ANTISÉMITISME: LA BELGIQUE AFFIRME QUE JÉRUSALEM FAIT PARTIE DES TERRITOIRES OCCUPÉS ET OCTROIRA UNE AIDE FINANCIÈRE AUX INSTITUTIONS DE LA VILLE Il semble que ce pays tente d'effacer l'ignominie de ses crimes colonialistes et de sa complicité dans le meurtre de Patrice Lumumba, en volant au secours des dirigeants négationnistes du peuple palestinien, qui s'acharnent à détruire tout lien entre le peuple juif, la Ville Sainte, et les lieux saints. Navrant et... dangereux. Mais comment réagir? Voyez aussi, à la suite de ce communiqué, des extraits du récent article de l'ex-ministre des Affaires Étrangères d'Israël, Shlom Ben Ami. Il jette sur le front du refus palestinien une lumière crue et presque désespérante, surtout lorsque l'on considère que ces propos sont ceux d'un homme de gauche. Menahem Macina (CJEE:www.chretiens-et-juifs.org)
13 novembre 2001, traduction française par Menahem Macina L'agence de Presse palestinienne, WAFA, fait état de ce que le Secrétaire d'État belge au Développement de la Coopération, M. Eddy Boutmans, a déclaré hier, 12 novembre, que l'Union Européenne (EU) appuie la création d'un État palestinien indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale. La déclaration de M. Boutmans a eu lieu après sa rencontre, hier, avec le Dr. Sari Nuseibeh, haut-fonctionnaire Palestinien responsable des Affaires de Jérusalem, à l'hôtel American Colony de Jérusalem-Est occupée. Au cours de leur entretien, le Dr. Nuseibeh et son invité belge ont discuté de plusieurs problèmes, dont la situation tragique qui affecte les institutions palestiniennes à Jérusalem-Est occupée. Le Dr. Nuseibeh a déclaré aux journalistes que le blocus israélien a eu des conséquences négatives pour tous les secteurs de la ville. Il a ajouté: «Nous avons dit au Secrétaire d'État que l'Union Européenne devrait rouvrir les portes de l'aide européenne à Jérusalem-Est occupée. C'est une chose dont la ville, et spécialement les villages environnants, ont instamment besoin». M. Boutmans a exprimé ses inquiétudes devant la souffrance et les difficultés auxquelles sont confrontés les Palestiniens aux points de contrôle israéliens. Il a précisé qu'il était témoin de la souffrance à laquelle les Palestiniens font face pour traverser le point de contrôle de Qalandia entre Ramallah et Jérusalem. Le haut-fonctionnaire belge a également confirmé que son pays considère Jérusalem-Est comme une partie du Territoire palestinien occupé. Et d'ajouter: «Le gouvernement belge concrétisera sa prise de position politique – qui considère Jérusalem comme une partie du Territoire palestinien occupé –, par une aide financière aux institutions de la ville». M. Boutmans a également insisté sur le fait que revenir aux négociations est la seule issue à la crise actuelle dans la région. Et d'ajouter: «L'Union européenne n'épargnera aucun effort pour aider les deux parties à parvenir à une paix longtemps désirée, qui sera la seule base de développement et de prospérité futurs de la région, et qui aura des répercussions positives sur le monde entier». (Chrétien et Juifs) ajouté le 18/11/2001 © Voxdei Retour
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COMMENT SORTIR DE L'IMPASSE DU CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN? Le cercle vicieux du meurtre et de la violence persiste en Israël et en Palestine. En représailles au récent assassinat Rehavam Zevi, Ministre israélien du Tourisme, les forces israéliennes ont lancé une série d'incursions dans Ramallah, Beit Jalla, Bethléhem et d'autres villes palestiniennes. Ce qui a stoppé les efforts de paix au Moyen-Orient et la récente reprise des négociations de paix entre les deux parties de cet ancien conflit, qui continue à affaiblir la population palestinienne. Les plus récentes tueries ont fait grimper le nombre déjà élevé de morts depuis le début de l'intifada à 903 (703 Palestiniens et 178 Israéliens). Action of Churches Together (ACT), membre du Conseil des Églises du Moyen-Orient et du Département d'Aide aux Réfugiés Palestiniens (MECC/DSPR) rapporte que la population locale dans les villes affectées de la Bande de Gaza a été totalement privée de nourriture et de produits de première nécessité depuis les dernières 72 heures (NDLR: article écrit le 24/10/2001). La vie là-bas est celle que l'on connaît en état de siège. «La situation est susceptible de se détériorer encore plus avec ces civils innocents souffrant des conséquences», comme nos confrères de DSPR l'ont signalé. (Action by Churches Together) ajouté le 1/11/2001 © Voxdei
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Les attaques terroristes d'hier dans Hardera et près du Kibboutz Metzer peuvent être prises par certains comme une raison d'accélérer le retrait des forces israéliennes (IDF) des secteurs contrôlés par la sécurité palestinienne. (Secteur A). En réalité, ces attaques doivent être considérées comme un avant-goût de ce qui arrivera si Israël se retire trop rapidement de ces secteurs, sans qu'une obligation immédiatement applicable de garantie de sécurité ne soit imposée à l'autorité palestinienne. Les opérations de l’IDF pendant les quelques jours passés étaient nécessaires et ont obtenu le succès qui en était attendu. Bien que des douzaines de terroristes ont été tués ou capturés, tout le monde sait que l'infrastructure terroriste que Yasser Arafat a laissé grandir au cours de l'année passée n'a pas été écrasé. Au contraire, l'IDF a déclaré clairement que les organisations terroristes essayeront de reprendre leurs attaques si Israël se retire. Le but principal de l'opération IDF n'était pas tant les dégâts directs causés aux terroristes, que l'installation d'un équilibre préventif. L'expérience amère du passé nous a enseigné que les obligations faites aux palestiniens de mettre fin à la terreur, est restée sans valeur pour eux. La question est aujourd'hui de savoir si l'Israël aura la capacité suffisante pour faire respecter l'application de nouvelles obligations. Au cours de l'année passée, les palestiniens, ont payé un prix épouvantable pour la décision d'Arafat de transformer le Secteur A en une zone de sécurité pour les terroristes. Mais jusqu'à la semaine dernière, quasiment aucun des acquis territoriaux d'Arafat conformément aux Accords d'Oslo, n'a été mis en question, malgré sa violation grossière des conditions et des bases de ces accords. Le message de l'opération IDF à Arafat était clair: Il se devait d'appliquer l'autorité qu’on lui a donnée, ou alors Israël le ferait pour lui. On devrait comprendre qu'Israël, avait trois bases légales pour intervenir ainsi, trois raisons aussi solides les unes que les autres. D'abord, et selon les Accords d'Oslo 2, Israël a clairement conservé le droit et la responsabilité d'entrer dans le Secteur a si cela s'avérait nécessaire pour assurer la sécurité de ses citoyens. Israël n'a pas interprété ce droit d'une manière arbitraire. Depuis trop longtemps, Israël a agi comme s'il n'avait pas ce droit, ou du moins n'a pas voulu l'exercer malgré les attaques terroristes quasi quotidiennes. Deuxièmement, même si les accords d'Oslo n'ont pas explicitement prévu des actions militaires israéliennes, il est inconcevable qu'Israël soit unilatéralement lié par des obligations que les Palestiniens ont bafoué. En fin de compte, même si les accords d'Oslo n'avaient pas existé, Israël a le droit comme toute nation de se défendre contre des attaques terroristes. Israël n'a jamais considéré la pleine souveraineté de ses voisins comme une immunité contre les conséquences d'attaques terroristes parties de leur sol (NDT: Ce ne sont pas les américains qui pourront contredire le Jérusalem Post sur ce point &) il n'y a aucune raison pour que l'Autorité palestinienne ait pensé détenir cette immunité (NDT: Les E.U reconnaissent-ils cette immunité aux Talibans?) Pour toutes ces raisons, Israël avait le droit d'entrer, et le droit de rester jusqu'à ce que des engagements suffisants soient pris, et a le droit d'y retourner si ces obligations ne sont pas appliquées et respectées. C'est ce dernier droit – appelons le, le « droit de revenir» d'Israël – qui doit être compris pour que la terreur cesse. Le droit d'Israël de retourner aux territoires qui servent de bases arrières aux terroristes est clairement établi, c'est la plus grande chance offerte à Arafat pour qu'il agisse afin d'empêcher le terrorisme. En conséquence, la première déclaration du Département d'État selon laquelle Israël devrait se retirer et ne pas revenir était exactement à l'opposé de ce qui était nécessaire pour ramener le calme dans ce secteur. Le Président américain George W. Bush, lors de sa réunion avec le Ministre des Affaires Étrangères, Shimon Peres, a prudemment modifié la demande initiale de l'administration, de retrait "immédiat" en retrait "aussitôt que possible." Ce changement subtil peut sembler sans importance, mais fait toute la différence face au monde, parce qu'il reconnaît que le retrait doit être conditionnel. Il est maintenant aussi important pour les États-Unis de reconnaître que l'intention d'Israël de ne pas retourner dans ce secteur, est elle aussi soumise à des conditions. Si – contrairement aux accords d'Oslo, au bon sens et au droit de se défendre – Israël ne peut pas retourner dans ce Secteur en cas de nécessité, alors il n'y a aucun espoir de mettre fin au terrorisme ni de voir un retour à la table de négociations. Si Israël ne peut, sous conditions, revenir dans ce Secteur ne serait-ce que temporairement, alors l'Autorité palestinienne sera devenue la seule zone de sécurité des terroristes, reconnue dans le monde entier. (Jerusalem Post) ajouté le 31/10/2001 © Voxdei
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BIEN COMPRENDRE LES SOURCES DU CONFLIT ISRAËLO-ARABE
Après la conférence de Durban sur le racisme où les pays musulmans ont voulu faire passer l'équation sionisme=racisme, ce sont eux qui, suite aux attentats du 11 septembre, ont porté la honte de leurs fanatiques... Souvent dans le passé les complots mijotés par les ennemis d'Israël se sont refermés sur eux-mêmes (exemple dans le livre d'Esther). Parmi ces ennemis, les palestiniens sont particulièrement prisonniers de leur haine contre les juifs. Hélas, en cela, ils sont complètement trompés par leurs dirigeants et par le Coran! – Par leurs dirigeants: Arafat a une langue double car d'un côté il essaie de se présente comme «victime» qui voudrait la paix (aux yeux du monde), de l'autre il encourage «l'intifada»... les martyrs furent longtemps les bienvenus pour étayer sa cause et faire dire qu'Israël (qui doit bien se défendre) est un état raciste. Pourtant c'est lui qui en exigeant toujours «plus» d'Israël a fait échouer les négociations de paix, afin d'en obtenir tout Jérusalem-est (avec le mont du Temple surtout!). Ce qu'il veut à terme c'est l'éviction complète d'Israël et Jérusalem sous autorité arabe. Si Israël cédait, se serait nous en Europe qui devrions combattre les «fous de dieu» tôt ou tard... car comme le dit un proverbe musulman «après le peuple du samedi, celui du dimanche...» – Par le Coran, livre incompatible avec la Bible: 2 exemples (parmi des dizaines d'autres) a) Dans l'Ancien Testament le fils de la promesse faite à Abraham est Isaac, ancêtre des juifs. Dans le Coran, soit plus de 2000 ans plus tard, c'est Ismaël, fils d'Abraham et d'Agar l'égyptienne, qui est devenu le fils de la promesse, c'est lui qu'il offrit en sacrifice sur le mont Morija!... Affront à Dieu, à la Vérité et aux juifs bien sûr... b) Dans le Nouveau Testament Jésus n'est plus Dieu fait Homme, mais un prophète... Ce qui rend vaine et inefficace la foi des chrétiens (s'il n'était pas Dieu alors il n'aurait pas la puissance ni l'autorité pour nous sauver: nous n'aurions pas de chemin vers le Père et notre foi serait vaine). Certes les juifs n'ont pas encore reconnu en Lui leur Messie, ils attendent sa venue (et nous son retour), mais il s'agit du même Dieu! Dieu est Vérité, il ne peut dire une chose dans la Bible et plus tard son contraire dans le Coran! Le Coran n'est donc qu'une contrefaçon! Ce qui explique que les musulmans ne soient pas «invités» par leurs religieux à lire Le Livre (Bible), les contradictions avec ce dernier y sont bien trop flagrantes! Il faut être oecuméniste (au sens large: «inter-religieux») pour s'accommoder de cela sous prétexte que les «3 religions sont monothéistes», encore aurait-il fallu s'assurer qu'on y parle bien du même Dieu! Notre Christ n'a jamais prêché la «guerre sainte» (deux mots qui s'excluent en fait), il a donné sa vie par amour pour chacun de nous, en vue de nous amener dans la présence du Père, dans Sa Gloire! Mahomed a fait la guerre lui et inversement il a ainsi ôté la vie à d'autres. Le Coran encourage la «guerre sainte» contre les «infidèles» (au premier rang desquels les juifs et chrétiens). Des mensonges dissimulés dans ce texte poétique (énonçant des lois et des généralités sur Dieu, évidentes pour tous ceux qui connaissent un peu la Bible). Ils sont comme du poison dans un fruit qui paraît appétissant: les musulmans sont «intoxiqués» par ce livre et croyant servir Dieu, ils servent les intérêts de son adversaire... Pourtant la Vie et la Vérité contenues dans la Bible sont pour tous les hommes, eux compris! Il ne faut donc pas craindre d'exposer cette religion et la situation de ceux qui en sont prisonniers si ceci peut les «désintoxiquer», afin qu'ils soient sauvés de leur haine! (Bible et Coran) ajouté le 3/12/2001 ©
Voxdei
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MESSAGE D'ARIEL SHARON À LA NATION JUIVE, LE 3 DÉCEMBRE
Chers concitoyens, J'aimerais tout d'abord exprimer en mon nom et au nom du gouvernement israélien mes condoléances aux familles en deuil et mes voeux de prompt rétablissement aux nombreux blessés qui sont encore hospitalisés dans différents hôpitaux israéliens. Je reviens des États-Unis où j'ai rencontré le président George W. Bush qui m'a chargé de transmettre au peuple israélien sa profonde douleur et ses sincères condoléances. Il m'a réitéré le soutien et l'amitié des États-Unis. Comme en période de paix, aujourd'hui, dans cette guerre contre le terrorisme, les États-Unis sont solidaires d'Israël. Chers concitoyens, Nous avons connu de nombreuses guerres et nous les avons toutes remportées. Nous avons vaincu nos ennemis et avons fait la paix. Nous nous sommes battus et avons fait fleurir le désert. Nous avons construit des villes et développé l'industrie et l'agriculture. Nous avons fait de l'État d'Israël un exemple et une référence pour de nombreux États dans le monde. Nous poursuivons notre ouvrage, jour après jour, et ne nous arrêterons jamais. Une guerre nous a été imposée. La guerre du terrorisme. Une guerre faisant chaque jour d'innocentes victimes. Une guerre terroriste menée de façon méthodique, organisée et clairement orientée. Si vous vous demandez quel est le but de cette guerre, je vais vous le dire. Le but de la guerre terroriste, le but des terroristes, de leurs assistants et de leurs commanditaires, le but de ceux qui leur permettent d'agir tranquillement en silence est de nous chasser d'ici. Leur but est de nous faire perdre l'espoir et la vision nationale qui nous guide: «être un peuple libre dans notre pays, la terre de Sion.» Citoyens d'Israël, cela ne se produira pas. Aucun peuple au monde n'aurait fait preuve de tant de résistance et de maturité. Je suis fier de faire partie de ce peuple. Je suis conscient du fait que dans d'autres domaines également nous devons faire face à des difficultés et là aussi nous faisons preuve de force et de ténacité. Ils ont déjà compris qu'ils ne réussiraient pas. Ils ont déjà compris que notre peuple est plus fort et notre capacité de résistance plus tenace que ce qu'ils avaient estimé. C'est pourquoi, ils continuent à massacrer des enfants, des adolescents, des hommes et des femmes, citoyens israéliens et ressortissants d'autres nationalités: des êtres humains, juste au nom du meurtre, dans le but de tuer. Je vous parle de Jérusalem, la capitale éternelle et réunifiée de l'État d'Israël. Je m'adresse à tous ceux qui m'écoutent aujourd'hui en Israël et dans le monde entier: celui qui tentera de nous tuer, sera responsable de sa propre mort. De même que les États-Unis se battent de toutes leurs forces dans leur guerre contre le terrorisme, nous nous battons avec force, détermination, par tous les moyens possibles et à partir de maintenant nous userons de nouvelles ressources qui sont à notre disposition. Ne vous laissez pas séduire pas de fausses prophéties et ne croyez pas ceux qui vous promettent des résultats immédiats. Cette lutte ne sera pas facile, cette lutte sera longue, cette lutte fera sans doute encore des victimes, mais nous vaincrons. Israël ne prend jamais l'initiative de la guerre. Cette guerre terroriste, comme les guerres du passé, nous a été imposée. Nous savons qui nous l'a imposée et qui en est le responsable: c'est Yasser Arafat. Il a fait un choix stratégique en optant pour le terrorisme, en essayant d'obtenir des résultats politiques par le biais du meurtre, en permettant le carnage impitoyable d'innocents civils. Arafat a choisi la voie du terrorisme. Pendant longtemps, le monde n'arrivait pas à saisir la vraie nature d'Arafat. Mais dernièrement, un changement drastique s'est opéré et le monde nous comprend mieux maintenant qu'Arafat apparaît sous son vrai jour. Arafat est le plus grand obstacle à la paix et à la stabilité au Proche-Orient. C'était ainsi dans le passé et il en est de même aujourd'hui; malheureusement, l'avenir ne s'annonce pas bien différent. Mais Arafat ne parviendra pas à duper notre gouvernement. Cette fois-ci, Arafat ne pourra pas nous tromper. Il faut que les Palestiniens comprennent que la situation actuelle créée par Arafat leur est nuisible à eux avant tout. Je m'engage à poursuivre les instigateurs du terrorisme, ainsi que les exécutants et leurs collaborateurs. Nous les poursuivrons jusqu'à leur capture et ils paieront le prix de leurs exactions. Aujourd'hui, dès mon retour, j'ai réuni de façon urgente les responsables de tous les services de sécurité. Dans quelques minutes, le gouvernement se réunira en réunion extraordinaire dans le but de prendre des décisions sur les manières de réagir au terrorisme. L'endroit n'est pas approprié pour parler des voies dont nous allons débattre. J'estime simplement que les décisions que nous prendrons aujourd'hui exigent une réunion spéciale du gouvernement. Je siège à la tête d'un gouvernement d'union nationale. Nous nous trouvons dans une situation d'urgence et l'importance d'un tel gouvernement est primordiale, un gouvernement qui est le représentant de tout le peuple israélien. Nous relèverons ensemble tous les défis qui nous attendent. (Bethyeshoua) ajouté le 5/12/2001 ©
Voxdei
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La racine du conflit du Moyen-Orient, ce n'est ni Jérusalem ni l'étendue des territoires dévolus au futur État palestinien. La racine est le refus des dirigeants arabes et des dirigeants palestiniens d'accepter l'État d'Israël comme un État juif. L'échec des négociations de Camp David et de Taba est dû à la volonté des Palestiniens d'imposer à l'État d'Israël le droit de retour aux réfugiés palestiniens et à leurs descendants. Ainsi les juifs seraient minoritaires en Israël et les Palestiniens majoritaires dans trois États: la Jordanie, le nouvel État palestinien et Israël. «S'il n'y avait pas eu d'État d'Israël, il n'y aurait pas eu de réfugiés palestiniens.» Cette affirmation est exacte, mais implique-t-elle corollairement une responsabilité morale et/ou politique? Si les États arabes ne s'étaient pas opposés à la création conjointe d'un État arabe et d'un État juif en Palestine, comme le prévoyait la résolution du 24 novembre 1947 de l'ONU, il n'y aurait pas eu de réfugiés palestiniens. Si les dirigeants arabes et les «élites palestiniennes» n'avaient pas appelé la population palestinienne à fuir dans les pays avoisinants, en attendant que les juifs fussent «jetés à la mer», il n'y aurait eu sinon aucun, tout au moins sensiblement moins de réfugiés palestiniens. Les États arabes n'ont rien fait pour assimiler ces réfugiés, pourtant «leurs frères». Ces réfugiés ont été laissés volontairement dans un état de misère et de dénuement par leurs dirigeants pendant des décennies (événement inédit dans l'histoire), pour être utilisés comme une «arme» contre Israël. Ces réfugiés peuvent s'installer dans le nouvel État palestinien. Enfin, il est possible et légitime de considérer qu'un échange de population a eu lieu, 900 000 juifs ayant été expulsés à la même période des pays arabes, devant tout laisser derrière eux. Ces réfugiés ont été pour la plupart accueillis par Israël. Les réfugiés palestiniens étaient environ 700 000 en 1948. Si l'on accepte la légitimité de l'État d'Israël par les votes de l'ONU quant au partage de la Palestine et à la reconnaissance de l'État d'Israël, en mai 1948, on est tenu par la logique d'admettre que la responsabilité de l'existence des réfugiés ne provient pas de l'État d'Israël, mais de l'intransigeance des pays arabes à accepter son existence. L'établissement du mandat britannique en Palestine doit son origine à une décision des principales puissances de 1917, relayée plus tard solennellement par la Société des nations, de venir en aide au peuple juif, et, plus particulièrement, aux masses juives persécutées en Europe, afin que celles-ci puissent à la fois trouver un abri séculier et réaliser leur idéal religieux en s'établissant en Palestine pour y créer à nouveau une vie nationale juive. Cette décision était une application politique du principe reconnu par les puissances alliées du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. À travers siècles et époques, les juifs ont conservé et maintenu leurs traditions sans s'assimiler, et cette non-assimilation était la preuve non seulement de leur foi religieuse, mais aussi de leur amour profond pour leur patrie perdue. Le Congrès de Bâle, en 1897, marque le début institutionnel du mouvement sioniste moderne s'appuyant sur deux idées fortes de Théodore Herzl: un État pour les populations juives persécutées en Europe; une législation du travail à bien des égards nouvelle pour l'époque, puisque y figure la semaine des 35 heures, tout juste adoptée en France. La Palestine de 1917, année où la déclaration Balfour fut énoncée, était constituée du territoire couvert aujourd'hui par Israël, la Cisjordanie et la Transjordanie. Ce dernier État, amputé de la Palestine, ne fut créé qu'en 1922. La déclaration Balfour avait été précédée, le 4 juin 1917, d'une lettre de Jules Cambon, secrétaire général des affaires étrangères de la France, dans laquelle il déclarait la sympathie du gouvernement français pour la cause sioniste, ayant en vue, notamment, l'établissement en Palestine d'une nationalité juive. En février et en mai 1918, les gouvernements français et italien signifièrent leur acceptation de la déclaration Balfour et, au mois d'août de la même année, le président Wilson exprima sa satisfaction de voir les progrès réalisés par le sionisme et son accord avec la déclaration. Par l'effet de la déclaration Balfour, qui a été reproduite dans le préambule du mandat britannique sur la Palestine accordé par la Société des nations, le droit d'établir un foyer national en Palestine ne pouvait être conféré qu'au peuple juif; ce droit excluait l'établissement de tout autre foyer national dans le territoire sous mandat, et les Arabes en Palestine ne semblaient pas alors constituer une nation en raison des liens sociaux, ethniques, culturels et religieux qui les unissaient aux Arabes de Syrie, du Hedjaz et de Mésopotamie. Ce foyer national destiné à accueillir les juifs persécutés en Europe, les Arabes l'ont refusé, poussant les Anglais à limiter de manière drastique l'émigration juive dans une terre qui leur avait pourtant été promise. Lorsque les dirigeants arabes affirment qu'ils n'ont aucune responsabilité, même indirecte, dans la Shoah, c'est faux. Si les juifs persécutés d'Allemagne, de Pologne, de Hongrie, de Roumanie et d'ailleurs avaient été admis à immigrer en Palestine, ainsi qu'il avait été convenu et reconnu par la Société des nations, sans doute le nombre de juifs exterminés aurait été très inférieur à ce qu'il fut. On ne peut à la fois reprocher aux Suisses de ne pas avoir ouvert toutes grandes leurs frontières aux juifs pourchassés et ne pas rappeler aux Arabes de Palestine et d'ailleurs qu'ils ont consciemment fermé les leurs à une population juive en danger mortel, alors que l'espace pour l'accueillir ne manquait nullement. Le Grand Mufti de Jérusalem s'était engagé auprès des nazis, il avait rallié Berlin en 1941, encouragé l'extermination des juifs en Palestine et demandé à Hitler de «régler la question juive dans l'intérêt national et populaire sur le modèle allemand». Les dirigeants arabes persistent à éduquer leurs peuples dans la haine des juifs. Lorsque Bachar El Assad déclare devant le pape qu'«Israël est un peuple déicide», et que le «sionisme est l'équivalent du racisme», ce n'est rien ou presque rien par rapport à ce qui est imprimé dans les journaux, prêché dans les mosquées, vu à la télévision, entendu à la radio de la plupart des pays arabes, sans compter l'endoctrinement des âmes de toute une génération d'élèves à la haine des juifs par le contenu des manuels scolaires. Pour que la paix puisse s'établir entre deux nations, il faut, avant toute chose, renoncer à la haine et au terrorisme comme moyen politique. Mais les dirigeants arabes et l'Autorité palestinienne ont-ils intérêt à une telle renonciation? Une paix avec Israël signifierait, à plus ou moins long terme, la démocratisation des régimes arabes, et donc la chute des dictatures. Mieux vaut pour les dictateurs maintenir leur population dans la haine des juifs et d'Israël. Arafat sait certainement que, si les violences d'aujourd'hui n'étaient pas dirigées contre Israël, elles le seraient à l'encontre d'une Autorité palestinienne corrompue, alors que le peuple, lui, vit depuis des générations dans une situation de marginalité, dépourvu de presque tout. C'est là le choix délibéré des dirigeants arabes et palestiniens. On dit: «Israël occupe la Cisjordanie.» C'est vrai, mais on ne le reprochait pas au royaume hachémite qui avait annexé la région à la Jordanie jusqu'en 1967, date à laquelle les troupes israéliennes l'ont occupée. Mais, si Israël a occupé la Cisjordanie, c'était non par ambitions territoriales, mais afin de disposer d'un moyen de pression pour engager des pourparlers de paix avec ses voisins. Israël a toujours considéré cette occupation comme temporaire, en attendant la signature d'un traité de paix en bonne et due forme. Seule la partie orientale de Jérusalem (parce qu'elle contenait le mur des Lamentations et le mont du Temple) fut annexée par décision de la Knesset. L'État d'Israël a toujours reconnu et respecté les lieux de culte musulmans, ce qui n'a pas été le cas des Arabes: avant 1967, ils détruisaient les synagogues du quartier juif de Jérusalem, interdisaient aux juifs de prier au mur des Lamentations ou utilisaient les pierres tombales juives du cimetière du mont des Oliviers pour construire des latrines. Certains proposent qu'Israël se retire des territoires et construise un mur pour garantir sa sécurité. Outre le symbole négatif, sur quelle ligne construirait-on le mur? Tout État a besoin de frontières définies et reconnues. On dit: «Les implantations juives dans les territoires occupés sont un obstacle à la paix.» Peut-être. Mais on peut aussi retourner le propos. Pourquoi des juifs ne pourraient-ils pas habiter en Cisjordanie et à Gaza, alors qu'un million d'Arabes vivent en Israël? On dit: «Il faut mettre un terme au cycle de violence.»Quel cycle? Il y a d'un côté une volonté génocidaire d'exterminer le plus de juifs possible et, de l'autre, une volonté légitime de châtier les terroristes responsables de ces atrocités et qui se préparent à en commettre d'autres. On dit: «La France et l'Allemagne se sont réconciliées, et pourtant, combien de millions de morts entre les deux peuples!» C'est vrai, mais jamais la France ou l'Allemagne n'a nié à l'autre le droit d'exister en tant qu'État. Les négociations ne pourront valablement reprendre que si, en préambule, du côté palestinien, on renonce à un droit de retour qui sonnerait le glas d'Israël en tant qu'État juif et que si, du côté israélien, on accepte de se retirer de la Cisjordanie et de Gaza. Après, et seulement après, pendant la phase de négociations, on pourrait discuter d'un droit de retour pour certains réfugiés et d'échange de territoires entre l'État palestinien et Israël afin de permettre à Israël d'annexer des implantations de peuplement en Cisjordanie. On peut se demander, enfin, quelle logique il y aurait à un État palestinien exigu, divisé et surpeuplé, alors que la Jordanie est vaste, peu peuplée et habitée majoritairement par des Palestiniens. Il faudra bien penser un jour à résoudre cette absurdité territoriale. Peut-être retrouvera-t-on alors l'«option jordanienne», mais après la création d'un État palestinien indépendant. par Arno Klarsfeld (Le Monde) ajouté le 12/12/2001 ©
Voxdei
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ARAFAT:» LE DRAPEAU PALESTINIEN FLOTTERA SUR JÉRUSALEM». C'est hier, à l'occasion du 37ème anniversaire du Fatah, que Yasser Arafat a fait part a son peuple de sa vision: «Très bientôt a-t-il déclaré, le drapeau de la Palestine flottera sur Jérusalem» Yasser Arafat a ensuite fait l'éloge des victimes de l'Intifada, lesquelles ne seront pas tombées en vain puisque le peuple palestinien, grâce à elles, verra bientôt le bout du tunnel . BZ ©
Aroutz-7 - mardi 1er janvier 2002 - 17 Tevet 5762
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ARAFAT ORDONNE AUX FORCES POLICIÈRES DE FAIRE LA GUERRE À ISRAËL
© 2002 WorldNetDaily.com http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=26174 DES DOSSIERS D'INFORMATION DEBKA Le leader palestinien, Yasser Arafat, a ordonné à sa force policière de 20 000 hommes de prendre un nouveau virage drastique dans la guerre contre Israël, amenant la confrontation à un niveau de belligérance intégrale, selon les sources militaires de DEBKA-Net-Weekly. La militarisation de ses forces policières est davantage qu'une autre violation des Accords de Paix d'Oslo de 1993 qui affermissaient les Autorités palestiniennes et qui leur permettaient d'instaurer une force policière confinée à des devoirs civils. Selon certains observateurs, c'est leur coup de mort. Arafat comprend parfaitement les conséquences légales internationales et diplomatiques de son action. Mercredi, le secrétaire des Autorités palestiniennes, Abdul Rahman, déclarait clairement que tous les accords palestiniens avec Israël étaient nuls et non avenus. Tout au long de son intifada de 15 mois, Arafat hésitait à brûler les derniers ponts avec Oslo. À tout prendre, il garda les forces policières palestiniennes en dehors des opérations terroristes palestiniennes contre Israël, sauf pour le support logistique aux escouades terroristes. Son dernier bond dans l'escalade des combats ne fut pas révélé dans les rapports préparatoires des Forces de la Défense d'Israël à toutes éventualités extrêmement graves émises, dans les derniers 24 heures, par les haut-officiers militaires israéliens. Mais des sources militaires révèlent que ces officiers se référaient davantage au nouveau déploiement de la police palestinienne qu'à la menace d'une prochaine vague de terrorisme, pour laquelle l'alerte maximum de sécurité est en place dans toutes les parties d'Israël. Or, lundi, un officier au sommet de la hiérarchie de la police palestinienne, le général Abdel-Razek al-Majaydeh, a annoncé à la télévision iranienne que «les Forces palestiniennes» prendraient dorénavant une part active et entière dans la guerre contre Israël. Cette annonce a amené Miguel Moratinos, envoyé spécial de l'Union européenne au Proche-Orient, de tout urgence à Ramallah afin d'exiger d'Arafat des explications concernant la mesure où les fonds européens ont été employés. Ces fonds sont octroyés pour soutenir les forces policières civiles – rien de plus. Il rappela au leader palestinien que, lorsque celui-ci se déclara en confrontation avec Israël, en septembre 2000, l'Europe gela les subsides en attendant la réception d'une garantie d'Arafat qu'aucun policier palestinien ne prendrait part aux hostilités contre Israël. Les paiements furent ensuite renouvelés. Entrevoyant une seconde halte dans le sillage de son escalade, Arafat a envoyé ses émissaires par tous les états arabes producteurs de pétrole, dans les deux dernières semaines, pour solliciter des fonds de substitution. L'Arabie Saoudite jongle avec l'idée d'accéder aux demandes d'Arafat et de franchir l'étape radicale consistant à prendre part aux coûts d'une force militaire pour faire la guerre à Israël. Riyadh sera influencée dans sa décision par le fossé la séparant de plus en plus de Washington. Les experts militaires de DEBKA remarquent que les forces policières palestiniennes ne constituent pas une milice irrégulière comme le Tanzim ou un gang de terroristes comme les brigades du al-Aqsa, mais un corps régulier organisé avec une hiérarchie de commandement, une branche opérationnelle, un réseau de communications avancé d'information et une mobilité considérable. Elles sont équipées de centaines de véhicules, certains armés, donnés principalement par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France et l'Italie, de même que de nombreuses armes automatiques, incluant des mitrailleurs lourds. Pour accroître les capacités de combat des forces, les sources militaires n'ont aucun doute qu'Arafat va ouvrir les dépôts d'armement lourd qu'il a cachés autour de la Bande de Gaza et dans le Banc ouest. Pour les Forces de la Défense d'Israël, cela signifie que, en plus de chasser et occuper les escouades terroristes, elles doivent faire face à des batailles de taille moyenne contre une force militaire régulière. Les Israéliens se sont habitués à entendre parler des bombardements des forces aériennes israéliennes sur des centres de la police palestinienne vides et de la démolition de ses installations au moyen de chars d'assaut. Maintenant, ils entendront parler de bombardements aériens de convois de la police palestinienne en marche pour attaquer des cibles israéliennes et de tanks israéliens écrasant des positions de la police palestinienne. © Voxdei
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LES MUSULMANS ACCUSENT LE PAPE D'EMPÊCHER LA CONSTRUCTION D'UNE MOSQUÉE Les musulmans de Nazareth sont furieux de la décision d'Ariel Sharon d'arrêter la construction d'une mosquée tout près de la basilique de l'Annonciation. Ils accusent son gouvernement de vouloir déclarer la guerre aux musulmans d'Israël et d'avoir cédé aux pressions du monde chrétien, notamment du pape Jean Paul II et du patriarche latin de Jérusalem Michel Sabbah. «Nous sommes très surpris de voir le pape s'opposer à notre droit de construire cette mosquée»,a déclaré jeudi Salman Abou Ahmed, chef du Mouvement islamique à Nazareth. «Il n'y a pas de problèmes entre les chrétiens et les musulmans à Nazareth. Ce sont seulement des dirigeants chrétiens comme le pape et comme Michel Sabbah qui ont un problème avec la construction de la mosquée.» La construction de cette mosquée avait démarré il y a plusieurs semaines à proximité immédiate de la basilique de l'Annonciation, plus grande église du Moyen-Orient, bâtie sur le site où, selon la tradition chrétienne, l'archange Gabriel est apparu à Marie pour lui annoncer la future naissance de Jésus. De leur côté, les musulmans expliquent que sur ce site est également enterré un sage musulman, Shahib al-Din, neveu de Saladin, le sultan qui à la tête d'une puissante armée réussit à battre les Croisés en 1187. Par le passé, l'endroit avait déjà accueilli une école et un lieu de prière musulmans. Les autorités chrétiennes, qui estimaient que bâtir une mosquée si près d'un lieu saint chrétien de cette importance – site de l'Annonciation et de l'enfance de Jésus – était irrespectueux, avaient organisé des manifestations au début des travaux. Mercredi, conformément à une décision de justice, le cabinet de sécurité israélien décidait de stopper la construction de la mosquée. Pour autant, les autorités de l'État hébreu semblaient embarrassées par l'affaire et s'interrogeaient sur la façon de faire appliquer cette décision. Ainsi, Arie Mekel, porte-parole du gouvernement israélien, a expliqué qu'un comité ministériel avait été chargé de trouver une solution d'ici deux semaines. «Nous avons reçu de nombreuses plaintes et de nombreuses exigences de la part du monde chrétien et de nombreux dirigeants à travers le monde, mais nous reconnaissons aussi les droits de la communauté musulmane en Israël et nous tentons de faire ce qu'il convient»', a dit le porte-parole. Une solution pourrait consister à bâtir une mosquée plus grande, mais dans un endroit différent de l'actuel qui «reste en travers de la gorge des chrétiens», selon l'expression d'un responsable israélien. Après la décision israélienne, la police s'attendait à de possibles manifestations à Nazareth, ville de 70.000 habitants en majorité musulmans, qui, contrairement à Bethléem – lieu de naissance de Jésus –, ne se situe pas en territoire palestinien mais israélien. Le chef du Mouvement islamique à Nazareth a qualifié l'arrêt de la construction de «déclaration de guerre». Un porte-parole de Mgr Sabbah s'est félicité de la décision du gouvernement israélien mais s'est dit préoccupé par l'absence pour l'instant de proposition alternative de la part de l'État hébreu pour les musulmans. «Nous ne sommes pas contre la construction d'une mosquée, une plus grande et une plus belle, mais celle-ci est construite près de la basilique», a expliqué le porte-parole, Raed Abou Sahlieh. La décision israélienne d'arrêter la construction de la mosquée pourrait apaiser les tensions entre l'État hébreu et le monde chrétien qui ont connu un regain fin décembre avec l'interdiction faite par Ariel Sharon à Yasser Arafat d'assister aux célébrations de Noël à Bethléem. Jamie Tarabay Remarque: l'une comme l'autre sont promises à disparaître un jour devant la réalité du Seigneur. Ce ne sont pas les bâtiments que le Seigneur veut, mais c'est habiter dans les coeurs! Un corps édifié de chrétiens se tenant dans Sa victoire pour que Son royaume s'installe sur la terre! (AP) ajouté le 11/1/2002 © Voxdei
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LES TRAVAUX MENÉS PAR LES MUSULMANS SUR LE MONT DU TEMPLE SUSCITENT UNE INQUIÉTUDE CROISSANTE EN ISRAËL Dans une brochure publiée cette semaine sur cent ans de fouilles sur le Mont du Temple, l'Office israélien des antiquités confirme que les travaux menés par les musulmans sur ce site depuis 1996 ont causé des dégâts irréparables. Les archéologues israéliens n'ayant pas accès au Mont du Temple à ce site depuis le début de la seconde Intifada, l'État hébreu n'a plus la possibilité d'exercer le moindre contrôle sérieux sur ce qui s'y passe et les dommages occasionnés au cours de la dernière année seraient particulièrement graves. (Aroutz 7) ajouté le 3/1/2002 ©
Voxdei
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POURQUOI LES JUIFS ONT PEUR EN FRANCE? Le Nouvel Antisémitisme en France Un an de violences antisémites et de dérives médiatiques anti-israéliennes: la communauté juive de France a le sentiment d'avoir été «trahie», notamment par une certaine gauche. Un traumatisme qui pèsera lourd en 2002. Par Michel Gurfinkiel Cela se passe au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), samedi dernier. Conformément à la tradition, le chef du gouvernement, Lionel Jospin, est l'invité d'honneur. À ses côtés, le grand rabbin de France, Jiseph Sitruk, et le président du Crif, Roger Cukierman. Celui-ci lui fait part de la «grande inquiétude» qui règne depuis un peu plus d'un an au sein des milieux juifs français: devant une montée en flèche des agressions et diverses dérives politiques ou médiatiques. Signe des temps: la veille, le quotidien Le Figaro a consacré sa une et deux pages intérieures à ce problème, avant d'y revenir le matin même. Soudain, le ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, dit quelques mots au premier ministre, dont le visage se fige. L'AFP vient d'annoncer que des attentats ont ravagé la rue Ben-Yehuda, au coeur de Jérusalem: une voie piétonne, fréquentée par des adolescents. La nouvelle se propage bientôt parmi les convives, dont beaucoup ont des amis, ou des proches, en Israël. De fait, quand l'identité des principales victimes sera établie, on saura que trois d'entre elles sont françaises: un étudiant tué sur le coup, une étudiante grièvement blessée aux jambes, et un restaurateur blessé au cerveau. Dans l’«inquiétude» juive, Jérusalem a brusquement rejoint Paris. La communauté juive de France est, de loin, la plus importante d'Europe: six cent mille âmes au moins, soit 1 % de la population nationale. Elle connaît, depuis une trentaine d'années, un Âge d'Or: renouveau religieux (orthodoxe, mais aussi libéral), multiplication des écoles ou des groupes d'études, développement de l'alimentation cachère, relations harmonieuses avec la plupart des autres religions, à commencer par l'Église catholique. En 1965, on ne dénombrait qu'une trentaine de synagogues dans la région parisienne: il y en a trois cents aujourd'hui. L'enseignement privé juif ne regroupait que deux ou trois mille élèves en 1970: contre près de trente mille en 2001. Le choc des derniers mois a été d'autant plus dur. Trois cent cinquante agressions graves d'octobre 2000 à octobre 2001, selon l'Observatoire du monde juif (OMJ), un organisme présidé par le philosophe Shmuel Trigano: dix synagogues ou écoles incendiées, de nombreuses dépradations, des agressions physiques ou verbales quasi-quotidiennes. «Du jamais depuis 1945, ni en France, ni en Europe», comme l'a souligné une porte-parole du Crif. Mais au-delà du traumatisme, l'avocat Gilles William Goldnadel, qui vient de publier Le Nouveau bréviaire de la haine (Éditions Ramsay), observe un «sentiment de trahison». À déclinaisons multiples. Première «trahison»: celle d'une partie significative de la communauté musulmane. Les agressions actuelles ont été perpétrées, presque exclusivement, par des «jeunes» issus des immigrations maghrébine et africaine, et ont eu pour prétextes les affrontements israélo-palestiniens (depuis octobre 2000) ou la guerre entre les États-Unis et le terrorisme islamiste (depuis le 11 septembre 2001). Elles sont souvent été encouragées par des sermons intégristes prononcés ou diffusés dans les mosquées. Et ce qui est plus grave, elles n'ont pratiquement pas fait l'objet de dénonciations publiques de la part des dirigeants reconnus de l'islam français. Le 18 octobre 2000, les représentants de toutes les Églises chrétiennes condamnent les agressions contre des synagogues: aucun recteur musulman ne juge bon de s'y associer. Or le judaïsme français ne croit pas avoir mérité une telle attitude. Imbu d'idées «républicaines», le Crif a pris la défense de l'immigration dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix. Le rabbinat, comme les Églises chrétiennes, a défendu les droits religieux des musulmans. De nombreuses personnalités juives françaises, et la direction du Crif elle-même, ont cherché à renforcer le processus de paix au Proche-Orient, en multipliant leurs relations avec les Palestiniens et donc en contribuant à leur légitimité internationale. Depuis la signature des accords d'Oslo, en 1993, et jusqu'au déclenchement de la nouvelle intifada palestinienne, en 2000, le Crif invitait Leila Shahid, la déléguée de Palestine en France, à ses dîners annuels. En 1999, une délégation du Crif, dirigée par son président d'alors, Henri Hajdenberg, s'était rendue auprès de Yasser Arafat, à Gaza. Deuxième «trahison»: celle d'une partie des médias, aussi bien écrits qu'audiovisuels. Sammy Ghozlan, commissaire de police honoraire et vice-président du Consistoire de Paris, estime qu'ils se sont «fait les relais de la propagande palestinienne avec une complaisance impressionnante», et qu'ils ont contribué, par ce fait, à la montée de l'extrémisme au sein de la communauté musulmane. Dès octobre 2000, des comités de lecteurs ou de téléspectateurs se mettent en place au sein de la communauté juive. L'une de leurs conclusions: à la source du «parti pris anti-israélien» si commun en France, il y aurait, tout simplement, l'attitude partisane de certains correspondants de l'AFP, qui dispose d'un quasi-monopole dans le monde francophone. Un exemple parmi d'autres: les deux grandes agences de presse anglo-saxonnes, Associated Press et Reuters, situent les attentats de la rue Ben-Yehuda «au centre de Jérusalem», ce qui, dans l'état actuel des choses au Proche-Orient, est géographiquement, sociologiquement et politiquement exact ; l'AFP, elle, parle de «Jérusalem-Ouest», ce qui revient à anticiper sur une éventuelle division de la ville, telle que les Palestiniens la souhaitent. La formulation «Jérusalem-Ouest» est reprise telle quelle par la plupart des médias nationaux, faute de comparaison avec d'autres formulations. L'AFP dépend en partie des pouvoirs publics. Pour les juifs français, une troisième «trahison» se situe sur le plan purement politique. Et à gauche plutôt qu'à droite. «Nous assistons depuis quelques années à l'émergence d'un antisémitisme de gauche cohérent», note un avocat parisien, François Lurçat. Il est d'abord apparu, selon le sociologue Jacques Tarnero, «à la gauche de la gauche», «de José Bové aux militants du Droit au Logement (DAL), en passant par les Verts». Mais il touche désormais le PS lui-même, longtemps réputé pro-israélien et philosémite. L'affaire Boniface, à cet égard, a fait l'effet d'une véritable bombe. Le 4 août dernier, Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), un organisme proche du PS, publie dans Le Monde un texte intitulé Lettre à un ami israélien. En fait, il s'agit d'un pamphlet propalestinien. Mais c'est surtout sa conclusion qui retient l'attention: à trop soutenir Israël, la communauté juive risquerait, selon lui, de «trop s'isoler», notamment face à la communauté musulmane... Une sorte de menace. Et pour beaucoup de juifs français, la «clé» des agressions qu'ils subissent depuis le mois d'octobre précédent. L'affaire ne s'arrête pas là. On découvre en effet l'article du 4 août n'est que la version adoucie d'une note confidentielle du même auteur, destinée cette fois aux dirigeants du parti socialiste. Le propos, cette fois, est sans ambiguïté. Boniface affirme qu'une politique équilibrée au Proche-Orient, «mettant sur le même plan le gouvernement israélien et les Palestiniens», sera ressentie comme une injustice par «la communauté arabo-musulmane», et donc la détournera, aux prochaines élections, de Lionel Jospin et du PS. Conclusion: «Le soutien à Sharon mérite-t-il qu'on perde 2002? » On ne peut préjuger des réactions à terme des juifs français. Certains d'entre eux, estimant que l'influence de l'islam extrémiste ne cessera de croître en France et en Europe, ne voient plus de salut qu'en Israël. D'autres prédisent à la fois une mobilisation de toute la société française contre le danger islamiste, et un basculement à droite de l'ensemble de leur communauté. En 2002 et au-delà.
Crif «Une situation insupportable» Entretien: Pour le président du Crif, Roger Cukierman, l'origine des violences anti-juives actuelles se situe à l'étranger. Pourquoi les juifs français sont-ils inquiets? Roger CUKIERMAN. Depuis plus d'un an, il y a des manifestations en France où l'on crie «Mort aux juifs», des lieux de culte ou des écoles qui brûlent, des voies de fait ou des insultes contre des rabbins ou des fidèles se rendant à leurs prières, des enseignants ou des enseignantes d'origine juive, qui, dans des établissements publics, sont l'objet de campagnes de harcèlement. C'est un bilan accablant. Et une situation insupportable. Les juifs français ont toutes les raisons du monde d'être inquiets et de demander aux pouvoirs publics d'agir plus efficacement, comme l'exigent les lois de la République, avant que des vies humaines soient mises en danger. Pourquoi ces agressions? Dans leur quasi-totalité, elles n'ont rien à voir avec un hypothétique retour de l'antisémitisme traditionnel. Elles se déroulent dans des quartiers populaires, où coexistent des communautés juives et des communautés islamiques. Il est clair que le conflit du Moyen-Orient ou événements du 11 septembre ont favorisé, chez ces dernières, une agitation spécifiquement dirigée contre les juifs et le judaïsme. C'est cette cause qu'il faut combattre. La France ne saurait sombrer dans une sorte de guerre civile intercommunautaire, elle-même reflet ou écho de conflits extérieurs. Avez-vous eu des contacts avec les dirigeants musulmans? Bien sûr. Et là où le dialogue existe, il est tout à fait serein. Le problème, c'est qu'une petite partie seulement des dirigeants musulmans acceptent de nous parler. Une consultation est en cours, en vue de mettre en place une représentation nationale de la communauté islamique en France. Ce que nous savons de ces travaux ne nous paraît pas encourageant: les éléments hostiles au dialogue intercommunautaire ou interreligieux, que ce soit avec les juifs ou avec d'autres, semblent disposer actuellement d'une influence disproportionnée. Croyez-vous à une responsabilité des médias? La manière dont de nombreux médias rendent compte des événements du Moyen-Orient entretient la tension au lieu de l'apaiser. Nous avons posé, dans nos discussions avec les autorités gouvernementales, le problème des médias publics, qu'il s'agisse de chaînes de télévision, de radios ou de l'Agence France-Presse. Nous nous sommes également entretenus avec les directions des médias privés. Dans l'ensemble, nous pensons qu'il n'y a pas de consignes venant d'en-haut, ni de campagnes, mais que certaines rédactions pèchent par manque d'information ou de perspective. On nous a demandé d'être attentifs à toute dérive, notamment sur le plan sémantique. Nous le serons. Propos recueillis par Bruno Rivière © Valeurs Actuelles, 2001 (Crif/Valeurs Actuelles) ajouté le 8/1/2002 © Voxdei
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INTERVIEW DU JOURNALISTE ARABE ISRAÉLIEN YOSSEF SAMIR (traduit de l'américain par Vered/Etoile Liante) (Samir a été détenu par la police de l'autorité palestinienne pendant 64 jours. Cette interview, réalisée par Aviel Schneider, a été publiée dans le numéro d'octobre de Israël Heute, Nachrichten aus Israel, un mensuel publié en allemand.) Le printemps dernier, la police palestinienne a arrêté le journaliste arabe israélien Yossef Samir dans la ville de Beit Jallah, près de Bethléem. Détenu dans un endroit secret pendant 64 jours, cet écrivain né en Égypte a été torturé et interrogé par la police secrète de Yasser Arafat qui l'accusait d'espionner pour le compte d'Israël. Les appels lancés par la famille de Samir à l'Autorité palestinienne sont demeurés lettre morte, les responsables affirmant qu'ils ne savaient pas où il se trouvait. Samir a fini par s'échapper. Couvert d'ecchymoses et épuisé, il s'est rendu au poste de contrôle israélien situé à la frontière entre Bethléem et Jérusalem. Enfin libre, il s'est incliné pour embrasser le sol. Israël Heute: M. Samir, pourquoi la police palestinienne vous a-t-elle kidnappé? Samir: Je n'en ai pas la moindre idée. Pendant ma détention, on m'a dit à plusieurs reprises que je devais signer quelque chose. Lorsque j'ai demandé de quoi il s'agissait, on m'a dit que je savais ce qu'ils voulaient dire. Finalement, ils ont dit que je devais avouer par écrit que j'espionnais pour le compte d'Israël. Israel Heute: Où étiez-vous détenu? Samir: Je me trouvais dans l'ancien QG de l'armée israélienne à Bethléem, qui est aujourd'hui le siège des forces de sécurité palestiniennes. J'ai été interrogé et torturé par les Tanzim et autres hommes de la sécurité. Israel Heute: Pensiez-vous qu'ils vous libéreraient? Samir: Je hurlais de douleur. Je n'ai pas pensé survivre à leur cruauté. Pour la première fois de ma vie, j'ai vraiment eu peur de la mort. Israel Heute: Pensez-vous qu'Israël a suffisamment agi pour assurer votre liberté? Samir: Je dirai clairement qu'Israël représente le peuple élu. Je place toute ma confiance dans ce petit pays que j'aime du fond du coeur. Israel Heute: Vos ravisseurs ont-ils manifesté de la compassion pour votre âge? Samir: J'ai vu seulement dans leurs yeux à quel point ils haïssent Israël. Mais j'aime les simples Palestiniens, les familles qui veulent vivre en paix. La population palestinienne souffre du régime d'Arafat. De nombreux Palestiniens souhaitent revenir sous domination israélienne. Israel Heute: En tant qu'écrivain étroitement lié aux Palestiniens, pouvez-vous nous dire ce qu'ils ressentent? Samir: Je serais heureux de vous présenter à des familles palestiniennes quand vous voudrez pour que vous entendiez directement ce qu'on pense d'Arafat. Les Palestiniens le haïssent mais ils sont sans défense. Israel Heute: Mais le monde pousse Israël à négocier avec Arafat. Samir: Israël a joué un rôle dans ce qu'est Arafat aujourd'hui. Qui est Arafat, de toute façon? Un moins que rien, et il peut aisément être vaincu. Israël devrait reprendre les zones palestiniennes. Croyez-moi, je ne suis pas le seul à penser ainsi. Après ce que j'ai subi, il est de mon devoir de dire la vérité sur Arafat et son gang. Israel Heute: En d'autres termes, vous adopteriez une ligne dure contre le régime d'Arafat? Samir: Absolument. Arafat a toujours été et est toujours un terroriste. Mais Israël se préoccupe constamment de protéger la population civile innocente, les églises et les mosquées. Et c'est en fin de compte ce qui met Israël en péril. C'est le coeur juif qui parle! Israël veut être le gentil dans le combat, mais ne voit pas à quel point c'est insensé parce qu'Arafat continue à tuer quand même. Israel Heute: Mais Arafat s'est engagé à empêcher les attentats terroristes lorsqu'il a signé les accords d'Oslo. Il a même reçu des armes à cette fin, de la part de Yitzhak Rabin. Samir: C'est l'une des erreurs majeures d'Israël. Comment Israël peut-il croire qu'Arafat allait combattre le terrorisme avec ces armes et ne pas l'attaquer? Israel Heute: Dans les zones placées sous l'Autorité palestinienne, les critiques s'intensifient à l'égard d'Arafat. Pourquoi n'est-il pas évincé? Samir: Leur peur d'Arafat leur fait penser qu'ils doivent lancer des pierres contre les Juifs, mais ils n'osent pas le renverser. Israel Heute: À la Conférence contre le racisme à Durban, en Afrique du Sud, le sionisme a été assimilé au racisme. En tant que musulman, comment considérez-vous cela? Samir: C'est totalement absurde. Arafat est un assassin et un dictateur et c'est lui qui prêche au monde les droits de l'homme et le monde gobe! C'est tout simplement incroyable. Israel Heute: Néanmoins, la communauté internationale semble montrer plus de compréhension pour Arafat que pour Israël. Samir: Ils sont tout simplement aveugles. Mais c'est en partie de la faute d'Israël. Shimon Pérès croit qu'il peut changer les Arabes, mais il attire Israël dans un piège politique. Si je devais avoir confiance en quelqu'un, ce ne serait qu'en Ariel Sharon. (Outpost) ajouté le 15/1/2002 © Voxdei
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L'ARABIE SAOUDITE REJETTE L'INVITATION D'ISRAËL L'éditorial du quotidien saoudien Al Watan, contrôlé par le gouvernement, publie ce matin le rejet de l'offre faite par Moshe Katzav de tenir une réunion avec le prince héritier Abdullah à Tel Aviv. Le journal qualifie de «manoeuvre» l'invitation du président israélien et précise qu'un tel voyage officiel n'aura lieu qu'après la signature des accords. À titre de rappel, la proposition du Prince Abdullah consiste en ceci: 1) la normalisation de relations diplomatiques entre Israël et l'Arabie Saoudite – avec une extension probable au reste de la Ligue Arabe; 2) en échange du retrait israélien des territoires conquis en 1967. D'après le quotidien, le Prince a changé d'avis après que M. Sharon avait «pris le chemin de la violence et poussé l'oppression envers les Palestiniens à un niveau sans précédent». (ndt: eh bien tant mieux, comme ça Israël n'aura pas à recommencer l'exercice décrié par Jérémie, dans sa recherche de soutien, de fausse paix, auprès de ses voisins). (Bloomberg) ajouté le 26/2/2002 © Voxdei
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LES USA ET L'ONU ONT RECONNU CETTE NUIT L'ÉTAT PALESTINIEN Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a pris une résolution historique mardi. L'ONU évoque pour la première fois l'existence d'un État palestinien. Selon cette résolution, la 1397, «Israël et la Palestine vivraient côte à côte à l'intérieur de frontières sûres et reconnues». Sur le terrain, un photographe italien a été tué par un obus de char mercredi à Ramallah. Une lueur d'espoir «Une initiative pour dégager un consensus»: c'est ainsi que l'ambassadeur des États unis aux Nations-Unies, John Negroponte, a défini la résolution 1397 présentée par sa délégation. Le texte a été adopté peu avant minuit mardi (12 mars) par 14 voix pour et une abstention, celle de la Syrie, membre non permanent du Conseil. Le représentant syrien, Mikhaïl Wehbe, a expliqué l'abstention de son pays par le fait que cette résolution «ne mentionnait pas la question de l'occupation» par Israël des territoires palestiniens. Le représentant palestinien à l'ONU a loué la résolution qui, selon lui, «est une contribution (pour débloquer) la situation sur le terrain». Pour sa part, l'ambassadeur d'Israël aux Nations-Unies, Yehuda Lancry, a qualifié le texte adopté d'«équilibré». Après des négociations de dernière minute, la résolution s'est vu ajouter une phrase «affirmant une vision d'une région où deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte à l'intérieur de frontières sûres et reconnues». Le texte salue également la contribution du prince héritier Abdallah d'Arabie saoudite, qui propose une normalisation totale des relations entre Israël et les pays arabes en échange d'un retrait de tous les territoires occupés depuis 1967. Le plan saoudien, encore à l'état de ballon d'essai, devrait être au centre du sommet arabe de Beyrouth les 27 et 28 mars. Le texte sonne pour le Premier ministre israélien Ariel Sharon comme un avertissement. Car la puissance de la résolution vient du fait que ce sont les États-Unis qui sont à l'initiative du texte. Washington semble de moins en moins apprécier la politique ultra-répressive de Tshahal, l'armée de l'État Hébreu. «C'est le début d'un processus prometteur du réengagement des États-Unis au Proche-Orient et de leur réengagement au Conseil de sécurité sur ce dossier essentiel», a estimé l'ambassadeur de France à l'ONU, Jean-David Levitte. Si les États-Unis rappellent que Georges W.Bush avait déjà évoqué la création d'un État palestinien en novembre dernier, il s'agit bien d'un changement radical de politique américaine au Proche-Orient. D'ailleurs Washington envoie ces jours-ci deux émissaires: le vice-président américain Dick Cheney est arrivé lundi en Jordanie, point de départ d'une grande tournée dans la région et l'ancien général de «marines» Anthony Zinni est attendu jeudi à Jérusalem pour tenter de convaincre les parties de signer un cessez-le-feu. La violence se focalise à Ramallah Une violence qui se poursuit ce mercredi: le commandant en chef adjoint de la Force 17 à Ramallah (Cisjordanie) a été tué lors d'échanges de tirs avec des soldats israéliens au centre la ville autonome de Cisjordanie. Dans la même ville, un photographe indépendant italien a succombé à ses blessures causées par un obus de char israélien. Premier texte sur le Proche-Orient depuis octobre 2000, la résolution a été approuvée à l'issue d'une des journées les plus meurtrières depuis la reprise des violences. Mardi, 37 personnes ont trouvé la mort dans la région. En dix-huit mois, le bilan dépasse les 1.500 tués. L.F. avec Thomas Legrand (RTL) ajouté le 13/3/2002 © Voxdei
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LA SUISSE RÉEXAMINE SES RELATIONS AVEC ISRAËL NDLR: Après son éventuelle adhésion à l'ONU, la Suisse continue à abandonner de plus en plus ouvertement sa neutralité qui n'est désormais plus que «légendaire», au sens propre comme au sens figuré. La «hausse des violations du droit humanitaire» n'avait pas tant effrayé la Suisse lors de la Deuxième Guerre mondiale... Décidément, Israël est bel et bien une coupe d'étourdissement pour toutes les nations. BERNE – La Suisse est en train de réexaminer ses relations militaires et économiques avec Israël, a indiqué le Département des affaires étrangères. L'état de guerre en Israël et la hausse des violations du droit humanitaire ont créé «une situation nouvelle». Le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) a entrepris des discussions avec les autres départements concernés sur deux aspects des relations avec Israël: la coopération militaire et les importations de biens israéliens. Aucune décision n'a encore été prise sur des mesures concrètes. «Nous sommes de plus en plus alarmés par les violations en cours, de plus en plus graves par leur type, leur nature et leur nombre», a expliqué à l'ats la porte-parole du DFAE, Muriel Berset Kohen. Elle a notamment cité le fait que les ambulances ne peuvent plus passer pour s'occuper des blessés et que les morts ne peuvent plus être enterrés. Le DFAE est également très préoccupé par l'impunité des personnes qui commettent des violations du droit humanitaire. Par ailleurs, l'ambassadeur de Suisse auprès de l'ONU François Nordmann a informé le délégué général de Palestine, Nabil Ramlawi, que la Suisse a demandé à Israël de mettre un terme au siège d'Arafat à Ramallah. «Nous sommes convaincus qu'Arafat a un rôle clef à jouer», a dit l'ambassadeur de Suisse, cité par la porte-parole. M. Nordmann a aussi fait part de la demande de la Suisse du retrait des troupes israéliennes des territoires palestiniens. La Suisse a également rappelé à M. Ramlawi que les Palestiniens ont des responsabilités dans la protection des personnes civiles. L'Autorité palestinienne doit faire en sorte que les attentats contre des civils cessent. «Tous les civils quels qu'ils soient doivent être respectés», a souligné l'ambassadeur. (edicom.ch) ajouté le 5/4/2002 © Voxdei
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LE PAPE DÉCLARE BETHLÉHEM EN DANGER... À CAUSE DES JUIFS! Message de Pâque du Saint Père: «On a le sentiment que la guerre a été déclarée à la paix!» Il demande à tous les croyants de «construire une humanité plus juste et plus fraternelle». Le pape Jean-Paul II a une nouvelle fois exhorté les chrétiens du monde entier, et en particulier de Terre Sainte, à mettre leur espérance dans le Christ, où «on a le sentiment que la guerre a été déclarée à la paix!» «La guerre ne résout rien, elle ne fait que provoquer plus de souffrances et une propagation de la mort; les rétorsions et les représailles ne servent à rien», a-t-il déclaré dans son message de Pâque, avant de donner sa bénédiction «Urbi et Orbi» (à la ville de Rome et au monde). «Personne ne peut rester silencieux et inactif; aucun responsable politique ou religieux!» a-t-il ajouté. (Zenit.org) ajouté le 1/4/2002 ©
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ISRAËL COMBATTRA, ISRAËL TRIOMPHERA ET QUAND LA VICTOIRE PRÉVAUDRA, ISRAËL FERA LA PAIX Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a évoqué mardi à Washington la possibilité de représailles après l'attentat meurtrier près de Tel Aviv, soulignant qu'Israël agirait avec vigueur et que sa lutte contre le terrorisme allait continuer. Lors d'une conférence de presse tenue juste avant un départ précipité pour Israël, Ariel Sharon a souligné que son pays «ne cédera pas au chantage». «À tous ceux qui tentent d'exercer un chantage contre Israël pour qu'il fasse des concessions, grandes ou petites, avec l'arme du terrorisme et de la peur (...) je dis aujourd'hui, Israël ne cédera pas au chantage». «Israël exercera son droit à l'autodéfense comme le ferait n'importe quelle autre nation démocratique», a-t-il annoncé. Il a précisé avoir dit au vice-président américain Dick Cheney, qu'il a rencontré après avoir vu le président George W. Bush, que «cet attentat n'était pas le genre d'événement qu'Israël peut laisser sans réponse». «Nous combattrons jusqu'à ce que ceux qui prônent le terrorisme aient cessé d'exister», a lancé Ariel Sharon. Il a à nouveau dénoncé l'attitude de l'Autorité palestinienne de Yasser Arafat. «Il n'y a aucune possibilité d'avancer dans le processus politique avec une entité terroriste et corrompue». Le Premier ministre a précisé qu'après l'attentat suicide près de Tel Aviv, qui a fait plus de 15 morts et 50 blessés, il avait décidé d'annuler tous ses rendez-vous aux États-Unis et de regagner au plus vite Israël avec, a-t-il dit, «la rage au coeur». Il a précisé qu'il avait convoqué à son retour une réunion du mini-cabinet israélien, une instance qui réunit notamment les chefs des partis politiques représentés au sein de son gouvernement d'union nationale. Sans donner de détails sur de possibles représailles, le Premier ministre israélien a souligné que son pays «agira avec force». «Israël combattra. Israël triomphera et quand la victoire prévaudra, Israël fera la paix». «Nous devancerons celui qui veut nous abattre, et nous l'abattrons d'abord. Comme nous l'avons déjà prouvé, il n'y a, et il n'y aura jamais de refuge pour les terroristes, ceux qui les encouragent ou ceux qui les envoient, ainsi que pour tous ceux qui sont engagés dans le terrorisme. Il n'y a et il n'y aura jamais de refuge pour les forces du mal», a-t-il martelé. «Israël continuera à attaquer les infrastructures terroristes», a-t-il aussi dit. L'opération de l'armée israélienne dans les territoires palestiniens «était un élément vital pour démanteler les infrastructures terroristes. Cette mission a eu des résultats énormes, mais notre travail n'est pas achevé», a ajouté Ariel Sharon. «L'effort continue et continuera», a-t-il promis. Le Premier ministre israélien a aussi rappelé qu'il était venu aux États-Unis pour parler «des chances d'organiser une conférence régionale pour faire avancer la stabilité dans la région». «Aujourd'hui, face à tous nos efforts sincères pour avancer sur la voie politique, nous avons reçu une nouvelle preuve des véritables intentions de la personne dirigeant l'Autorité palestinienne», a-t-il estimé. Ariel Sharon a enfin appelé l'Arabie Saoudite à cesser de soutenir financièrement le terrorisme et les familles des kamikazes, en conditionnant la participation de Ryad à une conférence de paix à l'arrêt de ces transferts de fonds. «Les transferts de fond saoudiens au Hamas et aux familles des auteurs d'attentats suicide doivent cesser», a-t-il affirmé. «La participation de l'Arabie Saoudite à une conférence régionale est conditionnée à un arrêt de ces transferts de fond», a-t-il ajouté. Il y a six mois, un double attentat les 1er et 2 décembre, à Jérusalem et Haïfa (nord), avait déjà contraint Ariel Sharon, alors en visite à Washington à écourter son déplacement et à regagner précipitamment Israël. (AFP) ajouté le 8/5/2002 © Voxdei
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SCHRÖEDER PARLE DE NE PLUS INDEMNISER LES VICTIMES DE LA SHOAH, PRIVANT ISRAËL D'UNE RESSOURCE DE PLUS NDLR: Durant 20 ans, c'est le paiement par l'Allemagne des indemnités aux familles de victimes de l'Holocauste qui a financé le retour des juifs en Israël. Schröeder crée une grande polémique en cautionnant les thèses d'un écrivain qui soutient que l'Allemagne doit guérir de ses plaies et ne plus payer cette indemnité. Schröder brandit la fierté de la nation, sa commémoration du 8 Mai a provoqué un tollé en Allemagne Par Lorraine MILLOT Le vendredi 10 mai 2002 Berlin de notre correspondante Le coup était pour le moins culotté: pour célébrer le 8 Mai, anniversaire de la capitulation de l'armée nazie en 1945, Gerhard Schröder s'est affiché mercredi soir, lors d'un débat, aux côtés de l'écrivain Martin Walser: celui-là même qui a fait scandale, en 1998, en déclarant que le souvenir des crimes nazis est sans cesse brandi comme un «gourdin moral» pour assommer les Allemands. En ce 8 Mai, le chancelier a montré qu'il est lui aussi sensible à ce sentiment, exprimé par Walser et de très nombreux Allemands: le ras-le-bol de voir l'identité allemande sans cesse ramenée aux crimes nazis. Indignation. «Aujourd'hui particulièrement, nous, les sociaux-démocrates, nous pouvons dire avec fierté «oui» à l'Allemagne, parce que c'est une Allemagne qui repose sur les valeurs de la liberté et de l'équité, de la solidarité et de la participation de tous», lançait Schröder mercredi, tentant là une définition moderne de la nation, par ses valeurs. Et de citer le Français Ernest Renan, qui disait en 1882: «Une nation est un plébiscite de tous les jours.» À quatre mois des législatives du 22 septembre, la démarche n'est pas innocente: à défaut d'avoir résolu le chômage, Schröder rappelle que sa politique a permis aux Allemands d'investir enfin la nation retrouvée en 1990 d'un sentiment positif, sans oubli (son gouvernement est celui qui a négocié l'indemnisation des travailleurs forcés du régime nazi ou lancé les travaux pour un mémorial de l'Holocauste à Berlin) mais sans excès de contrition: un sentiment national enfin raisonnable qui, pour l'Allemagne, serait presque une première historique. Devant la Maison Willy-Brandt, siège du Parti social-démocrate où se tenait le débat, 200 manifestants à peine se sont mobilisés pour crier leur indignation. «Que le jour même de la libération des victimes du nazisme, le SPD pense pouvoir parler de l'Allemagne comme d'une nation normale, c'est scandaleux», proteste Astrid Geiermann, étudiante en sciences politiques. «Ce n'est plus la libération du nazisme que Schröder veut célébrer cette année, mais la libération de l'Allemagne de sa mauvaise conscience» renchérit Udo, 43 ans. Gerhard Schröder, qui avait déjà effrayé ces esprits critiques en plaidant pour une «Allemagne décomplexée» lors de sa campagne de 1998, a pourtant affiné sa réflexion. Quand Martin Walser se met à divaguer sur son «sentiment de la nation», il est même seul à le contredire. «Sans la Première Guerre mondiale et sans Versailles (le traité de paix de 1919, particulièrement rude contre l'Allemagne, ndlr), il n'y aurait pas eu de Hitler», assène Walser. Le sous-entendu va loin: finalement, ce serait plutôt la France la coupable de Hitler et de ses crimes. Schröder renvoie Walser à ses manuels: «Il serait à mon avis faux de dire que le chemin de Versailles menait droit au fascisme, comme si c'était une évidence de la nature.» En s'affichant un 8 Mai aux côtés d'un intellectuel aussi douteux, Schröder prenait un risque. Mais toute polémique faisant diversion de son problème principal, le chômage, est bienvenue, calculent ses conseillers. Pour le chancelier, il importe de ne pas laisser le terrain de la nation à son challenger conservateur Edmund Stoiber qui, dans son programme, fait assaut de déclarations d'«amour à la patrie». Les poussées d'extrême droite observées «dans les pays voisins» ont rappelé à la chancellerie que l'intégration européenne et la mondialisation attisent aussi en Allemagne un besoin de «cadre national». Enfin et surtout, Gerhard Schröder compte bien faire valoir que sa politique offre aux Allemands la chance d'un rapport assaini à la nation. Réflexions. Ce sentiment national que Schröder peut vendre aujourd'hui aux Allemands est très «nouveau», observe l'historien Heinrich August Winkler, dont les réflexions sur le Long Chemin de l'Allemagne vers l'Occident (1) sont très écoutées à la chancellerie. «Depuis le Moyen Age, l'Allemagne avait suivi une évolution différente de la France ou de la Grande-Bretagne», explique l'historien, rappelant que jusqu'en 1806, avec le Saint-Empire romain germanique, l'Allemagne n'avait pas fait le choix de l'État-nation, et que, lorsqu'elle le tenta en 1870, cela tourna à un enchaînement de guerres pour aboutir au national-socialisme. Le rapport des Allemands à la nation s'est profondément «renouvelé» et «occidentalisé» ces dernières années, grâce notamment à la réforme du droit de la nationalité ou à la participation de la Bundeswehr à toutes les interventions occidentales de ces dernières années au Kosovo, en Macédoine ou en Afghanistan, observe Heinrich August Winkler. Au vu des mérites de Schröder, l'historien ne lui tient guère rigueur de s'être fait un peu mousser, avec cette mise en scène du 8 Mai. (Libération) ajouté le 10/5/2002 (1) Titre de sa somme sur l'histoire allemande, publiée en 2000 en Allemagne. © Voxdei
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