Yasser Arafat à Johannesbourg

 

 


«J'appelle chaque musulman à faire la djihad, la 'Guerre sainte', contre Jérusalem. Jérusalem n'appartient pas seulement aux Palestiniens, elle appartient à tous les musulmans. Jérusalem est l'objet de notre principal combat, et j'attends de chaque musulman qu'il m'aide dans cette lutte. Jérusalem n'est pas la capitale d'Israël, elle est celle de l'islam!

 

La «Guerre sainte». L'enjeu n'en sera pas le pétrole ou l'espace vital, mais bien la possession de Jérusalem.

Mais cette ville est l'héritage inaliénable d'Israël. Ni l'Israélien politiquement de gauche ni le juif non religieux ne sont disposés à y renoncer, car «Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite m'oublie!»

 

Nous lisons dans le livre du prophète Zacharie que «toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle, (contre Jérusalem). jusqu'à présent, les Israéliens étaient convaincus que tous les peuples, à l'exception des USA, se tourneraient contre Jérusalem. Mais voilà que survint ce fameux massacre a Hébron, où le colon juif Baruch Goldstein abattit 29 musulmans - il est maintenant prouvé qu'il a agi seul. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit immédiatement et ratifia une résolution contre Israël, laquelle portait sur quatre points bien distincts: trois concernaient la sécurité des Arabes, mais le quatrième vote posait ce problème: «Jérusalem - pas seulement Jérusalem-Est - est une ville illégalement occupée par Israël.» On attendait ici des USA qu'ils fassent usage de leur droit de véto ou votent contre - ce qui eût été possible, car le vote s'exprimait sur chaque point séparément. Ils auraient donc pu marquer leur accord sur les trois premiers, et s'opposer sur le quatrième, c'est-à-dire voter pour Jérusalem; mais ils ne l'ont pas fait. Il est ainsi apparu clairement que les USA appartiennent à toutes les nations qui marcheront contre Jérusalem. Le nouveau maire de la ville, Ehud Olmert, n'a pas manqué d'envoyer une sévère note de protestation au Président Clinton. Israël sait maintenant qu'en cas de crise grave, il sera absolument seul.

Quand les politiciens palestiniens entrèrent à Jéricho, on put entendre cette phrase adressée à la foule par haut-parleur: «Par la force et par le sang, nous libérerons toute la Palestine!» et lorsque l'on hissa le drapeau palestinien, ce fut: «Aujourd'hui Gaza et Jéricho, demain Jérusalem!» Du reste, l'unité de la police palestinienne porte ce nom: «El-Aksa-Brigade», ce qui, manifestement, tourne les regards vers Jérusalem. Celui qui penserait que de telles devises ne sont que l'expression du zèle excessif du peuple se tromperait lourdement, car le chef de l'OLP, Arafat, a déclaré publiquement à Johannesbourg:

- «Il n'existe pas d'Etat d'Israël de droit; dès lors, les accords avec ce pays ne seront pas tenus. Comme le prophète Mahomet a dénoncé le traité avec les coréichiites après deux ans, (La Mecque était leur capitale), nous en ferons de même avec Israël.» - «J'appelle chaque musulman à mener la Djihad, la 'Guerre sainte', contre Jérusalem. Cette ville n'appartient pas seulement aux Palestiniens, elle est aussi la propriété de tous les musulmans. Jérusalem doit être l'objet de notre combat le plus important; et j'attends de chaque musulman qu'il s'y implique. Jérusalem n'est pas la capitale d'Israël, elle est celle de l'islam!»

Voilà ce qu'a déclaré Arafat devant l'Assemblée plénière de l'ONU non pas après les guerres perdues de 1967 et 1978, mais exactement six jours après avoir signé au Caire le traité de paix avec Israël. Dans l'Etat hébreu, on appelle depuis lors ce traité avec l'OLP: «Le traité coréichiite ou encore «Les accords de Troie».

La Djihad n'a rien à voir avec la paix, comme on voudrait le faire croire en Israël; selon le Coran, elle est la sainte obligation de lutter soit militairement soit diplomatiquement contre tous les incrédules, les non-musulmans, les chrétiens également, jusqu'à ce qu'ils soient ou détruits ou convertis à l'islam.

Pour nous en convaincre, il suffit de considérer ce qui se passe en Algérie, en Egypte, au Soudan, en Iran ou en Libye, où l'islam fanatique est en marche et s'efforce de chasser tous les gouvernements arabes libéraux: bientôt, un milliard de musulmans seront impliqués dans la Guerre sainte.

A Jérusalem même, on peut lire sur les murs cette inscription: «Nous avons chassé les croisés après 99 ans; nous voulons en faire de même avec les Juifs!»

Jusqu'à présent, les organismes mondiaux comme l'ONU et l'OTAN n'ont fait que prouver leur impuissance; voyez, par exemple, la Somalie, la Bosnie, l'Irak, les Kurdes et l'Irlande du Nord! Tout se dirige vers un «nouvel ordre mondial», lequel sera nécessairement déterminé par des lignes directrices religieuses. C'est ainsi que parallèlement à une alliance mondiale politique, se constitue un oecuménisme religieux universel.

Jérusalem était totalement insignifiante pour les politiciens et un village sans importance pour les économistes. Mais depuis que la religion a fait une entrée en force dans la politique, Jérusalem se trouve au centre des intérêts du monde.

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Le combat final de Babylone contre Jérusalem

Il ne s'agit pas essentiellement de Gaza, de Jéricho ou du Golan - ils ne sont que des points stratégiques - mais surtout de Jérusalem.

Les peuples musulmans voisins d'Israël entrent comme dans un état d'ivresse quand il est question de Jérusalem, ainsi que le prophète Zacharie le dit dans le douzième chapitre de son livre; mais la ville deviendra pour le monde entier une pierre pesante dont il voudra charger Israël. D'où le vote des membres de l'ONU, contre toute logique, pour les Arabes contre l'Etat hébreu; oui, Jérusalem est déjà devenue pour eux un poids difficilement supportable. Ils pensent qu'en résolvant le problème en faveur des musulmans, ils tranquilliseront ces derniers et trouveront eux-mêmes la paix. Portons une fois encore toute notre attention sur la ville de Jérusalem! En 1996, elle fêtera son 3000 ème anniversaire, le roi David en ayant fait la capitale du pays.

 

Le prophète Ezéchiel nous dit au chapitre 37:

- Tout d'abord, les «ossements» se rassembleront dans la terre promise; - ensuite, de la chair poussera pour donner un corps;

- et finalement, l'Esprit de Dieu l'animera.

 

Presqu'à la fin de la première Guerre mondiale, les juifs dispersés dans le monde entier ont obtenu, grâce à la Déclaration Balfour en 1917, la permission de fonder un foyer national juif en «Palestine» = rassemblement des Juifs (des ossements).

Après la seconde Guerre mondiale s'est constitué, en 1948, un corps (la chair) au départ des juifs rassemblés dans la Terre promise, l'Etat d'Israël.

Au cours de la troisième Guerre mondiale, qui sera une guerre de religions, il s'agira de la ville de Dieu, Jérusalem, qui deviendra une pierre pesante dont on voudra se débarrasser.

Déjà toutes les forces impies se mobilisent pour faire obstacle aux droits d'Israël sur Jérusalem, à la fois ville de Dieu et capitale de l'Etat hébreu. L'entrée qu'Arafat se propose d'y effectuer n'est qu'un début toléré par les politiciens de la gauche incrédule d'Israël. Seuls les Israéliens pieux, avec à leurs côtés les chrétiens croyants, luttent contre une libéralisation de Jérusalem. Car ce qui fait d'elle une pierre pesante pour les peuples, c'est sa revendication à être la ville de Dieu, de ce Dieu qui n'admet aucune alliance avec d'autres dieux ou avec des religions dans le cadre de l'oecuménisme. L'ambition des nations est de faire de Jérusalem un centre dans lequel toutes les religions auront leurs temples, ce qui sera d'ailleurs le cas pendant le règne de l'Antichrist. Sachons que Dieu n'y participera pas, ni Son peuple Israël, ni Son Assemblée. On en arrivera ainsi à la guerre pour et autour de Jérusalem, entre la lumière et les ténèbres.

Six jours seulement après la signature du traité de paix avec Israël, le chef de l'OLP, Arafat, a appelé tous les musulmans à la «Guerre sainte» dans le but de libérer Jérusalem de l'emprise juive. Ce faisant, Arafat non seulement s'inspirait de l'attitude de Mahomet quand il conclut le frauduleux traité avec les premiers habitants de La Mecque - la stratégie du cheval de Troie - mais il comparait son traité littéralement avec celui signé en 634 après Jésus Christ par le calife musulman Omar avec le patriarche chrétien Sophronius de Jérusalem. Arafat s'est référé ouvertement à ce traité , qui est entré dans l'histoire sous le nom de «Accord d'Omar». Il tut cependant le fait que cet accord musulman-chrétien d'Omar interdisait aux juifs l'accès à Jérusalem. Ces derniers ne pouvaient alors pas habiter dans cette ville. Selon ce traité, Jérusalem était «pure de toute présence juive» - c'est à cela qu'Arafat faisait référence. Une telle alliance chrétienne-musulmane est déjà en train de se former. On parle ouvertement d'une «vaticanisation» de Jérusalem, qui verrait la ville placée sous la surveillance du Vatican et sous la suzeraineté musulmane. Tel est le prix qu'Israël doit payer pour avoir la paix. Les aiguillages «antichrists» sont installés. Le théâtre des événements du temps de la fin sera Jérusalem.

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Jérusalem apparaît sur l'autel!

L'heure est plus avancée que ce que l'on croit généralement! L'Arabie saoudite s'est déjà déclarée prête à consacrer un milliard de dollars à la construction des lieux saints islamiques à Jérusalem. L'organisation des gardes musulmans WAQF exige d'Israël via l'ONU de stopper l'extension de Jérusalem, y compris les fouilles archéologiques qui mettent en lumière l'histoire judaïque; en effet, affirme WAQF, «dans deux ans environ, au plus tard en 1998, les juifs n'auront plus rien à dire. à Jérusalem!»

Peter Scholl-Latour, journaliste et expert, des questions orientales, a écrit le 5 mai dernier:

Un modus vivendi peut se réaliser pour une période de deux ou trois ans. Une brève paix apparente! je ne sais pas vraiment ce qu'Israël se propose à long terme. A Jérusalem, on présente occasionnellement comme exemple le retrait de la France de l'Algérie. Mais on oublie totalement que ce retrait signifiait aussi que les Français résidant sur place devaient quitter le pays - ce qui serait aussi le cas pour les juifs de Jérusalem. Selon le droit islamique - le fondement de la pensée arabe - un traité conclu avec les impies ne doit être respecté que pour autant qu'il serve l'islam.

Ainsi donc, il est évident que Jérusalem deviendra de plus en plus une pierre pesante contre laquelle viendront se briser toutes les initiatives de paix. L'histoire du monde est programmée sur ce fait. Oui, Dieu donne des nations pour l'âme d'Israël. C'est ainsi que la puissante Union soviétique s'est écroulée pour que les Etats musulmans se libèrent de sa tutelle; en effet, Ezéchiel 38, 5-7 cite nommément les peuples de l'extrême-nord: les Cimmériens (= Gomer), vivant sur les bords de la mer Noire - une alliance a été conclue avec eux en 1991; elle porte le nom de «Riverains de la mer Noire» -; à 99% musulmans, ils sont sous l'autorité turque. Il y a aussi Togarma, du septentrion: une dissidence de l'Arménie, l'Azerbaïdjan, 100% musulmane. Togarma, sur la mer Noire, est appelée «l'extrême-nord». Les impulsions données à la Djihad proviennent de l'islam. Ce dernier s'excite jusqu'au délire: pour les musulmans, Jérusalem deviendra une coupe d'étourdissement (Zach. 12, 2), et - comme déjà dit - pour le monde entier, une pierre pesante. Le 30 décembre 1993, le Vatican a établi des relations diplomatiques avec Israël; elles furent officiellement confirmées le 15 juin 1994. Pourquoi précisément maintenant, alors qu'Israël était, sur cette question, demandeur depuis 1948? Le porte-parole du Vatican, Monseigneur Maria Celli, a déclaré: «Le temps est mûr pour cela! » Et voici que le Vatican exige actuellement de jouer un râle d'intermédiaire dans les entretiens sur le Proche-Orient, et cela afin de faire valoir ses revendications sur Jérusalem.

Tout cela nous rappelle le traité d'Omar mentionné par Arafat, traité qui devait rendre Jérusalem «pure de toute présence juive» et qui tolérait que les chrétiens restent sous la suzeraineté musulmane comme «dhimmis». Les dhimmis sont des esclaves acceptés par les musulmans, car ils appartiennent à une autre religion. Ce n'est, par contre, pas le cas des juifs.

Dans un débat télévisé entre juifs orthodoxes et musulmans, le rabbin (orthodoxe) s'est déclaré prêt à permettre à Arafat de prier à Jérusalem si lui, un juif orthodoxe, pouvait en faire autant devant son Dieu à La Mecque devant la Kaaba - demande qui a déjà été fermement rejetée par les musulmans. Il apparaît clairement qu'il ne s'agit pas pour Arafat de prier en tant que musulman à Jérusalem, mais bien d'affirmer la domination islamique sur la ville.

Les nations se préparent à une telle confrontation; sous la pression des Etats musulmans, elles ont transféré leurs ambassades de Jérusalem à Tel-Aviv. Le porte-parole des 21 pays de la Ligue arabe, Abdel Maguid, a déjà déclaré, au nom des Etats musulmans, Jérusalem «capitale de l'islam», ajoutant que «en tant que musulmans, nous ne devons jamais accepter le moindre compromis concernant Jérusalem» . Seuls les juifs sont continuellement contraints, par le monde, de faire de nouvelles concessions, en vertu de cette devise: «Au nom de la paix!» La lutte pour la Palestine est terminée; le combat pour Jérusalem est en cours !

Abba Eban, le dirigeant Socialiste israélien, s'est écrié: «Mes collègues du Parti travailliste se cachent derrière des masques; ils se comportent comme des autruches, comme s'ils ne voyaient rien de tout cela!»

Après la fin de l'état de guerre entre Israël et la Jordanie le 25 juillet dernier, le porte-parole de l'OLP, Feisal Husseini, a déclaré que le Roi Hussein, s'il voulait obtenir quelque chose à Jérusalem, devrait se tourner vers les Palestiniens, et non plus vers Israël.

Cependant, le dernier mot est à Dieu; ou plutôt, Il l'a déjà prononcé par Son prophète Zacharie: «Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour ... En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle. . . . En ce jour-là, je m'efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé» (Zach. 12, 2a.3.9-10a). L'Esprit ne viendra donc sur eux qu'après la troisième Guerre mondiale.

Déjà, le Seigneur nous adresse cette exhortation: «Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au coeur de Jérusalem» (Esaïe 40, 1-2). La fin du temps de leurs souffrances apparaît dans les douleurs de l'enfantement du Messie: l'heureux événement est proche. Ainsi parle l'Eternel en Esaïe 66, 13: «Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai; vous serez consolés dans Jérusalem. » C'est pourquoi, avec Lui, consolons ensemble dès maintenant Jérusalem!

Nouvelles d'Israël 11 / 1994

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