VATICAN:
TEXTE INTÉGRAL DE L'ACCORD CONCLU ENTRE LE VATICAN ET
L'AUTORITÉ PALESTINIENNE LE 15/12/2000, SUIVI DE
COMMENTAIRES
Nous
avons pu nous procurer le texte intégral de l'accord conclu
entre le Pape Jean-Paul II et Yasser Arafat. Voici sa
traduction en français, assortie de commentaires personnels.
Nous
avons également traduit le récit d'un rabbin israélien
invité récemment au Vatican, pour une conférence
inter-religieuse.
Le
rapprochement de ces deux documents est très intéressant,
dans la perspective de la fausse paix qui doit être conclue
entre Israël et l'Antichrist, d'après la Bible, et qui
marquera le début de la Grande Tribulation.
Traduction
du texte intégral de l'accord entre le Vatican et l'OLP:
Mardi
15 février 2000
Préambule:
Le
Saint-Siège, Autorité Souveraine de l'Église Catholique,
et
L'Organisation
de Libération de la Palestine (ci-après dénommée OLP),
agissant en tant que représentant du Peuple Palestinien,
travaillant au profit et en tant que représentant de
l'Autorité Palestinienne,
profondément
conscients de la signification particulière de la Terre
Sainte, qui constitue, entre autres, un espace privilégié
pour le dialogue inter-religieux entre les adeptes des trois
religions monothéistes,
Ayant
considéré l'histoire et le développement des relations entre
le Saint-Siège et le Peuple
Palestinien,
en particulier les relations de travail et l'établissement
subséquent, le 26 octobre 1994, de relations officielles
entre le Saint-Siège et l'OLP,
Rappelant
et confirmant la création de la Commission de Travail
Bilatérale Permanente, ayant pour tâche l'identification,
l'étude et le suivi des problèmes d'intérêt commun entre les
deux parties,
Réaffirmant
le besoin de conclure une paix juste et complète au
Moyen-Orient, afin que toutes les nations de cette région
puissent vivre en bon voisinage et travailler en commun au
développement et à la prospérité de toute la région et de
tous ses habitants,
Appelant
à une solution pacifique du conflit Israélo-Palestinien, qui
tiendrait compte des aspirations et droits nationaux
légitimes et inaliénables du Peuple Palestinien, par la
négociation et la conclusion d'un accord capable d'assurer
la paix et la sûreté à tous les peuples de la région, sur la
base de la justice et de l'équité, ainsi que du droit
international, en particulier des résolutions du Conseil de
Sécurité des Nations Unies touchant à ce problème,
Déclarant
qu'une solution équitable du problème de Jérusalem, fondée
sur les résolutions internationales, est fondamentale pour
une paix juste et durable au Moyen-Orient, et que toutes les
décisions et actions unilatérales modifiant le caractère et
le statut spécifiques de Jérusalem sont moralement et
légalement inacceptables,
Appelant
par conséquent à adopter un statut spécial pour Jérusalem,
statut faisant l'objet de garanties internationales, et qui
devrait sauvegarder ce qui suit:
a.
La liberté de religion et de conscience pour tous.
b.
L'égalité devant la loi des trois religions monothéistes, de
leurs institutions et de leurs fidèles, à l'intérieur de la
Cité.
c.
L'identité propre et le caractère sacré de la Cité et de son
héritage religieux et culturel significatif.
d.
Les Lieux Saints, leur liberté d'accès et la liberté de
culte à l'intérieur de ces Lieux.
e.
Le régime du statu quo dans les Lieux Saints, là où il
s'applique,
Reconnaissant
que les Palestiniens, quelle que soit leur affiliation
religieuse, sont des membres à part entière de la société
palestinienne,
Concluant
que les travaux de la Commission de Travail Bilatérale
Permanente mentionnée supra sont suffisamment avancés pour
permettre la signature d'un premier accord fondamental, qui
doit offrir un fondement solide et durable au développement
continu de leurs relations présentes et futures, et pour la
poursuite des travaux actuels de la Commission,
Se
sont accordés sur les Articles suivants:
Article
1
Paragraphe
1:
L'OLP
affirme son engagement permanent à soutenir et à observer le
droit humain à la liberté de religion et de conscience, tel
qu'il est défini dans la Déclaration des Droits de l'Homme
et dans d'autres textes internationaux relatifs à son
application.
Paragraphe
2:
Le
Saint-Siège affirme l'engagement de l'Église Catholique à
soutenir ce droit et réaffirme une fois encore le respect
accordé par l'Église Catholique aux fidèles de toutes les
autres religions.
Article
2
Paragraphe
1:
Les
Parties s'engagent à coopérer de manière appropriée pour
promouvoir le respect des droits de l'homme, individuels et
collectifs, pour combattre toutes les formes de
discrimination et de menaces contre la vie et la dignité de
l'homme, et pour promouvoir la compréhension et l'harmonie
entre les nations et les communautés.
Paragraphe
2:
Les
Parties continueront à encourager le dialogue
inter-religieux, pour la promotion d'une meilleure
compréhension entre les peuples de différentes religions.
Article
3
L'OLP
assurera et protègera dans la Loi Palestinienne l'égalité
des droits de l'homme et du citoyen pour tous les citoyens,
en garantissant de manière spécifique, et sans préjudice des
autres droits, la suppression de toute discrimination,
individuelle ou collective, fondée sur l'appartenance à une
religion, à une croyance ou à une pratique religieuse.
Article
4
Le
régime du statu quo sera maintenu et observé pour tous les
Lieux Saints Chrétiens, là où il s'applique.
Article
5
L'OLP
reconnaît à l'Église Catholique la liberté d'exercer ses
droits, de remplir ses fonctions et de respecter ses
traditions, par les moyens qu'elle juge nécessaires, en
particulier dans les domaines spirituel, religieux, moral,
charitable, éducationnel et culturel.
Article
6
L'OLP
reconnaît les droits de l'Église Catholique en matière
économique, légale et fiscale.
Ces
droits seront exercés en harmonie avec les droits des
autorités Palestiniennes dans ces domaines.
Article
7
La
Loi Palestinienne reconnaîtra de plein droit la personnalité
légale de l'Église Catholique, ainsi que celle de ses
représentants canoniques légaux.
Article
8
Les
dispositions de cet Accord ne doivent porter préjudice à
aucun autre Accord actuellement en vigueur entre chacune des
Parties et tout autre partie.
Article
9
La
Commission de Travail Bilatérale Permanente, en accord avec
les instructions données par les Autorités respectives des
deux parties, pourra proposer d'autres moyens de développer
l'étude des points du présent accord.
Article
10
Si
une controverse se présentait concernant l'interprétation ou
l'application des dispositions du présent Accord, les
parties la règleront par le moyen d'une consultation
mutuelle.
Article
11
Fait
en deux exemplaires originaux, en langue arabe et en langue
anglaise, les deux textes étant déclarés également
authentiques. En cas de divergence, seul le texte anglais
fera foi.
Article
12
Le
présent Accord entrera en application dès le moment où il
sera signé par les deux Parties.
Signé
au Vatican, le 15 février 2000
Commentaire
de Parole de Vie
Cet
accord extrêmement important est passé presque inaperçu des
médias. Il a été conclu sur le dos des autorités
israéliennes, sans qu'aucun gouvernement, à part celui
d'Israël, ne proteste contre un tel procédé.
Dans
son préambule, cet accord considère comme nulles et non
avenues les lois israéliennes qui ont déjà déclaré Jérusalem
capitale éternelle et indivisible d'Israël. Il appelle à
l'adoption d'un statut particulier pour Jérusalem, sous
garanties internationales.
Il
est extraordinaire de noter que le préambule reprend les
termes bibliques exacts de «paix et sûreté,» associés à la
fin des temps et au début de la Tribulation: «Quand les
hommes diront: Paix et sûreté! alors une ruine soudaine les
surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent
la femme enceinte, et ils n'échapperont point» (1 Thes.
5:3).
L'accord
affirme qu'il faudra conclure un accord ultérieur, «un
accord capable d'assurer la paix et la sûreté à tous les
peuples de la région, sur la base de la justice et de
l'équité.»
C'est
de cet accord de paix futur dont parle la Bible. Sa
conclusion marquera le début de la Tribulation. Il faut pour
cela qu'Israël soit séduit par l'Antichrist. Celui-ci
parviendra à rassembler toutes les parties du conflit actuel
à la table de négociations, afin de conclure une paix «juste
et équitable» pour tous.
Ces
grandes manoeuvres de séduction ont déjà commencé. Le récent
voyage du Pape en Israël n'est que l'une des étapes de ces
grandes manSuvres.
La
venue d'Ariel Sharon au pouvoir en Israël doit relancer les
négociations de paix israélo-palestiniennes, sous l'étroite
surveillance de la communauté internationale (et du
Vatican).
Pour
vous montrer la puissance de séduction du Vatican, et
l'ampleur des efforts déployés en vue de la paix, je vous
propose de lire la traduction d'un court article rédigé par
le rabbin
Ronald
Kronish. Il est Directeur du Conseil de Coordination
Inter-religieux en Israël. Nous avons découvert cet article
(initialement rédigé en anglais), sur le site web du
Jerusalem
Post,
Edition Internationale (http://www.jpost.com).
Traduction
de l'article du rabbin Kronish:
Il
y a quelques semaines, j'ai assisté à une assemblée
inter-religieuse au Vatican, à l'invitation conjointe du
Conseil Pontifical pour le Dialogue Inter-religieux, présidé
par le Cardinal Francis
Arinze,
et du Comité Central pour le Grand Jubilé de l'an 2000,
présidé par le Cardinal Roger Etchegaray. Intitulé «À la
veille du Millénium: Collaboration entre les différentes
religions,» cette assemblée remarquable a réuni plus de 200
chefs religieux du monde entier, représentant plus de 20
religions mondiales. Il y avait environ 10 Juifs. J'étais le
seul d'Israël.
Les
autres venaient des USA, d'Angleterre, de France et du
Brésil.
J'ai
fait quelques expériences extraordinaires au cours de cette
conférence. Le premier jour, en allant rejoindre ma chambre
dans le bâtiment officiel des invités, à l'intérieur de la
Cité du Vatican, j'ai rencontré un religieux chrétien du
Liban. Je lui ai dit: «Salut, voisin!» Il m'a répondu qu'il
souhaitait que je puisse le visiter à Beyrouth, et qu'il
espérait que Barak était sérieux dans sa tentative de mettre
un terme à la guerre du Liban. Ceci se passait avant
l'annonce de la récente initiative de pourparlers de paix
entre Israël et la Syrie.
Le
lendemain, au petit-déjeuner, je me retrouvai assis à côté
d'un évêque de Syrie, qui m'invita à Damas et exprima
l'espoir qu'il y aurait bientôt un accord de paix entre
Israël et la Syrie. Je répondis: «Inch Allah!» Ce qui
signifie en arabe «Si Dieu le veut!» En hébreu, nous disons:
«B'ezrat hashem !»
Le
second et le troisième jour de la conférence, je fus choisi
comme modérateur d'une discussion, qui regroupait des
représentants de la Jordanie, de l'Arabie saoudite, de
l'Inde, du Japon, de l'Angleterre, des USA, de la Corée, et
probablement de quelques autres pays. Ce fut fascinant. Nous
avons beaucoup parlé du rôle positif que pourraient jouer
les religions et les responsables religieux afin de
promouvoir la paix entre les peuples. L'esprit de la réunion
était très agréable, et les discussions furent
enrichissantes. Il n'y eut aucune confrontation. Ce fut un
dialogue authentique. Chacun écouta les autres avec
attention. Je fus réellement stupéfié.
Le
dernier jour de la conférence, l'un des membres de mon
groupe de discussion, qui venait d'un pays arabe voisin
d'Israël, vint me voir pendant la pause-café, et me dit
ceci: «Vous savez, c'est la première fois de ma vie que je
rencontre un Juif et que je lui parle. À plus forte raison
un rabbin! Nous avons beaucoup de choses à nous dire. J'ai
été heureux que nous puissions commencer à parler. Je
prévois de me rendre bientôt en Jordanie. Quand je m'y
rendrai, j'espère que nous pourrons continuer notre
conversation!»
Le
dernier jour de la conférence, nous avons été invités à une
magnifique cérémonie sur la place Saint-Pierre en présence
du Pape. Il s'est adressé aux participants de la conférence,
ainsi qu'aux milliers de personnes assemblées à cette
occasion. C'était un spectacle magnifique, surtout quand
nous avons tous allumé des cierges pour la paix. Le pape,
qui semblait très faible, prononça cependant un discours
remarquable, dans lequel il a appelé à une intensification
du dialogue inter-religieux, comme moyen de guérir les
blessures anciennes, et à continuer à rechercher la paix
parmi les peuples, à la veille d'un nouveau Millénium.
Ce
fut un événement d'une grande inspiration spirituelle. Il
m'a conforté dans mes efforts de promouvoir des relations
pacifiques entre les peuples et le peuple d'Israël. À
présent que nos chefs politiques veulent faire la paix avec
tous nos voisins arabes, y compris en particulier avec le
peuple Palestinien, il est temps pour les responsables et
éducateurs religieux de faire notre part, en nous engageant
dans une éducation pour la paix, afin de contribuer à
instaurer une paix qui soit durable.
La
visite du Pape en Israël, attendue dans quelques mois, ne
peut que jouer un rôle constructif dans ce processus. Ici,
en Israël, nous ne devons pas craindre cette visite, même si
elle doit constituer un cauchemar sur le plan logistique. Je
dirai au contraire que nous devons la considérer comme une
opportunité extraordinaire, et accueillir la venue du Pape
Jean-Paul II en Israël, à ce moment particulier de notre
histoire, comme marquant le début d'une ère de paix entre
Israël et ses voisins. Nous espérons avec ardeur que le pape
nous apportera un message d'urgence spirituelle, concernant
le besoin de paix et de réconciliation entre les membres des
principales communautés religieuses vivant sur la Terre
Sainte, à ce moment charnière particulier de l'histoire
mondiale.
Commentaire
de Parole de Vie
Comprenez-vous
à présent pourquoi la Bible dit, dans le Livre de
l'Apocalypse, que l'Antichrist, pour prendre le pouvoir
mondial, devra se servir de l'Église apostate, la Grande
Prostituée (Apoc 17:3, 7)? Plus tard, il la détruira (Apoc
17:16).
Il
ne peut y avoir d'accord politique sans accord religieux
préalable. Les problèmes religieux sont au coeur du conflit
israélo-arabe, notamment ceux qui concernent Jérusalem et la
reconstruction du Temple.
Avez-vous
remarqué avec quelle facilité ce rabbin israélien, tout
comme ses collègues des autres religions mondiales, se
laisse séduire par le Vatican et par sa pompe?
La
Parole de Dieu dit bien que la religion mondiale unique des
temps de la fin aura son siège à Rome (Apoc. 17: 9 et 18).
Nous assistons aux prémices de la constitution de cette
religion mondiale, et, ce qui est plus attristant encore, de
la séduction d'Israël.
Oui,
le traité de paix qui va marquer le début de la Tribulation
sera bientôt signé. Comme l'Église fidèle doit être enlevée
auparavant, vous pouvez juger vous-mêmes de la proximité de
l'enlèvement de l'Église!
«Réjouissons-nous
et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les
noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée,
et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant,
pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints.
Et l'ange me dit:
Ecris:
Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de
l'agneau! Et il me dit: Ces paroles sont les véritables
paroles de Dieu» (Apoc. 19:7-9).
Article
de Parole de Vie - Reproduction autorisée, pourvu qu'elle
soit intégrale, et que la
source
soit indiquée.
(Parole
de Vie) ajouté le 9/10/2001
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