ISRAËL ET LA CHINE RESSERRENT LEURS LIENS DE DÉFENSE MUTUELLE Préparant le terrain pour un renouvellement des accords de défense mutuelle entre les deux pays, un contingent militaire israélien s'est rendu récemment en Chine pour visiter les bases armées du pays. Les liens de défense stratégique entre les deux pays avaient souffert de l'annulation par Israël de la vente du système de radar du Falcon d'Airborne, largement à cause des pressions américaines. (Ha'aretzDaily.com) ajouté le 16/6/2002 © Voxdei Retour
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LISTE DES ACTES HOSTILES AUX JUIFS COMMIS À PARIS ET RÉGION PARISIENNE DEPUIS AVRIL 2002
Note de «Regard» tirée des Saintes Écritures: Parole adressée à Abraham, le père des croyants: Genèse 12:3 Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Jets d’objets incendiaires et/ou incendies 1/04/2002: – À 20h 00, jet d'une bouteille incendiaire sur le balcon d'un particulier, juif, demeurant Garges les Gonesses (95) éteinte rapidement. Plainte déposée. – À 18h 00, de grosses pierres ont été lancé sur la synagogue de Noisy le Sec (93), les vitres ont été brisées. 2/04/2002: Un autre cocktail molotov, qui n'a pas fonctionné a été trouvé sur le balcon du même monsieur demeurant à Garges les Gonesses (95). Nuit du 2 au 3/04/2002: Une poubelle contenant des produits inflammables a été déposée contre le grillage de la synagogue de la rue Parmentier à Montreuil (93). Des policiers faisant leur ronde, ont éteint le début d'incendie. 3/04/2002: – Deux cocktails molotovs ont été lancés sur le toit de la synagogue du Kremlin Bicêtre (94). Cinq individus ont été interpellés. – En fin d'après midi, un bus de ramassage de l'école Chné Or d'Aubervilliers (93) a été entièrement brûlé et deux autres très endommagés. Une voiture a également été endommagée. Dans la nuit du 5 au 6/04/2002: Un bungalow appartenant à la synagogue de Garges Les Gonesses (95) a été visé par deux cocktails molotov et deux impacts ont été relevés dans la vitre d'un préfabriqué. 6/04/2002: – Un cocktail molotov a été lancé sur le mur d'entrée d'une école juive d'Epinay sur Seine (93). – Deux cocktails molotov ainsi que deux impacts dans une vitre ont été découverts à l'arrière de la synagogue de Garges les Gonesses (95). Les murs et les fenêtres ont été noirci. 7/04/2002: À 21h 15 quatre cocktails molotov ont été lancés contre la synagogue de La Courneuve (93). Dégâts légers. 8/04/2002: Deux cocktails molotov sur trois ont pris feu devant le local de l'UEJF de la faculté de Jussieu à Paris (75005). Le mur a été noirci. 9/04/2002: Tentative d'incendie dans un restaurant social de l'avenue de Crimée à Paris 19ème. À 21h 15, un cocktail molotov a été lancé contre la synagogue de Garges les Gonesses (95). Des personnes se trouvaient à l'intérieur du bâtiment. L'incendie a vite été maîtrisé. 14/04/2002: À 21h 30, deux bouteilles incendiaires ont été lancées sur la haie d'un pavillon d'une famille juive demeurant à Garges les Gonesses (95). Un seul a fonctionné provocant de grandes flammes. 28/04/2002: Vers 15 heures, un incendie a détruit le rez-de-chaussée de l'École Tiferet Israël de Sarcelles (95). Une plainte a été déposée.
Jets d'objets et gaz lacrymogène 3/04/2002: – À la sortie de l'office de la mi-journée, devant la synagogue de Rueil Malmaison (92) deux individus ont demandé agressivement «C'est quand qu'elles finissent vos fêtes de merde». Les fidèles n'ont pas répondu mais ont reçu des pierres, en retour. – En traversant la «cité des poètes» à Pierrefitte (93) vers 17h 45, un groupe d'hommes juifs religieux ont été assaillis d'insultes antisémites par une quinzaine d'enfants puis ils ont reçu des pierres. Ils ont été obligés de les mettre en fuite à plusieurs reprises avant de pouvoir traverser la cité pour rejoindre la synagogue de Sarcelles (95). Une plainte a été déposée. 5/04/2002: Pendant que les fidèles priaient, des individus ont lancé des oeufs et des pierres sur la synagogue de Clichy sur Seine (92). 6/04/2002: Un groupe de personnes religieuses demeurant à Pierrefitte (93) et se rendant vers la synagogue de Sarcelles (95) ont été traité de «sales juifs» par trois jeunes hommes d'une vingtaine d'années qui leur ont ensuite lancé des pierres dont l'une, d'une dizaine de centimètres de diamètre. Une plainte a été déposée. 7/04/2002: Une trentaine de jeunes ont jeté des pierres sur les murs de la synagogue de Massy (91). 10/04/2002: Insultes suivies de jets de pierres sur le car de ramassage de l'école Ekhal Menahem de Paris (75020). Des enfants se trouvaient à l'intérieur et l'un d'eux a été blessé. 14/04/2002: Jets de pierre sur la synagogue de La Garenne Colombes (92). Des enfants se trouvaient à l'intérieur. 21/04/2002: Plusieurs pierres sur lesquelles ont été peintes des croix gammées rouges, ont été découvertes dans la cour d'une école juive de Pantin (93). 23/04/2002: Jets de pierres dans la cour de l'école de Pantin (93) par un groupe de jeunes enfants. 24/04/2002: – Jets de grosses pierres avec des croix gammée peintes en rouge, dans la cour de l'école de Pantin (93). – Jets de pavés sur les murs de la synagogue de Puteaux (92). Une plainte a été déposée. – Jets de pierres sur le bus de l'école Beth Rivka de Yerres (91) alors qu'il traversait la ville d'Orly (94). Une vitre a été brisée mais personne n'a été blessé. 7/05/2002: Dans la nuit une boucherie «cacher» d'Ivry sur Seine (94) a été la cible de jets de pierres. La porte a été brisée et sept impacts ont été relevés sur l'enseigne. Dimanche, des pierres avaient déjà été lancées sur ce magasin.
Agressions physiques 2/04/2002: Dans une rame de métro à Paris, un homme a bousculé volontairement une dame qui lisait son «sidour» durant son trajet puis il lui a jeté un journal à la tête. Aucune réaction des autres voyageurs. 3/04/2002: Jets de pierres sur des fidèles de la synagogue d'Epinay sous Sénart (91) à la sortie de l'office. Une plainte a été déposée. 4/04/2002: Sur le trajet de leur domicile, à Bobigny (93) un homme juif et ses deux enfants de 15 et 17 ans ont été insultés puis menacés: «on sait où tu habites, on va mettre le feu chez toi». Ils sont repartis de chez eux rapidement pour se rendre au commissariat porter plainte, aidés par un membre de leur famille. Sur le trajet ils ont rencontré une autre «bande» qui les ont frappés violemment en criant: «vous allez mourir comme nos frères là-bas». Des plaintes ont été déposées. 6/04/2002: Samedi soir, sur leur trajet de la synagogue de Saint Brice (95), un groupe d'hommes religieux avec leurs enfants, ont croisé un individu dans une voiture qui leur a crié «bande de sales juifs, je vais vous exterminer» puis celui-ci est sorti de son véhicule, un cutter à la main et les a attaqué. Ils se sont défendu puis sont allés déposer leur plainte. 10/04/2002: Vers 22 heures, un groupe de personnes cagoulées et armées de battes de base ball a attaqué violemment des jeunes juifs du Maccabi de Bondy (93) venus s'entraîner au stade. L'un des jeunes de l'équipe des Maccabi a dû être transporté à l'hôpital pour contusions multiples. Les agresseurs ont également volé les sacs de sport contenant les effets personnels des jeunes. 15/04/2002: En rejoignant le métro (75019) à la sortie des cours, un adolescent a été traité agressivement de «sale juif» par trois individus qui lui ont ensuite donné de nombreux coups de poings brisant ses lunettes et provoquant de nombreuses contusions. 16/04/2002: Vers 15h 30 des jeunes ont craché sur un jeune garçon juif qui se trouvait dans le 20ème arrondissement à Paris, puis ils lui ont envoyé des coups de pieds aux chevilles et lancé un ballon dans l'oeil. Une plainte a été déposée. 17/04/2002: Dans le 8ème arrondissement à Paris, un homme religieux a reçu des coups de poings et subi des insultes antisémites. Une plainte a été déposée. 22/04/2002: Se dirigeant vers la sortie du métro Hoche (75019), un homme religieux a été frappé par un individu qui lui a envoyé des crachats et l'a injurié. Une plainte a été déposée. 24/04/2002: Ayant demandé à un monsieur de bien vouloir déplacer son véhicule garé devant l'école, le vigile de l'école Heikhal Menahem dans le 20ème Arrondissement de Paris, été injurié et frappé violemment au visage. Plainte déposée. 27/04/2002: Vers 19h30, jets de bouteilles en verre et insultes sur une famille juive demeurant à Montreuil (93) se rendant à la synagogue de la rue de la Paix à Vincennes. 6/05/2002: Une petite fille de 11 1Ú2 ans fréquentant une école laïque de Bobigny (93) a été insultée à plusieurs reprises par des camarades. Elle a été frappée ce jour et a dû se rendre à l'hôpital. Une plainte a été déposée. 14/05/2002: Deux élèves juifs âgés de 16 ans fréquentant le lycée d'Arsonval de Saint-Maur (94) ont été agressés par des individus pendant qu'ils jouaient au basket. L'un d'eux a été blessé. 11/05/2002: Dans le 10ème arrondissement de Paris, un groupe de jeunes garçons a entouré un enfant juif religieux, l'a insulté puis ils lui ont lancé des pierres. 21/05/2002: Deux petites jeunes filles de l'école Chné Or (95) ont été insultées «sales juives... on va vous tabasser...» et frappées violemment par un groupe de filles qui les attendaient à l'extérieur du bâtiment. Une plainte a été déposée. 30/05/2002: Des jeunes filles ayant insulté trois jours auparavant des élèves de l'école Yavné (75013) sont revenues traiter de «sales juifs» chaque personne sortant de l'établissement. L'une d'entre elle a tiré les cheveux et donné des coups de pieds au ventre à une élève. Une plainte a été déposée.
Dégradations / Vandalismes 3/04/2002: Tous les véhicules appartenant à des juifs et stationnés dans l'un des parking de l’avenue Armand Carrel à Paris (75019) ont été aspergés à l'aide d'extincteurs. 9/04/2002: Dans un immeuble de la rue de Cambrai à Paris (75019) toutes les boîtes aux lettres comportant des noms de famille juifs ont été badigeonnées. 19/04/2002: Inscriptions antisémites «A mort les juifs» sur la vitrine du local d'un agent d'assurance juif, après pénétration avec effraction à Bondy (93). 3/05/2002: La mezouzah d'une famille demeurant rue de Longchamp à Paris (75016) a été arrachée. 5/05/2002: Une maguen David a été dessinée sur la boîte à lettre d'un particulier juif, demeurant à Paris (75016). 20/05/2002: La voiture d'un chirurgien juif demeurant dans le 16ème arrondissement de Paris, a été dégradée par des inscriptions antisémites. Une plainte a été déposée. entre le 18/05/2002 et le 22/05/2002: Les mezouzot de plusieurs magasins du quartier du sentier à Paris (75002) ont été enlevées pendant la nuit. Des plaintes ont été déposées. 25/05/2002: Dans la nuit, la mezouzah d'une famille juive demeurant dans un immeuble du 18ème arrondissement de Paris, a été arrachée. 29/05/2002: Trois véhicules stationnés non loin de la synagogue de l'Avenue de Verdun à Paris (75010) ont été rayés et sur l'une d'elle la mention «sale juif» et des croix gammées ont été gravées. Une plainte a été déposée.
Intrusions menaçantes 1/04/2002: Tentative d'intrusion à la synagogue de Vitry (94) par un homme qui a escaladé le grillage et cassé une fenêtre. Il a été pris en flagrant délit. Une plainte a été déposée. 11/05/2002: Un homme est entré dans une synagogue du 13ème arrondissement de Paris en disant «chabat chalom» et s'est assis «prier» puis il a commencé à psalmodier en arabe. Il a été interpellé par la police.
Menaces 8/04/2002: Une lettre de menaces a été adressée à un responsable d'une radio juive à Paris (75004). 15/04/2002: Plusieurs mails adressés au MJLF de Paris (75015) menaçant le Rabbin de la communauté. 2/06/2002: Propos antisémites et menaces d'un voisin d'une famille juive demeurant à Epinay sur Seine (93). Plainte déposée. 28/05/2002: Une enveloppe contenant des lames de rasoir a été reçue au journal «Information Juive» (75009).
Menaces téléphoniques 5/04/2002: Appel au CRIF (75005) «Y'en a marre des juifs, de l'holocauste, de l'argent des juifs». 8/04/2002: Appel anonyme de menaces à une Radio juive parisienne (75005) «les camps vont réouvrir... je vais vous étriper... je suis musulman... il y a des mosquées partout» et insultes. Une plainte a été déposée. 9/04/2002: Un appel anonyme à la Synagogue de Neuilly (92) demandant agressivement ce qu'ils pensaient de la politique de M. Sharon.
Insultes 3/04/2002: Un jeune couple juif religieux se promenant dans Colombes (92) a été pris à partie par des individus. 10/04/2002: Vers 17h30, une conductrice dont les enfants portaient des kippoth s'est arrêtée à un feu rouge devant l'église de Créteil (94). Au même moment, deux jeunes filles les ont agressés verbalement: «Les juifs, on veut tous vous tuer». 12/04/2002: Un homme à bord d'un véhicule immatriculé à Paris, a traité une famille juive demeurant à Garges les Gonesses (95) de «sales juifs» puis est parti en lançant des «Vive la Palestine». Une plainte a été déposée. 15/04/2002: Deux salariés de l'A.I.U. à Pavillon sous Bois (93) ont été pris à partie au niveau de la Gare de Livry Gargan par un groupe d'adolescents qui ont hurlé: «Vive Hitler... Mort aux juifs... À la douche.. etc». 23/04/2002: Après avoir jeté plusieurs fois des boulettes de terre, insultes de jeunes de 12/13 ans envers une dame demeurant dans une rue piétonne de Drancy (93). Une plainte a été déposée. 29/04/2002: À Villeneuve le Roi (94) des individus d'une vingtaine d'années ont interpellé une jeune fille juive sur le chemin de son lycée, en la traitant de «sale juive». Une plainte a été déposée. 20/05/2002: Dans les jardins du Père-Lachaise à Paris (75) de très jeunes enfants ont traité de «sale juif» un adolescent qui se promenait avec des amies, simplement parce qu'il portait une Maguen David autour du cou. 27/05/2002: Quatre jeunes filles ont interpellé des élèves de l'école Yavné (75013) en les traitant de «sales juifs». Des policiers étaient présents. 29/05/2002: Insultes à caractère antisémite de jeunes délinquants envers une femme juive et ses enfants devant leur école de Neuilly sur Marne (93). Une plainte a été déposée. 31/05/2002: Fréquentes insultes «sales juifs» d'un voisin envers une famille juive demeurant à Drancy (93). Une plainte a été déposée.
Graffitis – Inscriptions antisémites 1/04/2002: Des graffitis – une maguen David / une croix gammée ont été dessinés sur une cabine téléphonique, au Vesinet (78). 2/04/2002: Graffitis à la craie sur le mur de la synagogue d'Ozar Hatorah (75011) «NTM – NTM les juifs». 6/04/2002: Des tags «sales juifs» et une croix gammée ont été trouvés dans un quartier des Ulis (91). 6/04/2002: Inscription antisémite découverte sur la porte d'une crèche juive à Paris (75019) «Abbat les juifs». 7/04/2002: – Sur le mur d'un immeuble où demeurent des juifs à Champs sur Marne (77) une croix gammée et des inscriptions antisémites ont été découvertes: «on t'a retrouvé... (nom de la personne) – t'es mort, mort aux juifs» – Inscriptions «sale juif – abbat les juifs» sur les volets d'une personne juive demeurant au rez-de-chaussée d'un immeuble, à Fontenay sous Bois (94). 8/04/02002: Une commerçante de l'Avenue de Flandres (75019) a trouvé sur l'enseigne de son magasin une maguen David avec en son centre, une croix gammée. Une plainte a été déposée. 9/04/2002: – Une inscription «Mort aux juifs» a été découverte dans une rue proche de la synagogue de Poissy (78). – Dans l'ascenseur d'un immeuble situé à Noisy le Sec (93) des inscriptions ont été trouvées: «vive l'Allemagne nazie – à mort les juifs» Une croix gammée dessinée. 12/04/2002: La vitrine d'une agence immobilière du 17ème arrondissement de Paris a été maculée de «Sales juifs, tous les juifs au four». 13/04/2002: Une croix gammée dessinée sur la porte d'un garage appartenant à une famille juive demeurant dans un immeuble du 13ème arrondissement de Paris. 14/04/2002: Cinq individus ont pris à partie un homme juif demeurant à Montrouge (92) en le traitant de «sale juif». Une plainte a été déposée. 15/04/2002: Graffiti sur le Bd de Finlande à Colombes (92): une croix gammée = une maguen David. 17/04/2002: Tags antisémites sur quatre-vingt maisons de Bobigny (93). 18/04/2002: Une croix gammée a été dessinée sur la porte d'entrée d'un magasin d'alimentation à Levallois Perret (92). 26/04/2002: Graffitis antisémites peints sur des plaques de médecins juifs de Colombes (92). 28/04/2002: Sur une partie du mur du square de la rue Hélène à Paris (75017) des graffitis «Nique les juifs, nique les BACS» sont restés inscrits durant plusieurs semaines malgré des plaintes faites auprès du commissariat du quartier. 29/04/2002: À Bondy (93) une croix gammée et menaces de mort à son nom, trouvées par un particulier juif, dans l'ascenseur de l'immeuble où il demeure. 14/05/2002: Dans la nuit des tags représentant, une étoile de David = des croix gammées, ont été peints sur la synagogue Fontainebleau (77).
Manifestations hostiles 4/10/2000: Manifestation pro-palestinienne place de la République. Des slogans tels qu’«Israël assassins» ou «les juifs assassins» ont été scandés. 7/10/2000: Manifestation pro-palestinienne de la place de la Bastille à la place de la République. Manifestation très violente où des slogans tels qu’«Israël assassins» ou «les juifs assassins» ont été scandés.
Distribution publique 2/04/2002: Un magasin à enseigne israélienne, d'une avenue se trouvant à Saint Ouen (93) a été le seul commerce de cette avenue à trouver des tracts propalestiniens collés sur ses vitrines.
Courriers 5/04/2002: Courrier antisémite reçu par un particulier; juif, demeurant à Paris 17ème U.S. et maguen David = croix gammée (Antisemitisme.info) ajouté le 28/6/2002 © Voxdei
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LISTE DES PRINCIPAUX ATTENTATS PALESTINIENS DEPUIS LE DÉBUT DE L'INTIFADA Un attentat suicide perpétré dans un bus a tué au moins 16 personnes, en plus du kamikaze, mardi matin à Jérusalem-Ouest. Le précédent attentat palestinien remontait au 11 juin. En outre, un kamikaze s'était donné la mort lundi, sans faire de blessé, près de la ligne verte qui sépare Israël de la Cisjordanie. Voici la liste des principaux attentats palestiniens depuis le début de l'Intifada, il y a plus de 20 mois, le plus meurtrier jusqu'à présent restant celui du 27 mars 2002 à Netanya (29 tués, en plus du kamikaze).
2000: – 2 novembre: deux morts dans un attentat à la voiture piégée à Jérusalem-Ouest. – 20 novembre: deux morts dans un attentat à la bombe contre un bus scolaire de colons dans le sud de la bande de Gaza, qui fait également neuf blessés. – 22 novembre: deux morts et 25 blessés dans l'explosion d'une voiture piégée à Hadéra, au nord de Tel-Aviv.
2001: – 14 février: huit Israéliens, dont sept soldats, sont tués et 21 blessés par un Palestinien qui lance son autobus contre un groupe de civils et soldats près de Tel-Aviv. – 4 mars: un attentat à la bombe fait trois morts, en plus de son auteur, et 45 blessés à Netanya, au nord de Tel-Aviv. – 18 mai: cinq personnes, ainsi que le kamikaze palestinien, sont tuées et plus d'une centaine blessées dans un attentat suicide dans un centre commercial de Netanya. – 1er juin: 21 morts, en grande majorité des adolescents, et 75 blessés dans un attentat suicide à l'entrée d'une discothèque de Tel-Aviv. L'attentat est revendiqué par les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du mouvement radical islamiste Hamas. – 9 août: un kamikaze du Hamas se fait exploser dans une pizzeria à Jérusalem-Ouest, tuant 15 personnes et en blessant plus de 80 blessés. – 9 sept: trois personnes, en plus du kamikaze, sont tuées et 36 autres blessées à Nahariya, dans le nord d'Israël. C'est le premier attentat commis par un Arabe israélien. – 17 octobre: un commando palestinien assassine le ministre israélien du Tourisme, Rehavam Zeevi, dans un hôtel de Jérusalem. L'attentat est revendiqué par le Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP), l'une des composantes de l'OLP de Yasser Arafat. – 28 oct: deux Palestiniens ouvrent le feu sur un arrêt de bus à Hadéra, tuant quatre Israéliennes et blessant 31 personnes, avant d'être abattus. – 4 nov: un Palestinien tire sur un bus à Jérusalem-Est, tuant deux Israéliens et blessant 35 personnes avant d'être tué. – 29 nov: un attentat suicide dans un bus près de la ville de Pardès Hanna (nord d'Israël) fait trois morts, en plus du kamikaze. – 1er déc: 11 personnes, en plus des deux kamikazes, sont tuées et environ 180 blessées dans un double attentat suicide dans une rue piétonnière de Jérusalem-Ouest. – 2 déc: 15 personnes, en plus du kamikaze, sont tuées et une quarantaine d'autres blessées dans un attentat suicide à bord d'un autobus à Haïfa (nord). – 12 déc: onze Israéliens sont tués dans l'attaque d'un bus près de la colonie juive d'Emmanuel, dans le nord de la Cisjordanie.
2002: – 17 jan: six Israéliens sont tués et 34 personnes blessées dans une salle de bal de Hadéra (nord) par un Palestinien armé qui est abattu. L'attentat est revendiqué par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, un groupe armé lié au Fatah, le mouvement du président Yasser Arafat. – 2 mars: dix Israéliens sont tués dans un attentat suicide dans le quartier ultra-orthodoxe juif de Beit Israël, à Jérusalem-Ouest, qui coûte également la vie à son auteur palestinien. – 3 mars: dix Israéliens (sept soldats et trois civils) sont tués à un barrage militaire sur une route proche de Ramallah, en Cisjordanie, par un tireur embusqué palestinien qui parvient à s'enfuir. – 9 mars: un kamikaze fait sauter une charge explosive dans un café de Jérusalem-Ouest proche du domicile du Premier ministre Ariel Sharon, tuant 11 personnes, ainsi que lui-même. – 12 mars: six Israéliens sont tués dans une attaque armée contre des véhicules circulant dans le nord d'Israël, près de la frontière libanaise, en plus des deux assaillants. – 20 mars: un kamikaze fait exploser une charge dans un autobus près de la ville arabe israélienne de Oum al-Fahem (nord d'Israël) et tue 6 personnes. – 21 mars: trois personnes, outre le kamikaze, sont tuées dans un attentat suicide à Jérusalem-Ouest. – 27 mars: 29 morts, en plus du kamikaze du Hamas, et une centaine de blessés dans un attentat suicide à Netanya, lorsqu'un Palestinien se fait exploser dans un hôtel parmi les convives du repas du soir de la Pâque juive. Cet attentat est le plus sanglant depuis le début de l'Intifada. Ariel Sharon déclenche deux jours plus tard une offensive massive en Cisjordanie, la plus importante depuis la guerre des Six Jours de juin 1967. – 29 mars: deux morts, outre la kamikaze palestinienne, une adolescente, dans un centre commercial du quartier de Kiryat Yovel, à Jérusalem-Ouest. – 31 mars: 16 Israéliens tués dans un attentat suicide dans un restaurant de Haïfa (nord), en plus du kamikaze. – 10 avr: Un attentat dans un autobus près de Haïfa fait huit morts parmi les passagers, ainsi que le kamikaze, et 20 blessés. – 12 avr: Six morts, outre le kamikaze, et 60 blessés à Jérusalem-Ouest à une station d'autobus. L'attentat, perpétré par une femme, est revendiqué par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa. – 27 avr: Cinq Israéliens sont tués dans la colonie d'Adora, en Cisjordanie, par des assaillants palestiniens. – 7 mai: Seize Israéliens sont tués, en plus du kamikaze, dans un club de billard de Rishon-le-Tzion, au sud de Tel-Aviv. L'attentat est revendiqué par la branche armée du Hamas. – 19 mai: Un attentat suicide coûte la vie à trois Israéliens, en plus de son auteur, et fait une cinquantaine de blessés dans le marché central de Netanya. – 22 mai: deux Israéliens, dont un adolescent, sont tués à Rishon le-Tzion lorsqu'un adolescent de 16 ans actionne les explosifs qu'il porte sur lui dans une zone rue piétonnière. – 27 mai: deux personnes, dont une fillette, ainsi que le kamikaze, sont tuées à Petah Tikva dans un attentat suicide revendiqué par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa. – 5 juin: 18 personnes, dont le kamikaze, sont tuées dans un attentat suicide à la voiture piégée contre un bus au carrefour de Meggido, dans le nord d'Israël, près de la Cisjordanie. Treize soldats israéliens figurent parmi les victimes. – 11 juin: une adolescente israélienne est tuée à Herzliya, au nord de Tel Aviv, dans un attentat suicide. – 18 juin: au moins 16 passagers d'un bus, ainsi que le kamikaze, sont tués dans un attentat suicide dans le sud de Jérusalem. (AFP/DGSE) ajouté le 20/6/2002 © Voxdei
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LE PLUS GRAND GROUPE D'IMMIGRANTS JUIFS VENUS D'AMÉRIQUE DU NORD VIENT D'ARRIVER EN TERRE SAINTE Quelques 400 immigrants venus des États-Unis et du Canada, formant le plus grand groupe juif ayant jamais émigré d'Amérique du Nord, ont atterri ce mardi à l'aéroport Ben Gourion. La plupart des nouveaux arrivants ont l'intention de s'implanter à Jérusalem et dans la ville de Beit Shemesh, au Sud de la capitale. Ils recevront la somme de 25 000 shekels par famille (5000¤) du Ministère de l'Absorption. L'ancien premier ministre Benyamin Netanyahu était présent sur le tarmac pour leur souhaiter la bienvenue. (Israël News) ajouté le 9/7/2002 ©
Voxdei
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LES PROGRAMMES PORNOGRAPHIQUES SERONT DÉSORMAIS BANNIS DES DIFFUSIONS TÉLÉVISÉES Le projet de loi visant l'élimination des diffusions télévisées à caractère pornographique, soumis en début de soirée au vote de la Knesset, a été adopté en deuxième et troisième lecture par une majorité de 44 voix favorables. 20 députés ont choisi de s'opposer à la proposition. Une abstention a été recensée. Se sont ralliés au projet les députés affiliés aux partis religieux tels que Shass, Mafdal (Parti national religieux), et Yaadout Hatorah. La formation Ihoud Haleoumi-Israël Beitenou a elle aussi soutenu la proposition, ainsi que le groupe Meïmad, et les députés arabes. Parmi les opposants, se distinguent 5 députés Likoud (qui se démarquent ainsi de la direction adoptée par leur formation) ainsi que 5 députés travaillistes. Encore faut il préciser que ces derniers étaient les seuls représentants de la grande formation de gauche, à l'heure du vote. La réaction a été aussi immédiate qu'hostile, au sein des chaînes de télévision par satellite et cable, telles que Yes ou Matav Digital. Celles-ci ont déjà vu leurs programmes pornographiques prohibés voici quelques mois, recevant en contrepartie l'autorisation de poursuivre les diffusions sous le mode «pay per night», grâce auquel les abonnés accédaient, contre paiement, à des plages de diffusion nocturnes. Mais les modalités offertes en termes d'abonnements et de tarifications ont soulevé les objections de certains parlementaires, qui y voyaient une «chaîne de télévision camouflée en programme de diffusions payantes», ni plus ni moins. C'est pour cette raison que le projet de prohibition complète des diffusions pornographiques a été initié, puis adopté en première lecture au mois de février dernier. Réagissant ce soir à l'adoption finale du projet de loi, le député Avraham Poraz, affilié au parti laïc Shinouï, a affirmé qu'Israël pouvait désormais s'associer, «en tant qu'invité d'honneur, à la liste des pays tels que l'Iran et l'Afghanistan, où les Ayatollahs décident de ce qu'on peut regarder, et de ce qu'on ne peut pas regarder». Le député Ygal Bibi (Mafdal), s'est félicité du large soutien accordé au projet qu'il a initié lui-même, notant que, de façon inédite, «des personnalités telles que Haïm Druckman (Mafdal) et le député arabe Ahmed Tibi faisaient front, côte à côte, sur une question de valeurs». (Aroutz7/TopInfo) ajouté le 12/7/2002 © Voxdei
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LISTE DES ATTENTATS-SUICIDE EN ISRAËL DEPUIS SEPTEMBRE 2000
JERUSALEM (AP) - Voici la chronologie des 73 attentats-suicide palestiniens commis depuis le début de la deuxième Intifada en septembre 2000 et qui ont tué 251 Israéliens et trois travailleurs immigrés: 2000: -26 octobre: avant-poste israélien à Gaza; pas de victimes -22 décembre: restaurant dans la vallée du Jourdain; pas de victimes 2001: -1er janvier: Nétanya; 60 blessés -1er mars: un Israélien tué dans un taxi près de Mei Ami (nord) -4 mars: Nétanya; trois Israéliens tués -27 mars: quartier de French Hill à Jérusalem; pas de victimes -28 mars: station-service près de Sdeh Hemed (nord); deux Israéliens tués -22 avril: Kfar Saba; un Israélien tué -29 avril: voiture près d'un bus à la sortie de Naplouse; deux Israéliens tués -18 mai: centre commercial à Nétanya; cinq Israéliens tués -25 mai: camion au point de passage de Carni (Gaza); pas de victimes -1er juin: discothèque «Dolphinarium» à Tel Aviv; 21 Israéliens tués -22 juin: jeep à Dugit (Gaza); deux Israéliens tués -9 juillet: voiture près du point de passage de Kissoufim; pas de victimes -16 juillet: gare de Benyamina; deux Israéliens tués -8 août: barrage militaire dans la vallée du Jourdain; pas de victimes -9 août: pizzeria «Sbarro» à Jérusalem; 15 Israéliens tués -12 août: Kiryat Motzkin; 21 blessés -4 septembre: rue Hanevi'im à Jérusalem; pas de victimes -9 septembre: gare de Nahariya; trois Israéliens tués. Voiture au point de passage de Beit Lid; pas de victimes -7 octobre: près du kibboutz de Shlouhot; un Israélien tué -17 octobre: Nahal Oz; pas de victimes -8 novembre: Baka al-Charkiyeh (Cisjordanie); pas de victimes -26 novembre: point de passage d'Erez (Gaza); pas de victimes -29 novembre: autocar à Gan Shmuel; trois Israéliens tués -1er décembre: Double attentat-suicide dans la rue commerçante Yehuda à Jérusalem; 11 Israéliens tués -2 décembre: autocar à Haïfa; 15 Israéliens tués -5 décembre: rue King David à Jérusalem; pas de victimes -9 décembre: Haïfa; pas de victimes -12 décembre: bande de Gaza; pas de victimes 2002 -25 janvier: Tel Aviv; pas de victimes -27 janvier: femme kamikaze rue Jaffa à Jérusalem; un Israélien tué -30 janvier: Taibe; pas de victimes -8 février: Mei Ami; pas de victimes -16 février: Karnei Shomron (Cisjordanie); deux Israéliens tués -18 février: Maale Adoumim; un Israélien tué -19 février: Mehola; pas de victimes -22 février: supermarché d'Efrat (Cisjordanie); pas de victimes -27 février: femme kamikaze au point de passage de Maccabim; pas de victimes -2 mars: quartier de Mea Shearim à Jérusalem; 11 Israéliens tués -5 mars: autocar à Afoula; un Israélien tué -7 mars: Ariel; pas de victimes -8 mars: Beit Hanina; pas de victimes -9 mars: Moment Cafe à Jérusalem; 11 Israéliens tués -14 mars: voiture à l'est de Jérusalem; pas de victimes -17 mars: autocar dans le quartier de French Hill à Jérusalem; pas de victimes -20 mars: autocar à Kfar Mousmous; sept Israéliens tués -21 mars: rue King George à Jérusalem; trois Israéliens tués -22 mars: barrage routier près de Djénine; pas de victimes -26 mars: près du centre commercial Malha à Jérusalem; pas de victimes -27 mars: hôtel à Nétanya; 29 Israéliens tués -29 mars: supermarché Kiryat Yovel à Jérusalem; deux Israéliens tués -30 mars: café à Tel Aviv; une Israélienne tuée -31 mars: restaurant à Haïfa; 15 Israéliens tués. Service d'ambulances à Efrat (Cisjordanie); pas de victimes -1er avril: voiture à Jérusalem; un Israélien tué -10 avril: autocar à Haïfa; huit Israéliens tués -12 avril: femme kamikaze sur un marché de Jérusalem; six Israéliens tués -19 avril: point de passage de Kissoufim (Gaza); pas de victimes -20 avril: checkpoint près de Kalkiliya (Cisjordanie); pas de victimes -7 mai: salle de billard à Rishon Letzion; 15 Israéliens tués -19 mai: marché à Nétanya; trois Israéliens tués -20 mai: point de passage de Taanakhim; pas de victimes -22 mai: parc à Rishon Letzion; deux Israéliens tués -27 mai: glacier à Petach Tikvah; deux Israéliens tués -5 juin: autocar près du point de passage de Megiddo; 17 Israéliens tués -11 juin: restaurant à Herzliya; un Israélien tué -17 juin: Marja; pas de victimes -18 juin: point de passage de Patt à Jérusalem; 19 Israéliens tués -19 juin: quartier de French Hill à Jérusalem; sept Israéliens tués -17 juillet: quartier de Neve Shaanan à Tel Aviv; un Israélien et trois travailleurs étrangers tués -30 juillet: Jérusalem; sept Israéliens blessés. AP (AP) ajouté le 31/7/2002 © Voxdei
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INTERVIEW D'ARIEL SHARON, «CE N'EST PAS L'HEURE DES COMPROMIS»
Ariel Sharon nous a reçus lundi 19 août en début de soirée pour un entretien de plusieurs heures à son domicile de Balfour Street, la résidence des Premiers ministres israéliens à Jérusalem, transformée en véritable camp retranché. Les années et les tensions semblent n'avoir aucune prise sur cet homme de 73 ans. «C'est une de mes très rares soirées calmes, a-t-il confié avec humour. D'habitude, je me couche à 2 h 30 du matin et je suis debout à 5 h 30.» Lorsque nous l'avons quitté à 23 heures, il se préparait à un long entretien téléphonique avec Condoleezza Rice, chef du Conseil national de sécurité de la Maison-Blanche et principal conseiller de politique étrangère du président Bush. Détendu, l'oeil vif, se laissant aller parfois à quelques souvenirs personnels, il formule avec une parfaite courtoisie, dans cet entretien avec Le Point, ses nombreuses certitudes, il évoque le non-avenir d'Arafat et détaille le plan de règlement israélo-américain, l'éventualité d'une intervention américaine contre l'Irak et la réplique israélienne en cas d'attaque contre son territoire – E. L. LE POINT: Monsieur le Premier ministre, vous avez confié qu'à vos yeux le conflit actuel avec les Palestiniens constitue la prolongation de la guerre d'indépendance de 1948. Qu'entendez-vous par là? ARIEL SHARON: Nous sommes en guerre. Cela doit être dit très clairement. La situation que nous affrontons aujourd'hui est celle d'une guerre. Nous sommes un pays de 6 millions d'habitants. Dans un pays de 60 millions d'habitants comme la France, le pourcentage équivalent des victimes du terrorisme, depuis deux ans, se chiffrerait à 6 000 morts et à 45 000 blessés. En l'élargissant encore à l'échelle de l'Union européenne, le nombre de tués atteindrait 41 000 et celui des blessés 282 000. C'est énorme. Cette guerre terroriste a commencé il y a cent vingt ans. Mes grands-parents, mes parents, mes fils ont tous dû y faire face. Nombreuses sont les familles qui ont vécu cette situation depuis cinq ou six générations. Et cela n'a absolument rien à voir avec notre présence à Jérusalem. Depuis 1860, les juifs sont la communauté la plus importante de Jérusalem. À Hébron, allez au cimetière et vous verrez des tombes juives vieilles de deux cents ans. À Gaza, les juifs vivent depuis près d'un siècle. Je pourrais multiplier les exemples. La guerre que j'évoque est un affrontement dont les débuts remontent à l'Empire ottoman et qui s'est poursuivi sous le mandat britannique jusqu'à aujourd'hui. LE POINT: Et le moyen d'y mettre fin? ARIEL SHARON: De nombreux efforts ont été accomplis pour aboutir à un règlement politique, mais tous ont échoué jusqu'à maintenant. LE POINT: Il existe une interrogation quant à vos intentions. Vous avez confié: «En échange de la paix, je suis prêt à faire des concessions douloureuses.» Jusqu'où êtes-vous prêt à aller? ARIEL SHARON: Ce serait une erreur de parler de compromis ou de les envisager au moment où prédomine la terreur. Ce n'est pas encore l'heure d'engager des pourparlers politiques et d'esquisser les contours des futurs compromis. Je voudrais souligner un point très important: Israël n'a jamais cherché l'affrontement mais a gagné toutes les guerres qu'il a livrées. Or je ne connais aucun autre pays vainqueur qui soit prêt à des compromis territoriaux, à céder, comme nous sommes disposés à le faire, une part de notre territoire qui est une composante essentielle du berceau et de la nation du peuple juif. Il y a trois ans, j'ai rencontré le pape à l'occasion des fêtes du nouveau millénaire. Au cours de nos discussions, je lui ai dit: «Je suis juif, ce qui pour moi est le plus important; je suis membre d'un gouvernement juif installé à Jérusalem, la capitale du peuple juif depuis plus de trois mille ans et qui est aujourd'hui la capitale unifiée et indivisible de l'État d'Israël.» Jean-Paul II m'a écouté, puis, après un long silence, a répondu: «La terre d'Israël est sainte pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, mais elle a été promise seulement aux juifs.» Quelque temps après, recevant en audience ma femme, il lui a reformulé cette distinction entre «terra sancta» et «terra promissa». C'est pourquoi venir maintenant à la table des négociations et dire «Voilà ce que pourrait être la frontière» serait de mon point de vue une erreur. LE POINT: Avec le recul, quel regard portez-vous sur les accords d'Oslo, que vous avez toujours critiqués? ARIEL SHARON: Oslo, selon moi, a été la plus tragique des erreurs. Pour deux raisons: d'abord, les accords conclus étaient si compliqués qu'il était difficile d'assumer et de mettre en oeuvre le calendrier élaboré; ensuite, ces accords, implicitement, plaçaient la sécurité d'Israël entre les mains des Palestiniens. Ces deux facteurs conjugués ne pouvaient conduire qu'à des drames et des bains de sang, ce qui impose aujourd'hui de trouver une nouvelle solution. LE POINT: Qui aurait quel contour? ARIEL SHARON: Nous y travaillons avec les États-Unis. J'ai rencontré à six reprises le président Bush au cours des douze derniers mois et le plan avancé par le président américain est proche de nos propositions. De mon point de vue, l'échéancier est moins important que la situation qui prévaudra sur le terrain, dans la région. Un tel plan devrait s'articuler autour de trois phases. Phase 1: lutte et démantèlement, de la part des Palestiniens, de toutes les infrastructures et logistiques utilisées pour la violence et la terreur. Puis passage à la phase 2, reposant sur la coopération et l'interdépendance à partir de projets conjoints. Je souhaiterais qu'il existe une véritable «contiguïté» entre les zones palestiniennes sans qu'il soit indispensable à leurs habitants de franchir des barrages et des contrôles établis à l'heure actuelle pour des raisons évidentes de sécurité. Enfin, la phase 3 aborderait la question des frontières «finales» entre Israël et les Palestiniens. Voilà dans ses grandes lignes le plan que nous avons discuté avec l'administration américaine. Mais tout cela exige de la part des Palestiniens de réelles réformes. LE POINT: Dans quel domaine? ARIEL SHARON: Dans plusieurs domaines, et les plus importants devraient concerner les services de sécurité et le domaine des finances. Les Américains ont sur ces sujets une position très claire: l'organisation en matière de sécurité ne doit plus dépendre d'Arafat. Aussi longtemps qu'il contrôlera plus d'une dizaine d'organisations qui sont autant de vecteurs de la terreur, rien ne changera. Les services de sécurité devront être ramenés à trois sous l'autorité d'un seul responsable et placés sous l'autorité de leur ministre de l'Intérieur. Les services jordaniens et égyptiens pourraient coopérer à une telle organisation, qui pourrait être coiffée par les Américains. L'autre problème crucial concerne la mainmise de Yasser Arafat sur l'ensemble des finances palestiniennes. Là encore, il doit en être écarté. Il contrôle les finances des organisations terroristes. Il est d'ailleurs très important que le Japon et l'Union européenne, qui sont les principaux bailleurs de fonds de l'Autorité palestinienne, cessent de transférer de l'argent qui pourrait être utilisé par Arafat, ce qu'ils font actuellement. Je rencontre des Palestiniens occupant des postes de responsabilité qui tous comprennent que la situation actuelle conduit au désastre et que les souffrances des Palestiniens sont la conséquence de la politique d'Arafat. LE POINT: Considérez-vous toujours que le départ d'Arafat est un préalable à toute négociation et à tout règlement? ARIEL SHARON: C'est une erreur absolue de vouloir présenter les choses comme un problème personnel entre lui et moi. Mais retirez-lui la sécurité et les finances et il n'est plus rien. LE POINT: Que ferez-vous si en 2003 Yasser Arafat est réélu président de l'Autorité palestinienne? ARIEL SHARON: La fonction présidentielle pourrait être symbolique et il devrait y avoir la création d'un poste de Premier ministre à la tête d'un gouvernement sur lequel le président n'exercerait aucun contrôle. Ce Premier ministre aurait notamment sous son autorité le ministre de l'Intérieur, responsable de l'organisation de la sécurité. Quand j'ai discuté de cette organisation, j'ai évoqué la création d'un poste de «chief executive officer» pour les réformes, élu par le Parlement palestinien et qui jouerait le rôle d'écran, de tampon entre le gouvernement palestinien et Arafat, qui ne devrait plus avoir le moindre droit de regard sur les accords ou transactions financières, ni sur les services de sécurité. LE POINT: Comment réagissez-vous face au désespoir de plus en plus grand qui gagne la population palestinienne? ARIEL SHARON: Des contacts entre nous et des responsables palestiniens sont maintenus. J'ai confié au ministre des Affaires étrangères, Shimon Peres, la responsabilité de tout l'aspect humanitaire. Je suis moi-même à la tête de ce groupe, qui se réunit une fois par semaine et qui regroupe les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et des Finances. Nous faisons de gros efforts pour contribuer à aider la population qui n'est pas impliquée dans les actions terroristes. Quelques mois après mon élection au poste de Premier ministre, Arafat m'a téléphoné et je lui ai déclaré très clairement que j'établissais une distinction très nette entre, d'une part, les Palestiniens qui souhaitent seulement pouvoir rapporter de quoi nourrir leurs familles et dont je faciliterai l'existence par tous les moyens et, d'autre part, les terroristes et leurs soutiens. Je lui ai dit: «Si vous le voulez vraiment, vous pouvez les combattre, vous avez signé suffisamment d'accords en ce sens. Je ne suis pas votre conseiller militaire, mais je peux vous faire une suggestion: concentrez vos forces dans les zones sensibles et nettoyez-les de tous les terroristes.» LE POINT: Soutenez-vous clairement toute intervention militaire des États-Unis contre l'Irak? ARIEL SHARON: Nous soutiendrons toute décision américaine, mais nous n'exercerons aucune pression d'aucune sorte, que ce soit pour annuler ou avancer la date d'une éventuelle action. Je l'ai dit clairement au président Bush au cours de ma dernière visite à Washington: «C'est entièrement votre décision.» LE POINT: Certains experts du Pentagone ont confié qu'en cas d'attaque irakienne contre Israël au moyen d'armes non conventionnelles l'État hébreu pourrait répliquer en utilisant l'arme atomique contre l'Irak. ARIEL SHARON: Nous avons pris toutes les précautions nécessaires. Nous ne serons jamais les premiers à utiliser des armes de destruction massive, mais naturellement, je le répète, nous avons pris toutes nos précautions. Je pense que le mieux actuellement est d'en parler le moins possible tout en étant prêt à agir immédiatement. LE POINT: Quelle est la situation la plus dure que vous ayez eu à affronter depuis que vous êtes au pouvoir? ARIEL SHARON: Voir des civils, notamment des enfants, pris pour cibles par des terroristes qui se transforment en bombes humaines. Ceux qui décident de faire exploser un bus scolaire remplis de jeunes garçons et filles, ou encore de tuer dans une discothèque, ne commettent pas seulement un crime, un crime contre l'humanité, mais aussi quelque chose d'insultant pour l'espèce humaine. J'ai reçu des appels de chefs d'État s'inquiétant de la situation d'Arafat dans son QG de Ramallah. On se montrait préoccupé par la «difficulté» de ses conditions d'existence et certains de mes interlocuteurs proposaient même de lui envoyer des bougies pour qu'il puisse s'éclairer. On parlait de lui envoyer des bougies, mais personne ne m'a demandé, même une seule fois, des nouvelles des deux petites filles dont les parents avaient été tués en pénétrant dans un magasin de jouets, ou de cette vieille femme de 83 ans qui avait miraculeusement survécu à un attentat, ou encore de cette femme qui a perdu son mari et ses deux enfants. Quelle hypocrisie! LE POINT: Au fond, croyez-vous vraiment, fondamentalement, à une paix avec le monde arabe? ARIEL SHARON: Je pense que oui, mais avant que nous nous lancions sur la voie de compromis vraiment importants, les Arabes doivent renoncer à leur volonté d'anéantir Israël et accepter l'idée que les juifs ont le droit de vivre et d'habiter dans le pays où ils sont nés et qui est leur patrie. Ils doivent reconnaître les droits historiques du peuple juif. Le fond du problème est que les Arabes n'ont pas encore reconnu ce droit des juifs à vivre en sécurité et en paix. Ce conflit finira immédiatement et vraiment lorsqu'on sera passé d'une paix formelle à une paix réelle et qu'ils auront admis les conditions que je viens d'énumérer. LE POINT: Et, selon vous, qu'est-ce qui les empêche encore aujourd'hui de les accepter? ARIEL SHARON (geste d'incompréhension), C'est ça le problème, tout le problème! (Le Point/CID) ajouté le 31/8/2002 © Voxdei
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LA RESTAURATION DE LA SYNAGOGUE DE HURVA À JÉRUSALEM
À la recherche de l'arche perdue By LAUREN GELFOND L'investissement de 28 millions de shekels de l'État pour la restauration de la synagogue de Hurva deviendra-t-il un symbole de renouveau ou de division? À sept ans à peine, Pouah Steiner croyait avoir découvert le lieu le plus divin au monde. À cette époque – le milieu des années quarante – la vie était difficile dans la vieille ville de Jérusalem. Le quartier juif était surpeuplé et ses habitants étaient pauvres; le Mur lui-même projetait une ombre de deuil et de déclin. Mais le vendredi, à la tombée de la nuit, Pouah savait que sa mère l'habillerait d'une jolie robe et que son père lui tiendrait la main pour l'accompagner à la grande synagogue de Hurva. À l'intérieur, les sons et les lumières l'élèveraient bien au-delà des murailles de la ville. «Le Beit Hamikdash (le Temple) était-il aussi magnifique que cela?» demandait-elle d'une voix admirative mêlée de respect et de crainte. Tandis que son père se balançait en priant, elle essayait de deviner le sens caché des peintures murales aux vives couleurs et des vitraux, et elle contemplait les soieries d'or qui recouvraient les nombreux rouleaux de Tora. Mais ce qu'elle aimait par-dessus tout, c'était lever les yeux pour regarder ce qui se passait sous le dôme. Là-haut, sous la coquille bleu clair de la voûte géante, des dizaines ou des centaines d'étoiles dorées semblaient lui sourire. «Par moments, je croyais vraiment que c'était le ciel que je voyais», se rappelle-t-elle. «Les gens allaient au Mur et pleuraient. Mais dans la Hurva, tout était si heureux.» Sur les 58 synagogues qui existaient là-bas avant que la Légion arabe ne conquiert et ne rase le quartier juif durant l'été 1948, la Hurva était la plus haute, la plus grande, et la plus magnifique de toutes, disent les résidents et les historiens. Aujourd'hui, 54 ans après sa destruction, la Hurva n'est plus qu'une légende planant au-dessus de quelques ruines éparpillées. Lorsque Pouah passe devant les lieux de son enfance, c'est bien le ciel qu'elle voit à travers la seule arche qui reste. Mais pendant que les guides vendent les ruines bien préservées de la Hurva comme un monument national de la guerre de 1948 et de la destruction de Jérusalem pendant l'occupation jordanienne, quelques urbanistes ont décidé de changer de tactique. Après cinquante ans de débats pour savoir s'il fallait reconstruire ou non, ils ont finalement décidé de restaurer la synagogue, conformément à son style du 19e siècle. La restauration, dont le coût est estimé à 28 millions de shekels, et qui devrait changer de façon spectaculaire la ligne des toits de la vieille ville, suscite espoir et doute à la fois. À midi, le soleil tape fort sur la vieille ville, mais ses habitants et des nuées d'étudiants de yeshiva s'assoient, voûtés sous le soleil, autour de la Hurva. David Akerman de Paris, prenant des photos sur la place de la Hurva, hoche la tête, incrédule. «Il y a plein d'autres endroits où construire des synagogues. Il est important que cela reste un mémorial. Cela me rappelle ce que les Jordaniens ont fait à nos sites sacrés. Je me dis que ça pourrait facilement se reproduire et que nous ne devons pas oublier.» Depuis des années la synagogue de Hurva est devenue un symbole fort de continuité juive, existant tantôt paisiblement, tantôt en conflit aux côtés des voisins arabes. En 1699, le terrain de la cour de la Hurva fut acheté par le rabbin polonais Yehouda He'hassid, qui croyait que les Juifs de diaspora devaient revenir à Sion afin de hâter la rédemption. Les 1 500 disciples ashkénazes qui le suivirent vécurent autour de la cour et construisirent une synagogue en son honneur et en son nom. Mais peu après que la synagogue du rabbi Yehouda He'hassid fut achevée en 1706, le rabbin mourut et la communauté qu'il avait soutenue s'enfonça dans des dettes. En 1721, lorsque la synagogue fut détruite par un incendie, on dit que les coupables n'étaient autres que les créanciers ottomans qui n'avaient pas été payés depuis des années. Selon certains rapports, la communauté ashkénaze tout entière se serait enfuie, et selon d'autres, elle aurait été exilée. En 1836, la terre fut rachetée principalement grâce à un don de la famille Rothschild, et une nouvelle communauté de Juifs ashkénazes, des disciples du Gaon de Vilna, demandèrent au sultan turc la permission de reconstruire. Non seulement le sultan accepta, mais il offrit aussi son aide. Ce fut l'architecte du sultan qui conçut la synagogue. Le toit en forme de dôme et le style turc devinrent un modèle pour les synagogues du monde entier. L'architecte musulman travailla dans le calme et main dans la main avec les propriétaires et ouvriers juifs, et en 1864, la synagogue surnommée «Hurva» – ruine – fut restaurée. À la fin du 19e siècle, la synagogue à dôme était considérée comme l'une des plus importantes à Jérusalem et était une des caractéristiques les plus proéminentes de l'horizon de Jérusalem. Trois structures à dôme se détachaient particulièrement du paysage: la Hurva juive, l'église chrétienne du Saint-Sépulcre, et la mosquée musulmane du Dôme du Rocher. Sous l'autorité britannique, les relations entre Juifs et Arabes de la vieille ville dans les années qui précédèrent 1948 étaient plutôt cordiales, voire même souvent amicales. Mais lorsque Israël déclara son indépendance en 1948, la Légion arabe jordanienne attaqua le quartier juif et fit sauter la Hurva, ainsi que le quartier juif, y compris des synagogues et des yeshivot. Après une bataille acharnée, le quartier juif se rendit et les habitants furent exilés pendant 19 ans. Dans les décades qui ont suivi la guerre des Six-Jours en 1967, quand les Juifs revinrent dans le quartier juif et le reconstruisirent, la Hurva devint un sujet de dispute. Des dizaines de projets proposaient la réalisation d'une nouvelle synagogue, la restauration de l'ancienne synagogue, de la reconstruire à un autre endroit, ou de conserver un mémorial de guerre. La plupart des visiteurs ne réalisent pas que l'arche commémorative qui fut construite il y a environ 30 ans a toujours été considérée comme une solution temporaire. Mais personne ne pouvait se mettre d'accord quant à des plans définitifs, et on remit chaque fois le projet à plus tard. Certains leaders et universitaires disent que le fait que la Hurva soit ressuscitée aujourd'hui, en ces temps d'intense conflit avec les Palestiniens n'est pas une simple coïncidence. «La vieille ville est un lieu de symboles, un peu comme le Vatican», dit le géographe Ronnie Ellenblum de l'université de Jérusalem. Ellenblum s'inquiète de ce que la décision de reconstruire la Hurva soit politique et puisse ressembler à une provocation. «Après deux ans d'Intifada et deux ans et demi après Camp David, ils décident finalement de reconstruire la Hurva. J'ai lu que c'était un acte très symbolique, mais ce n'est pas comme si on construisait quelque chose de nouveau. «Comment se peut-il que nous soyons en 2002 et qu'il n'y ait pas un seul immeuble officiel israélien dans le quartier juif. Nous ne cessons de parler de Jérusalem, mais personne au gouvernement n'a jamais jugé raisonnable de construire, disons, la maison du président ou la Cour suprême là-bas. Mais ils vont reconstruire la gigantesque synagogue ashkénaze qui s'élèvera au-dessus de l'horizon? Jérusalem aurait-elle besoin d'une autre synagogue? Non. C'est juste un message de force qui signifie «nous sommes souverains».» «Cette construction est un signe de faiblesse, pas de force. Nous retournons à un mode de pensée du 19e siècle, avec en jeu le paysage de Jérusalem.» Ouri Ben-Asher, qui a travaillé comme ingénieur pour la ville de Jérusalem de 1995 à 2000, est lui aussi mécontent du projet. «Ce n'est pas une coïncidence si Natan Sharansky est le ministre du Logement qui a approuvé ce projet. Il est évident que c'est un acte politique et symbolique de notre gouvernement à Jérusalem-Est.» À Jérusalem, en ce qui concerne l'urbanisme, toute entreprise privée peut soumettre un projet de construction au comité de l'urbanisme et de la construction. Le comité, puis ensuite le public, peut s'opposer à des points précis, mais pas à l'idée de construire ou de ne pas construire. Cela signifie que si un individu, une entreprise, ou des représentants officiels du gouvernement s'opposent à l'idée de retransformer le mémorial de la Hurva en synagogue, ils ne peuvent pas soumettre cette objection au comité d'urbanisme et de construction. Seuls ceux qui vivent dans le quartier ou ceux qui sont considérés comme «les parties intéressées» ont le droit d'élever une objection, et uniquement s'il est question de bruit, de sécurité ou de qualité de vie dans le quartier. Pour le grand public, le seul moyen de protester contre un projet qui ne les concerne pas directement est de signer une pétition ou de se joindre à la bataille aux côtés d'une partie intéressée. Les détails des propositions de construction sont publiés dans des annonces de journaux et passent facilement inaperçus. En ce qui concerne la Hurva, c'est l'Entreprise de Développement du Quartier Juif, qui appartient au gouvernement, qui a soumis la proposition la plus récente. «Nous nous sommes demandés s'il était important de reconstruire et avons conclu que oui. Les Jordaniens ont détruit ce qui était le centre communautaire et spirituel le plus important de Jérusalem après l'exil romain et nous voulions que cela redevienne ce que c'était», dit Yinon Asinon, président de l'EDQJ. «Le symbolisme de la restauration, n'est en aucun cas politique. C'est un symbole du renouveau juif et un symbole architectural important qui est devenu un modèle pour de nombreuses synagogues.» Si tout se passe comme prévu, d'ici trois mois, l'entreprise commencera à aménager le lieu pour des fouilles archéologiques, pour rechercher sous les fondations d'éventuels artéfacts de l'époque du premier et du second Temple, et d'autres antiquités éventuelles. Ensuite, l'an prochain, il est prévu qu'ils commencent à reconstruire la synagogue, conformément aux plans des architectes Nachoum Meltzer et Shaï Levy. La restauration est supposée durer trois ans. Des représentants officiels de la ville de Jérusalem tels que le maire Ehoud Olmert et l'ingénieur de la ville Ouri Shetrit ont soutenu le projet, de même le président Moshé Katsav, le ministre du Logement et de la Construction Natan Sharansky, et le Conseil pour la préservation des édifices et des sites historiques. La Fondation de Jérusalem – fondée par l'ancien maire Teddy Kollek, récemment cité dans la presse pour s'être dit en faveur d'une forme de division de Jérusalem – a toujours soutenu la reconstruction de la Hurva, et ne l'entend pas comme un acte politique ou de provocation. «Même si un jour Jérusalem doit être divisée, le quartier juif sera toujours le quartier juif. On ne devrait pas interpréter comme une provocation la reconstruction de quelque chose qui fut à nous et qui a existé des générations durant», dit la présidente de la Fondation de Jérusalem, Ruth Cheshin. Dans le quartier juif, les résidents qui sont au courant du projet parlent eux aussi, mais principalement des conséquences que la synagogue aura sur leur vie. Kayla Becker, qui habite près de la cour, a passé nombre d'après-midi de son enfance à jouer à cache-cache et à assister à des mariages et à d'autres célébrations dans les ruines de la Hurva, jusqu'à ce que les portes ne soient fermées à clef il y a deux ans, car des pierres commençaient à se détacher des vieilles fondations. Lorsque sa famille a appris qu'elle allait être restaurée, elle a décidé d'en devenir membre et d'acheter des places dès que cela sera possible. Mais Kayla émet des réserves. «C'était la synagogue du quartier et aujourd'hui nous n'avons plus d'endroit semblable», dit-elle. «C'est encore comme un lieu sacré. Mais si c'est reconstruit et que ça a l'air tout brillant et tout neuf, le lieu risque de perdre ce qui le rendait si particulier.» Pour Pouah Steiner – une des rares parmi les résidents actuels du quartier juif a avoir aussi habité là avant 1948 – c'est comme si un rêve se réalisait, mais même elle, a des sentiments partagés. Parfois, elle regarde les ruines de la Hurva et se souvient des magnifiques peintures murales et des vitraux qui nourrissaient son imagination de petite fille. «Cette arche que vous voyez, elle était deux fois plus haute. Elle était si grande, géante, magnifique. Et aujourd'hui c'est si triste de regarder, toutes ces années, et de penser au sacrifice. Je suis si heureuse de penser qu'elle va être reconstruite: cela pourrait être une sorte de rédemption», dit-elle. (Jerusalem Post) ajouté le 21/9/2002 © Voxdei
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ARAFAT: «JÉRUSALEM EST LA CAPITALE DE LA PALESTINE» En réaction à la décision du Congrès américain de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël, Yasser Arafat a signé une loi stipulant que Jérusalem sera la capitale du futur État palestinien. C'est ce qu'a annoncé la nuit dernière le président du conseil législatif palestinien Abou Ala, précisant que les trois pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire seraient basés à Jérusalem. (MF) Le Conseil législatif palestinien se réunit ce matin pour débattre d'une requête de Yasser Arafat qui demande un délai supplémentaire d'un mois pour constituer son nouveau cabinet. Le précédent cabinet palestinien avait démissionné voilà quelques semaines pour ne pas s'exposer à un vote de défiance des membres du Conseil législatif palestinien. Dans sa requête, Yasser Arafat explique qu'il a besoin d'un délai supplémentaire d'un mois en raison du retard consécutif au siège de la Moukata. Au cours de sa réunion d'aujourd'hui le Conseil législatif débattra aussi du vote du Congrès américain reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël. (IP) Le chef d’état-major, le général Moche Yaalon, a déclaré ce matin, au cours du conseil des ministres hebdomadaire, que le dénouement du siège de la Moukata était considéré par l'Autorité palestinienne comme un succès remporte par Arafat. Il a ajouté que le Fatah prévoyait de poursuivre ses attentats visant les habitants des localités juives de Judée-Samarie et de la bande de Gaza et les soldats. Le général Amos Guilad, coordinateur des opérations du gouvernement en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza, a déclaré ce matin sur les ondes de Galei Tsahal, la radio de l'armée, qu'il ne ressentait aucune pression américaine sur les actions militaires entreprises par Israël. «Je ne pense pas que les États-Unis cherchent à nous imposer un retrait des villes sous contrôle palestinien, alors qu’il est prouvé que nos interventions permettent d'éviter des attentats à Tel-Aviv». Évoquant la question des fonds importants verses à l'Autorité palestinienne, près de 200 millions de Shekels ces derniers mois, il a souligné que les Américains approuvaient la décision d'Israël qui avait annoncé qu'aucune somme supplémentaire ne lui serait versée tant qu'elle ne mettrait pas en place une administration transparente permettant d'éviter que l'argent ne finance les activités des organisations terroristes. CDP © JOURNAL D'INFORMATION PAR E-MAIL D'AROUTS-7 EN FRANCAIS dimanche 6 octobre 2002 - 30 tichri 5763
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ARAFAT SIGNE LA LOI PROCLAMANT JÉRUSALEM CAPITALE DE LA PALESTINE Le président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat a signé samedi une loi votée par le Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) proclamant Jérusalem capitale du futur État palestinien. «Le président Arafat a signé samedi la loi votée il y a près de deux ans par les députés, qui proclame Al Qods (Jérusalem) capitale de l'État indépendant de Palestine et siège de ses institutions législatives et exécutives», a déclaré Ahmed Qoreï, le président du CLP. «M. Arafat a fait cette démarche à cause de la poursuite de l'agression israélienne et en réponse à la récente décision du Congrès américain considérant Jérusalem comme capitale d'Israël», a ajouté M. Qoreï. Le président George W. Bush a signé la loi sur le budget du département d'État pour l'année fiscale 2003, qui intègre cette disposition reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël, bien qu'il n'approuve pas ce point. (Belga) ajouté le 6/10/2002 © Voxdei
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LISTE DES ATTENTATS CONTRE LES INTÉRÊTS ISRAÉLIENS À L'ÉTRANGER Chronologie des principaux attentats ayant visé les intérêts israéliens à l'étranger: – 1968, Athènes (Grèce) Un Palestinien ouvre le feu à l'aéroport d'Athènes et tue un passager de la compagnie israélienne El Al. – 1968, Rome (Italie) Premier et unique détournement réussi d'un avion d'El Al. L'appareil est contraint d'atterrir à Alger où passagers et membres d'équipage sont retenus en otages par des activistes palestiniens. Les derniers otages sont libérés cinq mois plus tard. – 1969, Zurich (Suisse) Un Palestinien ouvre le feu contre un avion d'El Al à l'aéroport de Zurich et tue un élève pilote. – 1972, Munich (Allemagne) Onze athlètes israéliens sont tués lors des Jeux olympiques de Munich après une prise d'otages perpétrée par des assaillants palestiniens. – 1976, Entebbe (Ouganda) Détournement d'un avion d'Air France par des terroristes palestiniens et européens. Durant l'assaut israélien, trois passagers et un commando israélien sont tués. – 1982, Londres (Grande-Bretagne) Un tireur palestinien tente d'assassiner l'ambassadeur d'Israël Shlomo Argov. – 1985, Rome (Italie) et Vienne (Autriche) Des assaillants palestiniens ouvrent le feu et lancent des grenades, tuant 18 personnes dans des attaques simultanées contre des comptoirs d'El Al aux aéroports de Rome et de Vienne. – 1990, Le Caire (Égypte) Un bus de touristes israéliens essuie des tirs. Neuf Israéliens sont tués. – 1992, Buenos Aires (Argentine) Vingt-huit personnes meurent dans l'attentat à la bombe contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires, imputé au Hezbollah. – 2002, Los Angeles (États-Unis) Un homme ouvre le feu au comptoir d'El Al à l'aéroport de Los Angeles le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, tuant deux personnes. (AP) ajouté le 29/11/2002 © Voxdei
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ANTISÉMITISME: L'ONU DÉNONCE LES BAVURES DE TSAHAL La multiplication des «bavures» de l'armée israélienne et la poursuite de la colonisation dans les territoires palestiniens commencent à fâcher bon nombre de représentants de la communauté internationale. Au nom de la lutte contre le terrorisme, l'insécurité croît en effet dangereusement dans les territoires palestiniens du fait des comportements, souvent erratiques, des soldats israéliens. Acte gratuit. Soixante-quatre employés de l'ONU en poste en Cisjordanie et à Gaza ont ainsi signé, mardi, une pétition pour dénoncer «la politique de harcèlement croissant et de violence» de Tsahal à leur encontre, notamment la mort d'un de leurs collègues à Jénine, Ian Hook, cet «acte gratuit de violence contre un homme non armé tué dans le dos par un tireur d'élite israélien». Le représentant de la Commission européenne à Jérusalem s'est indigné mercredi de la destruction, samedi à Gaza, d'un entrepôt de nourriture destinée aux Palestiniens. «Les soldats avaient fouillé les lieux avec des chiens et ils n'avaient rien trouvé, ils savaient parfaitement ce qu'ils abritaient», a expliqué le Français Jean Brétéché en notant que cette nourriture devait être distribuée, pour permettre de fêter dignement l'aïd à 40 000 Palestiniens de Gaza vivant dans la misère. Mardi, le département d'État américain s'était dit «profondément troublé» par cet incident. Quant à la «bavure» ayant conduit, mardi, à la mort d'une Palestinienne de 95 ans, elle n'est qu'un exemple parmi d'autres. Il ne se passe plus de semaine sans que des adolescents, voire des enfants palestiniens, soient abattus parce qu'ils bravaient un couvre-feu quasi permanent et lançaient des pierres contre les soldats. Dénoncées régulièrement par le quotidien israélien Haaretz, ces bavures ne sont quasiment jamais sanctionnées, ce qui donne une impunité totale aux soldats de Tsahal. Occupation. «Il faut combattre durement le terrorisme mais aussi les causes du terrorisme», a déclaré, mercredi à Jérusalem, le parlementaire britannique (conservateur) Roy Perry, qui achevait avec d'autres représentants du Parlement européen une tournée dans les territoires. «Nous sommes tous d'accord sur un point: l'occupation israélienne tue tout espoir de paix, c'est la racine du problème ici», a affirmé de son côté la parlementaire italienne Luisa Morgantini. Mardi, l'ambassadeur des États-Unis en Israël, Daniel Kurtzer, avait lui-même dénoncé la politique de colonisation d'Israël, affirmant que celle-ci devait «impérativement cesser». (Libération) ajouté le 7/12/2002 © Voxdei
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LE VATICAN RAPPELLE SA POSITION SUR LE CONFLIT EN ISRAËL Le Vatican est favorable à une «présence internationale plus importante» au Proche-Orient, a déclaré mardi Mgr Jean-Louis Tauran, secrétaire pour les Relations avec les Etats, dans un entretien accordé à Federico Mandillo pour l'agence missionnaire italienne Misna. Mgr Tauran a précisé cinq priorités pour aboutir à la paix: «Malheureusement la logique perverse du terrorisme et de la vengeance a conduit à une situation humainement désespérée. Il faut changer d'orientation. La position du Saint-Siège, exposée en de multiples occasions par le Saint-Père, peut se résumer ainsi: seulement le respect de l'autre et de ses aspirations légitimes, le respect du droit international, l'évacuation des territoires occupés et un statut spécial pour Jérusalem, garanti au niveau international, sont susceptibles de mener à un début de pacification. & Le Saint-Siège verrait d'un bon Sil une majeure présence internationale sur le terrain pour aider les uns les autres à mettre fin à la violence, à se regarder et à parler autour d'une table de négociations. Je ne peux que répéter ce que le Pape disait au début de l'année dans son discours au Corps Diplomatique: «L'un contre l'autre, ni les Israéliens ni les Palestiniens ne gagneront la guerre, mais ensemble ils peuvent gagner la paix». Mgr Tauran a condamné toute forme de terrorisme: «Le terrorisme n'est pas justifiable. C'est une offense à Dieu et à l'humanité. Il se nourrit de la haine. C'est la haine qui arme le bras de qui tue. Voilà un grand devoir des chrétiens: nous devons désarmer la haine; sans respect et sans amour pour l'autre il n'y a pas de paix, il n'y a pas d'avenir». Et à propos du rôle des religions, il disait: «Si une religion justifiait le terrorisme, je n'hésiterais pas à la qualifier de perverse. Si Dieu est le créateur et le Père de tous les hommes, comment pourrait-Il demander, ou même ordonner de tuer en Son nom? Les religions doivent être, au contraire, l'antidote de toute forme de violence. Pour le christianisme c'est évident, le message de Jésus sur le Mont des béatitudes fait apparaître le Christ comme celui qui est «notre paix» (Lettre aux Éphésiens. 2,14). Du reste, le Saint-Père rappela aux représentants du monde de la culture du Kazakhstan le 24 septembre 2001 que «la haine, le fanatisme et le terrorisme profanent le nom de Dieu et défigurent l'authentique image de l'homme». (Zenit) ajouté le 6/12/2002 ©
Voxdei
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RENCONTRE HISTORIQUE ENTRE LE PRÉSIDENT ISRAÉLIEN ET LE PAPE Menahem Gantz Katsav a annoncé au Saint-Père que s'il n'y a pas d'attentats, Tsahal se retirera de Bethléem à l'approche de la Noël. Au terme de la première rencontre – historique – au Vatican entre le Pape et le Président de l'État d'Israël, Jean-Paul II s'est séparé du président Moshé Katsav en lui disant: «Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse Israël». Katsav doit achever ce matin une visite de 4 jours en Italie et au Vatican. Le Saint-Père s'est enquis de la situation à Bethléem à l'approche de Noël. Le président Katsav lui a dit que dans la mesure où il n'y aura pas de menaces d'attaques terroristes, Tsahal ne restera pas déployé dans la ville durant les fêtes de la Noël. Il a ajouté qu'Israël fera tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la liberté de culte des Chrétiens pendant les fêtes. (Ma'ariv) ajouté le 14/12/2002 ©
Voxdei
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ANTISÉMITISME: L'ONU DÉCRÈTE «ILLÉGALE» LA DÉCLARATION QUI FAIT DE JÉRUSALEM LA CAPITALE D'ISRAËL
Jérusalem, capitale d'Israël – «une déclaration illégale»? – Message aux chrétiens soucieux de l'honneur de Dieu Encore une fois, l'ONU – l'organisation internationale qui se veut être le porte-parole des nations – a voté contre Israël une énième résolution. Elle déclare illégal le fait qu'Israël fasse de Jérusalem sa capitale: «toute mesure prise par Israël en vue d'imposer ses lois, sa juridiction et son administration à la Ville sainte de Jérusalem est illégale». Le monde s'acharne sur Israël! Et pourtant, outre les États-Unis qui restent fidèles, trois petits pays ont pris courageusement position pour Israël – les Îles Marshall, la Micronésie, et le Costa Rica; aux yeux du monde, ce sont des nations insignifiantes. Mais quel bel exemple de courage, ces «petites» nations nous donnent-elles! Les États-Unis sont le grand ami d'Israël: pour la première fois, les États-Unis reconnaissent légalement Jérusalem comme capitale d'Israël! Le Congrès américain a en effet voté une loi, ce qui implique que bientôt, l'Ambassade américaine sera réaménagée dans la Ville sainte! Pourquoi les États-Unis sont-ils aussi engagés envers Israël? Certes, ils possèdent une grande représentativité de Juifs dans leur pays, notamment à New York, mais le «plus», c'est qu'il y a aussi des millions de chrétiens américains agissant en faveur d'Israël. Le but de ces chrétiens n'est pas d'évangéliser le peuple juif, mais simplement de bénir la nation restaurée selon les projets divins, d'être envers Israël un ami loyal, apportant un soutien non seulement spirituel mais aussi pratique. La question est bien de savoir, en tant que chrétien, s'il convient ou non d'apporter comme «les trois pays» un tel soutien inconditionnel à Israël. S'il y a doute, que l'on se réfère aux Écritures. Est-il utile de dire que Jérusalem est mentionnée près de 700 fois dans la Bible, que cette mention est toujours en relation avec Israël, et que c'est à Jérusalem que les prophètes disent que le Messie vient, pour être Roi au sein du peuple juif? «Ma demeure sera parmi eux (Israël); Je serai leur D.ieu, et ils seront mon peuple. Et les nations (l'ONU) sauront que Je suis l'Éternel, qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire (le Temple) sera pour toujours au milieu d'eux.» (Ezéchiel 37: 27-28). Il n'est pas inutile de rappeler la Parole de Dieu. Si chaque chrétien en Europe mettait un point d'honneur à écrire à son Chef de gouvernement: «Jérusalem est vraiment la capitale d'Israël, il serait bon de faire revenir notre Ambassade à Jérusalem... respectueusement à vous» – comme disent les Américains: «Just do it !» – cela ferait peut-être bouger les choses. Dans le cas contraire, nous aurions au moins la conscience claire. Les Juifs – lire Israël Magazine N°26 – ont réalisé avec bonheur qu'ils ont de vrais amis, lorsque, récemment, des milliers de chrétiens se sont réunis avec des Juifs à Washington, pour apporter leur soutien à Israël. En parlant des chrétiens américains, il est dit: «le tourisme israélien leur doit bien plus, depuis deux ans, qu'à aucun autre groupe organisé y compris Juif... Leurs prières, désormais, renouant ainsi avec leur propre tradition, s'élèvent pour le salut d'Israël, non seulement en tant que peuple, que concept spirituel, mais désormais également en tant que Nation.» Prétendre que Jérusalem doit être internationalisée, ou pire «partagée», c'est à dire divisée, c'est aller contre le sens de la Parole. C'est anti-biblique. J'appelle les chrétiens de France et d'Europe, non seulement à ne pas se laisser empoisonner par l'esprit du monde (et la pollution médiatique), mais à agir comme un peuple prophétique. Il y va de l'honneur de D.ieu. La question que je dois me poser en tant que chrétien à propos d'Israël, est celle-ci: D.ieu a-t-il changé d'avis? Est-il une fois revenu sur Ses promesses? C'est vrai que de toute façon, avec ou sans nous, le Seigneur amènera les choses à leur accomplissement au bénéfice d'Israël, pour le bien de l'humanité – c'est écrit. Ce qui est grave, c'est que nous puissions en tant qu'Église, rater notre vocation qui est celle de collaborer à Ses plans. Oui, Jérusalem est la «capitale éternelle et indivisible d'Israël»! «Des montagnes entourent Jérusalem. Ainsi, l'Éternel entoure Son peuple (Israël), dès maintenant et à jamais.» (Psaume 125)
Pasteur Gérald Fruhinsholz, le 7 déc 02 ----------------
ANNEXE: ENSEMBLE DE FAITS BREFS RELATIFS AU CONFLIT ISRAÉLIEN À CE JOUR... 1. Le peuple d'Israël devint une nation et Jérusalem sa capitale en 1312 avant l'ère chrétienne, deux mille ans avant l'arrivée de l'Islam. 2. Les réfugiés arabes en Israël commencèrent à s'identifier comme peuple palestinien en 1967, deux décades après l'établissement de l'État moderne d'Israël. 3. Depuis la conquête juive en 1272 avant l'ère chrétienne, le peuple juif avait établi son autorité sur le pays pour une durée d'un peu plus d'un millier d'années avec une présence continue au cours des 3300 dernières années. 4. La seule autorité arabe depuis la conquête en 635 de l'ère chrétienne ne dura pas plus de 22 ans. 5. Pendant plus de 3300 ans, Jérusalem a été la capitale de l'État Hébreu. Jérusalem n'a jamais été la capitale d'aucune entité arabe ou musulmane. Même lorsque les Jordaniens ont occupé Jérusalem, ils n'ont jamais envisagé d'en faire leur capitale, et les dirigeants arabes ne l'ont jamais visitée. 6. Le nom de Jérusalem est cité environ 700 fois dans le Tanakh (1), les Écritures Saintes Juives. Jérusalem n'est pas citée une seule fois dans le Coran. 7. Le Roi David fonda la cité de Jérusalem, Mohammed n'est jamais venu à Jérusalem. 8. Les Juifs prient face à Jérusalem. Les Musulmans prient le dos tourné à Jérusalem. 9. Réfugiés Juifs et arabes. En 1948, les réfugiés arabes furent encouragés à quitter Israël par les dirigeants arabes, leur promettant de purger le pays des Juifs. Soixante-huit pour cent quittèrent le pays sans voir un seul soldat israélien. 10. Les réfugiés Juifs furent obligés de fuir les pays arabes en raison de la brutalité, des persécutions et des pogroms arabes. 11. Le nombre de réfugiés arabes qui quitta Israël en 1948 est estimé à environ 630.000. Le nombre de réfugiés Juifs en provenance des pays arabes est à peu près identique. 12. Les réfugiés arabes n'ont pas été absorbés ou intégrés dans les pays arabes dans lesquels ils s'étaient réfugiés et cela de manière intentionnelle, en dépit de la vaste étendue des territoires arabes. Sur les quelques 100 millions de réfugiés dans le monde depuis la Deuxième Guerre Mondiale, ils forment le seul groupe de réfugiés qui n'ont pas été absorbés ou intégrés dans les pays de leur propre peuple. Les réfugiés Juifs ont été complètement intégrés en Israël, un pays pas plus grand que l'État du New Jersey. 13. Le conflit israélo-arabe: Les arabes sont représentés dans ce conflit par huit nations différentes, sans inclure les palestiniens. Il n'y a qu'une nation juive. Les pays arabes ont initié cinq guerres et les ont perdues. Chaque fois Israël s'est défendu et a gagné. 14. La Charte de l'OLP appelle toujours à la destruction de l'État d'Israël. Israël a donné aux palestiniens la plus grande partie des territoires de Cisjordanie, rendus autonomes sous contrôle de l'Autorité Palestinienne à laquelle il a fourni des armes. 15. Sous contrôle jordanien, les lieux saints juifs étaient profanés et les Juifs se voyaient interdire l'accès à leurs lieux de culte. Sous contrôle israélien, les sites chrétiens et musulmans ont été conservés et rendus accessibles aux gens de toutes croyances. 16. L'examen des minutes des réunions des Nations Unies relatives à Israël et aux pays arabes montrent que sur 175 résolutions du Conseil de Sécurité passées avant 1990 97 étaient dirigées contre Israël. 17. Sur 690 résolutions de l'Assemblée Générale votées avant 1990, 429 l'ont été contre l'État d'Israël. 18. Les Nations Unies sont restées silencieuses lorsque 58 synagogues de Jérusalem furent détruites par les Jordaniens (2). 19. Les Nations Unies sont restées silencieuses lorsque les jordaniens ont profané de manière systématique le vieux cimetière Juif du Mont des Oliviers. 20. Les Nations Unies sont également restées silencieuses lorsque les Jordaniens ont initié une politique d'apartheid interdisant aux Juifs de visiter le Mont du temple et le Mur des Lamentations. Nous vivons des temps incroyables. Nous devons nous demander quel doit être notre rôle. Que dirons-nous à nos petits enfants sur ce que nous fait alors qu'il y avait un tournant dans la destinée du peuple Juif, une opportunité pour faire la différence?
(1) – 650 fois sous la forme Yeroushalem (2) – elles l'ont été également lors de la destruction récente du Tombeau de Joseph et de sa substitution par une mosquée, et elles le sont encore en ce moment alors que le Wakf sous contrôle de l'Autonomie Palestinienne détruit sans vergogne toute trace de la présence juive dans les fouilles pseudo archéologiques qu'il mène sous le Mont du Temple. (G. Fruhinsholz) ajouté le 8/12/2002 © Voxdei
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LE GOUVERNEMENT SUISSE EN FAVEUR DE L'ACQUITTEMENT DES PERSONNES QUI ONT AIDÉ LES JUIFS Le gouvernement suisse est en faveur de la proposition de loi qui annulera les condamnations des personnes qui ont aidé les réfugiés juifs ou non juifs ou qui leur ont accordé un abri pendant la Deuxième Guerre mondiale. Cela fait des années que la Suisse hésite à remettre en cause son comportement pendant cette période; elle avait alors refusé d'accueillir les réfugiés juifs et les renvoyaient en Allemagne pour mourir. Le ministère de la Justice a déclaré que ces condamnations ne pouvaient plus être considérées comme justes. Ces gens qui ont aidé l'ont fait pour des motifs purement altruistes et en sachant pertinemment qu'ils se mettaient en danger. On ne sait pas combien de personnes bénéficieront de cette amnistie. Il est vraisemblable que seulement 5 à 10 sont encore en vie. Le cas le plus célèbre est celui de Paul Grinberg, officier de police du Canton de Saint-Gall qui sauva au moins 3000 Juifs en leur procurant de faux papiers. Il perdit son emploi et occupa jusqu'à la fin de sa vie des emplois temporaires Il fut gracié en 1995. L'État d’Israël le proclama «Juste des Nations» en 1971. Il mourut l'année suivante, amer et désespéré par l'attitude de son pays. (Arouts-7) ajouté le 19/12/2002 © Voxdei
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NOUVELLES RÉSUMÉES D'ISRAËL, RAPPORT MENSUEL DÉCEMBRE 2002
"...«C'est donc vrai ce que j'ai appris dans mon pays...» (I Rois 10:6)
Décembre 2002, Année Juive 5763 Nouvelle Flambée de Terrorisme » Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Éternel, et il m'a exaucé. Du sein du séjour des morts, j'ai crié, et tu as entendu ma voix.» (Jonas 2: 2) Quiconque avait pensé que les organisations terroristes palestiniennes perdaient le souffle pour attaquer Israël a dû avoir un rude réveil. À sept heures et quart le 21 novembre, un terroriste-suicide s'est fait sauter dans le bus n° 20 au quartier de Kyriat Menachem à Jérusalem, tuant 11 personnes, et en blessant une cinquantaine. C'était la 85ème explosion-suicide des deux dernières années. Certains des morts et de nombreux blessés étaient des enfants en route pour l'école. Sandwichs et manuels scolaires étaient éparpillés tout autour des restes calcinés du bus. David Baker, personnalité officielle du bureau du premier ministre, a déclaré: Les terroristes palestiniens continuent à s'accrocher à leur programme d'effusion de sang, et ne sont satisfaits que si les vies d'Israéliens innocents sont fauchées. «La police a suspecté que le terroriste à la bombe venait de Bethléhem, ce qui a été confirmé quelques heures plus tard.» Tous nos efforts pour transférer des territoires, «a dit le conseiller de Sharon Raanan Gissin,» et tout ce qui a été dit sur la possibilité d'un cessez-le-feu, n'était que façade, parce que sur le terrain les efforts étaient continus pour perpétrer autant d'activités terroristes «que possible, a-t-il ajouté. La responsabilité de l'attaque n'a pas été revendiquée aussitôt. Néanmoins un responsable du Hamas, Ismail Abou Shanab, a déclaré: «Le peuple palestinien est déterminé à continuer la résistance jusqu'à ce que nous libérions notre pays.» Un autre dirigeant du Hamas, Abdel Aziz Rantisi, aurait justifié l'attentat parce que de telles attaques font pression sur Israël et l'obligent à faire des concessions aux Palestiniens. Selon la station de radio de l'armée, Rantisi aurait déclaré dans une interview après l'attentat que de telles attaques étaient ce qui avait amené le chef du Parti Travailliste nouvellement élu, Amram Mitzna, à vouloir un retrait israélien de la Bande de Gaza. (JPost, 21 nov/ 02). Massacre à Hébron le jour du Shabbat Le 15 novembre, quelques jours avant l'attentat du bus, le chaos a éclaté près du Tombeau des Patriarches à Hébron. Douze Israéliens ont été tués et quatorze autres blessés lorsque des terroristes ont ouvert le feu sur des fidèles juifs qui retournaient à Kyriat Arba après avoir prié au Caveau de Machpéla. La plupart des tués étaient des soldats des forces de sécurité de l'armée, postés à cet endroit pour protéger les Juifs venus prier. Seules trois des victimes étaient des civils. Vers 19h30, trois terroristes, plaqués au sol, attendaient que des fidèles juifs passent le long d'une voie étroite et sinueuse connue sous le nom de» Voie des Fidèles,» qui est en fait un raccourci reliant le Tombeau des Patriarches à Kyriat Arba. Les terroristes, postés en différents points favorables, ont ouvert le feu sur le groupe, et ont mis plein feux sur une jeep de la Police des Frontières théoriquement blindée, dont les portes arrières étaient ouvertes. Les quatre occupants de la jeep ont été tués instantanément. Des militaires se sont mis à courir à leur secours vers la vallée, pour tenter d'aider ceux qui étaient pris dans la fusillade, mais bon nombre d'entre eux ont également été abattus, y compris le Colonel Dror Weinberg, qui s'est précipité sur les lieux sans casque ni gilet pare-balles – pour essayer courageusement de porter secours à ses hommes. Quelques minutes plus tard, des renforts de troupes arrivés sur les lieux pour venir en aide aux blessés ont eux aussi essuyé le feu des tirs, et plusieurs soldats de plus ont été tués. En plus des coups de feu, des grenades ont été lancées sur fidèles et soldats, démembrant ou rendant infirmes plusieurs d'entre eux. Bien qu'ils aient été très difficiles à repérer dans le noir, des soldats des FDI ont suivi à la trace et tué les trois terroristes. Les blessés ont été transférés dans plusieurs hôpitaux de Jérusalem. Le Djihad Islamique a revendiqué la responsabilité de l'attaque, en déclarant qu'elle avait eu pour but de venger la mort de Yiad Swalha, le chef de leur groupe, tué par l'armée à Djenine quelques jours plus tôt. Les FDI ont aussitôt repris le contrôle complet sur Hébron, et lancé une vaste opération en vue de détruire les cellules terroristes fonctionnant dans la ville. Des soldats des FDI ont pénétré dans la ville en grand nombre, ainsi que plusieurs tanks. Toutes les entrées et les sorties de la ville ont été bloquées, et une clôture totale a été imposée. L'attaque s'est produite pendant le mois de Ramadan, alors que l'armée avait fait de gros efforts en vue d'alléger la situation des Palestiniens pour qu'ils puissent observer la fête. Pendant le Ramadan, les Musulmans ne sont autorisés à manger qu'avant le lever du soleil et après son coucher. Le Général de Division Moshe Kaplinsky, commandant de la Région Centre, a déclaré: «J'aimerais vous rappeler qu'il y a juste trois semaines, nous avons redéployé l'armée pour permettre aux civils palestiniens de retrouver un semblant de vie normale. À cause de l'incident (qui vient d'avoir lieu), nous sommes en train d'évaluer la situation opérationnelle. Mais il n'y a pas de doute qu'une riposte se prépare.» En plus de la clôture et de la réoccupation d'Hébron, les FDI sont en train de procéder à une incursion massive dans la Bande de Gaza. Le samedi faisant suite à l'attaque, plus de mille résidents juifs d'Hébron se sont réunis près du lieu de l'attaque, en demandant des représailles. Le Conseil des Implantations de Judée, Samarie et la Bande de Gaza a demandé à Israël d'annuler les protocoles d'Hébron de 1997. Ceux-ci avaient divisé la ville et donné à l'AP le contrôle absolu sur ses quartiers palestiniens. Les résidents juifs ont également demandé que l'armée rase certaines des maisons vides qui longent la «route des fidèles» entre Kyriat Arba et le Tombeau des Patriarches. Cela permettrait aux «colons» de construire des maisons le long de cette route et de «finir par rendre les deux implantations contiguës.» Le Hizbollah est derrière l'attaque d'Hébron Le haut niveau d'entraînement, de préparation, d'initiative, de rapidité et de puissance de feu déployés dans l'attaque d'Hébron a pris par surprise les forces israéliennes, a-t-il été souligné. Jamais encore une équipe de tueurs palestiniens n'avait fait preuve d'une telle expertise militaire. La raison en est que le maître à penser de l'opération était un officier du Hizbollah libanais, Faouzi Ayoub. Les forces israéliennes ont été spécialement irritées du fait qu'Ayoub avait été entre les mains d'Israël pendant au moins cinq mois. Ayoub est entré en Israël en qualité de touriste canadien fin 2001. Il a eu vite fait de disparaître en Cisjordanie où le Shin Bet l'a perdu de vue. Il a fait surface en juillet lorsque les FDI ont détruit l'imposant bâtiment de la police d'Hébron, où étaient camouflés divers groupes de commandement terroristes. Ayoub a été retrouvé au milieu des ruines, puis emmené et pris sous bonne garde par Israël. Il avait cependant déjà fait sa sale besogne d'entraîneur de combattants palestiniens. Son travail avait en fait été coordonné par Djibril Radjoub, à une époque où de nombreuses personnalités officielles israéliennes faisaient confiance au chef de la sécurité préventive palestinienne. Il apparaît qu'Ayoub est juste l'un d'un nombre inconnu d'officiers du Hizbollah actuellement attachés aux unités palestiniennes de Cisjordanie par un pacte clandestin de collaboration conclu l'an dernier entre Yasser Arafat et le chef du Hizbollah, le Sheikh Nasrallah. (Debkafile, 20 nov/ 02) Selon les mêmes sources, «le passage clandestin de la révolution islamique chiite au-delà de la frontière israélo-libanaise dans les secteurs palestiniens et dans les communautés arabes israéliennes a amené avec lui un petit courant d'agents actifs du réseau Alkaïda, arrivés avec leurs protecteurs du Hizbollah.» Il est également possible que des agents irakiens opèrent en Cisjordanie, en entrant par la Jordanie. Mort de Juifs, fête chez les Palestiniens Quand des Juifs meurent, les Palestiniens font la fête. C'est ce qui s'est passé comme d'habitude le soir du massacre, dans la Bande de Gaza. Les personnalités-clé officielles palestiniennes n'ont pas seulement refusé de condamner l'attaque. Beaucoup d'entre elles en ont fait carrément porter la responsabilité à Israël, en déclarant par exemple: «Cela fait suite aux fermetures du tombeau des Patriarches, aux couvre-feux, aux interférences dans la vie quotidienne et à la division de la ville; tout cela pour un groupe de colons qui n'ont rien à faire à Hébron.» (Discours du Maire d'Hébron Abdel Moustapha Natshe, cité dans le JPost du 17 Novembre). Un des responsables du Djihad Islamique à Gaza a dit que l'attaque devait être une source de «fierté pour tous les Palestiniens,» pas uniquement pour son organisation. Ramadan Shallah, le chef du Djihad Islamique dont la base est en Syrie, a dit que son organisation avait réalisé cette attaque pour venger le meurtre de Iyad Sawallah par les FDI, en ajoutant: «J'adresse mes félicitations à tous nos héroïques moudjahidins (combattants) qui ont été capables de réaliser cette opération remarquable. De leur nombre sont des membres des Brigades de Jérusalem, la branche militaire du Djihad Islamique en Palestine.» Entre-temps, au camp de réfugiés de Shaati, dans la Bande de Gaza, des dizaines de supporters du Djihad Islamique se sont précipités dans les rues pour célébrer l'attaque. Attaque au kibboutz Metzer Le massacre d'Hébron faisait tragiquement suite à une attaque perpétrée contre le Kibboutz Metzer dans la partie centrale du pays, au cours de laquelle cinq Israéliens ont été tués. Le dimanche soir 10 novembre, peu avant minuit, un terroriste a pénétré dans le kibboutz (situé entre les villes de Samarie et de Hadéra). Il a commencé par tirer sur deux personnes marchant sur un chemin de l'implantation. Les blessures de l'une d'elles ont été fatales. Lorsque le chef du secrétariat du kibboutz, Ytzhak Dori, est venu voir ce qui se passait, le terroriste l'a tué. Le terroriste a ensuite pénétré dans une maison et criblé de balles deux frères de 4 et 5 ans de la famille Ohayon et leur mère, pendant que celle-ci leur lisait une histoire dans leur chambre avant de les quitter pour la nuit. Au début, on ignorait combien de terroristes étaient impliqués, et il a été ordonné aux résidents du kibboutz de rester chez eux toutes lumières éteintes pendant qu'une chasse à l'homme serrée avait lieu. Finalement, vers 7 heures du matin, les résidents ont été autorisés à sortir. Plus tard, le terroriste a été identifié comme étant Sirhan Sirhan, résident du camp de Toulkarem, et les FDI ont lancé une chasse à l'homme en règle. Contrairement aux premières informations reçues à ce sujet, cet homme n'a rien à voir avec Sirhan B. Sirhan, qui avait assassiné Robert Kennedy en 1968. Le 15 novembre, il a été signalé dans le JPost que Muhammad Naifeh, maître à penser de l'attaque de Metzer, avait été capturé. Naifeh, également connu sous le nom d'Abou Rabia, a été arrêté à Shuweika, au nord de Toulkarem. Il vient d'une grande famille respectée de Shuweika et a été paraît-il impliqué dans toute une série d'attaques contre des Israéliens. Naifeh s'est rendu après le siège de sa maison qui a duré trois heures. La cérémonie des funérailles a eu lieu dans les larmes, le 13 novembre, au cimetière Tzur Shalom de Kyriat Bialik, pour les trois membres de la famille Ohalon tués dans l'attentat. Avi Ohalon qui leur a survécu a fait l'éloge de sa femme et de ses fils en des termes qui ont arraché des larmes même à ceux qui ne les connaissaient pas. Ohayon a déclaré que ses deux fils devaient être «les plus beaux anges du ciel.» Une mère de sept enfants abattue près de Ramallah Dans la même suite d'événements tragiques, Etty Galiah, de Kochav Shahar, mère de 7 enfants, a été abattue le 18 novembre au volant de sa voiture sur la route d'Alon près du carrefour de Rimonim, à l'est de Ramallah. Touchée à l'abdomen, elle a perdu connaissance et sa voiture a quitté la route. Emmenée sous soins intensifs à l'hôpital Hadassah du Mont Scopus à Jérusalem, elle y est décédée. Alexander, le mari d'Etty, se retrouve veuf avec six garçons et une fille. Cette famille était très aimée et respectée dans sa communauté. Etty, qui travaillait à la Banque d'Israël, savait trouver le temps d'être une mère pour ses nombreux enfants. Les forces de sécurité ont commencé à rechercher dans toute la région des signes du meurtrier dont neuf balles ont atteint la voiture de la jeune femme. Ces tirs ont eu lieu à proximité d'un poste de contrôle routier qui avait été supprimé récemment. Les chefs des communautés juives avaient prévenu que le retrait des postes de contrôle mettraient en danger des vies juives. Ce poste n'en était pas moins resté sans personnel de sécurité depuis plusieurs mois. Tentative de détournement d'un avion de El Al Sur un vol d'El Al à destination d'Istamboul, un Arabe israélien a tenté de détourner l'avion dans la nuit du dimanche 17 novembre, sans doute pour motifs terroristes. L'homme en question, Taoufik Foukara, était d'un village de Galilée. Armé d'un couteau de poche, il a réussi à passer par tous les contrôles de sécurité et à embarquer dans un Boeing 757 avec 170 passagers à bord. L'enquête a fait ressortir que le but de Foukara était que l'avion fonce sur un ou des grands immeubles de Tel Aviv, dans le style des attentats terroristes de New York du 11 septembre 2001. Foukara a été maîtrisé par les deux gardes de sécurités en civil de l'avion au moment où il tentait de pénétrer dans la cabine de pilotage. D'après le Shin Bet, il aurait dit aux gardes de sécurité: «Aujourd'hui je vais mourir, et je vais le faire parce que mon frère a été tué.» Il n'existe cependant aucune signe que Foukara ait jamais eu un frère selon le sang. Les services de sécurité de l'Aéroport Ben Gourion ont dit que Foukara avait éveillé leurs soupçons, mais qu'ils lui avaient permis de monter à bord après son passage par toutes les vérifications nécessaires. Les autorités de l'aéroport cherchent maintenant à déterminer comment un canif avec une lame de six centimètres a pu ne pas être décelé par les détecteurs de métal et malgré des fouilles personnelles rigoureuses. Au moment où l'avion approchait d'Istamboul, Foukara a bondi en courant en direction du cockpit, et assommé un des membres du personnel de l'avion. Dans une lutte au corps à corps, les gardes de sécurité sont parvenus en un rien de temps à le clouer au sol et à lui passer les menottes. Le personnel d'El Al souligne que l'incident a été clos en quelques secondes et «s'est terminé d'une manière qui prouve que les arrangements de sécurité d'El Al ont fonctionné comme ils le devaient.» (JPost, 19 nov/ 02) La maison de Foukara en Galilée a été fouillée, et ce qui a été trouvé a été remis aux services de la Sûreté Générale. Il semble que sa famille ait été «choquée et ahurie» par la nouvelle. Foukara, ont-ils dit, a fait ses études au Collège de Sapir, dans le Néguev, et travaillait avec des Bédouins âgés. À leur connaissance, ont-ils dit, il allait juste passer quelques vacances en Turquie. Mort d'un grand homme d'État Abba Eban vient de mourir à 87 ans. Il fut l'homme d'État et l'écrivain légendaire qui a «brillamment articulé la position d'Israël aux Nations Unies et au monde entier pendant la guerre des Six Jours en 1967.» (The Median Line, 20 nov/ 02.) Abba Eban a été enterré à Kfar Shmarhayou, au nord de Tel Aviv. David Ben Gourion avait un jour parlé de lui en l'appelant «la voix d'Israël dans le monde.» Né en 1915 dans la ville du Cap, en Afrique du Sud, Eban avait immigré dans la Palestine alors sous mandat britannique, et était devenu en 1949 le premier représentant aux Nations Unies de l'État d'Israël qui venait de naître. Eban était un érudit. Il a écrit de nombreux ouvrages sur Israël et parlait couramment plus de dix langues, dont l'hébreu et l'arabe. Entre 1950 et 1959, Eban a été Ambassadeur d'Israël simultanément auprès des États-Unis et des Nations-Unies. Il a occupé de nombreux postes politiques en Israël, mais il n'a curieusement jamais bénéficié chez lui de la considération et de l'honneur dont il jouissait en général dans le reste du monde. Sur la tombe d'Eban le 18 novembre, le Grand Rabbin Israel Meir Lau a demandé pardon au nom du peuple d'Israël «qui, du vivant d'Eban, ne lui a pas accordé l'honneur dû au principal porte-parole de l'État d'Israël. (JPost, 19 nov/ 02.) Dans le même journal, Eban a été présenté comme» l'avocat le plus persuasif en faveur de la création de l'état, et le plus éloquent défenseur de la nation pendant plus d'un demi-siècle dans l'arène internationale de l'opinion publique. «Parmi les livres les plus connus d'Abba Eban, mentionnons quelques titres (traduits littéralement de l'anglais): Mon Peuple: Histoire des Juifs d'Abba Eban; L'Héritage: La Civilisation et les Juifs; et Diplomatie pour le prochain siècle. Nul doute que ses livres continueront à être lus et appréciés pendant bien des années. Puisse-t-il encore recevoir dans sa mort l'honneur auquel il aurait eu droit de son vivant. Retour de Netanyahou Début novembre, Benyamin Netanyahou a pris la décision-surprise d'accepter l'offre d'Ariel Sharon qu'il occupe le poste de Ministre des Affaires Etrangères dans son gouvernement temporaire (jusqu'aux élections de janvier.) Bien qu'il soit monté dans la barque, Netanyahou a clairement fait savoir qu'il continuait à vouloir exiler Arafat, et s'opposait à la création d'un état palestinien. L'offre de Sharon était à double tranchant. En offrant à Netanyahou les Affaires Etrangères, Sharon cherchait, selon certains hommes politiques, à le» coincer. «Netanyahou était ainsi placé devant le choix de devenir le subordonné de Sharon ou de sembler préférer ses intérêts personnels au bien de la nation. Mais» Netanyahou a inventé une troisième option en ramenant en fait sur Sharon un dilemme similaire. Le Premier Ministre doit maintenant choisir entre accepter des élections anticipées ou risquer d'avoir l'air d'être celui qui cherche à faire passer en premier son intérêt personnel, en visant davantage à s'accrocher au pouvoir qu'au bien de la nation. «(Herald Tribune, 4 nov/ 02) Netanyahou venait à peine d'être assermenté par le cabinet gouvernemental le mercredi 7 novembre, que les tensions entre les deux rivaux briguant la direction du Likoud commençaient à faire surface. De l'avis de certains, Netanyahou veut miner la politique de Sharon pour se faire une place. Aux yeux de nombreux partisans de Netanyahou, celui-ci serait bon pour l'économie d'Israël. Une enquête menée par le centre de recherche Midgam a posé la question de savoir lequel des deux candidats serait le meilleur pour l'économie du pays. Les résultats de ce sondage ont donné sur ce point 56% des réponses en faveur de Netanyahou, contre 18% seulement pour Sharon. Dans d'autres types de sondages cependant, Sharon vient largement en tête, et il jouit dans l'ensemble d'une popularité supérieure à celle de Netanyahou. Le mercredi 20 novembre, Netanyahou est passé à l'attaque, en critiquant le Premier Ministre Sharon pour sa prise de position en faveur d'un état palestinien. Il a dit que si telle était sa politique, il ne pourrait se joindre à un futur gouvernement Sharon. Netanyahou l'a dit clairement au cours d'une entrevue avec une des stations de radio de l'armée, si Sharon l'emporte aux prochaines élections primaires du Likoud et continue à être pour la création d'un état palestinien,» je ne serai naturellement pas en mesure de faire partie d'un tel gouvernement. « Allant plus loin encore dans sa critique d'Ariel Sharon, Netanyahou a souligné que sur les trois candidats au poste de premier ministre, lui compris,» deux d'entre eux, Amram Mitzna, du Parti Travailliste, et Ariel Sharon, malheureusement au sein même du Likoud, déclarent qu'ils mettront en place un état palestinien. Un seul des droits candidats s'y oppose farouchement. «(ibid.) Lorsque les 300.000 électeurs du Likoud voteront, a-t-il dit, ils décideront s'ils veulent ou non d'un état palestinien.» Les gens doivent vraiment prendre une décision,» a-t-il ajouté. «Ils comprennent qu'avec cette élection ils mettent en place quelque chose de fatal, à savoir si oui ou non le Likoud va élire un leader qui dit ouvertement: «Je mettrai en place un état palestinien,» alors que la vaste majorité sait que cela représente un risque grave pour l'État d'Israël.» (JPost, 21 nov/ 02) DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES Deux découvertes archéologiques assez retentissantes ont été rendues publiques ces dernières semaines. La première a été la «découverte» de l'ossuaire qui aurait jadis contenu les ossements de Jacques, frère de Jésus. Cette boîte en calcaire porte une inscription en araméen inscrite d'un côté, dont la transcription phonétique donne: «Yaakov bar Yossef akhui di Yeshua» c'est-à-dire «Jacques, fils de Joseph, frère de Yeshoua.» Il ne s'agit pas d'une découverte récente. En fait, un collectionneur d'antiquités vivant en Israël avait acheté à un antiquaire arabe l'ossuaire en question. André Lemaire, épigraphe renommé, se trouvait en Israël vers le début de l'année, et il lui a été demandé de regarder la boîte. Après l'avoir examinée, Lemaire a émis l'opinion qu'elle était authentique et datait d'environ 62 ou 63 après Jésus-Christ. Or c'est environ à cette date que Jacques, frère de Jésus, devenu le principal ancien de l'Église de Jérusalem, a été martyrisé. Certes, les trois noms trouvés sur la boîte étaient communs à la période du Second Temple. Mais il n'est pas courant de les trouver tous les trois ensemble. Il y a par conséquent de bonnes chances pour que cet ossuaire ait jadis contenu les ossements de Jacques, le (demi)-frère de notre Seigneur Jésus. Un ossuaire n'est bien sûr pas un cercueil. Il représente un «enterrement secondaire» comme disent les archéologues. Normalement, le corps d'un défunt est mis dans une tombe, où il est laissé pendant au moins un an. Après cela, il ne reste en général que les os. Ils sont alors rassemblés dans un ossuaire relativement petit. Si cette boîte a réellement contenu les ossements de Jacques, frère de Jésus, elle constituerait la première preuve scientifique, indépendamment de la Bible, de l'existence de Jésus que certains érudits libéraux persistent à nier. Josèphe, Tacite et d'autres auteurs anciens ont bien sûr mentionné Jésus dans leurs écrits. Mais en-dehors de ces maigres indices littéraires, ceci serait la première preuve concrète indéniable non seulement que Jésus lui-même a existé, mais aussi que Joseph était son père (terrestre) et que Jacques était son frère. D'aucuns se sont demandé si cette inscription n'était pas un faux. Mais Hershel Shanks, rédacteur d'une revue d'archéologie biblique (The Biblical Archaeology Review) affirme ce qui suit: «Pour forger l'inscription sur Jacques, un faussaire devrait être capable d'imiter les formes des lettres araméennes du premier siècle de l'ère chrétienne, et aussi d'éviter toute erreur dans l'emploi de l'araméen (BAR, Nov-Dec/ 02). Il est souligné dans le même article que selon les estimations de l'érudit catholique de premier plan Joseph Fitzmeyer, expert en textes araméens, l'inscription est authentique. Une autre découverte archéologique vient d'être annoncée: Dans une grotte proche d'En Guédi, des archéologues ont trouvé deux manuscrits datant d'environ 135 ans après Jésus-Christ, (période de la guerre de Bar Kochba). Avec les parchemins en papyrus des manuscrits, des pièces ont été trouvées portant le nom de Bar Kochba (Siméon), ainsi que des flèches de bois et de métal, et des morceaux de tissu et de fruits. Les documents n'ont pas encore été ouverts, mais les experts disent que l'un d'eux est visiblement écrit en grec. Cette langue était parfois utilisée à l'époque de Bar Kochba pour la correspondance et les relations commerciales. Les découvertes de ce genre sont extrêmement rares. La dernière fois que des manuscrits ont été découverts, c'était à Jéricho en 1986. Cette découverte donne aux experts l'espoir que des découvertes importantes pourraient encore être faites dans d'autres grottes. Les travaillistes choisissent un nouveau leader Comme cela a été mentionné plus haut, Amram Mitzna, maire de Haifa depuis neuf ans, l'a emporté sur le président du Parti Travailliste Benyamin Ben-Eliezer et sur le député Haim Ramon. Mitzna est ainsi devenu la troisième personnalité à prendre la tête de ce parti en moins de deux ans. Ancien général, il est né dans un kibboutz, et il est nouveau sur la scène de la politique nationale, n'ayant jamais eu de siège à la Knesset. Les gens cherchent toujours quelqu'un qui puisse les délivrer de leurs difficultés, et Mitzna est le genre de personne dont certains disent: «Peut-être que cet homme pourra nous «sauver».» À ce stade, il ne semble pourtant pas que Mitzna puisse représenter une réelle menace pour le Parti Likoud quand les élections pour le choix d'un premier ministre auront lieu. Ce n'est pas comme si le pays entier applaudissait Mitzna. Le décompte des membres éligibles du Parti Travailliste avant ces élections primaires a été un choc pour les dirigeants de ce parti, en révélant combien leur nombre avait diminué. Il ne restait plus que 100.000 membres ayant payé leur cotisation pour choisir leur chef (contre 320.000 au Likoud). Le» raz-de-marée «de la victoire de Mitzna ne représente en réalité pas plus de 36.000 voix pour lui, contre 25.000 pour Ben-Eliezer et 4.000 pour Ramon (Debkafile, 20 nov/ 02). Chose intéressante, la plate-forme électorale de Mitzna va courroucer certains Israéliens et piquer la curiosité de quelques autres. Mitzna a toujours été» colombe «et un défenseur des négociations avec les Palestiniens même pendant que le terrorisme continue. Il est en faveur d'un état palestinien, et il dit que (s'il est élu) il retirera les FDI de la Bande de Gaza aussitôt qu'il entrera en fonction. Mitzna s'est également engagé à fermer toutes les implantations de la Bande de Gaza, à serrer la bride aux implantations de Cisjordanie, et à procéder à une séparation unilatérale d'avec les Palestiniens si les pourparlers de paix ne donnaient aucun résultat. Arafat dit de Mitzna qu'il est un homme à qui il peut parler. C'est peut-être révélateur. Yasser Arafat a en effet salué Mitzna le 20 novembre en le qualifiant de» prochain Rabin «qui ramènera à Oslo le processus de paix. Cela encouragera certaines personnes, et donnera à d'autres des sueurs froides. Mitzna est-il l'homme qui mènera Israël dans une fausse paix? Il se pourrait bien cependant que Mitzna et ses partisans aient perdu le contact avec l'Israël de l'an 2002. Selon certains observateurs,» le partisan-type de Mitzna aurait peut-être correspondu à l'Israël d'hier, mais il est l'antithèse de l'électeur du courant majeur israélien, qui accuse le processus d'Oslo d'être responsable de ses nombreux troubles. Si les travaillistes penchent trop à gauche, ils n'auront aucune chance aux prochaines élections pour le poste de premier ministre. Face à la victoire de Mitzna, Netanyahou a déclaré: «Moi seul suis prêt à m'opposer avec acharnement à un état palestinien, alors que les deux autres candidats, Sharon et Mitzna, lui sont favorables.» Il n'est pas sans intérêt d'attirer l'attention du grand public sur le fait suivant: «Aucun des candidats et des «espoirs» n'a encore rien trouvé à dire sur les remèdes à apporter au chômage galopant, à l'érosion économique qui touche les classes moyennes, à la fermeture de milliers d'affaires chaque semaine, à la hausse du coût de la vie et au climat général de stagnation résultant d'un terrorisme palestinien qui sévit presque chaque jour.» (Debkafile, 20 nov/ 02) Justice est faite pour Iyad Sawalha Le 9 novembre, les forces spéciales du corps d'élite Golani ont tué Iyad Sawalha dans la casbah de Djénine où il se cachait chez lui derrière un faux mur de sa cuisine. L'histoire des activités terroristes de Sawalha contre Israël est longue. Dans sa jeunesse il est devenu membre des Panthères Noires. L'un des tests requis pour le devenir et prouver sa loyauté au groupe était de tuer des Arabes suspectés de collaborer avec Israël. Il l'a fait avec beaucoup de fierté, et ne se lassait pas de raconter comment il avait étranglé un homme de 70 ans et en avait froidement abattu plusieurs autres «suspectés de collaboration.» Au total, pour la seule région de Djénine, les Panthères Noires sont responsables du meurtre de plus de 40 Palestiniens. Ces assassinats ont eu lieu entre 1987 et 1993, année de la signature des Accords d'Oslo. La peur des Panthères Noires a fait partir de chez eux de nombreux Palestiniens dont certains ont même cherché refuge au-delà de la Ligne Verte. À un moment donné, la situation est devenue si dangereuse que les FDI ont créé un village spécial pour les collaborateurs et leurs familles, au Sud de Djénine. L'armée recherchait Sawalha depuis longtemps et a fini par l'arrêter en 1991. Il a été en prison, puis finalement libéré en 1999. Il avait alors rejoint le Djihad Islamique. Il a dit qu'il allait maintenant mener une vie normale et travailler comme changeur de devises. Mais lorsque la deuxième intifada a éclaté, la tentation de lutter contre Israël est apparemment devenue trop forte, et il est redevenu terroriste. Justice a finalement été faite pour cet homme violent et assoiffé de sang. Que Dieu ait pitié de sa famille, de ses proches, et de tous ceux qui ont été pris, peut-être innocemment, dans cette guerre terroriste. Que le Seigneur console aussi tous ceux qui sont en deuil en Israël. «L'Éternel m'a oint pour consoler tous les affligés, pour accorder aux affligés de Sion une huile de joie au lieu du deuil pour servir à sa gloire.» (Esaïe 61: 1-3) Lonnie C. Mings, Jérusalem (Mitspa.net) ajouté le 17/12/2002 © Voxdei
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LES PRINCIPAUX POINTS DE LA «FEUILLE DE ROUTE» DU QUARTET La «feuille de route», dont le secrétaire d'État américain Colin Powell a demandé dimanche l'application immédiate par les Israéliens et les Palestiniens, prévoit la création par étapes d'ici 2005 d'un État Palestinien coexistant pacifiquement aux côtés d'Israël. Ce document, élaboré par le quartet (États unis, Russie, Union européenne, ONU) reprend la vision exprimée par le président américain George W. Bush dans son discours du 24 juin 2002. Voici ses principaux points. PRÉAMBULE – La solution de deux États, israélien et palestinien, vivant côte à côte, est possible à condition que la violence et le terrorisme cessent. – La direction palestinienne doit lutter effectivement contre le terrorisme et respecter les principes de démocratie et de liberté. – Israël doit être prêt à oeuvrer pour qu'un État palestinien voie le jour. – Le règlement mettra fin au conflit israélo-palestinien ainsi qu'à l'occupation des territoires conquis par Israël en 1967, et aboutira à la reconnaissance par les pays arabes du droit d'Israël à vivre en paix et en sécurité, car il permettra aussi de promouvoir la paix dans les volets syrien et libanais (du conflit). PREMIÈRE PHASE Fin du terrorisme et de la violence, normalisation de la vie pour les Palestiniens, et création de leurs institutions nationales. – Les Palestiniens s'engagent à mettre immédiatement fin à la violence, et reprennent leur coopération sécuritaire avec Israël. – Les Palestiniens entreprennent des réformes politiques et se préparent à un État, notamment en rédigeant une Constitution. – Israël se retire des secteurs palestiniens réoccupés depuis septembre 2000 et gèle la colonisation. – La direction palestinienne reconnaît sans équivoque le droit d'Israël à exister en paix et en sécurité, et appelle à un cessez-le feu inconditionnel, ainsi qu'à la fin des incitations à la violence. – Les dirigeants israéliens s'engagent sans équivoque à oeuvrer à la création d'un État palestinien souverain et viable. Cette première phase cruciale met l'accent sur les exigences de sécurité: les Palestiniens doivent procéder aux arrestations de ceux qui entendent poursuivre la violence et détruire les infrastructures des terroristes, notamment en confisquant leurs armes. Israël s'efforcera de restaurer la confiance en renonçant notamment à ses mesures punitives (destructions de maisons, expulsions, confiscations, etc.). Des mécanismes seront créés pour veiller à l'application de ces engagements. Les Palestiniens doivent mettre en place des structures démocratiques et Israël doit les aider en ce sens, notamment par des gestes humanitaires, la réouverture de leurs institutions à Jérusalem-Est, et le démantèlement des implantations juives sauvages dans les Territoires. SECONDE PHASE Elle porte sur les efforts déployés pour créer un État palestinien indépendant aux frontières provisoires entre juin et décembre 2003. Israël favorisera la continuité territoriale de cet État. – Si le Quartet juge que les conditions s'y prêtent, des élections palestiniennes doivent être organisées. – Une conférence internationale doit être convoquée par le Quartet en consultation avec les parties, en vue de relancer les efforts pour une paix globale au Proche Orient. – Le Quartet oeuvrera à la reconnaissance de cet État par l'ONU. TROISIÈME PHASE Elle doit consolider l'État palestinien provisoire, ainsi que ses institutions, la sécurité, et le lancement de négociations israélo-palestiniennes sur un règlement définitif. – Seconde conférence internationale au début de 2004 pour créer un État palestinien aux frontières définitives d'ici 2005. Le sort de Jérusalem, des réfugiés palestiniens et des colonies est aussi au programme. – À l'issue de cette phase, le conflit israélo-palestinien doit être réglé et les pays arabes doivent nouer des relations normales avec Israël. (AFP) ajouté le 17/5/2003 © Voxdei
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ISRAËL SE PRÉPARE AU «SÉISME» D'UNE GUERRE EN IRAK Israël se prépare à une offensive militaire américaine contre l'Irak dans les prochaines semaines et espère tirer profit du «séisme» qui en résultera, a affirmé vendredi son chef d'état-major. «Dans les prochaines semaines, une attaque américaine en Irak va provoquer un séisme régional, qui entraînera une recomposition» des forces en présence, a déclaré le général Moshé Yaalon dans une interview au quotidien israélien Yediot Aharonot. «Une offensive réussie aura des conséquences positives, en renforçant les éléments pragmatiques dans la région. En revanche, si elle est perçue comme un échec, cela aura pour nous des conséquences négatives», a-t-il ajouté, en référence notamment au conflit avec les Palestiniens. La veille, le secrétaire d'État américain Colin Powell a jugé qu'un renversement du régime irakien de Saddam Hussein permettrait de «remodeler» le Proche-Orient au profit des intérêts des États-Unis et de leurs alliés. Il a aussi estimé qu'une victoire sur l'Irak devrait s'accompagner d'un regain d'efforts pour régler le conflit israélo-palestinien. Cette vision est très largement partagée par les Israéliens comme en témoigne vendredi un éditorial du quotidien Haaretz. Le journal, proche de l'opposition travailliste, est d'accord pour soutenir «la politique de Powell et de George W. Bush», considérant que l'essentiel était d'abattre le régime de Saddam Hussein, considéré comme un ennemi mortel d'Israël, même si cela portait un risque de déstabilisation dans la région. «La probabilité d'une attaque irakienne (contre Israël) est très faible», a par ailleurs affirmé le chef d'état-major sans cependant écarter complètement que «Saddam Hussein dispose des moyens d'une attaque désespérée en dernier recours». Il a relevé l'importance pour Israël de réagir avec force à toute attaque irakienne, ne serait-ce que pour rétablir son «pouvoir de dissuasion», sans préciser la forme que pourrait prendre cette riposte. «Un pays qui est attaqué est un pays qui n'a pas réussi à dissuader (ses ennemis) et qui doit rétablir son pouvoir de dissuasion», a-t-il ajouté, ce qui peut s'entendre comme un désaveu de l'absence de riposte israélienne durant la guerre du Golfe en janvier-février 1991. À l'époque, l'Irak avait tiré sur Israël 39 missiles Scud à ogives conventionnelles qui avaient tué deux personnes et blessé des centaines. Mais Israël n'avait pas réagi sous la pression des États-Unis qui ne voulaient pas mettre en danger la coalition internationale mobilisée contre l'Irak. En Israël et dans les territoires occupés, la tension a un peu baissé au lendemain d'une journée sanglante au cours de laquelle cinq Palestiniens, un Arabe et deux soldats israéliens ont été tués. La police a annoncé dans la matinée avoir découvert et désamorcé une ceinture renfermant une forte quantité d'explosifs, cachée dans une mosquée de la localité arabe israélienne de Taibeh et qui devait servir à un attentat suicide palestinien. La ceinture, cachée dans les toilettes, devait être récupérée par deux activistes du mouvement radical palestinien Jihad islamique, capturés jeudi en Cisjordanie après des informations sur des projets d'attentats recueillies par le Shin Beth, le service de sécurité intérieure. Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a démoli au bulldozer un bâtiment de la sécurité palestinienne près de l'implantation de Kfar Darom. Le secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères Mike O'Brien a dénoncé la démolition de maisons palestiniennes et la mort de deux infirmiers palestiniens tués jeudi par l'armée. (AFP) ajouté le 7/2/2003 © Voxdei --------------------------------------------------------- |
LE PRÉSIDENT ISRAÉLIEN DEMANDE AU VATICAN DE RESTITUER LE TRÉSOR JUIF VOLÉ DANS LE TEMPLE DE JÉRUSALEM EN L'AN 70 Le président Moshe Katzav demande au Vatican de révéler la liste des trésors volés dans le Temple et la nation juive qu'il possède. À plusieurs occasions, le mouvement des Fidèles du Mont du Temple a demandé au Pape de restituer ces trésors qui se trouvaient dans le Temple de Jérusalem, et qui doivent être utilisés pour la reconstruction du prochain temple. Durant sa récente visite en Italie, le président israélien Moshe Katzav a demandé au premier ministre du Vatican, le Cardinal Angelo Sudano, de préparer une liste des trésors du Temple, des ustensiles du culte Juif que détiendrait le Vatican. Le président a réclamé la coopération du Vatican dans cette affaire très sensible. Le Vatican détiendrait en effet la Ménorah en or volée dans le Temple par les troupes romaines en 70, et ramenées à Rome à cette époque. Après la destruction du Temple à cette date, et la disparition du royaume d'Israël, l'empereur Titus fit bâtir un arc de triomphe à Rome. Cet arc représentait les captifs hébreux ramenant à Rome la Ménorah et les ustensiles liés au culte du Temple de Jérusalem. Selon des historiens, l'empire romain, devenu chrétien, conserva ces biens dans le sous-sol du Vatican. Depuis des générations, le peuple Juif rêve de récupérer ces objets mythiques, qui seraient le signe de l'approche de la reconstruction du nouveau temple à Jérusalem, et la proximité de la rédemption du peuple israélien. Le fait que le Vatican détienne ces trésors issus du Temple de Jérusalem est bien connu. (TempleMount.org) ajouté le 27/3/2003 © Voxdei --------------------------------------------------------- |
LA FEUILLE DE ROUTE: UN PLAN DE PAIX BOULEVERSANT
NDLR: Résumé de 3 articles sur le tremblement de terre aux États-Unis qui ont suivi la reprise du plan de paix du Quartet Édito de Bill Koenig, 29 avril 2003 Une fois encore, le modèle «la paix contre la terre» a fonctionné. Dès que la terre de l'alliance est mise à prix, vous voyez des conséquences: terreur en Israël, catastrophes chez nous. Aujourd'hui (29 avril), 7 états du Sud américain ont été secoués par un tremblement de terre de magnitude de 4.9, phénomène rare pour la région. Les états suivants ont été touchés: l'Alabama, la Georgie, le Tennessee, le Kentucky, les Carolines du Nord et du Sud et le Mississippi. Le même jour M. Abu Mazen a été intronisé comme premier ministre palestinien et le secrétaire d'État s'apprêtait à l'inviter à la maison blanche tandis que G.W. Bush s'est dit prêt pour la Feuille de Route. Le même jour, un nouvel attentat suicide a tué 3 personnes et en a blessé 35 à Tel Aviv. Aux dires de M. Ari Fleischer, le président Bush considérait «la solution avec deux états» une priorité. Le secrétaire d'État devait se rendre dès le 1er mai en Europe et violence au Moyen-Orient. Il visiterait la Syrie pour discuter du problème soulevé par le soutien que cette dernière accorderait aux organismes terroristes, selon Washington et par le comportement de la Syrie durant la guerre en Irak. M. Powell pourrait retourner dans la région la semaine suivante, visitant Israël et d'autres pays. Une fois l'administration Abu Mazen bien en place, M. Powell effectuera un autre voyage. Le Plan devrait aboutir à la création d'un état palestinien à l'horizon 2005. Ci-dessous une chronologie établie par Timothy Snodgras, à la suite de la reprise du «Road Map» 29/4 Nomination d'Abu Mazen; reprise de la feuille de route à Washington 29/4 Tremblement de terre dans les états du sud (US) 30/4 La feuille de route présentée au cabinet d'Ariel Sharon 4/5 Une tempête inhabituelle s'abat sur la Californie 4/5 Tremblements de terre en Turquie, 167 morts, en Nouvelle Zélande (magnitude 6.4) et en Chine (magnitude 5.8) 5/5 La délégation américaine rencontre le nouveau premier ministre palestinien 5/5 83 tornades ravagent le Mid-West, 38 morts 5/5 La Corée du Nord réitère sa menace nucléaire contre les États-Unis en cas de sanction 5/5 Émeute à Pékin suite à la fermeture de réservoirs d'eau publics dans le cadre de prévention du Sars 5/5 Tremblement de terre (3.9) en Virginie, USA
Enfin, voici le commentaire hebdomadaire par Terry James sur RaptureReady.com Un plan à faire trembler la terre La recherche du sensationnel n'est pas ma tasse de thé, notamment en matière de prophétie. Depuis des années je regardais avec un extrême scepticisme les propos de ceux qui croyaient voir la main de Dieu agir directement – et parfois immédiatement – en réponse des actions menées par les dirigeants internationaux qui cherchaient à imposer leur volonté sur Israël. Je reste circonspect, toujours. Mais n'empêche, il est des «coïncidences» qui suivent souvent immédiatement de telles décisions sur Israël ou bien sur les lois en directe opposition à la loi de Dieu. Ce ne sont pas les coïncidences. On aurait tort de les ignorer. Permettez-moi de citer une expérience personnelle. Je suis amené à considérer ces matières grâce à John McTurnin, un officier de police et membre de «Cops for Christ» (les policiers pour Jésus). M. McTurnin avait une manière de parler, sur ses programmes radio, qui ne le range pas dans la catégorie des excités. Mais il ne semblait avoir le moindre doute sur la véracité de ce qu'il disait. Il citait les uns après les autres les phénomènes naturels inhabituels, des catastrophes naturelles qui survenaient après ou en même temps que le gouvernement essayait de promulguer une loi allant à l'encontre de la parole de Dieu. Les sujets concernent souvent l'homosexualité, l'avortement et Israël. J'ai commencé à observer ces choses, plus pour me convaincre des fantaisies de M. McTurnin que par volonté de mener une enquête. En effet, ça n'a pas manqué. Mon scepticisme a cédé le jour où Bill Clinton devait recevoir à la Maison Blanche une représentation pour une de ces causes «anti-Dieu». Veuillez excuser mon trou de mémoire, je ne me souviens plus exactement. En revanche, ce qui m'a marqué, c'est qu'une violente tornade s'est abattue sur Little Rock, Arkansas en même temps que se déroulait la cérémonie à Washington. La tempête a arraché, entre autres, la cabane dans l'arbre de Chelsea dans la résidence des Clinton. J'ai envoyé à M. McTurnin les deux gros titres. Le Seigneur est sensible à la manière dont on traite son peuple. Par la bouche de Zacharie, il déclare Israël «la prunelle de ses yeux» (Zacharie 8: 2). Or, la Feuille de Route touche à la prunelle de ses yeux. La Feuille de Route est censée nous amener à la Paix, via l'établissement de l'état palestinien en 2005 après l'arrêt de la violence et les réformes du régime palestinien d'une part et, d'autre part, le retrait israélien des territoires disputés. Les réformes palestiniennes sont censées être concrétisées par la nomination d'Abu Mazen. Son inauguration s'est déroulée imperturbée par le tout nouvel attentat suicide à Tel Aviv, ce mercredi 30 avril. Alors que les organisations terroristes ont déclaré que cet attentat servait de leçon pour Abu Mazen, pour montrer leur détermination de ne jamais déposer les armes tant qu'Israël n'aurait pas cédé à toutes leurs exigences. Toujours est-il que l'ambassadeur américain Dan Kurtzer s'est empressé de présenter le plan du Quartet à Ariel Sharon le lendemain, d'autres membres du Quartet se sont rendus également à Ramallah dans le même but. Comme pour célébrer l'événement, un tremblement de terre de magnitude de 4.9 a secoué les états du sud américain. Ce qui est étonnant, ce n'est pas la magnitude, c'est le fait même que le Sud a tremblé. Ce n'est pas une région séismique. Rien dans sa structure géologique ne laisse prévoir qu'un tremblement de terre puisse se produire là. Des séismologues s'interrogent sur les effets des secousses et surtout, s'il y en aura d'autres. Une chose est certaine. Un jour le Seigneur réagira, violemment, quand un leader nommé l'Antichrist touchera à la prunelle de ses yeux avec le «plan de paix pour 7 ans». L'enfer se déchaînera. Cette période de tribulation atteindra son comble de l'horreur avec un tremblement de terre qui remodèlera la surface de la terre en un clin d'oeil. Le président Bush croit sans doute que la Feuille de Route mène à la paix. Mais un tel mouvement, probablement celui-là même, mènera le monde vers la tribulation et Armageddon. Ça sera vraiment un plan très bouleversant! (Watch.org, RaptureReady.com) ajouté le 6/5/2003 © Voxdei --------------------------------------------------------- |
6 MAI 2003, L'ÉTAT D'ISRAËL A 55 ANS, RÉACTION DE SHALOM ISRAËL!
Zikhor lo tichkah ! «Souviens-toi, n'oublie pas!» – Le 27 Nisan (27 avril 03), le peuple juif en Israël et dans le monde entier célébrait «le jour de la Shoah» (Yom HaShoah) et se souvenait. En tant que chrétiens et amis d'Israël, nous voulons nous souvenir aussi et prendre part à ce travail de conscience, de conservation dans les mémoires, car est-il pensable que «ces choses» aient pu exister dans notre monde soit-disant civilisé? «Vous n'avez pas connu les désastres de l'aube, les wagons à bestiaux et le sanglot amer de l'humiliation, accusés d'un délit que vous n'avez pas fait, du crime d'exister, changeant de nom et de visage pour ne pas emporter un nom qu'on a hué, un visage qui a servi à tout le monde de crachoir!»[1] La Shoah a sali l'humanité et révélé le coeur de l'homme sans D.ieu. C'est un événement sans précédent, unique dans les annales de l'histoire humaine – témoignage indicible. À Drancy, l'ancien camp d'internement et de transit pour l'enfer porte le nom de «Cité de la Muette» – rien à dire et se taire devant l'inavouable. Combien de Juifs français ont été déportés? 80.000 civils français – adultes, enfants, bébés, vieillards – arrachés de leur maison par des policiers français. L'antisémitisme dépasse les frontières, mais c'est toujours plus dur de le savoir à la porte. Ne pas oublier car le Seigneur nous demandera des comptes: «Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait (ou n'avez pas fait) ces choses à l'un de ces plus petits (les Juifs), c'est à moi que vous l'avez (ou ne l'avez pas) fait.» (Matthieu 25: 45) Yom ha Atsmaout – Jour de l'indépendance À ceux qui n'ont pas compris qu'Israël est unique, un événement inouï peut les amener à comprendre certains mystères de D.ieu: la création de l'État d'Israël le 14 mai 1948É quelques années après la décision nazie d'en finir avec les Juifs au travers de la «solution finale»! Et voici qu'après 2 000 ans d'exil forcé, le peuple juif retrouve une patrie, il peut rentrer «à la maison»! C'est toute la prophétie d'Ezéchiel qui se déroule sous nos yeux, dans ce siècle: «Ossements desséchés, écoutez la parole de l'Éternel! Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel, à ces os. Voici, Je vais faire entrer en vous un esprit, et vous vivrez; Je vous donnerai des nerfs, Je ferai croître sur vous de la chair, Je vous couvrirai de peau, Je mettrai en vous un esprit, et vous vivrez. Et vous saurez que Je suis l'Éternel.» (Ez.37) Ces «ossements», nous ne les connaissons que trop, au travers d'images de fosses non comblées de cadavres juifs d'Auschwitz et d'ailleurs. Et D.ieu a fait, que de ces os sortent un peuple en marche, une armée, une nation modèle, l'Esprit veillant sur elle. C'est un événement sans pareil – une poignée de Juifs asseyant l'autorité d'un gouvernement juif, battant au passage des armées arabes 20 fois plus nombreuses et plus armées, et devenant l'une des plus belles démocraties de notre temps. L'événement est couronné: 3 000 ans après le roi David, Jérusalem devient à nouveau capitale d'Israël! Mais encore une fois: «n'oublions pas», le prix à payer a été élevé et il l'est encore. – Israël, ne doute pas de ta vocation, ne doute pas de l'amour de ton D.ieu et souviens-toi: Son nom est «Merveilleux» (Ésaïe 9: 5) – Il est fidèle et a compassion de toi! «Quand les montagnes s'éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s'éloignera point de toi (Israël), et mon alliance de paix ne chancellera point, dit l'Éternel, qui a compassion de toi.» (Ésaïe 54: 10) Pasteur Gérald Fruhinsholz, le 5 mai 03 [1] De Benjamin Fondane. Texte envoyé par Madame S. Cuartero. (G. Fruhinsholtz) ajouté le 6/5/2003
---------- Israël: 6 mai 2003, l'état Israël a 55 ans! NDLR: Ce texte violent paru sur le site www.guysen.com nous interpelle. En tant que français, notre politique étrangère est violemment mise en cause. En tant que chrétiens, même si nous ne sommes pas tous catholiques, notre «bonne foi» est également mise en cause. Cette violence verbale ne cache-t-elle pas une souffrance réelle, et justifiée? Qui répondra sur le site en question (il y a une rubrique «réponse») pour apporter son soutien à Israël, et lui souhaiter «bon anniversaire»? La «parenthèse de l'histoire» fête ses 55 ans Par Marc Haviv pour Guysen Israël News 5 mai 2003.
Israël a 55 ans! Cette année le 5 Iyar 5763 Israël fête ses 55 ans. Il n'est pas nécessaire de rappeler ce qu'a vécu ce petit état, ce grand peuple depuis 55 ans, alors que nous aurions pu croire que les atrocités subies quelques années avant sa création, allaient être les dernières et que finalement nous pourrions vivre en paix dans nos 20.000 Km2. C'est bien mal comprendre la fascination, l'engouement des peuples pour ne pas nous laisser tranquilles. Je ne parle pas des guerres d'Israël ni des condamnations de l'ONU, ni des attentats terroristes, ni des animaux suicides, ni même du boycott systématique, cyclique de l'État d'Israël. Je parle du refus de mémoire des autres peuples. Je parle de la» parenthèse de l'histoire» que devait être l'État d'Israël, je vous parle de «ce petit pays de Merde.» qui sont autant de citations des fonctionnaires du Quai d'Orsay, toujours champion de la rapidité pour envoyer les israéliens aux pâquerettes, provoquant ainsi des réactions xénophobes de la part des Néo français. Je parle des refus fallacieux des équipes étrangères sportives de venir jouer en Israël, des universités qui boycottent les sciences israéliennes, comme si un boulanger pouvait boycotter la farine. Mais ce qui me donne le plus de craintes c'est que malgré les soit disant messages d'apaisement et de Méa culpa de l'église, bien que les livres d'histoire français précisent (sous la pression) depuis seulement quelques années, que «Saint Louis» ne faisait pas que rendre la justice sous son chêne mais que c'était un pourfendeur de juifs qui a eu l'idée avant Hitler de leur apposer un signe distinctif, malgré cela, je lis encore aujourd'hui (Jérusalem Post en Français 29/04/03) qu’il était question de béatifier ni plus ni moins que ISABELLE LA CATHOLIQUE, et je cite l'article «Isabelle qui a régné au XVème siècle avec son Mari, le Roi Ferdinand, a surveillé l'Inquisition espagnole, durant laquelle un nombre incalculable de juifs ont été convertis de force au Christianisme, brûlés sur les bûchers, puis expulsés par centaines de milliers en 1492» Et ceux-là même, en 2003 vont béatifier pour ensuite canoniser une telle personne et comme le dit toujours dans le même article, l’Archevêque de Valladolid: «Nous avons étudié chaque aspect de cette femme controversée et fascinante et il semble que le temps est venu d'abandonner l'intransigeance et de la voir dans le contexte de son époque et de son environnement» Souvenez-vous, le Pape au mur des lamentations, le concile Vatican 2: nous ne sommes plus un peuple Déicide, mais quand même, on ne va pas arrêter de BEATIFIER, (quel mot! ) de parfaits salauds. D'ailleurs il est fortement question de faire de même avec Pie XII et nous sommes en 2003, à l'aube du 21ème siècle! L'Église veut bien faire quelques petits efforts, mais de grâce ne lui enlevez pas ses Saints. Pie XII, pas vraiment bon? «Il faut pas exagérer remettez le dans le contexte d'accord, il a fermé les yeux sur des petites déviances qui ont coûté la vie à quelques centaines de milliers de juifs, on ne va tout de même pas l'exclure des BEA-Canonisations». Vous verrez, l'Abbé Pierre, le saint homme, certes, il est juste un fan de Garaudy, négationniste en Chef, mais il y a le contexte du moment, Les Juifs Colonisateurs, le Méchant Sharon. On ne va tout de même pas priver la France de son saint Homme, futur candidat «béatifable et canonisable». Je ne fais là ni extrémisme, ni démagogie, je cite des faits. Nous nous focalisons sur la poussée de l'antisémitisme musulman, mais l'autre, son aîné, celui qui a été autrement plus meurtrier pour le peuple juif, n'est vraiment pas éteint, et le seul fait de lire des phrases telles que celles reportées plus haut doivent nous maintenir en alerte maximum, on nous jette des petites miettes de charité Chrétienne mais on continue de rendre «Saint» des personnes qui auraient aujourd'hui été traînés devant les tribunaux pour meurtres collectifs, crimes de guerre et génocides. Cela bien sûr sans prendre «le contexte de l'époque en considération». Comme le disait l'archevêque de Valladolid que le temps est venu d'abandonner l'intransigeance». Il faut préparer une place au Panthéon à Céline, merveilleux auteur et merveilleux antisémite, une canonisation à Pie XII et Isabelle la Catholique, maintenir Saint, le bon Roi Louis, et peut être que dans 20 ans, 30 ans, les choses seront prises dans leur contexte et Staline, le petit père des peuples, Hitler, le petit Caporal, auront droit à une reconnaissance universelle. Pour l'instant, ce «petit pays de Merde» bien accroché à sa terre, va fêter ses 55 ans et ma maison, ma voiture, mes enfants sont tout de bleu et blanc drapés, vêtus et puis 55 pour les «Tunes», c'est vraiment une belle année pour un anniversaire. AM ISRAEL HAI (Guysen.com) ajouté le 6/5/2003 © Voxdei --------------------------------------------------------- |
LE VATICAN RÉAFFIRME SA POSITION SUR ISRAËL Rencontre entre le pape et Colin Powell Bill Koenig, 2 juin 2003 Le pape déclare aujourd'hui qu'il ne voit la solution du conflit israélo-palestinien qu'en envisageant deux états indépendants, souverains et en sécurité. Avant la rencontre avec M. Powell, le pape avait reçu la lettre de créance du nouvel ambassadeur israélien, à qui il a rappelé ses convictions sur les droits inhérents de chaque nation de vivre en paix. À M. Powell, le pape a renouvelé son soutien pour la Feuille de Route. La relation entre le Saint-Siège et les États-Unis est, selon lui, excellente, malgré l'intermède irakien. D'ailleurs, durant la visite du Président Bush en Pologne, celui-ci a rendu hommage au pape qu'il nomme «un des plus grands dirigeants moraux de notre temps». Une fois de plus, le pape Jean Paul II prend une position non-biblique au sujet de la Terre d'Alliance de Dieu. Rappelons-nous que Yasser Arafat a obtenu 9 audiences avec le pape au Vatican depuis la signature de l'accord d'Oslo le 13 septembre 1993. Le Vatican a signé avec les Palestiniens un accord le 15 février 2000, dont voici un extrait: «Une solution équitable au sujet de Jérusalem, basée sur les résolutions internationales, est fondamentale pour une paix juste et durable au Moyen-Orient, et les décisions ainsi que les actions unilatérales, altérant les caractère et status spécifiques de Jérusalem sont moralement et légalement inacceptables. Nous réclamons ainsi un statut spécial pour Jérusalem, garanti par la communauté internationale, qui devrait assurer: a) la liberté de culte et de conscience pour tous, b) l'égalité devant la loi des trois religions monothéistes, pour leurs institutions et leur fidèles dans la Cité, c) l'identité propre et le caractère sacré de la Cité et son héritage religieux et culturel universellement reconnu, d) le libre accès aux Lieux Saints et la liberté d'y célébrer les cultes et e) le régime de statu quo dans ces Lieux Saints là où il se révèle applicable.» Les Israéliens ont répondu en disant «Israël exprime son grand mécontentement au sujet de la déclaration faite à Rome par le Saint-Siège et l'OLP, touchant Jérusalem et d'autres issus qui sont sujets aux négociations israélo-palestiniennes sur une base permanente. L'accord signé entre ces deux parties constitue un regrettable intervention dans les négociations entre Israël et les Palestiniens.» De plus, on ne peut nier qu'Israël garantit déjà la liberté de culte et de conscience à tous et le libre accès aux lieux saints de toutes les confessions. Également, il est établi que le caractère religieux et culturel de Jérusalem est préservé, tout comme les droits dont jouissent les communautés et institutions religieuses dans la Cité. Par conséquent, Israël a rejeté la référence à Jérusalem dans le document ci-dessus mentionné. Jérusalem fut, est et sera la capitale de l'État d'Israël. Aucun accord ou déclaration par ces parties ou d'autres ne changera rien à ce fait. L'Église Catholique a eu ses prises à Jérusalem depuis longtemps et continue à se servir de ses influences dans le processus de paix. Elle continue à sponsoriser les événements pour la «paix mondiale» et persiste à ne pas reconnaître que la Terre Promise a été promise par Dieu justement à Israël. Elle semble complètement ignorer la signification prophétique des temps dans lesquels nous vivons. (Watch.org) ajouté le 3/6/2003 © Voxdei --------------------------------------------------------- |
LE VATICAN RAPPELLE LA NÉCESSITÉ D'UN STATUT GARANTI INTERNATIONALEMENT POUR JÉRUSALEM Le Vatican rappelle la nécessité d'un statut garanti internationalement pour les lieux saints des trois religions juive, chrétienne et musulmane, à Jérusalem. Le cardinal Angelo Sodano, Secrétaire d'État, a en effet été interrogé par les journalistes lors de la traversée sur l'Adriatique à bord du «Marco Polo» entre Omisalj et Rijeka, jeudi après-midi. Concernant la «feuille de route» proposée pour la reprise du processus de paix en Terre Sainte, le cardinal Sodano indiquait à propos d'un futur État palestinien, rapporte le quotidien italien «Il Messaggero»: «Il ne peut pas y avoir d'Etat-gruyère. Les frontières doivent être claires». «Les réfugiés, soulignait encore le cardinal, depuis une terre qui a elle aussi connu les mouvements de réfugiés, ont le droit de revenir chez eux, ou, dans le cas contraire, de recevoir un dédommagement». À propos des entretiens d'Aqaba, le cardinal Sodano a salué l'engagement des États-Unis en faveur de la paix «que l'on attend depuis longtemps» en Terre sainte et pour laquelle«tous devront faire nécessairement des sacrifices» et ceci dans l'intérêt des deux populations: les pays sont épuisés non seulement par les affrontements mais économiquement aussi par les dépenses militaires. Le Saint-Siège confirme également sa position sur la nécessité d'un statut garanti de façon internationale» pour les lieux saints de Jérusalem. Quant à la volonté des Palestiniens de faire de Jérusalem-Est la capitale du futur État palestinien, c'est un «problème qui doit être abordé» ajoutait le cardinal Sodano en affirmant que «rien n'est impossible entre les hommes». (Zenit.org) ajouté le 15/6/2003 © Voxdei --------------------------------------------------------- |
NOUVELLES RÉSUMÉES D'ISRAËL, RAPPORT JUILLET 2003 EN DIRECT DE JÉRUSALEM
...«C'est donc vrai ce que j'ai appris dans mon pays...» (I Rois 10:6) Juillet 2003, Année Juive 5763
La feuille de route du Hamas vers la violence «Ceux qui veulent la paix au Moyen-Orient doivent traiter durement avec le Hamas,» a dit le Président Bush. Les forces américaines pourraient aider à cibler les groupes militants palestiniens si le nouveau premier ministre palestinien n'est pas capable de les persuader de mettre fin à leur campagne meurtrière contre Israël, a déclaré le sénateur américain Richard Lugar. Pour reprendre les termes employés par le journaliste américain Steven Emerson: «De tous les groupes militants islamiques, le Hamas est celui qui a développé l'infrastructure la plus sophistiquée en Amérique.» Apparemment, les militants du Hamas préfèrent mourir que de coopérer avec Israël. Et de fait, beaucoup d'entre eux meurent en tuant avec eux des Israéliens. Un autre autobus a explosé à Jérusalem, tuant 17 Israéliens en plus du terroriste-suicide du Hamas. Déguisé en Juif orthodoxe, celui-ci était monté le 11 juin à 17h30 dans le bus n° 14 à la station de bus de Mehané-Yehuda, le plus grand marché juif découvert de la ville. Le militant a attendu que le bus arrive devant le centre commercial de Clal, moins de cent mètres plus loin, pour faire détoner sa puissante bombe, remplie de vis et de boulons, dont l'effet a été dévastateur. En plus des 17 morts, il y a eu plus de 100 blessés, dont beaucoup attendaient à l'arrêt de bus situé devant le Clal. L'auteur de cet article a un ami qui attendait le bus à cet endroit, et a miraculeusement été protégé de toute blessure physique. Les témoins de l'explosion, consternés, ont vu des hommes et des femmes» brûler comme des torches. «Le gardien d'un proche parking a expliqué:» J'ai vu une femme prendre feu comme si elle était une torche: Ses vêtements ont brûlé les premiers, puis sa peau. «Le gardien s'est précipité sur les lieux et s'est brûlé les mains lui-même en essayant d'éteindre les flammes de corps en feu. Il a dit n'avoir jamais rien vu de pire, même à Yad Vashem. Une autre passante est montée dans le bus pour verser sur les victimes le lait qu'elle venait d'acheter, dans l'espoir d'éteindre les flammes. Comme d'habitude, certains ont commencé à proférer des accusations et des menaces. Un groupe d'Israéliens s'est rassemblé près du lieu de l'attentat et s'est mis à scander» Mort aux Arabes! «: Une jeune Américaine, fille d'un sénateur du New Jersey, blessée dans le bus, a rejeté la responsabilité de l'attaque sur les États-Unis, en disant: «Le Président Bush que je respecte et pour lequel j'ai voté, ne comprend pas ce qui se passe ici. J'aimerais qu'il vienne rendre visite aux Américains qui se sont installés ici, pour voir de quoi il s'agit véritablement avant de mettre en branle un plan de paix. L'attentat a été la source d'une nouvelle série de chocs pour la communauté juive tout entière. Comme plusieurs semaines s'étaient écoulées sans attentat «majeur,» les Israéliens commençaient à se demander si les Arabes militants n'envisageaient pas sérieusement, peut-être, un cessez-le-feu, si temporaire qu'il soit. Cela ne semble pas le cas. Après de nouvelles attaques ciblées par des hélicoptères israéliens dans la Bande de Gaza, le Hamas (acronyme, en arabe, pour dire Mouvement de Résistance Islamique,) a fait le voeu de débarrasser des Juifs le pays. Le terme de» cessez-le-feu,» disent-ils, n'existe pas dans notre dictionnaire. On peut se demander si le terme de «survie» existe dans leur dictionnaire. En effet, s'ils continuent ainsi à tout faire pour détruire et rendre infirmes des Israéliens, il est certain que peu d'entre eux survivront. Bien sûr, d'autres groupes militants ne veulent pas non plus quitter le chemin de la violence, mais le Hamas est spécialement pervers. Étant donné son objectif avoué d'éliminer Israël, l'armée a promis de s'en prendre à chacun de ses membres, y compris à son chef spirituel, le Sheikh Yassin. Mais Israël n'est pas le seul à détester les méthodes du Hamas. Le Président Bush a décrété le Hamas «ennemi de la paix.» Richard Lugar, et d'autres sénateurs américains avec lui, se demande si le moment n'est pas venu d'envoyer des troupes américaines s'occuper du Hamas. Du fait de ces nouvelles opérations contre le Hamas, les dirigeants de l'organisation dans la Bande de Gaza ont pris le maquis par crainte de représailles israéliennes. Selon certaines informations, la plupart des dirigeants du Hamas ont «disparu de chez eux» à la suite de la tentative d'assassinat manquée contre Rantisi le 10 juin. Les dirigeants du Hamas sont convaincus que le gouvernement de Sharon a décidé d'éliminer la direction du Hamas. Ce n'est peut-être pas loin de la vérité. En même temps, le Hamas a promis une escalade des attaques contre Israël. L'attentat du bus, a-t-il dit, est une riposte à l'attaque contre Rantisi, et sera suivi de beaucoup d'autres. L'explosion du bus «est le début d'une nouvelle série d'attaques et fait partie du prix que les sionistes doivent payer. Nous appelons touts les étrangers à évacuer l'entité sioniste pour protéger leurs viesÉ Nous faisons appel à toutes les cellules militaires pour qu'elles agissent immédiatement et le fassent comme un tremblement de terre pour faire sauter l'entité sioniste et la réduire en pièces.» (JPost, 13 juin) Il est maintenant tragiquement clair qu'une grande partie de la planification et du financement du Hamas s'est poursuivie aux États-Unis. Ses militants ont tiré partie de l'ouverture et de la liberté garanties par la société américaine. Le Hamas a des bureaux à Santa Clara et Los Angeles en Californie, Tucson en Arizona, Kansas City et Columbia dans le Missouri, Dallas et Houston au Texas, Détroit dans le Michigan, Philadelphie en Pennsylvanie, et dans un certain nombre de métropoles de la Côte Est. Les États-Unis vont-ils eux-mêmes résolument agir pour retrancher les cellules cancéreuses de leur propre corps? Seul l'avenir le dira. Que veut le Hamas? Quel est son programme? Au cours d'un rallye qui a eu lieu à Washington le 28 octobre 2000, un représentant de l'Association Islamique pour la Palestine a expliqué le programme du Hamas en ces termes: «Je viens avec trois messages que l'AIP voudrait réitérer. Je vais les dire en arabe, puis en anglais. Premièrement, (nous voulons) toute la Palestine du Jourdain à la Méditerranée; Deuxièmement, Toute la Palestine est sacrée, pas seulement al-Quds (Jérusalem), et troisièmement, notre Aksa n'est pas leur temple.» C'est donc écrit noir sur blanc et il en ressort qu'il n'est laissé aucune place pour l'État Juif! Les origines palestiniennes du nouveau Djihad La plupart des gens savent que les Musulmans sont engagés dans un djihad dans le monde entier. Les Balkans, les Philippines, l'Indonésie, le Cachemire, l'Afghanistan et Israël sont juste quelques-uns des points chauds actuels. Ce «nouveau djihad» s'est développé en grande partie dans les vingt dernières années. Le djihad est bien sûr l'un des enseignements essentiels de l'Islam. Certains voudraient même qu'il soit ajouté aux cinq piliers de la foi et des pratiques islamiques, et en faire le 6ème pilier. Les activités relevant du djihad sont cependant tombées en quasi désuétude jusqu'à leur résurgence au moment de la guerre en Afghanistan contre les Russes. Ce que beaucoup ne savent pas, c'est que l'aiguillon et l'impulsion d'une bonne part de ce nouveau djihad remontent aux activités et aux prédications enflammées d'un homme du nom d'Abdullah Azzam, originaire du village de Silett-el-Hartieh, près de Djénine, en Cisjordanie. Une fois adulte, Azzam a passé un certain temps en Jordanie. Par la suite, il s'est rendu en Afghanistan pour se rapprocher des combattants moudjahedins de ce pays et leur prêter main-forte. Pendant un temps il a habité à Islamabad, qu'il a quitté pour Peshawar afin d'être plus proche du front. Il a dit avoir trouvé dans le djihad «la satisfaction de son aspiration et de son indicible amour à se battre sur le Chemin d'Allah.» À Peshawar, Azzam a fondé le Bureau des Services Moudjahedins, en vue de prêter assistance au djihad afghan et aux moudjahedins. Il a participé aux combats pendant une période, après quoi il est retourné à Peshawar. Il y est devenu un fougueux prédicateur du djihad, appelant les Musulmans du monde entier à se lever et à se battre pour la cause d'Allah. Il a aussi écrit des livres, appelant les Musulmans à se regrouper pour défendre leur religion. Il fut bientôt reconnu comme le principal pilier du mouvement moderne de djihad. Il a servi de modèle type à la jeune génération de Musulmans qui se pressaient en masse en Afghanistan pour venir en aide aux combattants. Quand la guerre en Afghanistan à commencé à tirer sur sa fin, Azzam a dit: «Pourquoi devrions-nous en rester là? Si nous pouvons vaincre les Russes, nous pouvons aussi vaincre l'Amérique. Un peu plus tard, Azzam a été assassiné, mais son fils Koudaïfa a relevé le flambeau, repris en main la cause à sa suite. Il a continué à prêcher et à soutenir le djihad. Azzam et son fils ne sont naturellement pas les seuls à avoir encouragé le djihad moderne. Izz al-Din al-Kassam est une autre figure hautement estimée de l'histoire palestinienne. Il a combattu contre» l'invasion britannique et sioniste de la Palestine dans la première partie du 20ème siècle. «D'aucuns disent qu'al-Kassam est» la personnalité la plus élevée de la récente histoire palestinienne «et qu'il est» la principale source d'inspiration du mouvement islamique de djihad. Il est considéré comme le premier leader de la résistance armée palestinienne dans l'histoire de la Palestine moderne, et comme le «vrai père» de la révolution palestinienne armée. (Emerson, American Djihad, p 110). Al-Kassam, tout comme Azzam et son fils Koudaïfa, ont été de puissants instruments pour encourager le mouvement du djihad moderne qui est à l'origine de tant de troubles de par le monde. La feuille de route chancelante La carcasse du bus d'Egged, échouée de côté le 11 juin sur la chaussée de la Place Davidka, montre jusqu'où l'appareil politique s'est égaré avec cette feuille de route mal conçue. Aussitôt après le Sommet d'Akaba, trois groupes militants palestiniens ont lancé une attaque contre une base militaire dans la Bande de Gaza, tuant quatre Israéliens avant d'être tués à leur tour. Ce fut le début d'une nouvelle vague de violence destinée à enterrer la feuille de route et toute tentative de règlement négocié. Depuis que George Bush est reparti pour Washington le 5 juin, environ 50 Israéliens et Palestiniens ont été tués, et des centaines d'autres blessés. Voilà pour la feuille de route. Ariel Sharon a été sévèrement critiqué à l'intérieur et surtout à l'étranger pour l'usage d'armement monté sur hélicoptères pour viser des Palestiniens militants dans ces attaques. Le Premier Ministre Sharon a également été critiqué pour avoir traité les dirigeants de l'Autorité Palestinienne de «bébés brailleurs». et le Premier Ministre Abbas de «poussin qui n'a pas encore de plumes. », Mais Sharon n'est pas fou, et il sait bien que le Hamas et les autres militants palestiniens n'abandonneront pas la violence tant qu'ils n'auront pas été rendus incapables de continuer. Malheureusement, l'Islam contribue lui-même à ces violences par son enseignement selon lequel (1) les infidèles doivent être tués, (2) les Juifs sont des singes et des porcs qui doivent être éliminés. Par contre, les militants ont trouvé plus pratique d'oublier le verset du Coran qui enseigne que la terre (de Palestine) appartient aux Juifs, à peu près en ces termes: «Nous avons dit aux Israélites: Demeurez dans le pays. Quand la promesse de ce qui suit viendra à s'accomplir, nous vous rassemblerons tous ensemble» (sourate 17: 103). De l'avis de nombreux commentateurs musulmans, sauf chez les militants, cela signifie que les Juifs seront rassemblés dans leur pays dans les temps de la fin. C'est évidemment ce qui est en train de se passer. Il est dommage que les Musulmans choisissent eux-mêmes quels versets choisir et accepter, et lesquels ils veulent bien croire. Quoi qu'il en soit, au moment de la rédaction de cet article, la feuille de route est pour ainsi dire en miettes. Israël a fait des efforts dans le sens de la destruction d'implantations illégales, mais la Cour Suprême a temporairement mis fin au retrait de certaines zones de peuplement. Israël et les Palestiniens ont repris des «pourparlers sur la sécurité.» Le Premier Ministre Sharon a dit qu'il accepterait un cessez-le-feu interne palestinien et «s'abstiendrait d'intervenir militairement si le terrorisme cessait sauf en cas de «cliquetis de bombe,»» c'est-à-dire de personne sur le point de perpétrer une attaque à l'explosif – (JPost, 16 juin). Si les efforts actuels ne sont pas payants, la feuille de route pourrait se retrouver «classée dans la volumineuse bibliothèque des plans de paix sur le Moyen-Orient qui n'ont pas abouti, dont le long et déprimant catalogue remonte jusqu'au mandat britannique.» (Buzzle.com., 13 juin) Efforts en vue de sauver la feuille de route Craignant que la feuille de route finisse dans le caniveau, les États-Unis ont intensifié leurs efforts pour venir au secours de leur dernier plan de paix. Le 17 juin, le Secrétaire d'État adjoint John Wolf a rencontré le Premier Ministre Abbas et aussi Dahlan, chef de la sécurité à Gaza, pour tenter de parvenir à un moratoire sur les attaques terroristes contre Israël. Wolf est à la tête de l'équipe des conseillers américains chargés de superviser la mise en application du plan de paix sur le Moyen-Orient négocié par le Quartet. Mais Israël dit ne pas vouloir transférer la responsabilité de la sécurité aux Palestiniens tant que le Hamas n'aura pas annoncé qu'il met fin aux attaques terroristes. Les autorités égyptiennes poursuivent leurs efforts de négociation, allant jusqu'à se rendre à Damas et dans d'autres capitales arabes à cette fin, et il y a lieu d'espérer que le Hamas finira par donner son accord à un cessez-le-feu. À Washington, Condoleeza Rice devait avoir des discussions avec George Tenet, directeur de la CIA, et avec d'autres responsables des services de renseignement. En outre, Colin Powell devrait venir en visite en Israël pour prendre part aux efforts de médiation entre Israël et les Palestiniens. Vers la mi-juin, Avi Dichter, chef des services de sécurité du Shin Bet, s'est rendu aux États-Unis pour des discussions avec des personnalités officielles américaines qui l'auraient invité à leur présenter un compte-rendu détaillé du conflit palestinien d'un point de vue israélien. Il a déjà rencontré Condoleeza Rice et sans doute aussi des personnalités de la CIA. Les États-Unis parlent d'un «démantèlement» du Hamas. «L'idée d'un cessez-le-feu est bonne dans la mesure où elle est un pas dans la bonne direction,» a dit le porte-parole du Département d'État George Boucher, «mais au bout du compte cela doit aboutir à la sorte de démantèlement dont a parlé le Président, leur retirant la capacité de réaliser des attaques, parce que le Hamas est clairement un obstacle à la paix.» (JPost, 17 juin) Entre-temps, le Hamas a déclaré: «Notre peuple a le droit de se défendre et de résister à l'occupation jusqu'à ce que nous ayons obtenu tous nos droits. La feuille de route ne représente pas les aspirations de notre peuple, et l'ennemi y voit un moyen de mettre fin à l'Intifada.» Le Hamas a néanmoins promis qu'il allait «étudier sérieusement les idées et propositions faites par la délégation égyptienne» (qui a tenté de convaincre le Hamas d'accepter un cessez-le-feu.) Des implantations démantelées Le 9 juin, les FDI ont commencé à démanteler certains avant-postes inhabités de Cisjordanie conformément aux dispositions de la feuille de route. L'armée a démonté l'avant-poste Sud de Neveh Erez, près de Ramallah, où il n'y avait que deux caravanes, pour se rendre ensuite à Armona, où il y avait juste un château d'eau. Néanmoins, quelques 300 colons ont ensuite bloqué la sortie de l'avant-poste Nord d'Armona près d'Ofra, refusant de laisser les véhicules de l'armée quitter le secteur. L'armée devait en principe évacuer encore sept autres zones de peuplement dans les prochains jours. Elle poursuit ses plans dans le sens d'élimination d'implantations illégales. Les Arabes ironisent sur ces efforts qu'ils disent «symboliques.» Sharon fait cela, disent-ils, pour détourner l'attention des implantations plus permanentes qu'il n'a pas l'intention de démanteler. Shaul Goldstein, maire de la région d'Etzion, a contribué à lancer une bataille non violente pour sauver 15 avant-postes, et l'a qualifiée de «dernière bataille pour l'État d'Israël.» Parallèlement, les responsables du Conseil des communautés juives de Judée, de Samarie et de la Bande de Gaza ont promis de se battre contre la mise en application de la feuille de route de Sharon. Ils entendent le faire par des pressions parlementaires au sein de la coalition, par des procès légaux en justice, et par des manifestations de protestation sur les sites concernés. Benzi Lieberman, président de ce Conseil, a déclaré: «Nous nous battons pour nos maisons.» On peut comprendre les sentiments des résidents des implantations par rapport à leurs maisons sur les collines de Judée et de Samarie. Dieu n'a-t-il pas promis au peuple d'Israël de les faire «paître sur les montagnes d'Israël»? (Ezéchiel 34: 13-14.) Israël même est en train de devenir rapidement une jungle industrialisée de routes, lignes de haute tension, fumées d'usines, et immeubles d'appartements alignés comme des boîtes. Le calme et la paix des collines avec oliviers noueux et affleurements calcaires, caroubiers feuillus et chênes sont certes attirants. Là, ils peuvent élever leurs enfants comme ils le veulent, adorer le Dieu auquel ils croient, et «compter les étoiles du ciel» la nuit, comme le faisait Abraham. Ils savent que cette terre est à Dieu, mais ils croient à juste titre que Dieu l'a transférée à Israël pour y trouver refuge et y demeurer à perpétuité. Cependant, la majorité des Israéliens ne sont plus du côté des colons comme ils l'étaient jadis. Comme l'a écrit un journaliste connu du quotidien Haaretz, Uzi Benziman, «la grande manifestation des colons à Jérusalem à la mi-juin, tout comme les déclarations orales et écrites de leurs leaders, sont le signe évident d'une grande détresse idéologique: Ils manquent d'arguments capables de convaincre la société israélienne de continuer à payer le coût résultant de leur insistance à rester pour y vivre au coeur de la population palestinienne.» La société israélienne, dit Uzi Benziman, «aspire à la paix, et accepte l'établissement attendu d'un état palestinien et le retrait (au moins en partie) des territoires.» Les efforts pionniers des premiers Sionistes étaient en un sens tous des créations d'implantations dans le nouveau pays ancien. Les nouveau-venus plantaient leurs tentes ou leurs maisons préfabriquées, et se mettaient à défricher la terre et à y faire différentes plantations qui la transformaient rapidement en champs, vergers et forêts. L'Israël moderne d'aujourd'hui est en grande partie le fruit du travail des premiers «colons.» Cependant l'idéal sioniste des débuts s'est usé et affadi, comme un vieux jouet sur le point d'être jeté. Les Israéliens du vingt et unième siècle veulent juste gagner leur vie, avoir un appartement agréable, et emmener leurs enfants au centre commercial. Les colons sont maintenant considérés comme les acteurs anachroniques et pathétiques d'un drame auquel la plupart des gens ne s'intéressent plus. C'est la raison pour laquelle de plus en plus d'Israéliens font la sourde oreille aux demandes et aux espoirs des colons dans le sens d'un «grand Israël» qui englobe la Judée et la Samarie. Si la majorité l'emporte, Dieu devra «paître son peuple» non dans les anciennes montagnes d'Israël, mais dans des métropoles de béton. Pas de répit du terrorisme Au moment même où l'agitation fébrile pour sauver la feuille de route se poursuivait, une petite fille israélienne de sept ans a été tuée, et sa soeur et son grand-père blessés le 17 juin alors qu'ils circulaient sur l'axe routier trans-Israël à proximité de Kalkilya. La voiture de la famille Leibowitz quittait la route à un carrefour proche du Kibboutz Eyual lorsque des coups ont été tirés par un homme caché au bord de la route. La petite Noam a été tuée instantanément, et sa petite soeur de cinq ans grièvement blessée. Les enfants et leur grand-père ont aussitôt été emmenés en ambulance à l'hôpital Beilinson de Petah-Tikvah. Après la fermeture par la police des routes de ce secteur, une enquête a révélé que deux tireurs de Kalkilya avaient sectionné le grillage d'acier de la canalisation d'écoulement des eaux en-dessous du mur. L'un d'eux est resté côté Kalkilya et l'autre a rampé de l'autre côté par la canalisation. Il s'est faufilé jusqu'au bas-côté de la route et a attendu qu'une voiture passe pour émerger et ouvrir le feu avec son Kalashnikov. Puis il est retourné de l'autre côté par la canalisation, et s'est enfui avec son complice. L'incident a eu lieu au moment où les groupes terroristes palestiniens discutaient sur un arrêt temporaire éventuel des attaques contre des Israéliens pour donner une chance à la feuille de route. Le mur de protection de huit mètres de haut construit le long de la nouvelle route qui passe près de Kalkilya n'a pas pu protéger cette famille à cause du fossé d'écoulement sous-terrain. Les dispositifs d'alerte électroniques devaient être bientôt installés le long du mur, mais n'étaient pas encore en place au moment de l'incident.
Barghouti sera-t-il libéré? L'ancien chef des Tanzim Marouan Barghouti est actuellement en procès au tribunal de grande instance de Tel Aviv pour divers chefs d'accusation y compris ceux de meurtre prémédité, incitation au meurtre, tentative de meurtre et complicité de meurtre. L'AP n'en a pas moins annoncé récemment sa libération imminente. Certains se sont alors demandés si sa libération ne serait pas l'enjeu d'un accord de cessez-le-feu. Le conseiller juridique du gouvernement Rubinstein a envoyé une lettre à Ariel Sharon dans laquelle il a dit que «libérer le chef des Tanzim Marouan Barghouti au milieu de son procès constituerait un cas d'outrage à tribunal.» Barghouti est accusé d'avoir commis ou commandité 37 attaques ou tentatives d'attaques terroristes qui ont tué 26 personnes, surtout par fusillades... Le Ministre des Affaires Etrangères Silvan Shalom a nié que la libération de Barghouti ait été envisagée, en dépit du coup de téléphone d'Arafat à la famille de celui-ci pour annoncer qu'il serait libéré avant deux jours. Sa prédiction optimiste était apparemment sans fondement. Il semblerait qu'il s'agit une fois encore d'un cas de «gros mensonge» et de prédiction fantaisiste, phénomène dont nous avons parlé dans le précédent numéro des Nouvelles Résumées d'Israël. Selon une déclaration de Nabil Shaath, Ministre des Affaires Etrangères de l'AP, «La libération de Barghouti assurerait à l'AP le soutien du Fatah pour un accord de cessez-le-feu.» Ce qui pourrait vouloir dire: «Nous n'allons pas «jouer» avec vous si vous ne libérez pas nos terroristes.» Un terroriste se rend lui-même Le 18 juin, un Arabe israélien de 16 ans s'est livré lui-même aux services de la sécurité israélienne juste quelques heures avant le moment où il aurait dû se faire sauter dans un attentat-suicide. L'adolescent a dit qu'il était censé recevoir une ceinture explosive de son chef à Kalkilya, mais que le couvre-feu imposé sur la ville le mercredi matin avait fait remettre l'opération à plus tard. À ce moment-là, il a décidé de se rendre. Le Tribunal de Tel Aviv l'a déclaré coupable d'avoir conspiré à «aider l'ennemi» et «d'avoir été en contact avec un agent ennemi.» Après avoir signé une demande de recours en grâce, le jeune homme a été condamné à deux ans de prison. Le juge a décidé de faire preuve de clémence envers ce jeune en raison de son âge, de son casier judiciaire vierge et du fait qu'il s'était livré lui-même. Puisse-t-il y avoir davantage de jeunes qui retrouvent la raison et mettent fin au carnage insensé qui continue à faucher tant de vies. L'ossuaire de Jésus et la Tablette de Josias sont décrétés des faux Le premier aurait peut-être été la première preuve archéologique concrète de la vie et du ministère de Jésus de Nazareth. La tablette datant du règne de Josias établirait un lien juif indéniable avec le Mont du Temple. Géologues et archéologues internationaux ont débattu pendant plusieurs mois sur l'authenticité ou non de ces antiquités. Il semble que les deux objets soient ou aient été la propriété d'un ingénieur israélien du nom d'Oded Golan, qui ne se rappelle plus très bien où il les a obtenus. Il dit avoir acheté l'ossuaire à un négociant en antiquités dont il dit ne plus se rappeler le nom. Les autorités israéliennes examinent s'il n'aurait pas enfreint la loi de 1978 selon laquelle toutes les découvertes archéologiques faites après cette date appartenaient à l'état et ne pouvaient par conséquent être vendues ou utilisées par des particuliers. La pierre et l'ossuaire ont été examinés sous différents aspects, notamment le style de l'écriture, la patine, la possibilité qu'un habile faussaire les ait fabriqués etc. Certains experts étaient d'avis que l'ossuaire, au moins, pourrait être authentique. Herschel Schanks, éditeur controversé de BAR, a passionnément défendu ce point de vue. Néanmoins le 18 juin, les autorités responsables des Antiquités Israéliennes ont rendues publiques leurs conclusions selon lesquelles l'ossuaire comme la tablette étaient des «faux.» Au lieu de régler la question, ce verdict est assuré de soulever une controverse. L'auteur de ces lignes estime personnellement que si la tablette est sans doute un faux, même aux yeux d'un amateur, le cas de l'ossuaire n'est peut-être pas aussi simple. André Lemaire, un des plus grands épigraphes au monde, semble croire que l'ossuaire est authentique. Il est également difficile d'ignorer les conclusions de deux géologues israéliens en septembre 2002 après examen minutieux de l'ossuaire: «Il est digne d'intérêt de mentionner que la patine ne contient aucun élément moderne (tels que pigments modernes) et qu'elle adhère fermement à la pierre. Aucun signe n'a pu être détecté qu'un instrument ou outil moderne aurait été utilisé, ni aucune preuve qui puisse dissuader de l'authenticité de la patine et de l'inscription.» (BAR, Nov./Déc. 2002, p. 29). Il serait peut-être injuste de suggérer que le Département des Antiquités n'a pas fait preuve d'objectivité dans son analyse d'un objet antique «chrétien.» On ne peut toutefois s'empêcher d'avoir le sentiment que ses conclusions sont pour le moins hâtives. Les scientifiques sont censés être sceptiques, mais à trop l'être, on finit par avoir une mentalité négative dans laquelle il n'y a pour ainsi dire jamais rien qui soit trouvé digne d'être célébré. Fort heureusement, notre foi n'est pas fondée sur l'inscription d'un antique ossuaire, mais sur la Parole de Dieu, qui a créé le ciel et la terre, le seul qui ne change jamais. Et il y a vraiment là de quoi le célébrer et se réjouir. Lonnie C. Mings, Jérusalem. (Mitspa.net/ Chrétiens Amis d'Israël) ajouté le 9/7/2003 © Voxdei --------------------------------------------------------- |
LE CONGRÈS AMÉRICAIN SE PENCHE SUR LE STATUT DE JÉRUSALEM Un sénateur républicain introduit un projet de loi au Congrès appelant la communauté internationale à considérer Jérusalem comme la «capitale indivisible» d'Israël et demandant aux États-Unis de transférer leur ambassade de Tel Aviv à Jérusalem. Selon le texte, Jérusalem devrait être considérée internationalement comme la capitale d'Israël au moins trois mois avant que l'administration américaine ne soit autorisée à reconnaître un État palestinien souverain. La partie orientale de Jérusalem a été conquise et annexée par Israël en juin 1967. Une loi adoptée par le parlement israélien en 1980 a fait de la ville la capitale «éternelle et indivisible» de l'État hébreu, un statut qui n'a jamais été reconnu par les instances internationales. De leur côté, les Palestiniens revendiquent Jérusalem comme capitale de l'État auquel ils aspirent. (Radio Canada/ Isranews) ajouté le 19-11-2003 dans Israël © Voxdei --------------------------------------------------------- |
Charles Krauthammer Washington Post – vendredi 28 novembre 2003; Page A41 Ce lundi (1er décembre 2003) sera signé un accord de paix entre Israëliens et Palestiniens. Ce fameux «Accord de Genève» a attiré beaucoup d'attention. La signature elle-même sera sans doute célébrée avec enthousiasme. Des journalistes arrivent du monde entier à l'invitation du gouvernement suisse. Jimmy Carter sera à la tête des dignitaires étrangers. L'ambassade américaine à Berne enverra un observateur. Tout ceci est assez particulier: cet accord sera signé non par des représentants israéliens ou palestiniens, mais par deux personnes qui ne sont dotées d'aucun pouvoir représentatif. Du côté palestinien, le négociateur est l'ancien ministre de l'information Yasser Abed Rabbo qui, au moins d'après ce qu'on en dit, est écouté par Arafat. Toutefois, le côté israélien est mené par Yossi Beilin, un homme politique dont la cote est tellement basse dans son propre pays qu'il n'est même plus député au Parlement. Après avoir contribué à ruiner son parti travailliste, M. Beilin l'a abandonné pour l'extrême gauche, le Meretz, qui a perdu les élections depuis. Ce qui fait de M. Beilin un citoyen ordinaire. Son désaveu et son discrédit s'expliquent: il fut l'idéologue, l'architecte principal derrière la «paix» qui s'est abattue sur Israël en 1993. Ces Accords d'Oslo apportèrent la pire décennie de terreur dans toute l'histoire d'Israël. Le voilà qui recommence. Et le Secrétaire d'État Colin Powell écrit une lettre à MM. Beilin et Rabbo pour exprimer qu'il apprécie leur effort. Il va même les rencontrer. Ceci est scandaleux. Israël est une démocratie et cet accord a été négocié au mépris du gouvernement israélien, élu démocratiquement et à forte majorité. Si un citoyen américain allait négocier son propre accord comme celui-ci, il irait en prison selon la loi Logan. Comment cela se fait-il que lorsqu'un Israélien le fait, le secrétaire d'état le félicite? De plus, cette «paix» est totalement illusoire. Les termes de l'accord s'énoncent comme si Oslo n'avait jamais existé. Le côté palestinien répète les mêmes engagements solennels de reconnaître Israël, de renoncer au terrorisme, de mettre fin aux incitations à la haine anti-israélienne, etc. – tout ce qui était promis lors des Accords d'Oslo. Ces promesses sont aujourd'hui des lettres mortes. Les Palestiniens rabâchent ces mots comme si les Israéliens avaient oublié qu'en retour des mêmes promesses dix ans plus tôt, eux, les Israéliens, avaient tenu parole. En effet, Israël avait reconnu l'OLP, l'organisation était ramenée de son exil tunisien et proclamée Autorité Palestinienne, dotée d'une armée et 50 000 fusils et bénéficiaire des milliards de donations internationales. Arafat a mis dans ses poches toutes les concessions d'Israël. Il a transformé son territoire en camp d'entraînement et a lancé une vicieuse guerre de terreur qui a duré maintenant plus de trois ans et qui a tué plus de 1000 Israéliens. Et on va recommencer! La même foule en délire qui avait applaudi Oslo se tient en choeur pour applaudir Genève – Jimmy Carter, Sandy Berger, Tom Friedman, toute la clique. Cette fois-ci, la capitulation d'Israël est encore plus à couper le souffle. Cela rendrait les Accords d'Oslo plus rationnels en comparaison. Un État Palestinien, évidemment. Démantèlement des installations juives de la Nouvelle Palestine, évidemment. Re-division de Jérusalem, évidemment. Mais cela ne suffit pas. Beilin abandonne l'ultime symbole de l'attachement juif à cette terre, ce qui fait que les Juifs la reconnaissent comme leur, le centre de l'état juif depuis 1000 ans avant la destruction romaine et le sujet de prière dans l'âme juive depuis les 2000 années qui suivirent: le Mont du Temple. Et Beilin ne l'a pas juste abandonné, disons, à une autorité internationale quelconque qui observerait la neutralité. Il l'a donné à la Palestine. Les Juifs s'y rendront avec la permission des Arabes. Non content d'avoir lâché l'âme d'Israël, Beilin lâche aussi le corps. Non seulement il retourne Israël aux frontières de 1967, arbitraires et indéfendables, mais en plus, il le fait sans aucune garantie sérieuse de sécurité. La Palestine promet de n'acquérir que des armes spécifiées dans une annexe, rien de plus. C'est une plaisanterie. Oslo avait les mêmes dispositifs limitant les armements palestiniens et personne n'a prétendu les appliquer. L'an dernier, une cargaison illégale en provenance de l'Iran, le Karine A, a été saisie. Qu'a fait la communauté internationale? Rien. Aujourd'hui, Israël peut encore exercer un contrôle sur les frontières de la Palestine. Sous Beilin, cela cessera. La Palestine sera libre d'importer autant d'armes fatales qu'il lui plaira. Et qu'en est-il du Retour des Palestiniens? Les Israéliens, même les plus modérés, insistent que les Palestiniens n'ont pas le droit de noyer Israël avec les réfugiés arabes. Cet accord est plus qu'ambigu. Les pays tiers (entre autres, l'éternellement hostile Syrie et son acolyte le Liban) doivent suggérer exactement combien de Palestiniens doivent retourner en Israël. Le nombre qu'Israël sera obligé d'accepter se basera sur la moyenne arithmétique de ces suggestions. Ceci n'est pas un traité de paix. C'est la lettre d'un suicidé, écrite par un homme, au nom d'un pays qui l'a clairement rejeté politiquement. Qu'il puisse trouver grâce aux yeux des États-Unis ou du secrétaire d'état est une disgrâce. (WPost/ Watch.org) ajouté le 4-12-2003 dans Israël © Voxdei --------------------------------------------------------- |
L'ONU REJETTE UNE PROPOSITION DE RÉSOLUTION APPELANT À LA PROTECTION DES ENFANTS ISRAÉLIENS VICTIMES DU TERRORISME «L'ONU a atteint un nouveau sommet d'hypocrisie et d'insensibilité». C'est en ces termes que Danny Gillerman, l'Ambassadeur d'Israël auprès des Nations Unies a commenté les amendements hostiles apportés à une résolution appelant à la protection des enfants israéliens contre le terrorisme. Cette résolution devait être votée par la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU, mais suite aux efforts déployés par l'Égypte, la Malaisie et le Soudan, le texte a été complètement dénaturé. Toute référence à Israël ou aux enfants israéliens en a été retirée. Cette proposition de résolution, la première présentée par Israël depuis 1976, appelait l'Autorité Palestinienne à honorer ses engagements de combattre le terrorisme y compris en respectant «le droit des enfants israéliens de vivre une vie normale». «Il est décevant que ce soit l'Égypte elle-même, qui a signé un accord de paix avec Israël, qui ait saboté cette proposition de résolution» a conclu M. Gillerman. (Yediot Aharonot) ajouté le 9-12-2003 dans Antisémitisme © Voxdei --------------------------------------------------------- |