Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Israël

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LA DIPLOMATIE BELGE EST ACCUSÉE DE PRENDRE PARTI POUR LES PALESTINIENS; BRUXELLES MINIMISE

L'offensive est partie des médias israéliens. Elle a rapidement trouvé un écho officiel, l'ambassadeur de Belgique à Tel-Aviv ayant été convoqué ce mardi aux Affaires étrangères pour entendre les griefs du gouvernement israélien à l'égard du discours officiel belge. La presse locale a ainsi relayé des propos peu amènes qu'aurait tenus Louis Michel à l'ambassadeur d'Israël à Bruxelles d'abord, à l'émissaire du Premier ministre élu Ariel Sharon ensuite. En cause: la politique de répression de l'intifada palestinienne et les craintes de voir le processus de paix enrayé pour de bon. 

Nombre d'élus estiment qu'il est temps de hausser le ton envers Israël. 

Au cabinet de Louis Michel, on tentait hier de minimiser l'incident, en affirmant que la politique belge à l'égard du Proche-Orient n'avait pas changé, que le principe d'équidistance vis-à-vis des deux parties au conflit restait la règle. Mais le malaise est réel. Et s'accroît au moment où la Belgique se prépare à accéder à la présidence de l'Union européenne... 

Pourtant, la diplomatie belge se montre peu encline à profiter de l'occasion pour prendre une initiative susceptible d'isoler la Belgique au sein des Quinze, «neutres» à l'égard du conflit au Proche-Orient. Elle envisagerait en revanche, selon nos informations, d'agir seule... avant sa présidence. Louis Michel caresserait ainsi l'idée d'effectuer une tournée diplomatique dans la région, qui le conduirait dans tous les pays de la «ligne de front» impliqués dans le conflit. Manière de montrer que la Belgique entend traiter tous les acteurs sur le même pied. 

Le ministre serait poussé dans le dos par un nombre croissant d'élus de tous bords, qui estiment qu'il est temps de hausser le ton vis-à-vis d'Israël. Et par l'initiative sans précédent de 44 sénateurs qui exigent l'envoi rapide d'une mission parlementaire dans les territoires occupés. Laquelle, si elle devait aboutir, ne serait pas de nature à calmer le malaise diplomatique? 

(Le Soir) ajouté le 22/02/2001

© Voxdei


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LA MAINMISE DES PALESTINIENS SUR LE MONT DES OLIVIERS

La proposition de négociation élaborée par l'ancien président américain Bill Clinton, qui doit servir de base aux discussions sur le statut de la ville de Jérusalem, place le mont des Oliviers sous souveraineté palestinienne. Pour les Juifs, ce lieu est d'une importance primordiale, juste derrière le mont du Temple. Dans son article, notre correspondant apporte des précisions sur ces arrières-plans catastrophiques.

Le mont des Oliviers est très souvent cité dans la Bible. Comme il est géographiquement situé à proximité du mont du Temple, le judaïsme attribue à ce lieu une signification et une force religieuses particulières. Cela fait 3000 ans que des morts sont enterrés sur le mont des Oliviers. C'est là que des juifs reposent dans leur dernière demeure depuis l'époque du roi David jusqu'à la guerre israélienne d'indépendance en 1948. C'est le plus gros cimetière de Jérusalem. En outre, beaucoup de juifs de la diaspora, jadis tout comme aujourd'hui, ont choisi cet endroit pour leur sépulture. C'est là qu'ils veulent attendre la venue du Messie et la fin du monde.

Pendant 19 ans, de la guerre israélienne d'indépendance à la guerre des «Six Jours», le mont des Oliviers s'est trouvé sous domination jordanienne. Au cours de cette période, la plupart des tombes ont été profanées et détruites. Les jordaniens n'ont fait aucun cas de la sainteté du lieu. De nombreuses pierres tombales ont été démolies, d'autres ont servi pour des édifices qui ont été érigés dans les quartiers d'habitation arabes de la ville. Beaucoup de pierres tombales ont été déposées et ont tout simplement roulé en bas de la vallée.

Aujourd'hui encore, 34 ans après que la région soit revenue dans le giron israélien, les travaux de restauration se poursuivent dans ce cimetière. Dans la mesure du possible, on a essayé de réparer les tombes et les pierres tombales. On a aussi aménagé des chemins et des routes d'accès.

Parallèlement, des enterrements ont de nouveau. pu avoir lieu dans ce cimetière. Comme il ne reste pas beaucoup d'espace libre et que la demande est forte, les emplacements disponibles sont réservés aux personnalités connues. C'est là qu'ont été inhumés l'écrivain et prix Nobel Samuel Joseph Agnon, de même que l'ancien Premier ministre israélien Menahem Begin. Ces tombes modernes côtoient les sépultures de personnalités renommées dans le judaïsme, notamment des grands rabbins et érudits de la Thora, de provenance nationale ou étrangère, et des grands leaders qui ont mené le pays au fil des générations. On y retrouve aussi les tombes d'éminents prophètes bibliques et des sacrificateurs du deuxième Temple.

Le mont des Oliviers passera-t-il vraiment sous la souveraineté des Palestiniens? C'est un sujet qui n'est apparu que depuis peu dans l'opinion publique israélienne, car il vient au second plan après la question du sort réservé au mont du Temple. Néanmoins, quand on en sera là, il ne fait aucun doute que l'opinion publique israélienne entamera une rude bataille pour le mont des Oliviers. Sans parler de la signification religieuse, les Israéliens ont du mal à imaginer que la dernière demeure où repose l'ancien Premier ministre Menahem Begin puisse soudain passer sous contrôle palestinien.


Commentaire: Ce n'est certainement pas un hasard si l'on discute justement sur une «restitution» du mont des Oliviers aux Palestiniens. Nous avons déjà souligné à plusieurs reprises que l'ensemble des troubles et ce soulèvement des Palestiniens ne sont finalement pas dirigés contre Israël, mais contre le retour de Jésus en Israël! Le diable veut par tous les moyens empêcher que le Messie d'Israël revienne près de ses frères. Car Satan connaît lui aussi les textes de la Bible qui affirment que Jésus reviendra sur le mont des Oliviers. Ce n'est donc pas un hasard si les Palestiniens veulent cette colline. En tant que chrétiens, nous prions pour que cela non plus n'arrive pas. Jésus sera le vainqueur, il reviendra à Jérusalem – ses pieds se poseront en ce jour-là sur le mont des Oliviers (Zach.14,4). CM 

© Nouvelles d'Israël Février 2001


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L'ÉGYPTE LANCE UN DOUBLE AVERTISSEMENT À ISRAËL

L'Égypte a lancé jeudi un double avertissement au Premier ministre israélien élu Ariel Sharon, le mettant en garde contre le danger d'abandonner les acquis des négociations de paix, et s'affirmant prête à faire face en cas d'agression. 

Le premier avertissement est venu du président Hosni Moubarak, qui a mis en garde le nationaliste Sharon contre «une multiplication des dangers, si les négociations de paix échouent ou si l'on tente d'ignorer les réalisations des négociations acquises sur tous les volets». 

M. Sharon a exclu toute reprise des négociations avec les Palestiniens «sur la base de ce qui a été discuté» en janvier à Taba (Égypte) avec le gouvernement (de son prédécesseur) Ehud Barak, ainsi que les conditions posées par la Syrie pour une reprise des pourparlers avec Israël, a affirmé à l'AFP son conseiller diplomatique, Zalman Shoval. 

«L'Égypte estime que les efforts déployés dans les négociations (d'Israël) avec la Syrie, le Liban et les Palestiniens, ainsi que les accords et les ententes réalisées dans le cadre des négociations israélo-palestiniennes doivent servir de base aux prochaines négociations», a affirmé le président égyptien, deux jours après l'élection de M. Sharon, dans un communiqué. 

«Ces négociations ont pour but de parvenir à une paix juste et permanente et à la sécurité au Proche-Orient, dans le cadre du principe de l'échange de la terre contre la paix et du respect des engagements et des droits mutuels», ajoute M. Moubarak. 

Le deuxième avertissement de l'Égypte, principal médiateur régional dans le processus de paix, est venu du ministre de la Défense Mohammad Hussein Tantaoui, qui a averti que si son pays oeuvrait pour la paix, il ne devait pas «oublier d'être bien préparé pour une guerre».

«Nous vivons aujourd'hui une étape extrêmement importante pour la réalisation de la paix que nous avons toujours souhaitée et pour laquelle nous oeuvrons (...). Mais ceci ne nous fait pas oublier d'être bien préparés pour une guerre», a déclaré le ministre lors d'une cérémonie militaire, selon l'agence gouvernementale égyptienne MENA. 

Le maréchal Tantaoui a par ailleurs souligné «la capacité des forces armées égyptiennes à dissuader quiconque envisagerait de mener une agression contre l'Égypte». 

«Toute personne doit se rappeler la guerre d'octobre 1973 avant de penser à parler d'une agression contre l'Égypte», a ajouté le ministre, rappelant la traversée victorieuse du canal de Suez par l'armée égyptienne, au début de cette guerre contre Israël. 

Un député israélien d'extrême droite, allié de M. Sharon, avait lancé le 21 janvier des menaces contre l'Égypte, le Liban et les Palestiniens. 

«Si l'armée égyptienne entre dans le Sinaï, elle franchirait une ligne rouge, casserait toutes les règles du jeu et tout serait possible», avait averti le chef du parti russophone Israël Beitenou Avigdor Lieberman. 

L'accord de paix israélo-égyptien, signé en 1979, comporte toute une série de clauses sur la démilitarisation de la péninsule du Sinaï conquise par Israël en 1967 et récupérée par l'Égypte en 1982. 

La presse gouvernementale égyptienne a lancé des attaques contre M. Sharon dès son élection, le qualifiant jeudi de «malfaiteur». 

Le précédent Premier ministre israélien de droite Benjamin Netanyahu, dont l'arrivée au pouvoir en mai 1996 avait entraîné le gel du processus de paix, était devenu la cible privilégiée de la presse cairote, qui rappelait à l'envi la signification en dialecte égyptien de son nom de famille («Regarde ce pourri»). 

M. Netanyahu avait cependant été reçu par le président Moubarak dès juillet 1996. 

(AFP) ajouté le 9/02/2001

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MANIFESTATION MONSTRE POUR UNE JÉRUSALEM INDIVISIBLE


Quelque 250.000 manifestants en Israël


Environ un quart de million d'Israéliens ont manifesté le 8 janvier devant les murailles de la vieille ville de Jérusalem contre les projets de partage de cette cité entre Israël et les Palestiniens. Cette manifestation, placée sous la devise «Jérusalem, je jure», a été financée par une association judéo-chrétienne. Selon un communiqué du journal israélien «Ha'aretz» sur Internet, ce groupe rassemble des signatures pour une pétition contre une Jérusalem partagée.

Des milliers de policiers étaient là pour empêcher des heurts éventuels entre manifestants et Palestiniens à Jérusalem-Est. Mais aucun incident ne se produisit. Un correspondant TV compara même l'ambiance à une «atmosphère de carnaval». La police a estimé la foule à un quart de million de personnes.

Lors d'un discours, le maire de Jérusalem, Ehud Olmert, mit l'accent une fois de plus sur l'importance d'une Jérusalem non divisée sous souveraineté israélienne. Et d'ajouter que Bill Clinton, qu'il qualifia de grand ami d'Israël, fut le premier président américain à avoir proposé un partage de la ville. Il y eut de nombreux cris de désapprobation parmi les manifestants lorsqu'il fut fait mention de Clinton, affirma la radio israélienne.

L'orateur suivant fut Ron Lauder, le président d'une commission d'importantes organisations juives en Amérique. Il affirma ne représenter aucune d'elles lors de la manifestation; il y participait au nom de millions de juifs du monde entier opposés à un partage de la ville. Israël s'était emparé de Jérusalem-Est lors de la guerre des Six jours (1967); et voici que maintenant, les Palestiniens réclament cette partie de la ville comme capitale de leur futur État.

Ehud Olmert fut le seul important politicien de droite à prononcer un discours. Les organisateurs ne voulaient donner aucune tendance politique à leur manifestation. Cependant, plusieurs personnalités marquantes des partis de droite étaient là bien présentes, parmi lesquelles l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahou, du Likoud.

Avant son départ le 20 janvier, le président US Clinton s'était donné comme but de parvenir à un accord au Proche-Orient; il proposait, entre autres, le partage de Jérusalem en deux capitales, une israélienne et une palestinienne; un État palestinien souverain dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ainsi que le renoncement des Palestiniens au droit de retour de 3,7 millions de réfugiés ainsi qu'à leurs descendants.

Commentaire: Lorsque l'on constate combien d'Israéliens sont contre le partage de Jérusalem, on se sent encouragé à persévérer dans la prière pour que Dieu empêche la réalisation de ce projet. C'est parce que Jérusalem est la ville la plus importante de la terre qu'elle fait l'objet de tant de luttes. Nous savons par l'Écriture que le combat contre Jérusalem prendra une telle extension que toutes les nations marcheront contre elle. Il y aura alors, d'une certaine manière, une division: la moitié des habitants de la ville iront en captivité. Mais c'est alors que Jésus reviendra en gloire pour délivrer Son peuple de tous ses ennemis (voir Zach. 12 et 14). CM 

© Nouvelle d'Israël Février 2001


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ARIEL SHARON FAVORABLE À UN ÉTAT PALESTINIEN.

Dans une interview accordée au Figaro, Ariel Sharon a déclaré qu'il accepterait la création d'un état palestinien sous certaines conditions. Tout d'abord, la création de cet état devra être le résultat de consultations communes et non d'une déclaration unilatérale. Ensuite, la garantie de la sécurité d'Israël et de ses intérêts devront être sauvegardés avant tout. Cet état devra être totalement démilitarisé. Et enfin, Les Palestiniens devront proclamer clairement la fin du conflit avant d'entamer des négociations devant aboutir à la proclamation d'un état palestinien. Dans une autre interview, publiée celle-ci par le journal grec «Alpatrotifia», Sharon a déclaré: «Je n'ai pas l'intention de mener la moindre négociation dans une atmosphère de violence et de terreur. Jérusalem restera unifiée et maintenue sous souveraineté israélienne. Afin de protéger Israël, le plateau du Golan et la vallée du Jourdain resteront sous contrôle israélien, aucun habitant des localités de Judée-Samarie ne sera évacué et nous ne permettrons pas le retour des réfugiés palestiniens.»

(Aroutz7) ajouté le 5/02/2001

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SYRIE: ÉLECTION DE SHARON «DÉCLARATION DE GUERRE»

Selon les journaux syriens, l'élection de Sharon est un signe clair de déclaration de guerre. 

Le directeur de la télévision et de la radio syrienne a demandé aux USA de contrôler Sharon afin d'éviter une nouvelle vague de violence provoquée par Israël. 

Le directeur de la New Agency syrienne désire la paix pour la Syrie elle-même et les autres. Mais la paix ne peut être faite par des négociations inéquitables. 

Le Tishrine journal affirme que Israël n'a pas la maturité pour faire la paix. Il invite les pays arabes à avoir une attitude encore plus ferme contre les menaces et chantages d'Israël. 

(UPI) ajouté le 7/02/2001

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SHARON EST PRÊT À FORMER SON GOUVERNEMENT

Lors d'une séance houleuse du comité central, les membres du parti travailliste ont voté à une majorité des deux tiers de se rallier au gouvernement d'unité nationale dirigé par Ariel Sharon.

C'est ainsi que s'est imposé Shimon Peres, qui, avec une participation de son parti au prochain gouvernement, espère pouvoir poursuivre le processus de paix de l'ancien Premier ministre, Ehud Barak. Comme l'a déclaré Peres, prix Nobel de la paix, à la radio de l'armée israélienne, Sharon l'a sollicité après les élections et a exprimé l'espoir que les deux partis collaborent «au nom de la paix et de la sécurité».

Par contre, les opposants à la formation d'une coalition avec Sharon craignent que le parti travailliste fasse uniquement figure de paravent dans une alliance avec le Likoud. Peres, candidat au poste de ministre des Affaires étrangères, et ses partisans ont justifié leur soutien à une participation au gouvernement par la situation précaire que connaît Israël après les cinq mois de troubles dans les territoires autonomes de la Palestine. Lors d'un discours empreint de rage de vaincre et d'émotion, Peres a déclaré: «Nous devons enfin écouter le peuple. C'est parce que nous ne l'avons pas fait que nous avons subi une défaite.» Le débat brûlant sur la participation au gouvernement a également été assombri par la crise profonde, dont souffre le parti depuis le retrait d'Ehud Barak de tous les postes politiques.

Une lutte sans merci pour la succession de Barak s'est à nouveau déclarée entre les membres éminents du parti, expliquant ainsi partiellement les positions extrêmes des orateurs. Le ministre des Affaires étrangères sortant, Schlomo Ben-Ami, a mis en garde le parti, lui prédisant que sa participation au gouvernement serait synonyme d'autodestruction. Selon un rapport du magazine Jérusalem Report, le porte-parole du parlement, Avraham Burg, s'est exprimé dans des termes tout aussi sévères: «Nous devons prendre une autre direction avant que le Titanic ne heurte l'iceberg». Jossi Beilin, le ministre de la Justice en fonction, a lui aussi déclaré que le parti travailliste, cadet au sein du gouvernement Sharon, ne pourrait maintenir ses convictions. Il est en effet prévu dans le nouveau gouvernement que le parti travailliste dispose de 8 ministères sur 30, ainsi que de 2 postes de vice-ministres.

D'autres partenaires à la coalition seront le parti orthodoxe du Shas, l'Israël Be Aliyah, la Liste unifiée de la Torah et le Parti national religieux.

Le grand gagnant des négociations pour la formation de la coalition est sans aucun doute le Shas, auquel Sharon a promis le ministère de l'Intérieur. Le nouveau Premier ministre espère pouvoir présenter à la population israélienne un gouvernement détenant plus de deux tiers des sièges de la Knesset. De cette façon, même si l'un des deux grands partenaires à la coalition refuse de donner sa voix, la coalition gouvernementale restera toujours en mesure de poursuivre des négociations et sera ainsi moins sujette aux tentatives de chantage de certains membres de la coalition. Cependant, à l'heure actuelle, la stabilité du gouvernement futur n'est pas encore assurée. À cet égard, Shimon Stein, ambassadeur israélien en Allemagne, réclame une réforme du système électoral afin de garantir le pouvoir de gouverner au Premier ministre élu. Il s'est d'ailleurs exprimé sur cette problématique lors d'une interview avec le quotidien Die Welt: «Le système électoral n'a fait que compliquer le travail parlementaire. Chaque Premier ministre est exposé au risque de ne pas pouvoir gouverner, car il s'avère particulièrement difficile d'obtenir des majorités et de les garder. C'est pourquoi une réforme parlementaire du système électoral serait l'un des voeux chers à la plupart des Israéliens. Une réforme électorale doit être mise sur pied aussi rapidement que possible. Je crois que le nouveau gouvernement va d'ailleurs s'y atteler.»

Peu de temps avant la clôture de la rédaction a eu lieu la nomination des ministres du parti travailliste. Shimon Peres occupera la fonction de ministre des Affaires étrangères, tandis que le ministère de la Défense sera pris en charge par Shalom Simhon. Ces deux s'y présentaient. Les autres postes ministériels ont été attribués comme suit: Benjamin Ben-Elieser est nommé ministre de la Défense; le vice-ministre de la Défense en fonction, Ephraïm Sneh, reprend le ministère des Transports; Dalia Itzik est chargée du ministère du Commerce et de l'Industrie; Matan Vilnai du ministère des Sciences, de la Culture et des Sports. Parmi les ministres sans portefeuille, on compte

Saleh Tarif, le premier Druze au sein d'un cabinet israélien, et Raanen Cohen. En ce qui concerne les deux postes de vice-ministres, ce sont Avi Yechezkel et Eli Ben-Menachem qui ont été nommés.

Commentaire: L'un des gros problèmes du judaïsme a toujours été l'absence d'unicité. Ainsi, les juifs estiment encore aujourd'hui que la destruction du Temple trouvait son origine dans des querelles internes. Et même si nous savons que tout doit arriver comme Jésus l'avait prédit, il est pourtant vrai que des différends intérieurs affaiblissent le peuple à l'extérieur. C'est pourquoi, il est certainement judicieux qu'un gouvernement d'union nationale soit formé durant cette période difficile, et ce même si les Israéliens ne sont jamais tout à fait d'accord. Au cours des 50 dernières années, Israël a toujours été fort quand il ne formait qu'un bloc; mais, généralement, seuls de grands dangers extérieurs menaçant le pays pouvaient stimuler cette unicité. Aujourd'hui encore, Israël est dans la détresse. Dieu peut également se servir du nouveau gouvernement malgré son imperfection pour que le pays vienne de nouveau à bout des troubles actuels. Pour cela aussi, nous devons prier! CM 

© Nouvelles d'Israël Mars 2001


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NETANYAHOU ATTEND SA CHANCE

La chose peut paraître bizarre, mais c'est dans les rangs du parti du Likoud d'Ariel Sharon que guette le plus grand ennemi du gouvernement: Benjamin Netanyahou. S'il n'avait pas retiré sa candidature au profit de Sharon, il serait sans doute aujourd'hui le nouveau Premier ministre d'Israël.

Mais Netanyahou a fait savoir avant le scrutin que poser sa candidature ne l'intéressait pas, si des élections parlementaires ne se tenaient pas. Mais les députés à qui il restait encore deux ans et demi de législature, n'étaient pas prêts à renoncer à leurs sièges en cas de victoire électorale de Netanyahou.

Il semble cependant que Benjamin Netanyahou attend son heure en coulisse. Lorsque, la veille des élections, furent connus les résultats d'un sondage d'opinion sur la popularité des deux politiciens, il s'avéra que 52% des électeurs auraient soutenu Netanyahou; 19% seulement se prononçant pour Sharon. Lors de la proclamation des résultats des élections, on entendit au quartier général du Likoud, à côté de l'allégresse générale, cet autre cri: «Nous voulons Bibi!» Netanyahou attend sa prochaine chance, bien qu'officiellement il soutienne Sharon. Durant la campagne électorale, il se montra même quelques fois à des manifestations du Likoud, mais jamais il ne cita le nom de Sharon dans ses allocutions. Lors des festivités à l'occasion de la victoire électorale, il ne s'assit pas à la tribune d'honneur du Likoud. Interrogé à ce sujet par des journalistes, il répondit ne pas avoir été invité.

Netanyahou paraît attendre que Sharon ait commis sa première erreur. Ce dernier, expérimenté en politique, en est bien conscient. Il a essayé de l'écarter en lui offrant le poste de ministre des Affaires étrangères. Netanyahou a refusé poliment. Selon des observateurs politiques, Sharon essayera de neutraliser à l'intérieur du parti l'influence de Netanyahou et de ses partisans, en plaçant dans des positions clés ses gens à lui.

Commentaire: Pourquoi, au fait, Netanyahou a-t-il renoncé à sa candidature? Réponse: Dieu voulait que Sharon devienne Premier ministre. Toujours tout à nouveau, nous devrions nous rappeler qu'en fin de compte, même le diable doit exécuter la volonté de Dieu! Dans la Parole, il est dit que l'Éternel guide les coeurs des hommes comme des courants d'eau! Et pensons à ce proverbe bien connu: «L'homme propose et Dieu dispose!» CM

© Nouvelles d'Israël Mars 2001


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LA POLITIQUE D'ARIEL SHARON

Colombe de paix ou fauteur de guerre?

Au cours de la campagne électorale, les opposants d'Ariel Sharon faisaient régulièrement mention de l'augmentation du danger de guerre au Proche-Orient. Cette crainte se fondait sur son attitude politique, car cet homme de 73 ans a consacré une grande partie de sa vie à sa carrière militaire.

En outre, il est connu pour son caractère impulsif et son absence de disposition à la conciliation. De nombreux succès militaires de l'armée israélienne, dans le passé, lui sont dus (nous avons abordé cette question dans l'édition de février de notre journal; réd.).

Lors des manifestations de la campagne électorale, Sharon, fort sagement, s'est bien gardé de s'exprimer sur des thèmes militaires; mais il a constamment insisté sur le fait qu'il est le seul capable de ramener la paix en Israël. Le mot «guerre» fut soigneusement évité afin de ne pas effrayer les électeurs. Mais dans d'autres parties du spectre de droite, qui passent pour être des partenaires potentiels du nouveau Premier ministre, il a beaucoup été question de ce sujet. Yitzhak Levy, député à la Knesset et président du Mafdal (parti national-religieux), a clairement déclaré qu'il ne peut y avoir de paix avec les Palestiniens. Avigdor Lieberman, chef d'un petit parti d'immigrants et connu pour ses opinions radicales, est allé plus loin encore. Il a tracé un scénario de guerre en décrivant une attaque d'Israël contre le barrage d'Assouan en Égypte et la marche des troupes israéliennes vers Damas et Téhéran. Ces déclarations se sont heurtées à de violentes critiques, et pas seulement dans les rangs de Sharon.

La crainte subsiste cependant que Sharon pourrait mener une politique militante; et des mises en garde se sont déjà fait entendre nettement dans les pays voisins d'Israël. En Égypte, on a manifesté une profonde préoccupation et une grande méfiance suite à la victoire électorale de Sharon. Le président Moubarak a dit clairement que son pays saurait très bien se défendre contre toute forme d'agression. Des mots non équivoques ont été prononcés par le ministre égyptien de la Défense deux jours seulement après les élections: «L'Égypte doit bien se préparer pour la prochaine guerre. Nous ne devons jamais oublier la guerre d'octobre 1973, car il s'agissait alors d'une attaque contre notre pays.» Et son homologue syrien s'est exprimé dans le même sens: «L'élection de Sharon est un exemple clair de la politique agressive du gouvernement israélien. Israël ne veut vraiment pas la paix et ne s'emploie pas fermement pour y parvenir»

De l'avis d'observateurs politiques, il n'y a pas de risque de guerre dans l'immédiat, mais la probabilité d'un conflit armé pourrait augmenter dans certaines circonstances, même si Ariel Sharon aspire à entrer dans l'histoire comme le chef de gouvernement qui a offert à Israël une paix globale. C'est sur cet arrière-plan qu'il faut comprendre ses efforts en vue de la constitution d'un gouvernement d'unité nationale, car la participation du parti travailliste lui donne un large consensus. Mais en même temps, une grande coalition constituerait un frein certain; Sharon serait ainsi éventuellement préservé d'aventures militaires irréfléchies. On ne peut cependant pas perdre de vue qu'il a des principes nets et n'acceptera pas toutes les exigences des Palestiniens. Cette attitude pourrait conduire à une dégradation des relations avec les Palestiniens et à une nouvelle escalade de la violence. Dans ce cas, un affrontement guerrier élargi serait programmé.

Commentaire: On a déjà dit et écrit bien des choses sur Ariel Sharon. Le monde entier semble le détester. Mais le fait est que Dieu l'a installé à la direction de Son peuple. Ariel Sharon n'ira certainement pas aussi loin que son prédécesseur, Ehud Barak, à la rencontre des Palestiniens. Au contraire: il est prêt, si cela s'avère nécessaire, à montrer les dents aux Arabes. Israël et nous, chrétiens, ne devons jamais oublier qui est notre adversaire. La Bible déclare nettement que nous devons lui résister; ne pas lui céder, car le faire ne pourra avoir que des effets négatifs. Comme déjà écrit, Ariel Sharon est quelqu'un qui a des principes bien marqués. On dit de lui qu'il tient parole. Ce qu'il promet, il l'exécute; et ce qu'il ne désire pas, il le refuse catégoriquement. Il doit avoir une place certaine dans notre intercession! CM 

© Nouvelles d'Israël Mars 2001


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EXPLICATIONS DE SHARON : ISRAËL N'A PAS DE MAÎTRE

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a réaffirmé, dans un entretien publié par le «Figaro» de samedi, que «jamais les Américains n'ont exercé de pression pour qu'Israël se retire» des territoires sous administration palestinienne de Gaza que ses chars avaient brièvement réoccupés en début de semaine. 

«Nous avions prévu que l'opération durerait moins de 24 heures et que nous repartirions aussitôt», ajoute Ariel Sharon. Si les Etats-Unis sont «de vrais alliés», «Israël n'a pas de maître» et «n'obéit à personne», martèle-t-il. L'Etat hébreu, «seule démocratie du Proche-Orient», «veut la paix mais se défendra toujours», affirme M. Sharon.

Pour Ariel Sharon, en condamnant Israël, «les gouvernements étrangers ne font qu'encourager Arafat à recommencer les tirs contre les populations civiles d'Israël». 

Se disant «fatigué» d'entendre dire que l'Etat hébreu fait un usage excessif de la force, il demande «quelle est votre définition d'une provocation justifiant une riposte? Un juif tué, c'est une provocation suffisante? (...) Jamais ce genre d'exigence n'est imposé à d'autres pays (...) Quand il s'agit des juifs, les critères semblent tout à coup différents, on ne cesse de leur demander de quel droit ils défendent leur vie». 

Sur cette incursion qui a déclenché la condamnation internationale, riposte aux tirs de mortiers palestiniens, le Premier ministre juge qu'elle a été «un excellent message pour tous ceux qui ne veulent pas voir que certains actes sont irréversibles»: «désormais, ils savent quelles sont les lignes rouges à ne pas dépasser», note-t-il. 

Interrogé sur Yasser Arafat, il estime que le président de l'Autorité palestinienne est bien celui «qui contrôle tout». «Comment peut-on avoir comme partenaire quelqu'un qui cherche à vous tuer?», demande-t-il, ajoutant que «quand Arafat mettra fin à la terreur, il sera un partenaire». 

Et «si les Palestiniens veulent négocier, ils doivent commencer par se tenir tranquilles», lance-t-il, appelant la France et tous les pays intéressés par la paix à «faire pression sur Arafat» pour qu'il arrête le terrorisme.

Disant ne pas croire du tout au risque d'une guerre générale avec les pays arabes, Ariel Sharon a ajouté: «nous sommes très prudents, nous faisons tout nos efforts pour éviter l'escalade. Notre intérêt, c'est de préserver la stabilité du Proche-Orient».

«Israël va faire venir encore un million de juifs et s'il le faut nous garderons l'épée à la main», a-t-il conclu.

(AP) ajouté le 21/04/2001

© Voxdei


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LE CABINET SHARON SOUS LA LOUPE


Équipe gouvernementale multicolore

Outre la présence du prix Nobel de la paix, Shimon Peres, comme ministre des Affaires étrangères, le cabinet Sharon montre certaines particularités. Dans l'article qui va suivre, notre correspondant à Jérusalem présente trois membres de ce cabinet: un Juif «orientaliste», une fille du défunt Yitzhak Rabin et un non-Juif. Ce mélange coloré dans la composition gouvernementale prouve l'habileté politique d'Ariel Sharon.

Le nouveau ministre de la Défense: un Juif «orientaliste»

Avec le ministre des Affaires étrangères Shimon Peres, le nouveau ministre de la Défense, Ben Eliezer, jouera un rôle important au sein du gouvernement Sharon. Ce politicien, surnommé «Fuad», est né dans la ville irakienne de Basra et a immigré en Israël au début des années 50, alors qu'il avait 14 ans. Quatre années plus tard, il fut appelé sous les drapeaux. Suivit alors une longue carrière militaire, qui eut entre autres comme sommet son activité de commandant de Judée-Samarie au rang d'officier de brigade. Dans le cadre de cette fonction, il coordonna les opérations de l'armée israélienne dans les territoires palestiniens.

En 1984, Ben Eliezer quitta l'armée pour commencer une carrière politique. Avec Ezer Weizman, qui allait devenir président de l'État, il fonda un parti et fut élu député à la Knesset. Six mois plus tard seulement, les deux hommes changèrent de bord politique pour entrer dans le parti travailliste. Sous Yitzhak Rabin, Ben Eliezer fut nommé en 1992 ministre de la Construction et de l'Habitat. À ce poste, il fit preuve de beaucoup de compétence: il contribua de manière décisive à l'extension et à la modernisation du réseau de communications en Israël.

Sous Ehud Barak, Ben Eliezer fut en 1999 ministre de la Communication. Dans les questions de la politique de sécurité, ce politicien passe plutôt pour conservateur. Dans ce domaine, en tant que membre de la commission pour les Affaires étrangères et de la Sécurité, il put rassembler bien des expériences et de l'expérience. Le Premier ministre Sharon et son ministre de la Défense se connaissent depuis leur temps passé ensemble à l'armée. Même s'ils appartiennent à des partis politiques différents, ils sont d'accord sur beaucoup de questions comme, par exemple, la lutte contre le terrorisme et le processus de paix au Proche-Orient.

Une fille de Yitzhak Rabin au ministère de la Défense

Une autre particularité est la désignation de Dalia Rabin-Pelossof au poste de vice-ministre de la Défense; elle est la fille du Premier ministre Yitzhak Rabin, assassiné en 1995. Elle appartenait au parti du Centre, quand elle devint député; mais elle en sortit pour fonder une nouvelle fraction sous le nom de «Derech Hadasha» (Nouvelle Voie). Pendant la campagne électorale, Dalia Rabin-Pelossof se fit surtout remarquer par son attitude neutre. C'est ainsi qu'elle renonça à soutenir Ehud Barak, même s'il s'était engagé dans la voie de son père assassiné. Après les élections, elle se mit avec la grande coalition d'Ariel Sharon. Sa nomination comme vice-ministre de la Défense est un coup politique habile de la part du Premier ministre, le nom de Rabin ayant encore une résonance particulière tant dans l'opinion publique israélienne que dans la politique mondiale. L'appartenance de la fille du défunt prix Nobel de la paix au cabinet Sharon peut, aux yeux de la population de ce pays et pour le monde extérieur, contribuer à revaloriser le nouveau gouvernement.

Le ministre non-juif

Pour la première fois depuis la fondation de l'État d'Israël, un ministre non-juif est dans la coalition gouvernementale; il s'agit du Druze Saleh Tarif du parti travailliste. Ce politicien de 47 ans, qui vient du village Julis situé dans le nord d'Israël, est député depuis dix ans. Il a servi dans l'armée israélienne comme officier parachutiste et est parvenu au rang de major. À l'âge de 27 ans, il a été nommé directeur du comité du village de Julis, devenant ainsi une des plus jeunes personnalités dirigeantes de l'administration de la région.

Au cours de ses activités de député, il a souvent créé des précédents du fait de sa désignation à des postes jamais occupés auparavant par des non-juifs. C'est ainsi qu'il a été membre de la commission des Finances, où des décisions sont prises concernant le budget de la Défense; président du comité pour les affaires internes et l'environnement ainsi que membre de plein droit de la commission pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

Les Druzes sont connus en Israël surtout pour leur loyauté vis-à-vis de l'État. Leur communauté est un groupe ethnique religieux sans territoire propre. C'est pour cette raison que, selon les lois de leur religion, ils sont tenus à la fidélité envers le pays où ils vivent. Voilà pourquoi les Druzes vivant en Israël effectuent leur service militaire dans l'armée de cette nation. Bon nombre d'entre eux sont des gradés de carrière. Cependant, ces dernières années, un fossé n'a cessé de se creuser entre la population d'Israël et les Druzes, la situation politique menant ces derniers à se rapprocher de leurs frères arabes. Ce processus n'a pas manqué de laisser des traces sur Saleh Tarif. À plusieurs reprises déjà, il a déclaré publiquement qu'il se trouve entre plusieurs chaises et est face à un dilemme. D'une part, l'État d'Israël joue un rôle particulier dans sa vie; d'autre part, il est très proche de la population arabe et tout spécialement de la minorité druze. Deux semaines avant le jour des élections, il a donné une interview à la télévision palestinienne; il y a justifié l'Intifada et qualifié Ariel Sharon de «profanateur du mont du Temple». Ces déclarations, qui ne furent connues qu'après sa prestation de serment, provoquèrent de la consternation parmi ses collègues politiques. Tarif affirma que ses propos avaient été retirés de leur contexte. On ne peut dire quelle sera l'ampleur du dommage cause, d'autant plus que Sharon, en nommant ministre un non-juif, a osé un autre coup audacieux.

Commentaire: Sharon se trouve dans une situation peu enviable. En tant que capitaine, il doit conduire le «navire Israël» avec un équipage hétéroclite sur la mer agitée des peuples et à travers d'énormes problèmes. Mais il est certain que Dieu aura le dernier mot.

Le nom «Ariel» signifie «lion de Dieu». C'est ainsi que le nouveau Premier ministre d'Israël nous fait penser au vrai lion de Dieu, le lion de Juda, Jésus-Christ, de qui il est dit: «Voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu...» (Apoc. 5, 5). Puisse Ariel Sharon, avec l'aide de Dieu, maîtriser les graves problèmes qui sont devant lui! 

© Nouvelles d'Israël Avril 2001


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LE TISSU DE MENSONGES D'ARAFAT

Par Moshe Landau*, Yehuda Blum** et Meir Rosenne*** 

En raison du silence du gouvernement israélien face à l'attitude fallacieuse d'Arafat, nous pensons qu'il nous incombe de faire des commentaires. Arafat répète continuellement sa demande pour qu'Israël livre tous les territoires au-delà «de la Ligne Verte,» à savoir, sur les frontières 1949, parce que cela est, selon Arafat, conforme aux résolutions du Conseil de sécurité 242 et 338. Cela aussi semble être la thèse sur laquelle les propositions du président Clinton «l'alternative discute la résolution» sont basées et c'est pourquoi Israël doit maintenant attendre pour des miettes à la porte d'Arafat. Au moins pour le moment, selon son plan échelonné, Arafat peut accorder à Israël quelques miettes de terre, comme une bande étroite pour permettre l'accès à Ariel, Ma'aleh Adumin et Gush Etzion.

Mais en échange de ces «concessions», «le médiateur» américain offre à Arafat les larges étendues des dunes Halutza, abandonnant complètement la frontière d'Israël avec l'Égypte en laissant sans défense et en transformant les villes israéliennes du Negev occidental, en une enclave isolée à la merci d'Arafat. Avec cette méthode, Israël doit désimplanter toutes ses villes dans la vallée du Jourdain pour que l'état palestinien futur ait une souveraineté ininterrompue de Tul Karm aux frontières du Royaume jordanien.

Le mensonge fait ainsi la loi, tandis que la voix de vérité, pour quelque raison inexplicable, n'est pas entendue. Selon les principes du droit international, la vérité est comme suit: 

a. Un des buts de la résolution de Conseil de sécurité 242 (et résolution 338, adoption 242) était de mettre fin à la belligérance entre les deux côtés qui avaient combattu pendant la Guerre de Six jours. L'application de cette résolution aux secteurs de la Judée et Samarie, qui étaient sous l'autorité jordanienne entre 1949 et 1967, est une question controversé parmi les juristes. En tout cas, l'organisation terroriste d'Arafat, l' OLP, qui alors commençait ses activités violentes, n'avait aucun statut juridique dans cette résolution. C'est aussi un fait établi que dans la langue authentique, la résolution 242 n'exigeait pas qu'Israël se retire de tous les territoires sur lesquels il avait gagné le contrôle suite à ses efforts défensifs en 1967, mais seulement de certains d'entre eux. 

b. De plus, la résolution 242 stipule que «des frontières sûres et reconnues» doivent être établies dans la région. À l'époque Israël avait seulement des lignes de cessez-le-feu (pour ne pas être confondues avec des frontières) mais qui ont été violées par l'agression arabe en juin 1967. Ces lignes (qui ont doublé «les frontières d'Auschwitz» d'après le ministre des Affaires Etrangères d'Israël d'alors, Abba Eban) étaient tout sauf «des frontières sûres.»

c. Il n'y a aucun besoin de s'étendre sur les idées «créatrices» pour la renonciation à la souveraineté sur le Mont Temple, le Mont des Oliviers et la Vieille Ville. Personne ne discute le fait que les dispositions recommandées par l'Assemblée Générale de l'ONU en 1947, à la veille de la création de l'État d'Israël, pour transformer Jérusalem en une entité séparée («le corpus separatum»), devaient expirer dans un délai de 10 ans, par la force des dispositions prises d'elles-mêmes. Aujourd'hui, même le Congrès américain reconnaît ouvertement Jérusalem comme la capitale d'Israël. Dans l'acte de transfert de l'Ambassade, le Congrès a ordonné le transfert de l'Ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem. Mais le président Clinton, dans un généreux cadeau d'adieu, a de nouveau exercé son droit de veto et refréné la mise en oeuvre de cet acte dans un esprit «impartial» de l'administration américaine d'aujourd'hui.

d. Pour appliquer une forte pression sur Israël, Arafat laisse ses hommes continuer un terrorisme effréné, tandis que les négociations sur «la fin du conflit» continuent. C'est le moment de mentionner que dans sa lettre à Yitzhak Rabin du 9 septembre 1993, Arafat avait promis que n'importe quel différend futur serait résolu d'une façon paisible. Israël s'était empressé de signer la déclaration de principe du 13 septembre 1993 («l'accord d'Oslo»), qui était appuyée sur cette promesse. 

Et encore malgré cet ensemble accablant de faits, ni les négociateurs désignés par le gouvernement israélien ni la stratégie du gouvernement ne lève un doigt pour démolir le tissu de mensonges d'Arafat et donner crédit à la vérité qu'il mérite. Pourquoi? 

*Moshe Landau est ancien Président de la Cour Suprême.

**Yehuda Blum est Professeur de droit international à l'Université hébraïque et ancien Ambassadeur et représentant permanent d'Israël aux Nations unies.

*** Meir Rosenne est ancien Ambassadeur à Paris et à Washington et ancien conseiller juridique du Ministère des Affaires Etrangères.

(desinfos.com) ajouté le 13/04/2001

© Voxdei


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LES BLINDÉS DE TSAHAL PÉNÈTRENT EN TERRITOIRE PALESTINIEN

Nouveau palier dans l'escalade de la violence au Proche-Orient: pour la première fois depuis le début du soulèvement en septembre dernier, les forces israéliennes ont pénétré mercredi dans un territoire sous total contrôle palestinien. 

Peu après minuit, des blindés et bulldozers de Tsahal sont entrés dans le camp de réfugiés de Khan Younis, dans la bande de Gaza, où ils ont détruit ou gravement endommagé une trentaine d'habitations selon un responsable local. 

Cet assaut israélien, mené en représailles à des tirs de mortier palestiniens sur une colonie juive de ce territoire, a déclenché des échanges de tirs dans lesquels deux Palestiniens ont été tués et plus de 20 autres blessés. Les blindés israéliens sont repartis après une intervention de plusieurs heures. 

Le ministre israélien de la Défense, Binyamin Ben-Eliezer, a immédiatement souligné que l'État hébreu n'avait nullement l'intention de réoccuper des territoires palestiniens. Dans le cadre d'un accord intérimaire de paix, les troupes de Tsahal s'étaient retirées des deux tiers de la bande de Gaza en 1994.

Mais les responsables palestiniens en ont appelé à l'intervention internationale. L'un des principaux conseillers de Yasser Arafat a estimé qu'une «'ligne rouge avait été franchie»' avec l'entrée en action des blindés de Tsahal. 

En tout cas, cette nouvelle aggravation de la violence menaçait la tenue d'une rencontre prévue mercredi soir entre responsables palestiniens et israéliens de la sécurité, à l'initiative des Américains. 

Selon l'armée israélienne, 11 bâtiments inoccupés servant aux tireurs qui visent les colonies juives ont été détruits par les forces de Tsahal, entrées avec chars et bulldozers vers minuit et demie dans le camp de réfugiés de Khan Younis. Le maire du camp, Osama Fara, affirme, lui, que 15 maisons ont été rasées et 15 autres gravement endommagées, faisant plusieurs centaines de sans-abri. 

Un policier et un civil ont été tués par des éclats d'obus et 27 autres personnes, dont trois journalistes, ont été blessées, selon les médecins palestiniens. Par ailleurs, deux Palestiniens de 15 et 19 ans ont succombé mercredi à des blessures par balles subies la semaine dernière. 

Depuis le début du conflit en septembre dernier, 467 personnes ont été tuées (384 Palestiniens, 64 juifs israéliens et 19 autres). 

«L'ordre était d'aller détruire les postes depuis lesquels notre communauté est bombardée. Il y a des endroits où nous ne voulons pas que les Palestiniens retournent. C'est sans ambiguïté un acte de défense», a affirmé à la radio M. Ben-Eliezer. 

Selon des habitants du camp, les chars et bulldozers sont entrés et ont commencé à bombarder avec le renfort d'hélicoptères, entraînant la riposte des Palestiniens. «Nous avons commencé à nous enfuir de chez nous pendant qu'ils nous tiraient dessus et qu'ils détruisaient nos maisons sans avertissement, sans nous donner une chance d'emporter des vêtements ou des meubles», raconte Imad Abou Namous, 42 ans, père de sept enfants. À l'aube, il ne restait plus que des ruines. 

Les forces israéliennes ont décidé de frapper fort depuis plusieurs semaines, lançant hélicoptères et roquettes contre la garde rapprochée de Yasser Arafat, les commissariats ou les postes de la police palestinienne, en réponse aux tirs de mortiers contre les colonies de peuplement juives à Gaza et alentour.

(AP) ajouté le 11/04/2001

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UN NOUVEAU MYTHE MUSULMAN

Le mur des Lamentations nous appartient!

La direction du Wakf, l'organe religieux musulman supérieur, a fait savoir que le Mur occidental (le mur des Lamentations) appartenait aux musulmans. C'est pourquoi Israël n'a pas le droit d'exécuter des travaux de réparation sur ce «mur musulman».

Le Scheik lkrima Sabri, le mufti de Jérusalem, a publié une décision islamique selon laquelle le Mur occidental n'aurait jamais été un lieu saint juif. Cette construction ne serait depuis toujours rien d'autre que l'enceinte occidentale du Mont du Temple. Dans les cercles palestiniens, on affirme que cette décision est due aux travaux de restauration prévus par Israël. Ces travaux furent décidés après qu'il fut rendu public qu'il manquait plusieurs petites pierres dans la couche supérieure du mur. Ces rangées de pierres supplémentaires furent ajoutées au 19ème siècle selon les indications du philanthrope juif Moshe Monteflore.

Pourtant ce nouveau «mythe» diffusé par le Wakf a une autre origine. Une association d'archéologues israéliens et de personnalités publiques reproche à l'autorité musulmane d'effectuer des travaux illégaux sur le Mont du Temple et ainsi de détruire volontairement des fondements archéologiques. Selon les dernières informations, deux arcs, dont l'existence était inconnue jusqu'à présent, auraient été mis au jour lors de fouilles importantes effectuées à deux endroits dans le secteur des deux mosquées. Lors de l'évacuation des couches de terre, d'autres découvertes archéologiques eurent lieu, découvertes qui ne firent pas l'objet d'un sondage de terrain. Pour éviter cette destruction ciblée de fondements archéologiques, l'association s'est tournée vers la Cour suprême de l'État d'Israël. Elle exige un arrêt momentané des fouilles à cet endroit important.

Commentaire: L'audace non fondée avec laquelle le mufti de Jérusalem prend position devant l'opinion publique est quasi sans précédent. Cela ne nous rappelle-t-il pas le Psaume 2, 1-7? Le Seigneur se moque d'eux et Il a sacré Son roi sur Sion, Sa montagne sainte! Le mufti n'aura alors qu'à se taire. Le jour viendra où tout cela sera rendu public à la face du monde entier. CM 

© Nouvelles d'Israël Avril 2001


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LA GUERRE POUR L'EAU?

Un conflit se prépare entre le Liban et Israël pour l'approvisionnement en eau. Comme l'indique le journal «Jerusalem Post», des ouvriers au Liban ont commencé à détourner le fleuve Hatzbani, qui coule en direction d'Israël. Sommes-nous comme dans les années 60 à la veille d'une nouvelle «guerre de l'eau» dans la région?

Il se fait entre autres qu'une station de pompage a été installée qui doit permettre d'approvisionner en eau le lieu appelé Wazzani. Le bureau du Premier ministre Sharon invita, via des représentants des Nations unies, le gouvernement libanais à arrêter les travaux immédiatement. Dans cet écrit, il était question d'un «développement funeste», car ce fleuve intervient pour 25% environ dans l'approvisionnement en eau de la plaine du Jourdain et du lac de Génézareth. Une situation semblable s'était déjà produite en 1964 entre Israël, le Liban et la Syrie. Le Liban avait alors également envisagé de détourner les fleuves Hatzbani et Banias au moyen d'un pipeline vers des villages proches. Ainsi se développa une situation de «guerre pour l'eau», qui n'éclata cependant pas, le Liban et la Syrie renonçant à leur projet.

Avec un débit annuel de 125 millions de mètres cubes, le Hatzbani est, par rapport aux cours d'eau Dan et Banias, le plus petit affluent du Jourdain; cependant, des représentants de la protection de la nature ne manquent pas d'exprimer leur préoccupation. Une réduction de cette masse d'eau pourrait avoir de graves conséquences pour l'équilibre écologique dans le nord d'Israël. «Le détournement de l'eau de cette rivière non seulement diminue le volume de l'eau disponible, mais causera des dégâts à la flore et à la faune», a déclaré Hillel Plasman, directeur du département des eaux à la société pour la protection de la nature, en Israël.

Ce nouveau développement touche présentement Israël particulièrement durement, l'approvisionnement en eau du pays étant en crise en raison de plusieurs hivers pauvres en pluies. Actuellement, des experts discutent des moyens de sortir de cette situation alarmante, comme, par exemple, l'importation d'eau potable de la Turquie ainsi que la construction d'installations de dessalement. Malgré le manque de ce précieux liquide dans son propre pays, Israël vient en aide à la Jordanie dans ce domaine. Ce point figure dans le traité de paix entre les deux nations. En dépit de la période de sécheresse durable, ce pays voisin rejette une réduction de la quantité d'eau livrée par Israël. Peu avant son entrée en fonction, une commission d'experts avait proposé au nouveau Premier ministre des solutions pour résoudre ce problème: entre autres, une interdiction stricte d'arroser les pelouses ainsi que les parcs et les jardins au cours des trois prochaines années; des mesures d'urgence pour l'approvisionnement des villes en eau. Alors que les agriculteurs ne sont pas encore remis des coupures d'eau des années précédentes, voici que de nouvelles restrictions sont envisagées. Si le Liban persiste dans son intention de détourner le fleuve Hatzbani, Israël se verra contraint d'agir tôt ou tard.

Commentaire: L'eau est d'une importance vitale pour Israël. C'est pourquoi les responsables de cette nation doivent absolument observer de très près les développements au Liban. Nous pensons à cette parole de Jésus en jean 4, 14: «Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.» CM

© Nouvelles d'Israël Avril 2001


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ATTENTAT MEURTRIER À TEL-AVIV: 19 ADOLESCENTS ASSASSINÉS ET 100 BLESSÉS

(03/06 - 13h 19) 

19 adolescents ont été assassinés et 100 autres ont été blessés dans un attentat suicide perpétré vendredi soir par un terroriste palestinien près du Dolfinarium de Tel-Aviv, à l'entrée de la boîte de nuit  «Dolphin», située sur le bord de mer. 

Le terroriste portait sur lui une bombe composée non seulement de dynamite mais aussi de clous et de vis qui y avaient été ajoutés pour la rendre encore plus meurtrière. Il s'est mêlé aux adolescents qui attendaient à l'entrée du «Dolphin», et a déclenché l'explosion à 23 heures 40. 

Le directeur de l'hôpital Ihilov de Tel-Aviv a déclaré que les blessures des victimes de cet attentat étaient inhabituelles et particulièrement sérieuses. Précisons que 43 blessés sont toujours hospitalisés, trois d'entre eux se trouvent dans un état critique et l'état de six autres est qualifié de grave.

Binyamin Ben Eliezer a déclaré qu'il était clair que Yasser Arafat voulait entraîner le Proche-Orient dans un désastre.  

L'attentat a été revendique par le Djiad islamique, dans un communique transmis par téléphone a la télévision d'Abu Dhabi.  

La publication des noms de 18 des victimes a été autorisée: Il s'agit de:

Mariana Medevienko z.l. , 16 ans, Yelena Nalimov z.l., 18 ans, Yulia Nalimov z.l., 16 ans,  Simona Roudin z.l., 18 ans,  Irena Oussachov z.l., 18 ans, Raissa Nemirosky z.l., 15 ans, Ouri Chahar z.l., 32 ans, Anna Katchikova z.l., 16 ans,  Elia Gutman z.l., 19 ans, Roman Djanachvili z.l., 21 ans, Aleksei Loupalo z.l., 16 ans, Katherin Kastiniada z.l., 15 ans, Irena Niaponiachih z.l., 16 ans, Marina Djokovskaya z.l., 17 ans, Liana Safian z.l., 16 ans, Maria Tadjitslev z.l., 14 ans, Roman Gourohovsky z.l., 20 ans, Yael Skalianik z.l., 14 ans.  

Des manifestations de colère contre les Arabes et, plus particulièrement, contre ceux qui se trouvaient dans la mosquée qui fait face à la discothèque, se sont déroulées durant le chabat dans le secteur ou s'est produit l'attentat. 

Des citoyens israéliens, parmi lesquels des membres du Likoud, ont manifeste ce matin devant les bureaux du gouvernement, demandant que soient éliminés les membres de l'Autorité palestinienne responsables de la vague de terrorisme qui sévit actuellement dans le pays.  

JOURNAL D'INFORMATION PAR E-MAIL D'AROUTS-7 EN FRANCAIS 

© Arouts-7



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LE HAMAS DÉTERMINÉ À POURSUIVRE LA LUTTE «DANS TOUS LES TERRITOIRES DE PALESTINE»

(05/06 - 11h 59) 

Le mouvement Hamas et sa branche armée, les brigades d'Azadine el Kassem, ont publié ce matin un démenti officiel, après la publication, hier, d'un communique faisant état d'une interruption de ses attentats à l'intérieur d'Israël. Le mouvement terroriste a souligné que sa faction armée poursuivrait la lutte sur «toutes les terres de Palestine». 

Des éléments influents du Fatah et des Tanzim ont déclaré qu'ils n'approuvaient pas la proclamation du cessez-le-feu. Le secrétaire général du Fatah a Gaza, Ahmed Hilass, a précisé qu'il ignorait si son mouvement avait publié un communique commun avec le Hamas au sujet d'une trêve et que celle-ci dépendait de la situation sur le terrain et de la politique d'Israël. Le chef des Tanzim en Judée-Samarie, Marwan Barghouti, a affirmé que son organisation n'avait accepté d'interrompre ses tirs qu'à partir des territoires sous contrôle palestinien. 

Des membres du Hamas ont confirmé que l'accord conclu stipulait que les attentats cesseraient à l'intérieur de la «ligne verte», «pendant quelques jours». L'un de ses dirigeants, Ismail Abou Chanav, a également déclaré que les différentes organisations terroristes s'étaient entendues avec Yasser Arafat. L'objectif de cette démarche serait de déconcerter les dirigeants de l'État d'Israël et d'inciter la population israélienne a faire pression sur son gouvernement pour qu'il procède au retrait des «territoires occupés». 

JOURNAL D'INFORMATION PAR E-MAIL D'AROUTS-7 EN FRANCAIS 

© Arouts-7


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