit de mille et une façons, et l'état du monde et de l'Eglise en sont les facettes les plus flagrantes : « Assez, ça suffit ! maintenant tu es sur le fil du rasoir, il te faut désormais choisir de quel côté tu veux tomber parce que tu vas basculer que tu le veuilles ou non ! Tu es toujours libre de choisir ta route, tu en as toujours la responsabilité, mais tu es obligé de choisir, il n'y a pas d'autre option à mes yeux ! Ne crois pas que je vais te laisser marcher ainsi encore longtemps : mes plans se déroulent devant toi, les choses graves arrivent je t'en ai averti par avance : de quel côté es-tu, qui sers-tu réellement ? Qui veux-tu glorifier Moi ou Satan et toutes ses armées de disciples visibles et invisibles ? N'oublie pas que je te redemanderai des comptes ! »

Allons-nous rester des bébés alimentés au lait ou allons-nous devenir matures selon le désir bienveillant de notre Père Céleste et de notre Maître Jésus ?

Et comment être matures sinon que de nous confier totalement en la Parole, en Jésus, à l'écoute du Saint-Esprit et vivre avec les moyens qui nous sont donnés tant « dons spirituels » que « dons charnels». Mais cette maturité doit nous conduire, comme les chrétiens de Bérée, à analyser toute chose du domaine spirituel, puis ensuite du domaine temporel, à la lumière de la Parole qui est la seule référence éternelle : « la terre et le ciel passeront mais ma Parole ne passera pas » a dit Christ (Marc 13 :31). Ainsi éclairés nous pourrons mieux combattre et témoigner concrètement de Lui.

Comment s'étonner de l'état du monde lorsque dans nos églises toutes dénominations confondues, sous couvert d'Amour, il est toléré des actes, des situations des compromissions qui sont en horreur à l'Eternel ? Rappelons-nous que le jugement de Dieu commence par l'Eglise ! La situation du monde aujourd'hui bien plus que la condamnation de celui-ci par Dieu ne serait-il pas plutôt les prémices de ce jugement ? Arrêtons d'être béats ou anesthésiés et de compter sur la Grâce infinie du Seigneur pour nous dédouaner de nos responsabilités devant Dieu et les hommes ! Dieu est un Dieu trois fois Saint, c'est un Dieu Jaloux qui est juste en ses jugements ! S'il condamne le monde qui ne le connaît pas quel sera le sort de l'Eglise qui elle le connaît et qui devrait lui être soumise ? Lorsque l'Eglise et nous-mêmes agissons de telle façon que le monde est comme il est, ne crucifions-nous pas Christ à nouveau et ne le faisons-nous pas menteur ?

En ce qui concerne cette Eglise, soyons vigilants en toute chose : la confusion, caractéristique de cette fin des temps, touche aussi le Corps de Christ notamment avec de faux enseignants et de faux prophètes (2 Cor 11 :3/4). Ne nous laissons pas conduire comme des moutons, ne nous tournons pas vers des fables (2 Tim 4 :3/4) même si elles sont contées par des hommes ou des femmes qui ont été considérés comme des hommes ou des femmes de Dieu (Gal 2 :6) et qui ont dévié de la Saine Doctrine pour annoncer d'autres évangiles que celui de Christ et qui mobilisent et influencent gravement les brebis faibles (Gal 1 :6/9). Nous sommes dans une époque d'apostasie d'autant plus dangereuse que ces hommes et femmes sont célèbres et que les moyens de diffusion d'information sont considérables ! Que penser de ces évangélistes et autres prédicateurs dont beaucoup sont américains pour qui désormais la piété est source de gains !

Qui sont des « stars » du système chrétien ! Dont les déplacements pour annoncer la bonne parole de l'Evangile sont ceux d'un chef d'état ou de gouvernement, ayant des suites dans des hôtels 5 étoiles, possédant un jet privé et voitures de luxe pour assurer leurs déplacements eux et « leur cour », et qui ne se montrent jamais sans une armée de caméras et de photographes. Que dire de leurs déviances doctrinales qui flattent les gens, les rassurent, les endorment par des « tours de magie » et les mènent sur un chemin et une destination qui ne sont pas obligatoirement ceux qu'ils croient sincèrement ? Que penser lorsque sur les aires de stationnement à l'occasion de grand rassemblement, des bergers alignent consciencieusement des 4X4 dernier cri et autres véhicules haut de gamme, alors que les brebis elles arrivent à pieds, en transport en commun ou dans des véhicules ne cachant pas l'outrage des ans ! Que dire encore d' « artistes » chrétiens, qu'ils soient internationalement connus ou moins « célèbres », engagés seuls ou en groupe dans la louange, qui avec une humilité poignante parlent et chantent sur scène la Gloire du Sauveur, de l'action du St Esprit, donne leur témoignage, et qui une fois le spectacle terminé se comportent, avant ou après leur « pause prière », pire que des païens aussi bien vis-à-vis d'autres chrétiens que vis-à-vis d'inconvertis !

Quelle est la signification et l'intérêt savamment entretenu par le business chrétien pour des classements Top 50 et autres récompenses officielles médiatisées concernant des « vedettes » chrétiennes, notamment américaines ? Christ et son groupe de 11+1 membres auraient-ils pu même figurer dans ces classements des meilleures ventes : son style, son rythme et ses paroles étant peut-être un peu décalés par rapport à la concurrence et aux critères du milieu musical du moment !

Comment rester aveugle lorsque des « entreprises » engagés dans l'Eglise utilisent les même méthodes, les mêmes trucs de marketing séducteur et le même langage que les entreprises du monde ceci pour déclencher l'achat !

D'une manière générale, écoutons les sages conseils de Paul qui dans 2 Timothée chap. 3 et 4 nous prévient et nous indique ce qu'il faut faire « Sache que dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles. Car les hommes seront & amis de l'argent & ils garderont la forme extérieure de la piété, mais en renieront la puissance. Eloigne-toi de ces hommes là » (2 Tim 3 :1/5) « mais toi Timothée reste attaché à ce que tu as appris, et qui est l'objet de ta foi... » (2 Tim 3 :14)

Il se peut que le jugement de Dieu commençant par l'Eglise s'exerce aussi par le fait qu'il retirera son Esprit à cette Eglise là. Toutes les apparences et les attributs « spirituels » s'y rattachant continueront d'exister sauf qu'en réalité l'Esprit de Dieu se sera retiré ; ce sera un autre esprit qui singera le Saint-Esprit y compris parmi les croyants nés-de nouveau et qui continuera à les mener sur « l'autre route ». Et ceux-ci, à leurs yeux, y trouvant leur compte deviendront ennemis de ceux beaucoup moins nombreux qui auront emprunté « l'autre chemin » rempli des ronces, d'épines et pierres. Je crains personnellement que nous soyons déjà entrées dans ce temps !

Nous sommes également dans une époque où Israël devient de plus en plus le pôle central de la marche du monde. Israël est comme un coin enfoncé qui bloque la mécanique que les hommes veulent construire. Israël dérange les nations et les empêche de tourner en rond parce que Dieu l'a voulu ainsi. Que cela nous plaise ou non, nous sommes directement impliqués dans ce plan. N'oublions jamais que par rapport à Israël, au peuple juif, à Jérusalem, nous ne sommes que des pièces rapportées par la Grâce de Dieu ! Là aussi avons-nous conscience de ce qui se joue sous nos yeux ? Cherchons la volonté du Seigneur et Sa Justice en ce qui concerne Son peuple élu et l'attitude que nous devons avoir pour participer et rester dans Son plan sans penser que cela ne nous regarde pas. Veillons à ne pas être en opposition avec ce plan que nous soyons d'accord ou non. Et si nous ne sommes pas d'accord avec son concepteur n'y-a-t'il pas un problème de notre côté ? Il est Dieu et qui sommes-nous pour l'instruire et nous rebeller. Là encore quel témoignage allons-nous donner au monde, à Israël, à Dieu ?

 

Cher ami lecteur j'espère que vous aurez compris, au travers de ces lignes, le ton « volontairement très provocateur » de mes propos. N'y voyez surtout pas un quelconque jugement ni une accusation ni un orgueil de ma part : je ne suis pas mieux que mes frères et mes sSurs et reste un pécheur racheté par Grâce encore très éloigné de la perfection de son Seigneur et Maître. Je ne suis qu'un serviteur inutile qui tente d'exprimer avec le peu de moyen à sa disposition la souffrance qui est dans son cSur vis-à-vis du monde qui l'entoure ainsi que vis-à-vis de l'Eglise Corps de Christ qu'il aime et de l'engagement de celle-ci tant envers elle-même qu'envers l'extérieur. Le décalage qu'il y a entre les paroles et les actes, le peu d'engagement et la faible mobilisation des brebis et des bergers dans cette Eglise, compte-tenu de la situation générale, m'attristent et font parler mon cSur. Tant de difficultés s'annoncent à nous, comment rester neutre et accepter de fuir notre responsabilité d'homme et de chrétien ? Bien évidemment des frères et des sSurs ainsi que des Suvres diverses sont déjà investis dans le combat et le témoignage et je ne peux que les encourager et leur porter du respect dans la mesure où leur combat est véritablement pour la seule Gloire de Christ ! Mais la grande majorité des autres, que faudra-t-il pour les réveiller et les pousser à s'engager ?

En quel temps vivons-nous ? Il est temps d'examiner toutes choses et de s'examiner soi-même ? Que Dieu nous aide à racheter le temps pendant qu'il en est encore temps en « marchant d'une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous points de vue : portant des fruits de toute sortes d'Suvres bonnes en croissant dans la connaissance de Dieu » ( Colossiens 1 :10)

Très fraternellement dans l'amour de Christ.

Cl. M. <><

(C. Maître) ajouté le 17/11/2001

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