Retour des épidémies
Depuis le début des années 90, bon nombre de personnes - bien plus qu'au cours des cents années précédentes sont atteintes de tuberculose; bon an mal an, plus d'un million meurent de malaria; et la diphtérie, que l'on croyait vaincue, ne cesse de faire de nouvelles victimes.
( . . . ) Partout dans le monde, la lutte contre les agents générateurs de la malaria et ceux qui la transmettent, les moustiques anophèles, semble perdue. Pourtant, dans les années 60 et 70, les chercheurs s'étaient efforcés de faire disparaître ces fameux insectes.
( . . . ) Mais entre-temps, une nouvelle menace se précise:
en raison du réchauffement général de l'atmosphère, la malaria remonte vers le nord.
Les moustiques anophèles réapparaissent en Italie; l'incitateur de cette maladie ne cesse de se répandre: sous une température de 15 degrés, il ne peut se multiplier; par contre, qu'il fasse plus chaud (autour des 20 degrés), et il produit de nouvelles générations.
Le méningocoque
Au début de cette année, trois cas mortels de méningite ont semé l'effroi parmi la population suisse. Une jeune fille, une recrue militaire et un lycéen ont succombé à cette maladie due à des méningocoques, des bactéries qui provoquent la méningite, une maladie très contagieuse qui se répand par la toux et les éternuements.
( . . . ) On enregistre chaque année en Suisse de 100 à 120 cas de méningite, dont quelque 10% s'avèrent mortels.
La tuberculose
Dans notre pays (en Suisse), environ 800 personnes sont atteintes par la tuberculose; la tendance est: stable à légèrement en régression. On estime cependant que plus d'un milliard d'individus de la population mondiale sont infectés par le mycobacterium tuberculosis, que de 7 à 10 millions de cas nouveaux de cette maladie se produisent chaque année et que 2,6 millions de gens en meurent par manque de soins valables.
Les épidémiologistes de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) craignent une aggravation de la situation. La cause: de plus en plus de souches de cette bactérie résistent aux moyens actuels de traitement de la tuberculose.
Le choléra
Le choléra est une infection bactérienne intestinale qui se manifeste par de fortes diarrhées accompagnées de vomissements; c'est une maladie contagieuse.
( . . . ) L'épidémie actuelle, la sixième de notre siècle, a débuté en 1960 au Bangladesh. En 1970, elle est passée dans le sud-est de l'Europe et en Afrique, ce qui représente une zone infectée trois fois plus grande.
En 1991, le choléra a gagné le Pérou sur la côte Atlantique et s'est rapidement étendu en Equateur, en Colombie, au Chili, au Brésil, au Vénézuela et en Bolivie. De janvier 1991 à septembre 1994, plus d'un million de personnes ont été touchées par cette maladie en Amérique du Sud et en Amérique centrale; 9.500 d'entre elles en sont mortes.
( ... ) En 1992, des scientifiques ont découvert au Bangladesh, le pays d'origine de beaucoup d'épidémies de choléra, ainsi qu'aux lndes et en Thaïlande, une toute nouvelle bactérie de cette maladie, résistante au chlore. Particulièrement ennuyeux: elle supporte des changements considérables de l'environnement, et elle est vingt fois plus dangereuse que les anciennes variantes du choléra...
Des scientifiques du Centre de la surveillance de la santé à Atlanta craignent une nouvelle épidémie de choléra: la bactérie est immunisée contre les vaccins disponibles actuellement.
La diphtérie
Une nouvelle épidémie se propage à partir de la Russie, de l'Ukraine, de l'Azerbaïdjan, du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan et de la Biélorussie. De 1990 à 1995, le nombre des malades est passé de 4.000 à plus de 200.000 nouveaux infectés par an, avec, en fin de compte, plus de 3.000 morts.
La poliomyélite
Grâce à la vaccination buccale, la poliomyélite était considérée comme vaincue. Mais depuis le début des années 90, elle frappe de nouveau en Europe à cause de la négligence dans la vaccination:
ces derniers temps, on a enregistré en Hollande 71 cas de polio...
Des bactéries résistantes
Ce qui ressemblait à un thriller d'horreur est depuis longtemps devenu réalité: des germes de maladies capables de résister à presque tous les médicaments traditionnels.
Les experts craignent une «ère post-antibiotique».
Les conséquences sont graves: même les infections banales qui pouvaient être vaincues par des antibiotiques et de la chimiothérapie redeviennent un danger mortel.
Il y a essentiellement deux raisons à la résistance accrue de certaines bactéries:
1. L'usage fréquent d'antibiotiques. Certes, ils tuent bon nombre de bactéries, mais des germes résistants peuvent survivre et se multiplier.
Le résultat de cette sélection non voulue: une plus grande résistance des bactéries. Ce mécanisme est favorisé par l'utilisation d'antibiotiques dits à large spectre. Malheureusement, on a recours, dans de nombreux cas, aux antibiotiques - souvent sur demande des patients - également pour des infections virales, bien qu'ils soient inefficaces contre les virus.
2. La production industrielle de denrées alimentaires:
parce que dans l'élevage industriel, il est fait un ample usage d'antibiotiques, de plus en plus de germes de maladies accroissent leur résistance. Aux USA et au Danemark, des chercheurs ont découvert dans la viande des entérocoques, qui peuvent produire de graves infections et qui sont insensibles à plusieurs antibiotiques.
Pis encore: pour certaines bactéries, il s'est avéré qu'elles étaient capables de communiquer leur résistance à d'autres; et même un transfert de l'animal vers l'homme est possible.
(Reader's Digest Selection)
Europe de l'Est: le sida - peu de temps avant un essaimage explosif
En Europe de l'Est, le sida est à la veille d'une extension explosive! L'ONU parle d'une «explosion épidémique».
D'après une étude fouillée qui a été remise aux Etats membres, le sida se limitait dans ces pays, jusqu'à il y a un ou deux ans, aux jeunes drogués. Mais voici maintenant que le second palier est franchi: la transmission de la maladie par des rapports sexuels libres. «Cette plaie est sortie de son cercle étroit...» Les groupes les plus vulnérables sont les jeunes de 10 (!)à 24 ans. La distance est courte entre la dépendance de la drogue et la prostitution, celle-ci constituant, avec l'utilisation de seringues malpropres, un terrain favorable à l'expansion de cette maladie.
C'est ainsi que le virus «se propage de manière incontrôlée». L'ONU constate: «Il est très tard. Nous ne pouvons plus qu'essayer d'empêcher l'Europe de l'Est de suivre le même effroyable chemin que l'Afrique et l'Asie.È Mais en Europe de l'Est, les contrôles et les déclarations obligatoires ne sont pas encore au point.
Dans les statistiques officielles, l'Ukraine vient en tête avec lia.000 personnes atteintes. La Russie avance le chiffre de 40.000; 40.000 autres cas sont signalés en Biélorussie, en Moldavie et en Pologne. Les dernières statistiques de l'OMS de 1994 faisaient état, pour l'ensemble des pays de l'Est, de 30.000 cas «seulement». Actuellement, dans la ville portuaire ukrainienne d'Odessa par exemple, plus de 50% (!) des drogués sont atteints par le virus du sida.
L'ONU a constaté entre-temps que, dans les pays de l'Est, une prostituée sur trois est porteuse du virus du sida.
Pour étayer cette affirmation, il y a l'instauration d'un examen spécial à Kaliningrad (anciennement Königsberg).
Dans certaines régions de la Russie, le sida a été multiplié par vingt ( !) depuis l'effondrement de l'Union soviétique.
(P.-D. no 20/1998)
Lors de toutes les études sur les causes des épidémies qui réapparaissent et augmentent, dans toutes les recherches scientifiques de nouveaux médicaments et de projets de prévention, la cause principale reste malheureusement sciemment ignorée. Ici aussi, un regard plein de foi dans la Bible projetterait beaucoup de lumière dans les ténèbres.
La maladie a son origine dans le péché de l'humanité qui s'éloigne de Dieu, son Créateur. C'est ainsi que la mort est entrée dans ce monde.
L'ensemble de la création soupire et souffre sous le péché la Bible la déclare déchue. Au départ, l'homme était le couronnement de l'oeuvre de Dieu dans la création. Il n'y avait alors ni maladies ni mort, car l'être humain vivait en communion parfaite avec le Créateur. Mais quand le péché entra dans le monde, la création entière en subit les conséquences: maladie et mort.
Ce qui, jadis, était une parole de jugement adressée par Dieu à Son peuple> s'applique bien davantage encore au monde d'aujourd'hui:
«Ecoutez la parole de l'Eternel, enfants d'Israël! Car l'Eternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu'il n y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays. Il n'y a que parjures et mensonges, assassinats, vols et adultères; on use de violence, on commet meurtre sur meurtre.
C'est pourquoi le pays sera dans le deuil, tous ceux qui l'habitent seront languissants, et avec eux les bêtes des champs et les oiseaux du ciel; même les poissons de la mer disparaîtront» (Osée 4, 1-3).
Que les épidémies et les maladies indéfinissables augmentent de nouveau de nos jours, cela a certainement sa cause dans l'impiété croissante de notre société. Naturellement, l'homme> dans son désir de se justifier, s'insurge contre de telles affirmations. Oui, telle est l'attitude adoptée parce que l'on pense pouvoir maîtriser toutes choses sans Dieu. Il est écrit en Proverbes 14, 34: «. .. le péché est la honte des peuples.» Personne n'échappe à ce principe.
Le Seigneur Jésus est venu ici-bas pour faire rentrer l'homme déchu dans la communion avec Dieu le Père. Il l'a prouvé en guérissant tous ceux qui allaient à Lui: «Et toute la foule cherchait à le toucher parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous» (Luc 6, 19). Mais si l'on s'entête à rejeter le Fils de Dieu comme Sauveur, il ne reste alors que le jugement.
La Bible annonce pour l'époque précédant le retour de Jésus d'importants jugements catastrophiques, parmi lesquels l'augmentation des épidémies: «Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs» ( Matth . 2 4 , 7 - 8 ) .
L'Apocalypse, le dernier livre de la Bible, détaille les événements, qui déboucheront sur le merveilleux retour de Jésus-Christ. «Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel; toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire» [Matth. 24> 30). Ce retour amènera sur la terre la paix tant désirée et la disparition des maladies.
A cet égard, l'Eternel lait cette promesse pour les temps futurs en Ezéchiel 47, 12: «Sur le torrent, sur ses bords de chaque côté, croîtront toutes sortes d'arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flétrira point, et leurs fruits n'auront point de fin; ils mûriront tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède.È Les signes des temps devraient nous réveiller et tourner notre attention vers Celui qui peut apporter le salut à un monde déchu.
Aujourd'hui déjà, il existe un remède à la maladie du péché: Jésus-Christ.
Il est dit de Lui en Esaïe 53, 4-5:
«Cependant, ce sont nos souffrances qu 'il a portées, c 'est de nos douleurs qu'il s'est chargé et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c 'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.È Si le péché originel, celui d'Adam et Eve, a été porté en compte à toute leur descendance:
«C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché . . .» (Rom. 5, 12), l'oeuvre de la croix de Golgotha rend possible la rémission des péchés de l'humanité entière. La conséquence en est donc que la justice de Dieu est en pardon et en justification pour tous ceux qui croient en Jésus-Christ:
«Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. Car comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes» (Rom. 5, 18.19).
Dieu ne veut-Il pas, par l'accroissement des maladies et bien d'autres choses encore, attirer notre attention sur le fait que nous avons besoin d'un plein pardon? Ne nous est-il pas montré aussi que nous sommes loin de maîtriser tous les problèmes et que, dès lors, nous dépendons de Dieu? Ne devrions-nous pas comprendre que - sans le Créateur nous courons inévitablement à la ruine et cela malgré tout notre savoir? Ne devrions-nous pas reconnaître nos limites et admettre que l'Eternel Dieu, qui veut et peut nous sauver, est infini?
Celui qui croit en Jésus-Christ obtient le pardon de ses péchés et une vivante espérance dans le domaine de la maladie et la mort, et cela jusqu'à ce que tout soit accompli dans le ciel. «Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n / aura plus ni deuil, ni cri) ni douleur car les premières choses ont disparu» (Apoc. 2 1, 4).
N.L.
maladie, bactéries