LA
DIPLOMATIE BELGE EST ACCUSÉE DE PRENDRE PARTI POUR LES
PALESTINIENS; BRUXELLES MINIMISE
L'offensive
est partie des médias israéliens. Elle a rapidement trouvé
un écho officiel, l'ambassadeur de Belgique à Tel-Aviv ayant
été convoqué ce mardi aux Affaires étrangères pour entendre
les griefs du gouvernement israélien à l'égard du discours
officiel belge. La presse locale a ainsi relayé des propos
peu amènes qu'aurait tenus Louis Michel à l'ambassadeur
d'Israël à Bruxelles d'abord, à l'émissaire du Premier
ministre élu Ariel Sharon ensuite. En cause: la politique de
répression de l'intifada palestinienne et les craintes de
voir le processus de paix enrayé pour de bon.
Nombre
d'élus estiment qu'il est temps de hausser le ton envers
Israël.
Au
cabinet de Louis Michel, on tentait hier de minimiser
l'incident, en affirmant que la politique belge à l'égard du
Proche-Orient n'avait pas changé, que le principe
d'équidistance vis-à-vis des deux parties au conflit restait
la règle. Mais le malaise est réel. Et s'accroît au moment
où la Belgique se prépare à accéder à la présidence de
l'Union européenne...
Pourtant,
la diplomatie belge se montre peu encline à profiter de
l'occasion pour prendre une initiative susceptible d'isoler
la Belgique au sein des Quinze, «neutres» à l'égard du
conflit au Proche-Orient. Elle envisagerait en revanche,
selon nos informations, d'agir seule... avant sa présidence.
Louis Michel caresserait ainsi l'idée d'effectuer une
tournée diplomatique dans la région, qui le conduirait dans
tous les pays de la «ligne de front» impliqués dans le
conflit. Manière de montrer que la Belgique entend traiter
tous les acteurs sur le même pied.
Le
ministre serait poussé dans le dos par un nombre croissant
d'élus de tous bords, qui estiment qu'il est temps de
hausser le ton vis-à-vis d'Israël. Et par l'initiative sans
précédent de 44 sénateurs qui exigent l'envoi rapide d'une
mission parlementaire dans les territoires occupés.
Laquelle, si elle devait aboutir, ne serait pas de nature à
calmer le malaise diplomatique?
(Le
Soir) ajouté le 22/02/2001
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Voxdei
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LA
MAINMISE DES PALESTINIENS SUR LE MONT DES OLIVIERS
La
proposition de négociation élaborée par l'ancien président
américain Bill Clinton, qui doit servir de base aux
discussions sur le statut de la ville de Jérusalem, place le
mont des Oliviers sous souveraineté palestinienne. Pour les
Juifs, ce lieu est d'une importance primordiale, juste
derrière le mont du Temple. Dans son article, notre
correspondant apporte des précisions sur ces arrières-plans
catastrophiques.
Le
mont des Oliviers est très souvent cité dans la Bible. Comme
il est géographiquement situé à proximité du mont du Temple,
le judaïsme attribue à ce lieu une signification et une
force religieuses particulières. Cela fait 3000 ans que des
morts sont enterrés sur le mont des Oliviers. C'est là que
des juifs reposent dans leur dernière demeure depuis
l'époque du roi David jusqu'à la guerre israélienne
d'indépendance en 1948. C'est le plus gros cimetière de
Jérusalem. En outre, beaucoup de juifs de la diaspora, jadis
tout comme aujourd'hui, ont choisi cet endroit pour leur
sépulture. C'est là qu'ils veulent attendre la venue du
Messie et la fin du monde.
Pendant
19 ans, de la guerre israélienne d'indépendance à la guerre
des «Six Jours», le mont des Oliviers s'est trouvé sous
domination jordanienne. Au cours de cette période, la
plupart des tombes ont été profanées et détruites. Les
jordaniens n'ont fait aucun cas de la sainteté du lieu. De
nombreuses pierres tombales ont été démolies, d'autres ont
servi pour des édifices qui ont été érigés dans les
quartiers d'habitation arabes de la ville. Beaucoup de
pierres tombales ont été déposées et ont tout simplement
roulé en bas de la vallée.
Aujourd'hui
encore, 34 ans après que la région soit revenue dans le
giron israélien, les travaux de restauration se poursuivent
dans ce cimetière. Dans la mesure du possible, on a essayé
de réparer les tombes et les pierres tombales. On a aussi
aménagé des chemins et des routes d'accès.
Parallèlement,
des enterrements ont de nouveau. pu avoir lieu dans ce
cimetière. Comme il ne reste pas beaucoup d'espace libre et
que la demande est forte, les emplacements disponibles sont
réservés aux personnalités connues. C'est là qu'ont été
inhumés l'écrivain et prix Nobel Samuel Joseph Agnon, de
même que l'ancien Premier ministre israélien Menahem Begin.
Ces tombes modernes côtoient les sépultures de personnalités
renommées dans le judaïsme, notamment des grands rabbins et
érudits de la Thora, de provenance nationale ou étrangère,
et des grands leaders qui ont mené le pays au fil des
générations. On y retrouve aussi les tombes d'éminents
prophètes bibliques et des sacrificateurs du deuxième
Temple.
Le
mont des Oliviers passera-t-il vraiment sous la souveraineté
des Palestiniens? C'est un sujet qui n'est apparu que depuis
peu dans l'opinion publique israélienne, car il vient au
second plan après la question du sort réservé au mont du
Temple. Néanmoins, quand on en sera là, il ne fait aucun
doute que l'opinion publique israélienne entamera une rude
bataille pour le mont des Oliviers. Sans parler de la
signification religieuse, les Israéliens ont du mal à
imaginer que la dernière demeure où repose l'ancien Premier
ministre Menahem Begin puisse soudain passer sous contrôle
palestinien.
Commentaire:
Ce n'est certainement pas un hasard si l'on discute
justement sur une «restitution» du mont des Oliviers aux
Palestiniens. Nous avons déjà souligné à plusieurs reprises
que l'ensemble des troubles et ce soulèvement des
Palestiniens ne sont finalement pas dirigés contre Israël,
mais contre le retour de Jésus en Israël! Le diable veut par
tous les moyens empêcher que le Messie d'Israël revienne
près de ses frères. Car Satan connaît lui aussi les textes
de la Bible qui affirment que Jésus reviendra sur le mont
des Oliviers. Ce n'est donc pas un hasard si les
Palestiniens veulent cette colline. En tant que chrétiens,
nous prions pour que cela non plus n'arrive pas. Jésus sera
le vainqueur, il reviendra à Jérusalem – ses pieds se
poseront en ce jour-là sur le mont des Oliviers (Zach.14,4).
CM
©
Nouvelles d'Israël Février 2001
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L'ÉGYPTE
LANCE UN DOUBLE AVERTISSEMENT À ISRAËL
L'Égypte
a lancé jeudi un double avertissement au Premier ministre
israélien élu Ariel Sharon, le mettant en garde contre le
danger d'abandonner les acquis des négociations de paix, et
s'affirmant prête à faire face en cas d'agression.
Le
premier avertissement est venu du président Hosni Moubarak,
qui a mis en garde le nationaliste Sharon contre «une
multiplication des dangers, si les négociations de paix
échouent ou si l'on tente d'ignorer les réalisations des
négociations acquises sur tous les volets».
M.
Sharon a exclu toute reprise des négociations avec les
Palestiniens «sur la base de ce qui a été discuté» en
janvier à Taba (Égypte) avec le gouvernement (de son
prédécesseur) Ehud Barak, ainsi que les conditions posées
par la Syrie pour une reprise des pourparlers avec Israël, a
affirmé à l'AFP son conseiller diplomatique, Zalman Shoval.
«L'Égypte
estime que les efforts déployés dans les négociations
(d'Israël) avec la Syrie, le Liban et les Palestiniens,
ainsi que les accords et les ententes réalisées dans le
cadre des négociations israélo-palestiniennes doivent servir
de base aux prochaines négociations», a affirmé le président
égyptien, deux jours après l'élection de M. Sharon, dans un
communiqué.
«Ces
négociations ont pour but de parvenir à une paix juste et
permanente et à la sécurité au Proche-Orient, dans le cadre
du principe de l'échange de la terre contre la paix et du
respect des engagements et des droits mutuels», ajoute M.
Moubarak.
Le
deuxième avertissement de l'Égypte, principal médiateur
régional dans le processus de paix, est venu du ministre de
la Défense Mohammad Hussein Tantaoui, qui a averti que si
son pays oeuvrait pour la paix, il ne devait pas «oublier
d'être bien préparé pour une guerre».
«Nous
vivons aujourd'hui une étape extrêmement importante pour la
réalisation de la paix que nous avons toujours souhaitée et
pour laquelle nous oeuvrons (...). Mais ceci ne nous fait
pas oublier d'être bien préparés pour une guerre», a déclaré
le ministre lors d'une cérémonie militaire, selon l'agence
gouvernementale égyptienne MENA.
Le
maréchal Tantaoui a par ailleurs souligné «la capacité des
forces armées égyptiennes à dissuader quiconque envisagerait
de mener une agression contre l'Égypte».
«Toute
personne doit se rappeler la guerre d'octobre 1973 avant de
penser à parler d'une agression contre l'Égypte», a ajouté
le ministre, rappelant la traversée victorieuse du canal de
Suez par l'armée égyptienne, au début de cette guerre contre
Israël.
Un
député israélien d'extrême droite, allié de M. Sharon, avait
lancé le 21 janvier des menaces contre l'Égypte, le Liban et
les Palestiniens.
«Si
l'armée égyptienne entre dans le Sinaï, elle franchirait une
ligne rouge, casserait toutes les règles du jeu et tout
serait possible», avait averti le chef du parti russophone
Israël Beitenou Avigdor Lieberman.
L'accord
de paix israélo-égyptien, signé en 1979, comporte toute une
série de clauses sur la démilitarisation de la péninsule du
Sinaï conquise par Israël en 1967 et récupérée par l'Égypte
en 1982.
La
presse gouvernementale égyptienne a lancé des attaques
contre M. Sharon dès son élection, le qualifiant jeudi de
«malfaiteur».
Le
précédent Premier ministre israélien de droite Benjamin
Netanyahu, dont l'arrivée au pouvoir en mai 1996 avait
entraîné le gel du processus de paix, était devenu la cible
privilégiée de la presse cairote, qui rappelait à l'envi la
signification en dialecte égyptien de son nom de famille
(«Regarde ce pourri»).
M.
Netanyahu avait cependant été reçu par le président Moubarak
dès juillet 1996.
(AFP)
ajouté le 9/02/2001
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Voxdei
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MANIFESTATION
MONSTRE POUR UNE JÉRUSALEM INDIVISIBLE
Quelque
250.000 manifestants en Israël
Environ
un quart de million d'Israéliens ont manifesté le 8 janvier
devant les murailles de la vieille ville de Jérusalem contre
les projets de partage de cette cité entre Israël et les
Palestiniens. Cette manifestation, placée sous la devise
«Jérusalem, je jure», a été financée par une association
judéo-chrétienne. Selon un communiqué du journal israélien
«Ha'aretz» sur Internet, ce groupe rassemble des signatures
pour une pétition contre une Jérusalem partagée.
Des
milliers de policiers étaient là pour empêcher des heurts
éventuels entre manifestants et Palestiniens à
Jérusalem-Est. Mais aucun incident ne se produisit. Un
correspondant TV compara même l'ambiance à une «atmosphère
de carnaval». La police a estimé la foule à un quart de
million de personnes.
Lors
d'un discours, le maire de Jérusalem, Ehud Olmert, mit
l'accent une fois de plus sur l'importance d'une Jérusalem
non divisée sous souveraineté israélienne. Et d'ajouter que
Bill Clinton, qu'il qualifia de grand ami d'Israël, fut le
premier président américain à avoir proposé un partage de la
ville. Il y eut de nombreux cris de désapprobation parmi les
manifestants lorsqu'il fut fait mention de Clinton, affirma
la radio israélienne.
L'orateur
suivant fut Ron Lauder, le président d'une commission
d'importantes organisations juives en Amérique. Il affirma
ne représenter aucune d'elles lors de la manifestation; il y
participait au nom de millions de juifs du monde entier
opposés à un partage de la ville. Israël s'était emparé de
Jérusalem-Est lors de la guerre des Six jours (1967); et
voici que maintenant, les Palestiniens réclament cette
partie de la ville comme capitale de leur futur État.
Ehud
Olmert fut le seul important politicien de droite à
prononcer un discours. Les organisateurs ne voulaient donner
aucune tendance politique à leur manifestation. Cependant,
plusieurs personnalités marquantes des partis de droite
étaient là bien présentes, parmi lesquelles l'ancien Premier
ministre Benjamin Netanyahou, du Likoud.
Avant
son départ le 20 janvier, le président US Clinton s'était
donné comme but de parvenir à un accord au Proche-Orient; il
proposait, entre autres, le partage de Jérusalem en deux
capitales, une israélienne et une palestinienne; un État
palestinien souverain dans la bande de Gaza et en
Cisjordanie ainsi que le renoncement des Palestiniens au
droit de retour de 3,7 millions de réfugiés ainsi qu'à leurs
descendants.
Commentaire:
Lorsque l'on constate combien d'Israéliens sont contre le
partage de Jérusalem, on se sent encouragé à persévérer dans
la prière pour que Dieu empêche la réalisation de ce projet.
C'est parce que Jérusalem est la ville la plus importante de
la terre qu'elle fait l'objet de tant de luttes. Nous savons
par l'Écriture que le combat contre Jérusalem prendra une
telle extension que toutes les nations marcheront contre
elle. Il y aura alors, d'une certaine manière, une division:
la moitié des habitants de la ville iront en captivité. Mais
c'est alors que Jésus reviendra en gloire pour délivrer Son
peuple de tous ses ennemis (voir Zach. 12 et 14). CM
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Nouvelle d'Israël Février 2001
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ARIEL
SHARON FAVORABLE À UN ÉTAT PALESTINIEN.
Dans
une interview accordée au Figaro, Ariel Sharon a déclaré
qu'il accepterait la création d'un état palestinien sous
certaines conditions. Tout d'abord, la création de cet état
devra être le résultat de consultations communes et non
d'une déclaration unilatérale. Ensuite, la garantie de la
sécurité d'Israël et de ses intérêts devront être
sauvegardés avant tout. Cet état devra être totalement
démilitarisé. Et enfin, Les Palestiniens devront proclamer
clairement la fin du conflit avant d'entamer des
négociations devant aboutir à la proclamation d'un état
palestinien. Dans une autre interview, publiée celle-ci par
le journal grec «Alpatrotifia», Sharon a déclaré: «Je n'ai
pas l'intention de mener la moindre négociation dans une
atmosphère de violence et de terreur. Jérusalem restera
unifiée et maintenue sous souveraineté israélienne. Afin de
protéger Israël, le plateau du Golan et la vallée du
Jourdain resteront sous contrôle israélien, aucun habitant
des localités de Judée-Samarie ne sera évacué et nous ne
permettrons pas le retour des réfugiés palestiniens.»
(Aroutz7)
ajouté le 5/02/2001
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Voxdei
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SYRIE:
ÉLECTION DE SHARON «DÉCLARATION DE GUERRE»
Selon
les journaux syriens, l'élection de Sharon est un signe
clair de déclaration de guerre.
Le
directeur de la télévision et de la radio syrienne a demandé
aux USA de contrôler Sharon afin d'éviter une nouvelle vague
de violence provoquée par Israël.
Le
directeur de la New Agency syrienne désire la paix pour la
Syrie elle-même et les autres. Mais la paix ne peut être
faite par des négociations inéquitables.
Le
Tishrine journal affirme que Israël n'a pas la maturité pour
faire la paix. Il invite les pays arabes à avoir une
attitude encore plus ferme contre les menaces et chantages
d'Israël.
(UPI)
ajouté le 7/02/2001
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Voxdei
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SHARON
EST PRÊT À FORMER SON GOUVERNEMENT
Lors
d'une séance houleuse du comité central, les membres du
parti travailliste ont voté à une majorité des deux tiers de
se rallier au gouvernement d'unité nationale dirigé par
Ariel Sharon.
C'est
ainsi que s'est imposé Shimon Peres, qui, avec une
participation de son parti au prochain gouvernement, espère
pouvoir poursuivre le processus de paix de l'ancien Premier
ministre, Ehud Barak. Comme l'a déclaré Peres, prix Nobel de
la paix, à la radio de l'armée israélienne, Sharon l'a
sollicité après les élections et a exprimé l'espoir que les
deux partis collaborent «au nom de la paix et de la
sécurité».
Par
contre, les opposants à la formation d'une coalition avec
Sharon craignent que le parti travailliste fasse uniquement
figure de paravent dans une alliance avec le Likoud. Peres,
candidat au poste de ministre des Affaires étrangères, et
ses partisans ont justifié leur soutien à une participation
au gouvernement par la situation précaire que connaît Israël
après les cinq mois de troubles dans les territoires
autonomes de la Palestine. Lors d'un discours empreint de
rage de vaincre et d'émotion, Peres a déclaré: «Nous devons
enfin écouter le peuple. C'est parce que nous ne l'avons pas
fait que nous avons subi une défaite.» Le débat brûlant sur
la participation au gouvernement a également été assombri
par la crise profonde, dont souffre le parti depuis le
retrait d'Ehud Barak de tous les postes politiques.
Une
lutte sans merci pour la succession de Barak s'est à nouveau
déclarée entre les membres éminents du parti, expliquant
ainsi partiellement les positions extrêmes des orateurs. Le
ministre des Affaires étrangères sortant, Schlomo Ben-Ami, a
mis en garde le parti, lui prédisant que sa participation au
gouvernement serait synonyme d'autodestruction. Selon un
rapport du magazine Jérusalem Report, le porte-parole du
parlement, Avraham Burg, s'est exprimé dans des termes tout
aussi sévères: «Nous devons prendre une autre direction
avant que le Titanic ne heurte l'iceberg». Jossi Beilin, le
ministre de la Justice en fonction, a lui aussi déclaré que
le parti travailliste, cadet au sein du gouvernement Sharon,
ne pourrait maintenir ses convictions. Il est en effet prévu
dans le nouveau gouvernement que le parti travailliste
dispose de 8 ministères sur 30, ainsi que de 2 postes de
vice-ministres.
D'autres
partenaires à la coalition seront le parti orthodoxe du
Shas, l'Israël Be Aliyah, la Liste unifiée de la Torah et le
Parti national religieux.
Le
grand gagnant des négociations pour la formation de la
coalition est sans aucun doute le Shas, auquel Sharon a
promis le ministère de l'Intérieur. Le nouveau Premier
ministre espère pouvoir présenter à la population
israélienne un gouvernement détenant plus de deux tiers des
sièges de la Knesset. De cette façon, même si l'un des deux
grands partenaires à la coalition refuse de donner sa voix,
la coalition gouvernementale restera toujours en mesure de
poursuivre des négociations et sera ainsi moins sujette aux
tentatives de chantage de certains membres de la coalition.
Cependant, à l'heure actuelle, la stabilité du gouvernement
futur n'est pas encore assurée. À cet égard, Shimon Stein,
ambassadeur israélien en Allemagne, réclame une réforme du
système électoral afin de garantir le pouvoir de gouverner
au Premier ministre élu. Il s'est d'ailleurs exprimé sur
cette problématique lors d'une interview avec le quotidien
Die Welt: «Le système électoral n'a fait que compliquer le
travail parlementaire. Chaque Premier ministre est exposé au
risque de ne pas pouvoir gouverner, car il s'avère
particulièrement difficile d'obtenir des majorités et de les
garder. C'est pourquoi une réforme parlementaire du système
électoral serait l'un des voeux chers à la plupart des
Israéliens. Une réforme électorale doit être mise sur pied
aussi rapidement que possible. Je crois que le nouveau
gouvernement va d'ailleurs s'y atteler.»
Peu
de temps avant la clôture de la rédaction a eu lieu la
nomination des ministres du parti travailliste. Shimon Peres
occupera la fonction de ministre des Affaires étrangères,
tandis que le ministère de la Défense sera pris en charge
par Shalom Simhon. Ces deux s'y présentaient. Les autres
postes ministériels ont été attribués comme suit: Benjamin
Ben-Elieser est nommé ministre de la Défense; le
vice-ministre de la Défense en fonction, Ephraïm Sneh,
reprend le ministère des Transports; Dalia Itzik est chargée
du ministère du Commerce et de l'Industrie; Matan Vilnai du
ministère des Sciences, de la Culture et des Sports. Parmi
les ministres sans portefeuille, on compte
Saleh
Tarif, le premier Druze au sein d'un cabinet israélien, et
Raanen Cohen. En ce qui concerne les deux postes de
vice-ministres, ce sont Avi Yechezkel et Eli Ben-Menachem
qui ont été nommés.
Commentaire:
L'un des gros problèmes du judaïsme a toujours été l'absence
d'unicité. Ainsi, les juifs estiment encore aujourd'hui que
la destruction du Temple trouvait son origine dans des
querelles internes. Et même si nous savons que tout doit
arriver comme Jésus l'avait prédit, il est pourtant vrai que
des différends intérieurs affaiblissent le peuple à
l'extérieur. C'est pourquoi, il est certainement judicieux
qu'un gouvernement d'union nationale soit formé durant cette
période difficile, et ce même si les Israéliens ne sont
jamais tout à fait d'accord. Au cours des 50 dernières
années, Israël a toujours été fort quand il ne formait qu'un
bloc; mais, généralement, seuls de grands dangers extérieurs
menaçant le pays pouvaient stimuler cette unicité.
Aujourd'hui encore, Israël est dans la détresse. Dieu peut
également se servir du nouveau gouvernement malgré son
imperfection pour que le pays vienne de nouveau à bout des
troubles actuels. Pour cela aussi, nous devons prier! CM
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Nouvelles d'Israël Mars 2001
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NETANYAHOU
ATTEND SA CHANCE
La
chose peut paraître bizarre, mais c'est dans les rangs du
parti du Likoud d'Ariel Sharon que guette le plus grand
ennemi du gouvernement: Benjamin Netanyahou. S'il n'avait
pas retiré sa candidature au profit de Sharon, il serait
sans doute aujourd'hui le nouveau Premier ministre d'Israël.
Mais
Netanyahou a fait savoir avant le scrutin que poser sa
candidature ne l'intéressait pas, si des élections
parlementaires ne se tenaient pas. Mais les députés à qui il
restait encore deux ans et demi de législature, n'étaient
pas prêts à renoncer à leurs sièges en cas de victoire
électorale de Netanyahou.
Il
semble cependant que Benjamin Netanyahou attend son heure en
coulisse. Lorsque, la veille des élections, furent connus
les résultats d'un sondage d'opinion sur la popularité des
deux politiciens, il s'avéra que 52% des électeurs auraient
soutenu Netanyahou; 19% seulement se prononçant pour Sharon.
Lors de la proclamation des résultats des élections, on
entendit au quartier général du Likoud, à côté de
l'allégresse générale, cet autre cri: «Nous voulons Bibi!»
Netanyahou attend sa prochaine chance, bien
qu'officiellement il soutienne Sharon. Durant la campagne
électorale, il se montra même quelques fois à des
manifestations du Likoud, mais jamais il ne cita le nom de
Sharon dans ses allocutions. Lors des festivités à
l'occasion de la victoire électorale, il ne s'assit pas à la
tribune d'honneur du Likoud. Interrogé à ce sujet par des
journalistes, il répondit ne pas avoir été invité.
Netanyahou
paraît attendre que Sharon ait commis sa première erreur. Ce
dernier, expérimenté en politique, en est bien conscient. Il
a essayé de l'écarter en lui offrant le poste de ministre
des Affaires étrangères. Netanyahou a refusé poliment. Selon
des observateurs politiques, Sharon essayera de neutraliser
à l'intérieur du parti l'influence de Netanyahou et de ses
partisans, en plaçant dans des positions clés ses gens à
lui.
Commentaire:
Pourquoi, au fait, Netanyahou a-t-il renoncé à sa
candidature? Réponse: Dieu voulait que Sharon devienne
Premier ministre. Toujours tout à nouveau, nous devrions
nous rappeler qu'en fin de compte, même le diable doit
exécuter la volonté de Dieu! Dans la Parole, il est dit que
l'Éternel guide les coeurs des hommes comme des courants
d'eau! Et pensons à ce proverbe bien connu: «L'homme propose
et Dieu dispose!» CM
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Nouvelles d'Israël Mars 2001
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LA
POLITIQUE D'ARIEL SHARON
Colombe
de paix ou fauteur de guerre?
Au
cours de la campagne électorale, les opposants d'Ariel
Sharon faisaient régulièrement mention de l'augmentation du
danger de guerre au Proche-Orient. Cette crainte se fondait
sur son attitude politique, car cet homme de 73 ans a
consacré une grande partie de sa vie à sa carrière
militaire.
En
outre, il est connu pour son caractère impulsif et son
absence de disposition à la conciliation. De nombreux succès
militaires de l'armée israélienne, dans le passé, lui sont
dus (nous avons abordé cette question dans l'édition de
février de notre journal; réd.).
Lors
des manifestations de la campagne électorale, Sharon, fort
sagement, s'est bien gardé de s'exprimer sur des thèmes
militaires; mais il a constamment insisté sur le fait qu'il
est le seul capable de ramener la paix en Israël. Le mot
«guerre» fut soigneusement évité afin de ne pas effrayer les
électeurs. Mais dans d'autres parties du spectre de droite,
qui passent pour être des partenaires potentiels du nouveau
Premier ministre, il a beaucoup été question de ce sujet.
Yitzhak Levy, député à la Knesset et président du Mafdal
(parti national-religieux), a clairement déclaré qu'il ne
peut y avoir de paix avec les Palestiniens. Avigdor
Lieberman, chef d'un petit parti d'immigrants et connu pour
ses opinions radicales, est allé plus loin encore. Il a
tracé un scénario de guerre en décrivant une attaque
d'Israël contre le barrage d'Assouan en Égypte et la marche
des troupes israéliennes vers Damas et Téhéran. Ces
déclarations se sont heurtées à de violentes critiques, et
pas seulement dans les rangs de Sharon.
La
crainte subsiste cependant que Sharon pourrait mener une
politique militante; et des mises en garde se sont déjà fait
entendre nettement dans les pays voisins d'Israël. En
Égypte, on a manifesté une profonde préoccupation et une
grande méfiance suite à la victoire électorale de Sharon. Le
président Moubarak a dit clairement que son pays saurait
très bien se défendre contre toute forme d'agression. Des
mots non équivoques ont été prononcés par le ministre
égyptien de la Défense deux jours seulement après les
élections: «L'Égypte doit bien se préparer pour la prochaine
guerre. Nous ne devons jamais oublier la guerre d'octobre
1973, car il s'agissait alors d'une attaque contre notre
pays.» Et son homologue syrien s'est exprimé dans le même
sens: «L'élection de Sharon est un exemple clair de la
politique agressive du gouvernement israélien. Israël ne
veut vraiment pas la paix et ne s'emploie pas fermement pour
y parvenir»
De
l'avis d'observateurs politiques, il n'y a pas de risque de
guerre dans l'immédiat, mais la probabilité d'un conflit
armé pourrait augmenter dans certaines circonstances, même
si Ariel Sharon aspire à entrer dans l'histoire comme le
chef de gouvernement qui a offert à Israël une paix globale.
C'est sur cet arrière-plan qu'il faut comprendre ses efforts
en vue de la constitution d'un gouvernement d'unité
nationale, car la participation du parti travailliste lui
donne un large consensus. Mais en même temps, une grande
coalition constituerait un frein certain; Sharon serait
ainsi éventuellement préservé d'aventures militaires
irréfléchies. On ne peut cependant pas perdre de vue qu'il a
des principes nets et n'acceptera pas toutes les exigences
des Palestiniens. Cette attitude pourrait conduire à une
dégradation des relations avec les Palestiniens et à une
nouvelle escalade de la violence. Dans ce cas, un
affrontement guerrier élargi serait programmé.
Commentaire:
On a déjà dit et écrit bien des choses sur Ariel Sharon. Le
monde entier semble le détester. Mais le fait est que Dieu
l'a installé à la direction de Son peuple. Ariel Sharon
n'ira certainement pas aussi loin que son prédécesseur, Ehud
Barak, à la rencontre des Palestiniens. Au contraire: il est
prêt, si cela s'avère nécessaire, à montrer les dents aux
Arabes. Israël et nous, chrétiens, ne devons jamais oublier
qui est notre adversaire. La Bible déclare nettement que
nous devons lui résister; ne pas lui céder, car le faire ne
pourra avoir que des effets négatifs. Comme déjà écrit,
Ariel Sharon est quelqu'un qui a des principes bien marqués.
On dit de lui qu'il tient parole. Ce qu'il promet, il
l'exécute; et ce qu'il ne désire pas, il le refuse
catégoriquement. Il doit avoir une place certaine dans notre
intercession! CM
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Nouvelles d'Israël Mars 2001
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EXPLICATIONS
DE SHARON : ISRAËL N'A PAS DE MAÎTRE
Le
Premier ministre israélien Ariel Sharon a réaffirmé, dans un
entretien publié par le «Figaro» de samedi, que «jamais les
Américains n'ont exercé de pression pour qu'Israël se
retire» des territoires sous administration palestinienne de
Gaza que ses chars avaient brièvement réoccupés en début de
semaine.
«Nous
avions prévu que l'opération durerait moins de 24 heures et
que nous repartirions aussitôt», ajoute Ariel Sharon. Si les
Etats-Unis sont «de vrais alliés», «Israël n'a pas de
maître» et «n'obéit à personne», martèle-t-il. L'Etat
hébreu, «seule démocratie du Proche-Orient», «veut la paix
mais se défendra toujours», affirme M. Sharon.
Pour
Ariel Sharon, en condamnant Israël, «les gouvernements
étrangers ne font qu'encourager Arafat à recommencer les
tirs contre les populations civiles d'Israël».
Se
disant «fatigué» d'entendre dire que l'Etat hébreu fait un
usage excessif de la force, il demande «quelle est votre
définition d'une provocation justifiant une riposte? Un juif
tué, c'est une provocation suffisante? (...) Jamais ce genre
d'exigence n'est imposé à d'autres pays (...) Quand il
s'agit des juifs, les critères semblent tout à coup
différents, on ne cesse de leur demander de quel droit ils
défendent leur vie».
Sur
cette incursion qui a déclenché la condamnation
internationale, riposte aux tirs de mortiers palestiniens,
le Premier ministre juge qu'elle a été «un excellent message
pour tous ceux qui ne veulent pas voir que certains actes
sont irréversibles»: «désormais, ils savent quelles sont les
lignes rouges à ne pas dépasser», note-t-il.
Interrogé
sur Yasser Arafat, il estime que le président de l'Autorité
palestinienne est bien celui «qui contrôle tout». «Comment
peut-on avoir comme partenaire quelqu'un qui cherche à vous
tuer?», demande-t-il, ajoutant que «quand Arafat mettra fin
à la terreur, il sera un partenaire».
Et
«si les Palestiniens veulent négocier, ils doivent commencer
par se tenir tranquilles», lance-t-il, appelant la France et
tous les pays intéressés par la paix à «faire pression sur
Arafat» pour qu'il arrête le terrorisme.
Disant
ne pas croire du tout au risque d'une guerre générale avec
les pays arabes, Ariel Sharon a ajouté: «nous sommes très
prudents, nous faisons tout nos efforts pour éviter
l'escalade. Notre intérêt, c'est de préserver la stabilité
du Proche-Orient».
«Israël
va faire venir encore un million de juifs et s'il le faut
nous garderons l'épée à la main», a-t-il conclu.
(AP)
ajouté le 21/04/2001
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Voxdei
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LE
CABINET SHARON SOUS LA LOUPE
Équipe
gouvernementale multicolore
Outre
la présence du prix Nobel de la paix, Shimon Peres, comme
ministre des Affaires étrangères, le cabinet Sharon montre
certaines particularités. Dans l'article qui va suivre,
notre correspondant à Jérusalem présente trois membres de ce
cabinet: un Juif «orientaliste», une fille du défunt Yitzhak
Rabin et un non-Juif. Ce mélange coloré dans la composition
gouvernementale prouve l'habileté politique d'Ariel Sharon.
Le
nouveau ministre de la Défense: un Juif «orientaliste»
Avec
le ministre des Affaires étrangères Shimon Peres, le nouveau
ministre de la Défense, Ben Eliezer, jouera un rôle
important au sein du gouvernement Sharon. Ce politicien,
surnommé «Fuad», est né dans la ville irakienne de Basra et
a immigré en Israël au début des années 50, alors qu'il
avait 14 ans. Quatre années plus tard, il fut appelé sous
les drapeaux. Suivit alors une longue carrière militaire,
qui eut entre autres comme sommet son activité de commandant
de Judée-Samarie au rang d'officier de brigade. Dans le
cadre de cette fonction, il coordonna les opérations de
l'armée israélienne dans les territoires palestiniens.
En
1984, Ben Eliezer quitta l'armée pour commencer une carrière
politique. Avec Ezer Weizman, qui allait devenir président
de l'État, il fonda un parti et fut élu député à la Knesset.
Six mois plus tard seulement, les deux hommes changèrent de
bord politique pour entrer dans le parti travailliste. Sous
Yitzhak Rabin, Ben Eliezer fut nommé en 1992 ministre de la
Construction et de l'Habitat. À ce poste, il fit preuve de
beaucoup de compétence: il contribua de manière décisive à
l'extension et à la modernisation du réseau de
communications en Israël.
Sous
Ehud Barak, Ben Eliezer fut en 1999 ministre de la
Communication. Dans les questions de la politique de
sécurité, ce politicien passe plutôt pour conservateur. Dans
ce domaine, en tant que membre de la commission pour les
Affaires étrangères et de la Sécurité, il put rassembler
bien des expériences et de l'expérience. Le Premier ministre
Sharon et son ministre de la Défense se connaissent depuis
leur temps passé ensemble à l'armée. Même s'ils
appartiennent à des partis politiques différents, ils sont
d'accord sur beaucoup de questions comme, par exemple, la
lutte contre le terrorisme et le processus de paix au
Proche-Orient.
Une
fille de Yitzhak Rabin au ministère de la Défense
Une
autre particularité est la désignation de Dalia
Rabin-Pelossof au poste de vice-ministre de la Défense; elle
est la fille du Premier ministre Yitzhak Rabin, assassiné en
1995. Elle appartenait au parti du Centre, quand elle devint
député; mais elle en sortit pour fonder une nouvelle
fraction sous le nom de «Derech Hadasha» (Nouvelle Voie).
Pendant la campagne électorale, Dalia Rabin-Pelossof se fit
surtout remarquer par son attitude neutre. C'est ainsi
qu'elle renonça à soutenir Ehud Barak, même s'il s'était
engagé dans la voie de son père assassiné. Après les
élections, elle se mit avec la grande coalition d'Ariel
Sharon. Sa nomination comme vice-ministre de la Défense est
un coup politique habile de la part du Premier ministre, le
nom de Rabin ayant encore une résonance particulière tant
dans l'opinion publique israélienne que dans la politique
mondiale. L'appartenance de la fille du défunt prix Nobel de
la paix au cabinet Sharon peut, aux yeux de la population de
ce pays et pour le monde extérieur, contribuer à revaloriser
le nouveau gouvernement.
Le
ministre non-juif
Pour
la première fois depuis la fondation de l'État d'Israël, un
ministre non-juif est dans la coalition gouvernementale; il
s'agit du Druze Saleh Tarif du parti travailliste. Ce
politicien de 47 ans, qui vient du village Julis situé dans
le nord d'Israël, est député depuis dix ans. Il a servi dans
l'armée israélienne comme officier parachutiste et est
parvenu au rang de major. À l'âge de 27 ans, il a été nommé
directeur du comité du village de Julis, devenant ainsi une
des plus jeunes personnalités dirigeantes de
l'administration de la région.
Au
cours de ses activités de député, il a souvent créé des
précédents du fait de sa désignation à des postes jamais
occupés auparavant par des non-juifs. C'est ainsi qu'il a
été membre de la commission des Finances, où des décisions
sont prises concernant le budget de la Défense; président du
comité pour les affaires internes et l'environnement ainsi
que membre de plein droit de la commission pour les affaires
étrangères et la politique de sécurité.
Les
Druzes sont connus en Israël surtout pour leur loyauté
vis-à-vis de l'État. Leur communauté est un groupe ethnique
religieux sans territoire propre. C'est pour cette raison
que, selon les lois de leur religion, ils sont tenus à la
fidélité envers le pays où ils vivent. Voilà pourquoi les
Druzes vivant en Israël effectuent leur service militaire
dans l'armée de cette nation. Bon nombre d'entre eux sont
des gradés de carrière. Cependant, ces dernières années, un
fossé n'a cessé de se creuser entre la population d'Israël
et les Druzes, la situation politique menant ces derniers à
se rapprocher de leurs frères arabes. Ce processus n'a pas
manqué de laisser des traces sur Saleh Tarif. À plusieurs
reprises déjà, il a déclaré publiquement qu'il se trouve
entre plusieurs chaises et est face à un dilemme. D'une
part, l'État d'Israël joue un rôle particulier dans sa vie;
d'autre part, il est très proche de la population arabe et
tout spécialement de la minorité druze. Deux semaines avant
le jour des élections, il a donné une interview à la
télévision palestinienne; il y a justifié l'Intifada et
qualifié Ariel Sharon de «profanateur du mont du Temple».
Ces déclarations, qui ne furent connues qu'après sa
prestation de serment, provoquèrent de la consternation
parmi ses collègues politiques. Tarif affirma que ses propos
avaient été retirés de leur contexte. On ne peut dire quelle
sera l'ampleur du dommage cause, d'autant plus que Sharon,
en nommant ministre un non-juif, a osé un autre coup
audacieux.
Commentaire:
Sharon se trouve dans une situation peu enviable. En tant
que capitaine, il doit conduire le «navire Israël» avec un
équipage hétéroclite sur la mer agitée des peuples et à
travers d'énormes problèmes. Mais il est certain que Dieu
aura le dernier mot.
Le
nom «Ariel» signifie «lion de Dieu». C'est ainsi que le
nouveau Premier ministre d'Israël nous fait penser au vrai
lion de Dieu, le lion de Juda, Jésus-Christ, de qui il est
dit: «Voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de
David, a vaincu...» (Apoc. 5, 5). Puisse Ariel Sharon, avec
l'aide de Dieu, maîtriser les graves problèmes qui sont
devant lui!
©
Nouvelles d'Israël Avril 2001
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LE
TISSU DE MENSONGES D'ARAFAT
Par
Moshe Landau*, Yehuda Blum** et Meir Rosenne***
En
raison du silence du gouvernement israélien face à
l'attitude fallacieuse d'Arafat, nous pensons qu'il nous
incombe de faire des commentaires. Arafat répète
continuellement sa demande pour qu'Israël livre tous les
territoires au-delà «de la Ligne Verte,» à savoir, sur les
frontières 1949, parce que cela est, selon Arafat, conforme
aux résolutions du Conseil de sécurité 242 et 338. Cela
aussi semble être la thèse sur laquelle les propositions du
président Clinton «l'alternative discute la résolution» sont
basées et c'est pourquoi Israël doit maintenant attendre
pour des miettes à la porte d'Arafat. Au moins pour le
moment, selon son plan échelonné, Arafat peut accorder à
Israël quelques miettes de terre, comme une bande étroite
pour permettre l'accès à Ariel, Ma'aleh Adumin et Gush
Etzion.
Mais
en échange de ces «concessions», «le médiateur» américain
offre à Arafat les larges étendues des dunes Halutza,
abandonnant complètement la frontière d'Israël avec l'Égypte
en laissant sans défense et en transformant les villes
israéliennes du Negev occidental, en une enclave isolée à la
merci d'Arafat. Avec cette méthode, Israël doit désimplanter
toutes ses villes dans la vallée du Jourdain pour que l'état
palestinien futur ait une souveraineté ininterrompue de Tul
Karm aux frontières du Royaume jordanien.
Le
mensonge fait ainsi la loi, tandis que la voix de vérité,
pour quelque raison inexplicable, n'est pas entendue. Selon
les principes du droit international, la vérité est comme
suit:
a.
Un des buts de la résolution de Conseil de sécurité 242 (et
résolution 338, adoption 242) était de mettre fin à la
belligérance entre les deux côtés qui avaient combattu
pendant la Guerre de Six jours. L'application de cette
résolution aux secteurs de la Judée et Samarie, qui étaient
sous l'autorité jordanienne entre 1949 et 1967, est une
question controversé parmi les juristes. En tout cas,
l'organisation terroriste d'Arafat, l' OLP, qui alors
commençait ses activités violentes, n'avait aucun statut
juridique dans cette résolution. C'est aussi un fait établi
que dans la langue authentique, la résolution 242 n'exigeait
pas qu'Israël se retire de tous les territoires sur lesquels
il avait gagné le contrôle suite à ses efforts défensifs en
1967, mais seulement de certains d'entre eux.
b.
De plus, la résolution 242 stipule que «des frontières sûres
et reconnues» doivent être établies dans la région. À
l'époque Israël avait seulement des lignes de cessez-le-feu
(pour ne pas être confondues avec des frontières) mais qui
ont été violées par l'agression arabe en juin 1967. Ces
lignes (qui ont doublé «les frontières d'Auschwitz» d'après
le ministre des Affaires Etrangères d'Israël d'alors, Abba
Eban) étaient tout sauf «des frontières sûres.»
c.
Il n'y a aucun besoin de s'étendre sur les idées
«créatrices» pour la renonciation à la souveraineté sur le
Mont Temple, le Mont des Oliviers et la Vieille Ville.
Personne ne discute le fait que les dispositions
recommandées par l'Assemblée Générale de l'ONU en 1947, à la
veille de la création de l'État d'Israël, pour transformer
Jérusalem en une entité séparée («le corpus separatum»),
devaient expirer dans un délai de 10 ans, par la force des
dispositions prises d'elles-mêmes. Aujourd'hui, même le
Congrès américain reconnaît ouvertement Jérusalem comme la
capitale d'Israël. Dans l'acte de transfert de l'Ambassade,
le Congrès a ordonné le transfert de l'Ambassade des
États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem. Mais le président
Clinton, dans un généreux cadeau d'adieu, a de nouveau
exercé son droit de veto et refréné la mise en oeuvre de cet
acte dans un esprit «impartial» de l'administration
américaine d'aujourd'hui.
d.
Pour appliquer une forte pression sur Israël, Arafat laisse
ses hommes continuer un terrorisme effréné, tandis que les
négociations sur «la fin du conflit» continuent. C'est le
moment de mentionner que dans sa lettre à Yitzhak Rabin du 9
septembre 1993, Arafat avait promis que n'importe quel
différend futur serait résolu d'une façon paisible. Israël
s'était empressé de signer la déclaration de principe du 13
septembre 1993 («l'accord d'Oslo»), qui était appuyée sur
cette promesse.
Et
encore malgré cet ensemble accablant de faits, ni les
négociateurs désignés par le gouvernement israélien ni la
stratégie du gouvernement ne lève un doigt pour démolir le
tissu de mensonges d'Arafat et donner crédit à la vérité
qu'il mérite. Pourquoi?
*Moshe
Landau est ancien Président de la Cour Suprême.
**Yehuda
Blum est Professeur de droit international à l'Université
hébraïque et ancien Ambassadeur et représentant permanent
d'Israël aux Nations unies.
***
Meir Rosenne est ancien Ambassadeur à Paris et à Washington
et ancien conseiller juridique du Ministère des Affaires
Etrangères.
(desinfos.com)
ajouté le 13/04/2001
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LES
BLINDÉS DE TSAHAL PÉNÈTRENT EN TERRITOIRE PALESTINIEN
Nouveau
palier dans l'escalade de la violence au Proche-Orient: pour
la première fois depuis le début du soulèvement en septembre
dernier, les forces israéliennes ont pénétré mercredi dans
un territoire sous total contrôle palestinien.
Peu
après minuit, des blindés et bulldozers de Tsahal sont
entrés dans le camp de réfugiés de Khan Younis, dans la
bande de Gaza, où ils ont détruit ou gravement endommagé une
trentaine d'habitations selon un responsable local.
Cet
assaut israélien, mené en représailles à des tirs de mortier
palestiniens sur une colonie juive de ce territoire, a
déclenché des échanges de tirs dans lesquels deux
Palestiniens ont été tués et plus de 20 autres blessés. Les
blindés israéliens sont repartis après une intervention de
plusieurs heures.
Le
ministre israélien de la Défense, Binyamin Ben-Eliezer, a
immédiatement souligné que l'État hébreu n'avait nullement
l'intention de réoccuper des territoires palestiniens. Dans
le cadre d'un accord intérimaire de paix, les troupes de
Tsahal s'étaient retirées des deux tiers de la bande de Gaza
en 1994.
Mais
les responsables palestiniens en ont appelé à l'intervention
internationale. L'un des principaux conseillers de Yasser
Arafat a estimé qu'une «'ligne rouge avait été franchie»'
avec l'entrée en action des blindés de Tsahal.
En
tout cas, cette nouvelle aggravation de la violence menaçait
la tenue d'une rencontre prévue mercredi soir entre
responsables palestiniens et israéliens de la sécurité, à
l'initiative des Américains.
Selon
l'armée israélienne, 11 bâtiments inoccupés servant aux
tireurs qui visent les colonies juives ont été détruits par
les forces de Tsahal, entrées avec chars et bulldozers vers
minuit et demie dans le camp de réfugiés de Khan Younis. Le
maire du camp, Osama Fara, affirme, lui, que 15 maisons ont
été rasées et 15 autres gravement endommagées, faisant
plusieurs centaines de sans-abri.
Un
policier et un civil ont été tués par des éclats d'obus et
27 autres personnes, dont trois journalistes, ont été
blessées, selon les médecins palestiniens. Par ailleurs,
deux Palestiniens de 15 et 19 ans ont succombé mercredi à
des blessures par balles subies la semaine dernière.
Depuis
le début du conflit en septembre dernier, 467 personnes ont
été tuées (384 Palestiniens, 64 juifs israéliens et 19
autres).
«L'ordre
était d'aller détruire les postes depuis lesquels notre
communauté est bombardée. Il y a des endroits où nous ne
voulons pas que les Palestiniens retournent. C'est sans
ambiguïté un acte de défense», a affirmé à la radio M.
Ben-Eliezer.
Selon
des habitants du camp, les chars et bulldozers sont entrés
et ont commencé à bombarder avec le renfort d'hélicoptères,
entraînant la riposte des Palestiniens. «Nous avons commencé
à nous enfuir de chez nous pendant qu'ils nous tiraient
dessus et qu'ils détruisaient nos maisons sans
avertissement, sans nous donner une chance d'emporter des
vêtements ou des meubles», raconte Imad Abou Namous, 42 ans,
père de sept enfants. À l'aube, il ne restait plus que des
ruines.
Les
forces israéliennes ont décidé de frapper fort depuis
plusieurs semaines, lançant hélicoptères et roquettes contre
la garde rapprochée de Yasser Arafat, les commissariats ou
les postes de la police palestinienne, en réponse aux tirs
de mortiers contre les colonies de peuplement juives à Gaza
et alentour.
(AP)
ajouté le 11/04/2001
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UN
NOUVEAU MYTHE MUSULMAN
Le
mur des Lamentations nous appartient!
La
direction du Wakf, l'organe religieux musulman supérieur, a
fait savoir que le Mur occidental (le mur des Lamentations)
appartenait aux musulmans. C'est pourquoi Israël n'a pas le
droit d'exécuter des travaux de réparation sur ce «mur
musulman».
Le
Scheik lkrima Sabri, le mufti de Jérusalem, a publié une
décision islamique selon laquelle le Mur occidental n'aurait
jamais été un lieu saint juif. Cette construction ne serait
depuis toujours rien d'autre que l'enceinte occidentale du
Mont du Temple. Dans les cercles palestiniens, on affirme
que cette décision est due aux travaux de restauration
prévus par Israël. Ces travaux furent décidés après qu'il
fut rendu public qu'il manquait plusieurs petites pierres
dans la couche supérieure du mur. Ces rangées de pierres
supplémentaires furent ajoutées au 19ème siècle selon les
indications du philanthrope juif Moshe Monteflore.
Pourtant
ce nouveau «mythe» diffusé par le Wakf a une autre origine.
Une association d'archéologues israéliens et de
personnalités publiques reproche à l'autorité musulmane
d'effectuer des travaux illégaux sur le Mont du Temple et
ainsi de détruire volontairement des fondements
archéologiques. Selon les dernières informations, deux arcs,
dont l'existence était inconnue jusqu'à présent, auraient
été mis au jour lors de fouilles importantes effectuées à
deux endroits dans le secteur des deux mosquées. Lors de
l'évacuation des couches de terre, d'autres découvertes
archéologiques eurent lieu, découvertes qui ne firent pas
l'objet d'un sondage de terrain. Pour éviter cette
destruction ciblée de fondements archéologiques,
l'association s'est tournée vers la Cour suprême de l'État
d'Israël. Elle exige un arrêt momentané des fouilles à cet
endroit important.
Commentaire:
L'audace non fondée avec laquelle le mufti de Jérusalem
prend position devant l'opinion publique est quasi sans
précédent. Cela ne nous rappelle-t-il pas le Psaume 2, 1-7?
Le Seigneur se moque d'eux et Il a sacré Son roi sur Sion,
Sa montagne sainte! Le mufti n'aura alors qu'à se taire. Le
jour viendra où tout cela sera rendu public à la face du
monde entier. CM
©
Nouvelles d'Israël Avril 2001
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LA
GUERRE POUR L'EAU?
Un
conflit se prépare entre le Liban et Israël pour
l'approvisionnement en eau. Comme l'indique le journal
«Jerusalem Post», des ouvriers au Liban ont commencé à
détourner le fleuve Hatzbani, qui coule en direction
d'Israël. Sommes-nous comme dans les années 60 à la veille
d'une nouvelle «guerre de l'eau» dans la région?
Il
se fait entre autres qu'une station de pompage a été
installée qui doit permettre d'approvisionner en eau le lieu
appelé Wazzani. Le bureau du Premier ministre Sharon invita,
via des représentants des Nations unies, le gouvernement
libanais à arrêter les travaux immédiatement. Dans cet
écrit, il était question d'un «développement funeste», car
ce fleuve intervient pour 25% environ dans
l'approvisionnement en eau de la plaine du Jourdain et du
lac de Génézareth. Une situation semblable s'était déjà
produite en 1964 entre Israël, le Liban et la Syrie. Le
Liban avait alors également envisagé de détourner les
fleuves Hatzbani et Banias au moyen d'un pipeline vers des
villages proches. Ainsi se développa une situation de
«guerre pour l'eau», qui n'éclata cependant pas, le Liban et
la Syrie renonçant à leur projet.
Avec
un débit annuel de 125 millions de mètres cubes, le Hatzbani
est, par rapport aux cours d'eau Dan et Banias, le plus
petit affluent du Jourdain; cependant, des représentants de
la protection de la nature ne manquent pas d'exprimer leur
préoccupation. Une réduction de cette masse d'eau pourrait
avoir de graves conséquences pour l'équilibre écologique
dans le nord d'Israël. «Le détournement de l'eau de cette
rivière non seulement diminue le volume de l'eau disponible,
mais causera des dégâts à la flore et à la faune», a déclaré
Hillel Plasman, directeur du département des eaux à la
société pour la protection de la nature, en Israël.
Ce
nouveau développement touche présentement Israël
particulièrement durement, l'approvisionnement en eau du
pays étant en crise en raison de plusieurs hivers pauvres en
pluies. Actuellement, des experts discutent des moyens de
sortir de cette situation alarmante, comme, par exemple,
l'importation d'eau potable de la Turquie ainsi que la
construction d'installations de dessalement. Malgré le
manque de ce précieux liquide dans son propre pays, Israël
vient en aide à la Jordanie dans ce domaine. Ce point figure
dans le traité de paix entre les deux nations. En dépit de
la période de sécheresse durable, ce pays voisin rejette une
réduction de la quantité d'eau livrée par Israël. Peu avant
son entrée en fonction, une commission d'experts avait
proposé au nouveau Premier ministre des solutions pour
résoudre ce problème: entre autres, une interdiction stricte
d'arroser les pelouses ainsi que les parcs et les jardins au
cours des trois prochaines années; des mesures d'urgence
pour l'approvisionnement des villes en eau. Alors que les
agriculteurs ne sont pas encore remis des coupures d'eau des
années précédentes, voici que de nouvelles restrictions sont
envisagées. Si le Liban persiste dans son intention de
détourner le fleuve Hatzbani, Israël se verra contraint
d'agir tôt ou tard.
Commentaire:
L'eau est d'une importance vitale pour Israël. C'est
pourquoi les responsables de cette nation doivent absolument
observer de très près les développements au Liban. Nous
pensons à cette parole de Jésus en jean 4, 14: «Mais
celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais
soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une
source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.» CM
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Nouvelles d'Israël Avril 2001
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ATTENTAT
MEURTRIER À TEL-AVIV: 19 ADOLESCENTS ASSASSINÉS ET 100
BLESSÉS
(03/06
- 13h 19)
19
adolescents ont été assassinés et 100 autres ont été blessés
dans un attentat suicide perpétré vendredi soir par un
terroriste palestinien près du Dolfinarium de Tel-Aviv, à
l'entrée de la boîte de nuit «Dolphin», située sur le
bord de mer.
Le
terroriste portait sur lui une bombe composée non seulement
de dynamite mais aussi de clous et de vis qui y avaient été
ajoutés pour la rendre encore plus meurtrière. Il s'est mêlé
aux adolescents qui attendaient à l'entrée du «Dolphin», et
a déclenché l'explosion à 23 heures 40.
Le
directeur de l'hôpital Ihilov de Tel-Aviv a déclaré que les
blessures des victimes de cet attentat étaient inhabituelles
et particulièrement sérieuses. Précisons que 43 blessés sont
toujours hospitalisés, trois d'entre eux se trouvent dans un
état critique et l'état de six autres est qualifié de grave.
Binyamin
Ben Eliezer a déclaré qu'il était clair que Yasser Arafat
voulait entraîner le Proche-Orient dans un désastre.
L'attentat
a été revendique par le Djiad islamique, dans un communique
transmis par téléphone a la télévision d'Abu Dhabi.
La
publication des noms de 18 des victimes a été autorisée: Il
s'agit de:
Mariana
Medevienko z.l. , 16 ans, Yelena Nalimov z.l., 18 ans, Yulia
Nalimov z.l., 16 ans, Simona Roudin z.l., 18
ans, Irena Oussachov z.l., 18 ans, Raissa Nemirosky
z.l., 15 ans, Ouri Chahar z.l., 32 ans, Anna Katchikova
z.l., 16 ans, Elia Gutman z.l., 19 ans, Roman
Djanachvili z.l., 21 ans, Aleksei Loupalo z.l., 16 ans,
Katherin Kastiniada z.l., 15 ans, Irena Niaponiachih z.l.,
16 ans, Marina Djokovskaya z.l., 17 ans, Liana Safian z.l.,
16 ans, Maria Tadjitslev z.l., 14 ans, Roman Gourohovsky
z.l., 20 ans, Yael Skalianik z.l., 14 ans.
Des
manifestations de colère contre les Arabes et, plus
particulièrement, contre ceux qui se trouvaient dans la
mosquée qui fait face à la discothèque, se sont déroulées
durant le chabat dans le secteur ou s'est produit
l'attentat.
Des
citoyens israéliens, parmi lesquels des membres du Likoud,
ont manifeste ce matin devant les bureaux du gouvernement,
demandant que soient éliminés les membres de l'Autorité
palestinienne responsables de la vague de terrorisme qui
sévit actuellement dans le pays.
JOURNAL
D'INFORMATION PAR E-MAIL D'AROUTS-7 EN FRANCAIS
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Arouts-7
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LE
HAMAS DÉTERMINÉ À POURSUIVRE LA LUTTE «DANS TOUS LES
TERRITOIRES DE PALESTINE»
(05/06
- 11h 59)
Le
mouvement Hamas et sa branche armée, les brigades d'Azadine
el Kassem, ont publié ce matin un démenti officiel, après la
publication, hier, d'un communique faisant état d'une
interruption de ses attentats à l'intérieur d'Israël. Le
mouvement terroriste a souligné que sa faction armée
poursuivrait la lutte sur «toutes les terres de
Palestine».
Des
éléments influents du Fatah et des Tanzim ont déclaré qu'ils
n'approuvaient pas la proclamation du cessez-le-feu. Le
secrétaire général du Fatah a Gaza, Ahmed Hilass, a précisé
qu'il ignorait si son mouvement avait publié un communique
commun avec le Hamas au sujet d'une trêve et que celle-ci
dépendait de la situation sur le terrain et de la politique
d'Israël. Le chef des Tanzim en Judée-Samarie, Marwan
Barghouti, a affirmé que son organisation n'avait accepté
d'interrompre ses tirs qu'à partir des territoires sous
contrôle palestinien.
Des
membres du Hamas ont confirmé que l'accord conclu stipulait
que les attentats cesseraient à l'intérieur de la «ligne
verte», «pendant quelques jours». L'un de ses dirigeants,
Ismail Abou Chanav, a également déclaré que les différentes
organisations terroristes s'étaient entendues avec Yasser
Arafat. L'objectif de cette démarche serait de déconcerter
les dirigeants de l'État d'Israël et d'inciter la population
israélienne a faire pression sur son gouvernement pour qu'il
procède au retrait des «territoires occupés».
JOURNAL
D'INFORMATION PAR E-MAIL D'AROUTS-7 EN FRANCAIS
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Arouts-7
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