CE QUE NOUS CROYONS 9. L'ASSURANCE DU SALUT
Introduction
Les trois termes grecs généralement traduits par "assurance" signifient littéralement :
1. plénitude ou pleine assurance, entière confiance (plérophoria).
p.ex. 1 Thes 1.5: ... l'Evangile est venu à vous... avec le Saint-Esprit et une pleine assurance (ou certitude).
Col 2.2 :... enrichis d'une pleine certitude (ou assurance) de l'intelligence pour connaître le mystère de Dieu, Christ.
2. réalité, support, garantie, pleine confiance (hypostasis).
p. ex. Héb 11. 1 :... la foi est une assurance (de la réalité) des choses qu'on espère...
Héb 3.14 : exhortation de retenir fermement l'assurance première.
3. confiance joyeuse, assurance (parresia).
p.ex. Héb 4.16: ... approchons-nous avec assurance du trône de la grâce.
1 Jean 2.28:... demeurez en lui, afin que... nous ayons de l'assurance, et qu'à son avènement nous n'ayons pas honte devant lui.
Réticences
1. Etre sûr de son salut,être sûr d'avoir reçu pardon et vie éternelle paraît à certains présomptueux sinon orgueilleux. Cette attitude est due soit à un manque de connaissance des affirmations de la Bible, soit à une interprétation relativiste des textes en question.
Une des affirmations les plus directes se trouve dans 1 Jean 5.11-13
Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son fils. Celui qui a le fils a la vie, celui qui n'a pas le fils n'a pas la vie. Cela, je vous l'ai écrit afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Même assurance de la part de Paul dans Rom 5. 1 : Etant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, et dans Gal 2.20: Je suis crucifié avec Christ, et ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi, ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu... Il en ressort clairement que toute personne qui a cette foi en Christ peut aussi avoir cette assurance d'être sauvée, car elle sait qu'il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ (Rom 8-1).
Déduction
Avoir l'assurance de son salut est l'expérience normale de toute personne croyant en Jésus-Christ.
2. Certains ont une idée figée de la conversion, due souvent aux témoignages qu'ils ont entendus. Leur conversion ne correspondant pas à un certain moule, ils doutent de leur salut. Le récit des conversions rapportées dans la Bible et dans les biographies d'une multitude d'hommes de Dieu montre clairement à quel point chaque conversion diffère des autres. Pour certains, c'est un événement d'une intensité fulgurante, mais pour beaucoup c'est un événement qui, s'il est incisif, n'a rien de spectaculaire. Il y en a qui ne sauraient nommer une date précise. Leur conversion n'en est pas moins réelle.
Déduction
Dieu dans sa souveraineté sauve d'autant de manières qu'il y a d'individus.
3. Certains manquent d'assurance parce qu'il leur arrive de pécher, parce que leur vie n'est pas assez sanctifiée, parce qu'ils sont moins "pieux" que tel autre; ils en viennent alors à douter de leur justification.
Or, si la justification dépendait du degré de sainteté du croyant, elle ne serait plus une grâce (je renvoie au n° 81, p.29). Le pardon accordé sur la base de l'oeuvre propitiatoire de Christ et en réponse à la foi du croyant s'étend sur tous les péchés de celui-ci. Christ serait-il mort seulement pour les péchés commis avant la conversion ? Le croyant ne devrait alors plus jamais pécher après sa conversion pour rester juste. Mais si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes... Si nous confessons nos péchés, il est fidèle (à sa promesse) et juste (justice ayant été faite à la croix) pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice (ou iniquité) (1 Jean 1.8-9). Christ étant mort pour tous les péchés de quiconque croit en lui, la confession des péchés dont il est conscient suffit pour qu'il soit purifié aussi de ceux dont il est inconscient. C'est cela, marcher dans la lumière: non pas nier mais confesser devant Dieu et les frères concernés tout péché commis en tant que chrétien, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché (1 Jean 1.7).
Déduction
Le croyant en Christ est gratuitement justifié par la _grâce, par le moyen de la rédemption en Christ (Rom 3.24). Ce statut de justifié (terme légal), il ne peut le perdre; il est aussi éternel que la vie du Christ qu'il a reçue à sa nouvelle naissance.
Fausse assurance
Il est malheureusement possible de se croire sauvé, de se croire enfant de Dieu quand ce n'est pas le cas. Voici quelques-unes des bases illusoires sur lesquelles la fausse assurance peut reposer :
- Avoir été baptisé et inscrit dans le registre d'une église.
- Aller régulièrement à l'église.
- Donner son argent à de bonnes oeuvres, aider les démunis, visiter les malades...
- Etre convaincu d'être pécheur.
- Faire confession de foi selon la saine doctrine.
- Lire la Bible.
- Vivre retiré du monde (p.ex. en reclus) parce que désillusionné du monde.
Aucune de ces choses ne prouve, par elle-même, qu'on est chrétien authentique, alors que toutes sauf la dernière caractérisent le chrétien véritable.
Vraie assurance
L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu (Rom 8.16). L'enfant de Dieu est conduit par l'Esprit, qui scelle le chrétien une fois qu'il a cru à l'Evangile qu'il a entendu, selon Rom 8.14 et Eph 1. 13.
Par les auteurs sacrés qu'il a inspirés, le Saint-Esprit décrit les croyants véritables et dit comment ils peuvent être reconnus. L'Esprit fait voir au chrétien né de Dieu que cette description s'applique à lui. Voici ce que l'Esprit montre au croyant, entre autres :
Les traits distinctifs du croyant
- Il croit au nom du Fils de Dieu, Jésus-Christ (1 Jean 5.13).
- Il confesse Jésus-Christ venu en chair (1 Jean 4.2).
- Ces deux traits se trouvent réunis dans Rom 10.9-10: Il confesse le Seigneur Jésus de sa bouche, et il croit dans son coeur que Dieu l'a ressuscité des morts.
- Il garde sa Parole et marche comme le Seigneur (1 Jean 2.5-6).
- Il ne pratique pas le péché, même s'il lui arrive de pécher, mais il pratique la justice (1 Jean 3.6,9; 2.29).
- Il aime les frères, ce qui est pour lui une preuve qu'il a passé de la mort à la vie (1 Jean 3.14).
- Il persévère dans l'observation des commandements de Dieu et dans la foi en Jésus (Apoc 14.12). Cette persévérance est une des manifestations principales du salut reçu, tellement que Jésus a dit: Celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé (Marc 13.13), non pas que le salut serait la récompense pour avoir persévéré, mais que la persévérance est présente en tout chrétien authentique.
Le chrétien qui se reconnaît sous ces traits peut être assuré de son salut éternel.
Déduction
L'assurance est l'oeuvre du Saint-Esprit à travers la Parole.
C'est ainsi aussi que le pécheur est convaincu de péché, converti, justifié, adopté et sanctifié.
Plus nous nous exposons à la Parole par laquelle l'Esprit nous travaille, plus notre assurance est consolidée, alors qu'elle risque d'être ébranlée si nous négligeons la Parole.
Le Dieu de toute grâce qui, en Christ, vous a appelés à sa gloire éternelle, après que vous avez souffert un peu de temps, vous formera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
A lui la puissance aux siècles des siècles! Amen. (1 Pi 5.10-11)
Basé sur des notes de Stuart OLYOTT traduites et amplifiées par Jean-Pierre SCHNEIDER.
Réflexion annexe :
UN CHRETIEN PEUT-IL PERDRE SON SALUT
Si la réponse à cette question est oui, tout ce qui précède est remis en cause puisqu'il n'y aurait alors ni réelle sécurité ni assurance véritable pour le chrétien. Le salut éternel dépendrait du comportement du chrétien et non de la surabondance de la grâce: là où le péché s'est amplifié, la grâce a surabondé (Rom 5.20); si cela ne s'applique pas au chrétien, à qui donc ?
La Parole apporte trois témoignages irréfutables affirmant que le chrétien ne peut pas perdre son salut :
1. La toute-suffisance du sacrifice de Christ
Car par une seule offrande, il a rendu parfait à perpétuité ceux qui sont sanctifiés (Héb 10. 14). Tous les péchés des croyants ont été effacés par la vertu du sang du Christ mort, ressuscité et monté au ciel, où il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur (Héb 7.25). C'est Christ qui les affermira jusqu'à la fin, irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Christ (1 Cor 1.8).
Alors que l'oeuvre de Christ accomplie dans le passé nous sauve de la condamnation, son oeuvre présente nous maintient dans cet état de sauvés. C'est lui qui donne la possibilité de persévérer. Après avoir exhorté les Philippiens à mettre leur salut en action, Paul ajoute : C'est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire (2.12-13).
2. Le sceau du Saint-Esprit.
Vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit, ... le gage de notre héritage en vue de la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis pour célébrer sa gloire (Eph 1. 13-14). Un gage est un titre de garantie : le scellé appartient à celui qui y a imprimé son sceau. Même s'il attriste le Saint-Esprit de Dieu, le croyant reste sa propriété.
3. La puissance et la fidélité de Dieu
Les dons gratuits et l'appel de Dieu sont irrévocables (Rom 11. 29). Le Seigneur est non seulement l'auteur de la foi, mais il la mène à la perfection (Héb 12.2). Il change notre nature si radicalement que si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature (ou création) (2 Cor 5.17). C'est un acte surnaturel que Dieu seul a la puissance d'accomplir; il faudrait un nouvel acte créateur pour annuler cette création.
Le chrétien qui tombe dans le péché, même s'il meurt dans ce péché, ne perd pas son salut. Qui accusera les élus de Dieu ? demande Paul (Rom 8.33). Jean révèle que Satan les accuse devant notre Dieu jour et nuit, mais que si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste (Apoc 12. 10; 1 Jean 2. 1). La grâce de Dieu s'exprime à la croix et au ciel; elle est l'expression sublime de l'amour totalement immérité de Dieu, amour dont la constance dépasse toute compréhension. Qui nous séparera de l'amour de Dieu ? demande encore Paul; et la réponse est: RIEN ! Aucune pression extérieure, aucune puissance céleste ou terrestre, aucune créature (Satan y compris) - donc pas non plus notre péché - ne pourra jamais nous séparer de l'amour de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur (Rom 8.35-39). Car notre péché et notre manque de foi sont compris dans ni la mort ni la vie puisqu'ils font partie de notre vie, de même qu'ils sont compris dans l'expression ni le présent ni l'avenir. Après tout, il nous a aimés lorsque nous étions encore pécheurs (Rom 5.8); maintenant que nous sommes justifiés, devenus ses enfants, cohéritiers avec Christ, nous sommes à toujours en sécurité en Christ: Votre vie est cachée avec le Christ en Dieu (Col 3.3).
Cet amour inconditionnel de Dieu est déjà exalté dans l'AT. J'en veux pour preuve le seul Ps 37 :
l'Eternel n'abandonne pas ses fidèles; leur héritage dure à toujours, jamais je n'ai vu le juste (justifié) abandonné s'il tombe, il n'est pas terrassé (ou rejeté), car l'Eternel lui soutient la main.
Jésus nous a laissé un texte qui devrait entièrement nous rassurer sur la sécurité éternelle de chaque enfant de Dieu : Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous (Jean 10. 27-29). Il est aussi plus grand que nous ! Les paroles de Jésus dans Mat 7.21-23 ne peuvent s'appliquer aux brebis, dont le berger dit qu'il les connaît, ce qui exclut qu'il puisse leur dire:
Je ne vous ai jamais connus. Même si une brebis s'éloigne, elle reste une brebis.
Objection
Le croyant qui cesse d'écouter Christ et ne le suit plus (ne lui obéit plus), n'est-il pas en train de se perdre ?
Prenons un exemple. Un pécheur devient, par la foi, un enfant de Dieu et suit Christ fidèlement pendant vingt ans. Puis il s'éloigne de Christ et cesse de montrer les caractéristiques d'un vrai croyant (cela arrive malheureusement). S'il périssait à cause de cela, la vie qu'il avait eue pendant les vingt ans n'était pas éternelle, et il ne pouvait jamais être sûr d'être sauvé puisqu'il serait perdu à la fin. Où serait alors la valeur réelle des merveilleuses assurances données par Christ ? Ce croyant aurait eu la vie éternelle pendant vingt ans, mais s'il doit périr à la fin, ce n'était pas la vie éternelle... Cela montre l'absurdité d'un tel raisonnement.
Deuxième exemple: le chrétien de l'église de Corinthe qui vivait dans le péché (cas d'inceste) sans que les anciens l'eussent discipliné. Au nom du Seigneur Jésus, Paul décrète : qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus (1 Cor 5.5; cas semblable dans 1 Tim 1.20). Cet homme s'étant soustrait à la seigneurie de Jésus en persistant dans son péché a été placé, quant à son corps, sous la seigneurie de Satan, le détenant du pouvoir de la mort (Héb 2.14, trad. litt.). Incidemment, si l'homme de 2 Cor 2.6 est le même, il faut croire qu'il est revenu de son péché, vu que Paul demande qu'on lui pardonne et le console, afin de ne pas laisser à Satan l'avantage. - La déduction à tirer de ce cas est claire : Même si cet homme n'était pas revenu de son péché, il n'était pas perdu.
Textes difficiles
Il n'est pas possible ici de tous les examiner. Je m'en tiendrai à deux textes qui font souvent problème. Bien entendu qu'ils peuvent être compris autrement; à vous d'examiner et de rejeter ce que vous estimeriez bibliquement insoutenable.
1. Héb 10.26-31 (à lire)
Ce texte doit être compris dans le contexte de toute l'épître. Ces chrétiens d'origine juive avaient compris que la croix rend tous les autres sacrifices superflus. Etant confrontés à l'hostilité ulcérée et à la persécution virulente des Juifs orthodoxes, ils étaient en danger de retourner aux sacrifices de l'ancienne alliance s'ils en étaient restés à la seule "connaissance" de la vérité sans prendre de décision définitive. Ils avaient été "sanctifiés" sans être sauvés, tout comme le mari incrédule de l'épouse croyante dans 1 Cor 7.14.
Il y en a qui disent qu'un chrétien authentique qui "pèche volontairement" ne saurait être pardonné. Or comme aucun enfant de Dieu ne peut dire qu'il n'a jamais péché volontairement, il n'y aurait pas de sauvés. Notre texte parle de ceux qui abandonnent volontairement la foi en Christ en tant que seul sacrifice qui pardonne les péchés, malgré les connaissances qu'ils en ont eues, qui tiennent donc pour profane le sang de l'alliance (le sang de Jésus). Pour eux, il ne reste que le jugement - d'autant plus terrifiant qu'ils agissent en pleine connaissance de cause. Ils n'ont jamais eu la foi qui sauve; ils n'en ont eu que la connaissance.
2. Héb 6.4-6 (à lire)
Il faut considérer le contexte. Dans ce chapitre, les chrétiens sont exhortés à tendre à la maturité en Christ et à cesser de vouloir toujours poser de nouveau le fondement (v.1). Il s'agit de chrétiens authentiques qui sont "tombés", non pas dans l'apostasie, mais dans le péché, car le verbe grec a le sens de "tomber à côté, faire un faux pas".
De tels chrétiens n'ont pas à se reconvertir, car le fondement (leur nouvelle naissance, à savoir la réception de la vie éternelle de Christ) ne peut être reposé, pas plus que le fondement d'une maison, qui n'est posé qu'une seule fois. Relisez 1 Jean 1.8-10 ! : Pour le chrétien qui a péché (et aucun n'en est exempt), il suffit de confesser ses péchés pour être pardonné et purifié entièrement. C'est ce que Jésus symbolisait en lavant les pieds de ses disciples (Jean 13.1-11). Pierre demandait un lavage complet, ce que Jésus refusa : Celui qui s'est baigné n'a pas besoin de se laver, mais il est entièrement pur. Spirituellement parlant, Jésus nous lave continuellement les pieds souillés par la marche dans un monde contaminé. Mais il n'y a plus besoin du lavage initial (repentance et baptême suivi du don du Saint-Esprit selon Act 2.38 - un des fondements qu'il n'y a pas à reposer selon Héb 6.1-2).
Tout cela ne doit aucunement minimiser la gravité du péché commis par le chrétien. Le péché, même pardonné, peut avoir des conséquences néfastes, comme ce fut le cas pour David, à qui Dieu avait pourtant pardonné adultère, meurtre, tromperie... Dieu a toujours été le Dieu qui fait grâce. Cela n'invalide en rien le principe divin: Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi (Gal 6.7).
Distinction
Il y a souvent confusion parce qu'on ne distingue pas entre le salut reçu par la seule grâce de Dieu en Jésus-Christ, salut indépendant de toute oeuvre méritoire, et la récompense promise en fonction des oeuvres et de la fidélité du chrétien. Le salut en Christ ne peut se perdre; la récompense, oui.
Prenez garde à vous-mêmes, afin de ne pas perdre le fruit de votre travail, mais de recevoir une pleine récompense (2 Jean 8). Après avoir rappelé que le seul fondement est Jésus-Christ, Paul ajoute: Si l'oeuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée, il en subira la perte, pour lui, il sera sauvé, mais comme à travers du feu (1 Cor 3.11-15).
Encouragement
Voici, je viens bientôt (litt. subitement) et j'apporte avec moi ma rétribution pour rendre à chacun selon son oeuvre. Viens, Seigneur Jésus. (Apoc 22.12,20)
Jean-Pierre SCHNEIDER
Promesses 1988 - 1 / No 83