Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Israël

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ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS AVEC LA SYRIE

Barak un stratège intelligent

De milieux bien informés gravitant autour du Premier ministre Ehud Barak, on apprend que les négociations ratées avec les Syriens se seraient déroulées selon «un plan prévu», Barak sachant dès le début que le Président syrien Hafiz el-Assad ne conclurait la paix avec Israël en aucun cas en raison de difficultés au sein de son gouvernement. C'est pourquoi, au cours des négociations, Barak put se montrer extrêmement flexible avec les Syriens et même admettre des concessions globales dans l'optique du retrait du plateau du Golan ainsi que pour d'autres clauses d'un éventuel traité de paix. Apparemment, il a simplement soumis ses offres pour ne pas passer comme le «bouc émissaire» aux yeux de l'Europe et des USA.

Effectivement, Assad s'est comporté exactement comme Barak l'avait prévu. Le chef d'État syrien se montra particulièrement obstiné et ne céda sur aucun point, ce qui irrita beaucoup le Président américain. Ainsi, Assad se rendit à Genève pour un entretien de plusieurs heures avec Bill Clinton sans vouloir avancer de nouvelles propositions. Le résultat avait été intelligemment prévu par Barak. Le monde entier tient à présent Assad comme responsable de l'échec des négociations; la pression sur Israël s'est ainsi relâchée. Pendant le sommet Clinton-Barak à Washington, le Président américain affirma que les négociations pour la paix étaient «gelées» et que le statu quo était garanti pour les hauteurs du Golan.

L'attitude des Syriens a entraîné la décision du gouvernement israélien de ne pas retarder davantage la mise en exploitation du plateau du Golan, jusque-là stoppé. C'est ainsi qu'un hôtel devrait être construit à proximité des sources chaudes de Hamat Gader et que le tourisme devrait se développer dans la région de la rive orientale du lac de Génézareth. D'autres mesures sont envisagées dans les domaines de l'économie et du développement industriel.

Commentaire:

Les colons du Golan peuvent maintenant respirer. Il se peut que cette évolution soit le résultat des nombreuses prières des amis d'Israël un peu partout dans le monde. Quoi qu'il puisse arriver, la Parole de Dieu s'accomplit!

Quand on voyage sur le Golan et que l'on voit tout ce qu'Israël a réalisé là, on ose à peine imaginer que ce territoire puisse être cédé un jour. De plus, il est une chose intéressante à cet égard: des fouilles récentes ont permis de constater que des Juifs ont habité sur le Golan il y a 2000 ans déjà, donc au temps de Jésus. Dieu voit tout, sait tout, et Il ne commet aucune erreur! CM 

© Nouvelles d'Israël Juin 2000



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ISRAËL EST PRÊT POUR L'ÉTAT D'ARAFAT

Selon les cercles gouvernementaux israéliens, Israël serait prêt à approuver la proclamation d'un État palestinien et à le reconnaître, à la condition toutefois que Yasser Arafat soit prêt à accepter l'accord de base proposé par Israël. Celui-ci devrait réglementer le fait que Jérusalem reste unie, qu'aucun droit de retour ne soit accordé aux Palestiniens vivant en dehors d'Israël et qu'une partie des colonies israéliennes reste sur place. Ces propositions ont été présentées à Arafat. Ce dernier devrait prendre position à cet égard lors d'une rencontre avec le président américain Bill Clinton.

La grandeur du territoire, qui doit rester sous contrôle israélien comme auparavant, reste une pomme de discorde. Une proposition prévoit que les Palestiniens obtiennent 70% de la Cisjordanie, dans quel cas 10% resteraient aux mains des Israéliens et les 20% restants constitueraient un point des négociations sur le statut final.

Cependant, selon une autre proposition appuyée par le ministre Shimon Peres, 80% de la Cisjordanie devraient revenir à la Palestine et les 20% restants demeurer sous contrôle israélien.

Commentaire:

Il est certain qu'Israël s'expose à un grand danger en autorisant cet État palestinien. Mais que peut-il faire d'autre? Au vu de la pression exercée par le monde entier, il n'a pas d'alternative. C'est pour nous une grande consolation de savoir que c'est Dieu qui a le dernier mot. L'État palestinien est une nouvelle tentative de Satan de détruire Israël de l'intérieur. Cet ennemi de toujours a essayé à travers toute l'histoire d'exterminer le peuple juif afin que le Messie ne puisse pas revenir en Israël. Après avoir échoué lui-même jusqu'à ce jour, ainsi que par l'intermédiaire des nazis et des États arabes – Israël ayant gagné chaque guerre –, il réitère maintenant sa tentative par la création d'un État palestinien à l'intérieur du petit pays d'Israël afin que des milliers de Palestiniens réarmés puissent, au besoin, s'élever contre Israël. Mais cette tentative aussi échouera en fin de compte. Le dernier essai de l'ennemi sera l'alliance d'Israël avec l'Antichrist. Mais là non plus, il ne réussira pas à rayer Israël de la carte. En effet, Jésus reviendra pour délivrer Son peuple! CM 

© Nouvelles d'Israël Juin 2000


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LE KAZAKHSTAN VEUT RESSERRER SES LIENS AVEC ISRAËL

Au cours de sa visite en Israël, le président kazakh, Nursultan Nazarbayer, a appelé à une collaboration renforcée avec l'État juif, en particulier au niveau de la lutte contre le terrorisme. Nazarbayer s'est montré inquiet en raison du terrorisme islamique croissant dans son pays. Celui-ci trouverait, selon lui, ses origines en Afghanistan et en Tchétchénie. Le danger ne ferait que s'accroître, car des volontaires arabes prennent part aux combats en Tchétchénie. En outre, des extrémistes musulmans avanceraient du Caucase vers l'Ouzbékistan, pour y créer un mouvement fondamentaliste islamique et proclamer la «Guerre sainte» contre le président ouzbek.

Selon les dires du président kazakh, les États d'Asie centrale envisagent de fonder un centre pour la lutte contre le terrorisme. De nombreuses nations, et en particulier Israël, pourraient aider ces pays dans cette tâche, et ce tant par la recherche des terroristes que par le démantèlement du trafic de drogue, qui permet aux groupes terroristes de financer leurs achats d'armes. Le Kazakhstan, situé en Asie centrale, est, du point de vue de la superficie, l'un des plus grands États du monde et fait également partie des puissances nucléaires. Il est, en effet, en possession de 1.100 ogives nucléaires. Le président kazakh a souligné que toutes les installations nucléaires se trouveraient sous surveillance internationale. En outre, son gouvernement interdirait sévèrement toute forme de transfert de technologie vers l'Iran.

Le président kazakh a également profité de sa visite pour approfondir les relations commerciales avec Israël, en particulier dans les secteurs de l'agriculture, de la distribution d'eau et d'énergie. 

© Nouvelles d'Israël Juin 2000


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CONSTRUCTION D'UNE COLONIE JUIVE À ABU DIS

PROVOCATION POUR ARAFAT?

La commission du planning et de la construction au sein de l'administration de la ville de Jérusalem a voté à une forte majorité l'établissement d'une zone d'habitation juive à Abu Dis. Comme déjà écrit dans des éditions précédentes (avril et mai), ce village arabe, prévu pour être le siège du parlement palestinien, est en partie du ressort de Jérusalem. Ce projet porte sur environ 200 appartements à installer sur un terrain d'une superficie de 64.000 mètres carrés se trouvant dans la partie juive. L'autorisation a été accordée par la commission à la majorité de sept voix contre une seule. Les responsables du projet qui, dans leur majorité, sont proches des partis de droite, ont qualifié cette prise de position de «décision historique et de trait de lumière dans les temps difficiles que traverse Israël». Par contre, des membres de l'aile gauche se sont prononcés avec véhémence contre ce projet de construction par ces mots: «provocation de la part du maire» en vue de torpiller le processus de paix.

Le maire de Jérusalem, Ehud Olmert, a repoussé ces critiques, car, selon lui, le projet concernant cette zone de construction a vu le jour voici plus d'un an. En outre, l'administration de la ville de Jérusalem est responsable du terrain en question, qui, par ailleurs, fait partie des possessions juives. «Nous devons installer une série de zones d'habitations juives le long des limites de la ville prévues par le gouvernement», a déclaré Olmert.

Commentaire:

La lutte pour Jérusalem se fait de plus en plus virulente, tant dans le monde visible que dans l'invisible. À l'origine, ce ne sont pas les Palestiniens qui sont responsables, mais surtout les puissances démoniaques qui utilisent ces gens à leurs fins. Zacharie 12 et 14 est toujours plus actuel. Ce combat se poursuivra jusqu'à dresser le monde entier contre Jérusalem, avec la conquête de la ville et l'emprisonnement de la moitié de la population. Mais l'autre moitié restera à Jérusalem. Jésus-Christ reviendra alors pour délivrer Son peuple de tous ses ennemis. Ces événements sont clairement prédits dans la Bible, notamment dans lesdits chapitres de Zacharie. CM

© Nouvelles d'Israël Juillet 2000


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DES TERRAINS POUR LA PAIX – COMBIEN DE TEMPS ENCORE?

NÉGOCIATIONS SECRÈTES ENTRE ISRAÉLIENS ET PALESTINIENS

La signature d'un accord sur l'évacuation de colonies juives de Judée, de Samarie et de la bande de Gaza est imminente. Depuis quelques mois déjà, des négociations ont lieu à divers niveaux entre des représentants du gouvernement israélien et ceux de l'Autonomie palestinienne (AP). Au cours de négociations longtemps tenues secrètes en Suède, dont le public est maintenant informé, des progrès décisifs ont pu être réalisés. Les mesures qui y ont été l'objet de discussions doivent être d'une grande portée; entre autres, le renoncement d'Israël à quelque 90% des territoires de Judée, de Samarie et de Gaza, y compris la dépression du Jourdain, ainsi que le partage de l'administration de la ville de Jérusalem et une certaine autonomie du quartier arabe de la ville. 50.000 colons doivent passer sous l'autorité de l'AP ou déménager dans des districts qui resteront sous souveraineté israélienne.

Si ces renseignements sont exacts, l'heure de la vérité approche; l'application d'un tel accord entraînerait l'évacuation de 70 colonies impliquant de 50 à 400 familles. Les colons ont déjà fait savoir qu'ils n'accepteraient pas une telle mesure en silence. «La lutte autour de l'évacuation de Jamit a été un jeu d'enfants en comparaison avec ce qui va se passer», a affirmé Benzi Lieberman, le responsable de la commission des colons de Samarie, dans une interview accordée à un journal, Jamit était une colonie juive située près de Rafiach, dans le Sinaï; elle fut évacuée de force par Menahem Begin et Ariel Sharon suite à la remise à l'Égypte de la péninsule du Sinaï. Le domaine se trouvant sous la responsabilité de Lieberman compte plusieurs dizaines de colonies appelées à être évacuées. Il a décidé de s'impliquer totalement dans la lutte contre cette mesure. «La phase de l'alignement des phrases est passée; reste maintenant le combat sans merci.» Il ne désire cependant pas que l'on en vienne à une guerre civile: «Jamais je ne lèverai la main contre un soldat», a-t-il affirmé.

Les présidents de la commission générale des colons, qui fonctionnent comme représentants de toutes les colonies juives de Judée, de Samarie et de Gaza, se montrent très préoccupés surtout par la possible réaction des colons extrémistes. Shimon Riklin, qui a déjà mis en garde contre la possibilité d'un attentat contre le Premier ministre Barak, a attiré l'attention sur les dangers en cas d'une évacuation par la force. Elijakim Levanon, le rabbin de la colonie Alon Moreh près de Naplouse, a pris un ton nettement plus sévère pour parler d'une éventuelle évacuation prévue pour sa colonie. Il a comparé les projets de Barak à un holocauste pour les colonies. Le rabbin de la colonie Kadumim s'est exprimé dans le même sens dans l'hebdomadaire de son district: «Céder des domaines d'Eretz Israël à des non-juifs doit cesser, car il s'agit là d'un lourd crime contre le peuple juif... de tromperie à l'égard des traditions d'Eretz Israël ainsi que vis-à-vis de l'ensemble de l'héritage national.>,

Commentaire:

Israël s'est engagé dans une mauvaise voie, de surcroît difficile. Nos prières pour ce peuple sont plus importantes que jamais. L'épreuve du déchirement implique toute la population. En fin de compte, ce seront les nations qui partageront la terre d'Israël. Ce sera le jugement divin (Joël 3, 2). Quoi que fasse Israël, les nations ne se déclarent jamais satisfaites. Le but de l'Adversaire est finalement de faire disparaître ce peuple afin que Jésus ne puisse pas revenir. Mais le dernier mot sera pour Celui qui garde Israël, Lequel ne dort ni ne sommeille! En fin de compte, le monde entier verra qu'Israël a un Dieu capable de le délivrer de toutes ses détresses! CM

© Nouvelles d'Israël Juillet 2000


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EZER WEIZMAN SE RETIRE

LA FIN PEU GLORIEUSE D'UNE GRANDE CARRIÈRE

Après avoir été en fonction sept années durant comme président de l'État d'Israël, Ezer Weizman a fait connaître à la mi-mai sa décision de se retirer prématurément de son poste; et cela en conséquence des conclusions dévastatrices des enquêtes de police menées sur lui, déclenchées qu'elles avaient été par un communiqué de presse. On y affirmait que Weizman, pendant sa carrière politique, avait accepté des dons financiers de quelques particuliers. Le rapport du conseiller du gouvernement et du procureur général de la République, Madame Edna Arbel, appréhendait les résultats des très longues auditions auxquelles Weizman avait dû se soumettre. Pour la première fois dans la toute neuve histoire d'Israël, la police enquêtait sur un président de l'État.

Au cours des enquêtes, il s'avéra que Weizman avait reçu, durant ses années de politicien et d'homme d'État, des sommes d'argent d'une valeur globale de 300.000 dollars US du millionnaire français Édouard Saroussi et de l'homme d'affaires israélien Rami Unger. Ces deux donateurs déclarèrent à la police qu'ils avaient, par amitié, fait parvenir à Weizman des sommes plus importantes. Assurément, des considérations d'affaires y jouèrent un rôle certain, car Saroussi, selon ses propres dires, voyait en Weizman «un important décideur».

Weizman était soupçonné de corruption, de tromperie et d'abus de confiance ainsi que de fraude fiscale. Il ne dut cependant pas répondre devant la justice, certaines déclarations des témoins ne pouvant être utilisées dans une procédure judiciaire et d'autres étant frappées de prescription. Le rapport intégral des résultats de l'enquête a cependant été rendu accessible au public, afin que tant Weizman que les citoyens israéliens puissent réaliser que le Président s'était malgré tout couvert de culpabilité. Il est écrit, entre autres, dans ce communiqué: «De plus grandes exigences sont imposées à quelqu'un de la vie publique qu'à une personne privée... C'est ainsi qu'accepter des années durant des dons privés alors que l'on remplit en même temps des fonctions publiques est absolument inacceptable.»

En un premier temps, Weizman a essayé de minimiser la teneur dévastatrice du communiqué en affirmant que, de son côté, rien ne changerait. Mais les virulentes réactions des médias et des politiciens l'amenèrent finalement à démissionner prématurément de son poste.

Commentaire:

Il s'avère une fois de plus qu'Israël est la seule vraie démocratie au Proche-Orient.

En effet, dans quel pays arabe une telle procédure pourrait-elle s'engager contre le président d'un État?

Toute cette affaire montre combien Israël a besoin de la rédemption: le personnage le plus haut placé de la nation n'est pas blanc; c'est là une image d'une très grande tranche du peuple qui vit dans l'impiété et l'incrédulité. Mais chose merveilleuse, il est dit ceci du Messie: «... c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés» (Matth. 1,21).

Malgré tous les reproches que l'on peut adresser à ce président, il est indéniable qu'il a fait beaucoup pour le bien et la construction de l'État moderne d'Israël. CM

© Nouvelles d'Israël Juillet 2000


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JÉRUSALEM: QUARTIERS CHRÉTIENS SOUS CONTRÔLE PALESTINIEN?

Les espérances et les angoisses suscitées par Camp David reflètent en fait la division de la Vieille Ville, où chrétiens, juifs et musulmans cohabitent, chacun voyant l'avenir par le prisme de leur appartenance communautaire, religieuse ou idéologique. Seul point commun: tout le monde sent confusément que le statu quo existant depuis la conquête et l'annexion de la partie arabe de Jérusalem par Israël, en 1967, risque d'être remis en cause par de nouvelles règles du jeu. Le père franciscain Paul Luc Rush, originaire du Nebraska (États-Unis), ne cache pas qu'il est lui aussi inquiet.

«Le président Bill Clinton devrait suivre des cours d'histoire pour comprendre la situation des chrétiens en Terre Sainte, ce qu'il n'a pas fait en raison de l'absence de représentants chrétiens au sommet de Camp David», déplore cet ecclésiastique. Selon lui, les lieux saints chrétiens tel que le Saint-Sépulcre ne devraient être «contrôlés ni par Israël, ni par un État palestinien, mais par une commission internationale de chrétiens». Le père Rush faisait ainsi allusion à des informations parues mercredi dans la presse israélienne, selon lesquelles M. Barak serait prêt à transférer le contrôle des quartiers chrétien et musulman de la Vieille Ville à la future entité palestinienne, alors que les quartiers arménien et juif resteraient sous contrôle israélien. «Avec une seule tutelle byzantine, musulmane, turque, britannique ou israélienne sur Jérusalem, les choses ont toujours été compliquées depuis des siècles, alors on peut imaginer ce qui pourrait se passer avec deux maîtres», a ajouté le père Rush. Les trois patriarches chrétiens de Jérusalem --catholique, grec-orthodoxe et arménien-- ont demandé mercredi que des représentants de leurs Églises soient associés au sommet de Camp David et que les quartiers chrétiens de la Vieille Ville ne soient pas séparés en cas d'accord de paix. 

(AFP) ajouté le 22/07/2000

© Voxdei


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LA MORT D'ASSAD IMMÉDIATEMENT CONNUE DES SERVICES SECRETS

il n'a fallu qu'une heure entre le décès du président syrien et son annonce au service de renseignements israélien. Celui-ci a obtenu cette information cinq heures avant sa diffusion dans la presse internationale et l'a immédiatement transmise au Premier ministre israélien, Ehud Barak. Les représentants des services secrets ne se sont toutefois pas montrés disposés à communiquer le moment exact auquel ils ont reçu cette information, refusant de cette manière de révéler leurs sources d'informations. Ils ont toutefois déclaré: «La mort du président syrien n'était en rien surprenante pour le service de renseignements israélien. Nous avons suivi son évolution de santé pas à pas.»

Ces derniers temps, le travail du service de renseignements avait été intensifié à la résidence officielle et au domicile d'Hafez el-Assad et le matin du 10 juin, la nouvelle de la mort du président est parvenue au quartier général de l'état-major à Tel-Aviv une heure seulement après la constatation du décès par le médecin personnel d'Assad. En agissant de la sorte, le service de renseignements israélien a indirectement aidé Bachar el-Assad, le successeur désigné et fils de feu le président, à s'adapter à la nouvelle situation. En fait, Bachar el-Assad a utilisé ce laps de temps pour mettre en état d'alerte l'armée syrienne et les services secrets nationaux partout où des manifestations de résistance auraient pu éclater.

Israël a dû admettre que Hafez el-Assad avait parfaitement planifié les premières heures suivant sa disparition. Selon des milieux bien informés, il était parfaitement conscient de son mauvais état de santé et de son espérance de vie par conséquent réduite. Il a ainsi utilisé le temps qu'il lui restait pour préparer son fils Bachar à sa nouvelle fonction. 

© Nouvelles d'Israël Juillet 2000


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LE SRI LANKA RENOUE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES AVEC ISRAËL

Le gouvernement du Sri Lanka a déclaré ce mois vouloir renouer des relations diplomatiques avec Israël. Le communiqué émanait de la présidente de L'État, Chandrika Kumaratunga. Elle insista sur le fait que le Sri Lanka demandera instamment à Israël un soutien militaire et de l'aide économique.

La reprise des relations diplomatiques doit être considérée sous l'angle de la situation difficile du gouvernement de Colombo, qui est constamment la cible des rebelles tamouls. Ces derniers temps précisément, ceux-ci ont remporté des succès militaires impressionnants. Il apparaît que le gouvernement du Sri Lanka en est venu, entre-temps, à la conclusion qu'il ne pourra pas résoudre ce problème sans l'aide de l'étranger.

Les relations diplomatiques entre Israël et le Sri Lanka ont, dans le passé, été interrompues deux fois par Colombo: la première fois, au début des années 70 dans la foulée de la guerre du Yom Kippour et la deuxième, en 1990, alors qu'une représentation d'intérêts israéliens existait depuis six ans à Colombo. Le terme mis aux relations diplomatiques dans les années 90 répondait manifestement au désir du gouvernement du Sri Lanka, qui souhaitait se montrer bienveillant à l'égard de la minorité musulmane du pays.

Commentaire:

Une fois de plus, un pays cherche de l'aide auprès d'Israël, même si ce dernier n'aime pas du tout cette situation. Le Sri Lanka n'aurait certainement pas renoué des relations diplomatiques avec Israël, s'il n'avait pas eu des problèmes avec les rebelles tamouls. C'est sous cet éclairage qu'il faut voir la demande d'aide au petit Israël faite par la Russie, ce qui sera le thème de l'article suivant. CM 

© Nouvelles d'Israël Juillet 2000


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L'ATTACHEMENT À UN ANCIEN VOEU

On a pu lire le 20 juillet dans le journal hébreu «Ha'aretz» un article dont nous ne voulons pas priver nos lecteurs pour sa rigoureuse exactitude concernant de nombreux points:

Le Premier ministre Ehud Barak a continuellement exprimé dans des déclarations publiques son profond amour pour Israël, mais il ne s'agit là que de paroles en l'air. Ces déclarations ne l'ont pas empêché de se joindre à ceux qui, depuis le début, veulent nous chasser de Judée et de Samarie. En tant que représentant de ce groupe, il s'est rendu au sommet de Camp David. Barak n'a pas dû y prendre de décision entre une paix durable et une paix incertaine. On craint plutôt que, pour le groupe représenté par Barak à Camp David, l'expulsion des colons n'est qu'un des nombreux moyens de se débarrasser d'une lourde charge, à savoir celle d'une tradition juive séculaire. À leurs yeux, l'identité et les racines qui sont symbolisées par le pays de la Bible, sont trop lourdes à supporter, et conséquemment superflues.

Les concessions territoriales envisagées ne sont même pas si graves aux yeux des Israéliens, qui considèrent pourtant les lieux bibliques et surtout Jérusalem et le mont Sion comme l'expression de leur identité. «Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite m'oublie!» (Ps. 137, 5) – dernièrement, cet ancien engagement solennel fut souvent entendu lors d'une manifestation monstre à Tel-Aviv. La nouvelle naissance du peuple juif, dans le temps actuel, perd, selon ces Israéliens, et son sens et sa base, si nous ne restons pas fidèles à cet engagement. Si l'État d'Israël n'est ni «Sion – le pays de Jérusalem», ni tout le reste de ce qu'exprime notre hymne national, les Arabes ont alors raison d'affirmer que ce pays est un territoire occupé qui appartient à un autre peuple. Si l'État d'Israël est semblable à toutes les autres nations d'ici-bas, sans identité particulière, nous n'avons dès lors pas le droit de vivre sur les ruines de villes et villages arabes.

Ceux qui ont le pouvoir de changer complètement aux plans moral, politique et social, le visage de notre région, pensent qu'un accord de paix pourrait résoudre la plupart des problèmes de politique intérieure. Ils ont tort, car les Arabes israéliens ne renonceront jamais au droit de retourner aux lieux qu'ils ont quittés, soit librement, soit par la force. Jamais, non plus, ils ne renonceront au pays qu'ils réclament comme leur patrie. Ces tendances s'expriment dans leurs efforts constants de nous chasser de nos derniers points d'appui.

Mais la catastrophe la plus grave se jouera – du moins au début de cette ère de «paix» sur le front patriotique juif. Les preuves se multiplient que ceux qui prétendaient que le sionisme ne pourrait pas survivre sans le judaïsme avaient raison. Sur cette toile de fond, le combat pour l'identité juive d'Israël, dans ses dimensions et son intensité, dépassera de loin la lutte entre cultures livrée jusqu'à aujourd'hui. La crainte que les concessions, concernant la Judée, la Samarie, la bande de Gaza et Jérusalem, ne seraient qu'un préambule à la perte définitive de ce pays et de notre État déterminera les actions de ceux qui se sentent trompés par la politique actuelle. Mais la peur et la méfiance pourraient diminuer, si ceux qui aspirent à des «solutions créatives» pour Jérusalem et le mont du Temple prenaient en considération les sentiments de leurs coreligionnaires juifs. Ils devraient comprendre qu'un drapeau arabe flottant sur le mont du Temple équivaudrait à une déclaration de guerre pour beaucoup; car ce fait aurait pour eux la même signification symbolique que l'offrande d'un porc dans le Temple de jadis, au temps des Hasmonéens.

C'est pourquoi je me permettrai ici d'émettre une mise en garde: Il se pourrait qu'interviennent des fanatiques susceptibles d'agir dans l'esprit de la portion de la Thora lue cette semaine (Nombres 25, 10 – 30, 1), et cela parce que, comme le sacrificateur Phinées, ils ne sont pas capables de tolérer cette chose qui est pour eux une abomination et un sacrilège. Le service secret Shin Bet a presque toujours dû faire des concessions aux Arabes pour empêcher des «débordements violents», quand il s'agissait du mont du Temple. Il est intéressant de penser que, pour les mêmes raisons, on n'est pas contre une «solution créative» du problème, même si le fait de hisser un drapeau arabe sur le mont du Temple pourrait aussi être considéré comme un acte illégitime par les milieux juifs modérés, ce qui réduirait à néant tout accord de paix avec les Palestiniens.

D'après le calendrier juif, le 20 juillet est le jour de jeûne du 17ème Tamouz. Ce jour-là, les Romains firent une percée par le mur extérieur du Temple, ce qui allait leur permettre de détruire cet édifice. D'où l'extrême prudence dont on fait preuve! Même s'il se faisait qu'un drapeau arabe flottant sur le mont du Temple ne provoque pas de débordements de violence, une catastrophe pourrait être déclenchée avec laquelle les générations suivantes devraient vivre en Israël, à savoir une division de la société en deux camps: celui pour lequel le mont du Temple n'a plus aucune signification, et celui qui reste attaché aux anciens engagements. Si un drapeau arabe devait être hissé à cet endroit, nous pourrions tout d'abord oublier la paix, car on devrait alors s'attendre à une polarisation renforcée à l'intérieur de la société israélienne déjà instable. Cette situation pourrait être le seul fruit mauvais d'une «Paix» réalisée sous la contrainte.

Israël Harel

Commentaire:

Cet article montre clairement à quels dangers Israël est exposé. Ses ennemis font tout pour le faire tomber. Ils procèdent aujourd'hui d'une manière beaucoup plus raffinée qu'il y a quelques années; car Israël ne doit plus être agressé de l'extérieur, mais il doit être détruit de l'intérieur. Le monde entier exerce sur l'État juif une pression jamais connue auparavant. Une chose est claire: En ces derniers temps de l'histoire mondiale, nous allons au-devant de développements, que l'on aurait à peine tenus pour possibles voici quelques mois ou peu d'années. La lutte se renforce contre Jérusalem; elle se fait toujours plus ouverte et plus insolente. Mais Jérusalem est et reste la ville de Dieu sur la terre; c'est ce que la Bible nous enseigne.

Si le prophète Élie est un type de l'Église du Seigneur et Élisée une figure d'Israël, qui restera en arrière quand l'Assemblée (Élie) sera enlevée de cette terre, il se fait qu'aujourd'hui, les deux sont encore ici-bas et que, comme Élie et Élisée, ils «marchent ensemble» et ont à lutter contre le même ennemi – le combat d'Israël est le nôtre, et inversement. Le sort d'Israël ne doit jamais nous laisser indifférents, car nous sommes le rameau sauvage enté sur l'olivier franc; nous sommes dès lors indissolublement unis à Israël. Nous demanderons à tous nos lecteurs croyants de se tenir avec détermination à la brèche pour Israël et de crier plus que jamais à Dieu pour Son peuple! CM 

© Nouvelles d'Israël Août 2000


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LUTTE AU FINISH À CAMP-DAVID


Échec des négociations

Après l'échec des négociations de Camp David, il est de plus en plus évident que la lutte pour Jérusalem se poursuit de plus belle et que, en réalité, seul un «homme fort» pourra encore imposer une «paix». D'après nous, c'est l'Antichrist qui le fera, même s’il s'agira, comme nous le savons, d'une mauvaise paix.

Néanmoins, alors que Monsieur Barak a fait le maximum de concessions à Camp David et que le monde entier peut reconnaître que cette fois, l'échec du sommet n'est pas dû à «l'obstination des Israéliens», mais bien davantage aux Palestiniens et à leurs exigences extrêmes et surréalistes, il semble que le terrain soit prêt pour une éventuelle adhésion d'Israël à l'Union européenne, c'est-à-dire à l'Empire romain ressuscité. Si c'était le cas, le royaume antichrist pourrait bientôt être proclamé. Cependant, l'Église du Seigneur devra être préalablement enlevée. À quelle époque vivons-nous! Il convient également de souligner ici que ces pensées correspondent à notre connaissance des Écritures, mais notre savoir présente néanmoins des lacunes. L'accomplissement des faits sera la meilleure explication. Par ailleurs, c'est certainement suite aux prières de nombreux croyants chrétiens que le Premier ministre Barak n'est pas rentré chez lui avec un accord en poche. Car une chose est sûre: «Jérusalem est la ville de Dieu» (Ps 46, 5; Ps. 48, 3); elle Lui appartient donc ainsi qu'à Son peuple, Israël, et non aux Palestiniens. C'est aussi pour cette raison qu'il est très important de continuer à prier pour Israël. L’Antichrist ne sera pas le dernier, à la fin des temps, Jésus-Christ reviendra à Jérusalem pour établir Son royaume de paix.

Déclaration trilatérale au sujet des négociations de paix du Proche-Orient à Camp-David, publiée par la Maison-Blanche le 25 juillet 2000 à Washington DC: 

Le Premier ministre Barak et le Président Arafat se sont rencontrés à Camp David entre le 11 et le 24 juillet sous l'égide du Président américain Clinton dans le but de négocier la conclusion d'un accord définitif entre les deux parties. Bien qu'il ne fût pas possible de franchir les obstacles et de parvenir à un accord, les négociations furent pourtant sans précédent tant d'un point de vue thématique qu'à celui des détails discutés. Sur la base des progrès réalisés à Camp David, les deux chefs de gouvernement se sont accordés sur les points suivants, qui doivent être considérés comme directives pour des négociations à venir:

1. Les deux parties reconnaissent que leurs négociations doivent mettre un terme à un conflit vieux de plusieurs décennies et conduire à une paix juste et solide.

2. Les deux parties s'engagent à poursuivre leurs efforts dans le but de parvenir le plus rapidement possible à un accord sur tous les thèmes importants.

3. Les deux parties admettent que les négociations doivent être menées sur base des résolutions 242 et 388 des Nations unies; elles s'efforcent de créer une atmosphère de négociation exempte de tensions, d'intimidations et de menaces.

4. Les deux parties reconnaissent qu'il est très important d'abandonner toute action unilatérale pouvant porter préjudice aux négociations et à leur résultat, et que leurs divergences doivent être exposées exclusivement dans le cadre de négociations sérieuses.

5. Les deux parties estiment que, comme par le passé, les États-Unis sont toujours considérés comme un partenaire important pour la conclusion d'un accord de paix et que le Président Clinton ainsi que le secrétaire d'État aux affaires étrangères, Madame Albright, seront également conviés aux négociations à l'avenir.

Échec «seulement» pour Camp David ou pour la paix?


L'art de négocier

Un coup d'oeil en arrière permet de constater que des négociations de paix au Proche-Orient n'ont jamais été qualifiées officiellement d'échec. Soit elles eurent un succès modeste, comme ce fut le cas en 1979 entre Israël et l'Égypte, et il y a à peine 5 ans entre Israël et la Jordanie, soit elles furent «suspendues» pour être poursuivies en secret et pour finalement annoncer une nouvelle série de négociations. En 1991, après les premiers contacts israélo-arabes à Madrid, il semblait que ces derniers avaient été un échec retentissant. Personne ne devinait à l'époque que Rabin et Arafat négociaient secrètement à Oslo depuis longtemps. Lorsque aucune guerre ne faisait rage au Proche-Orient, il ne se passait pas un instant sans qu'aucun «processus de paix» ne fut mis en place ou maintenu au nom des États-Unis ou des hauts représentants des Nations unies.

Ce n'est pas sans raison qu'on laisse des conseillers, des experts et des négociateurs aborder un maximum de sujets lors de discussions préparatoires, de sorte que lors de la rencontre officielle des parties concernées, des convergences se profilent déjà. Des crises, «explosions», départs etc. sont certes toujours considérés comme moyens de pression et signaux d'alarme, mais ils n'ont qu'un effet temporaire sur les négociations. Il est possible de geler momentanément des négociations ou des discussions pour ensuite annoncer une nouvelle série tôt ou tard. Il en va de même actuellement pour les négociations entre Israël et la Syrie, si l'on considère les dernières remarques de Bashar-el-Assad.

Pourtant, le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens a atteint un stade auquel aucun changement de lieu ne pourra apporter de nouvelles idées et ne permettra plus la construction de «canaux secrets» de négociations. Il ne s'agit plus de nouvelles initiatives, mais de décisions fermes sans conditions ou restrictions ultérieures.

Le facteur temps doit encore être pris en compte dans ces conditions de base après les négociations de Camp David. Les traités existants entre Israéliens et Palestiniens sont soumis à un espace-temps choisi sciemment puisqu'ils viennent à expiration le 13 septembre 2000. Le Président Clinton est également pris par le temps, car il veut absolument clore son mandat en tant qu' «auteur de la paix au Proche-Orient».

Notre correspondante indépendante à Jérusalem, Antje Naujoks, a réalisé pour les lecteurs de «L'actualité en Israël» de Beth-Shalom un rapport complet sur les événements de Camp David sur base d'informations de première main. Elle a rédigé ces lignes du point de vue d'une journaliste sur place et non pas nécessairement de celui du Nouveau Testament chrétien. CM 


Jérusalem au coeur de la tempête

Lorsque le Premier ministre israélien Barak et le Président de l'Autorité autonome palestinienne Arafat se rencontrèrent le 11 juillet à Camp David, le monde entier avait les yeux braqués sur eux avec pour mot d'ordre: «maintenant ou jamais».

Il était au préalable déjà évident que ces discussions seraient les noyaux les plus difficiles et les plus chargés émotionnellement d'un accord entre Israéliens et Palestiniens. L'escarmouche démonstrative et humoristique entre Barak et Arafat lorsqu'ils voulaient réciproquement se céder le passage à l'entrée d'une salle et ensuite y entrer simultanément ne pouvait lien y changer.

Après la lutte au finish longue de plusieurs années et l'arrangement correspondant à l'accord d'Oslo, il ne reste à l'heure actuelle que la solution des points conflictuels centraux. Parmi ceux-ci, on compte, entre autres, des questions territoriales relatives à la Cisjordanie et aux implantations juives ainsi que le droit de retour des Palestiniens et la proclamation d'un État palestinien.

Au centre de la tourmente emportant les deux parties se trouve Jérusalem avec la question du statut final de la ville. Cette fois, il s'agit néanmoins de questions concrètes et détaillées concernant le quartier résidentiel juif qui forme un cercle autour de la ville, la vieille ville et les lieux saints, ainsi que des réglementations au sujet de l'administration de la ville et des questions de souveraineté. Au vu de ces thèmes, la question de savoir quel drapeau flottera au sommet du mont du Temple semble secondaire au premier abord. Pourtant, il incarne le coeur du problème.

Même si beaucoup de choses paraissaient claires d'avance, tout était malgré tout nébuleux. Chaque domaine avait été discuté au préalable par des négociateurs des deux parties, avec plus ou moins de succès. Il ne manquait pas davantage d'études, de plans de travail et de propositions de solutions que de bonne volonté, mais il y avait le poids de l'histoire et la nécessité. Enfin, les deux parties ne négocièrent pas dans le vide.

Le gouvernement de Barak est confronté à une grave crise suite à la démission du parti de droite Meretz, suivie peu après de celle du parti Shas. Le Premier ministre a toujours insisté sur le fait que, par son élection, il avait été mandaté par le peuple pour poursuivre les négociations en vue de la paix. Personne n'oserait avancer un pronostic quant à l'issue d'éventuelles nouvelles élections. Les conseillers en relations publiques travaillant pour Barak ne peuvent rien y changer.

Arafat est également dans une situation difficile. Durant les négociations, l'ensemble du monde islamique avait les yeux fixés sur lui. De partout, il était exigé d'Arafat, parfois avec un accent menaçant, qu'il n'accepte aucun compromis concernant Jérusalem. Les autres thèmes des négociations et le sort des Palestiniens étaient nettement moins importants pour le monde arabe.

Arafat ne cessa jamais d'insister sur le fait qu'il était pleinement conscient de la signification historique de ces négociations par rapport à Jérusalem. L'exigence énoncée par le pape peu de jours auparavant – accorder à la ville de Jérusalem un statut particulier – fut pour lui, selon des milieux bien informés, un «cadeau du ciel». Arafat sait très bien où se situent les limites de Jérusalem pour le monde arabe. Il sait également qu'il ne survivrait pas longtemps à certaines concessions.


Quelle sera la suite?

Au moment où ces lignes étaient écrites, Arafat se trouvait dans un avion ralliant Gaza, alors que Barak, encore aux USA, préparait son voyage de retour. Aucune information précise n'a transpiré relativement aux propositions faites à huis clos à Camp David. Quelques heures après la déclaration de Clinton à la presse, les premiers bulletins d'informations radiophoniques israéliens mentionnaient que, sur le problème de Jérusalem, il avait été question des sections A, B, et C, comme jadis pour la Cisjordanie.

Un point d'interrogation beaucoup plus important est posé par les négociations ultérieures. Si les chefs de gouvernement ont échoué, on peut dès lors considérer que les équipes de négociateurs ne réaliseront pas de progrès non plus. Endéans les quatre prochaines semaines, des médiateurs américains haut placés doivent se rendre au Proche-Orient. Ce n'est pas en vain que Camp David passait pour être «la dernière chance pour la paix». Mais si c'est le cas et que toutes les possibilités sont épuisées, il ne restera plus que cette question angoissante: Quelle est l'alternative pour la paix?


Réactions

Israël est-il à la veille de nouvelles négociations? Quand le calme sera revenu, ce seront surtout les réactions et les conséquences au plan de la politique intérieure qui seront du plus grand intérêt.

Dans un communiqué adressé en hébreu, depuis Washington, à la population israélienne, Barak a déclaré: «Le processus de paix n'est pas mort, mais il a encaissé un coup dur. S'il devait se produire maintenant une explosion de violence, nous pourrions regarder nos enfants droit dans les yeux et affirmer que nous avons tout fait pour parvenir à la paix. Pour elle, nous étions prêts à payer un prix douloureux; mais nous ne pouvions quand même pas faire la paix à n'importe quel prix.» Il a expliqué qu'il n'était pas question pour lui de renoncer à la sécurité d'Israël et aux lieux saints. En outre, toutes les propositions faites à Camp David seraient «nulles et non avenues»; et les Palestiniens ne pourraient pas les prendre comme base lors des pourparlers ultérieurs.

Déjà avant le départ de Barak des USA, des journalistes purent donner l'information selon laquelle le Premier ministre israélien, dès son arrivée en Israël, proposerait au chef de l'opposition, Ariel Sharon, une «coalition d'unité nationale». Jusqu'alors, ni Barak ni Sharon ne s'étaient prononcés à ce sujet. Après que ces nouvelles eurent filtré, Sharon annula sur-le-champ une conférence de presse accordée auparavant. Il ne voulait manifestement pas se compromettre par de nouvelles tirades incendiaires contre Barak,

Pendant les deux semaines de négociations, Sharon ainsi que d'autres politiciens de l'opposition avaient profité de chaque occasion pour reprocher à Barak un «partage de Jérusalem» et de «brader Israël». Même l'ancien Premier ministre Netanyahou s'était adressé à la nation en tant que «citoyen préoccupé». Netanyahou accusa Barak de préparer la «ruine d'Israël».

Après l'annonce que les négociations avaient été interrompues sans accord, les Israéliens de droite descendirent ici et là dans la rue. À Jérusalem, une manifestation de joie spontanée des colons juifs dut être dispersée de force par la police. Onze des manifestants appartenant au Mouvement des colons furent arrêtés pour un temps.

Ce qu'il en adviendra effectivement de la coalition gouvernementale de Barak, de l'attitude de l'opposition et de la réaction de la population israélienne, les prochains jours et semaines nous le montreront. Une chose est cependant claire: il n'y aura cet été aucun vide médiatique.


Les Palestiniens entre résignation et violence

Un scénario semblable à celui offert par les colons juifs immédiatement après la déclaration de Clinton pourrait se produire du côté palestinien; il n'y a cependant aucune raison pour que l'on en vienne à une explosion de joie. Les Palestiniens sont profondément frustrés depuis des mois. Il suffit de parler aux gens de la rue pour constater qu'il n'y a là que mécontentement, des plaintes interminables et le sentiment que «le chariot est définitivement embourbé».

Tous les participants aux négociations ont exprimé leur crainte profonde de voir cette atmosphère amener des actes de violence. Il n'y a pas que dans les milieux palestiniens que l'on entendait parler de «résistance armée».


La «Guerre sainte» de tous côtés?

Dans les heures qui suivirent le moment où les négociateurs se séparèrent, il y eut peu de réactions concrètes dans le monde arabe. Durant les entretiens, Arafat avait régulièrement tenu des conversations téléphoniques avec les chefs des États arabes.

Le président iranien, Mohammed Khatami, assure actuellement la présidence de la Conférence islamique, qui compte 56 membres. Peu de jours seulement avant que ne se séparent les Israéliens et les Palestiniens à Camp David, il s'était exprimé ainsi: «Toute solution du problème palestinien est vouée à l'échec, si l'on ne se penche pas sur les racines dudit problème, y compris l'exil massif des Palestiniens de leur pays.» Et Khatami d'ajouter: «(Jérusalem) est un élément inséparable du monde musulman et arabe. Ce pays doit être rendu aux Palestiniens... parce que cela est le droit intangible des Palestiniens. Nul ne peut, dans ce cas, admettre un compromis.»

Le chef de l'organisation «Djihad islamique» (= guerre sainte islamique) établie à Damas, Ramadan Shallah, s'est exprimé dans le même sens lors d'une visite en Iran: «Le problème palestinien ne se résoudra pas par des négociations. L'expérience a montré qu'un combat politique ne mène nulle part, s'il ne s'accompagne pas d'une djihad.»

Des experts et des commentateurs sont d'accord pour dire qu'il s'agit là d'opinions d'«incorrigibles», qui ne manquent pas non plus du côté israélien. De plus, les aveux prononcés du bout des lèvres et les menaces verbales font partie du rituel journalier au Proche-Orient. Cependant, les spécialistes sont unanimes pour affirmer que l'on constate partout du mécontentement et des tensions.

Comme il est question de Jérusalem, il ne s'agit pas seulement de tensions dans les milieux politiques et de la sécurité. Les dignitaires religieux sont presque tous en émoi. Personne ne s'est étonné d'entendre le mufti de Jérusalem, qui est le plus grand dignitaire islamique, édicter, la semaine dernière, une loi interdisant aux réfugiés palestiniens d'accepter un dédommagement financier pour du terrain perdu. Il y était aussi affirmé que la Palestine entière appartient au WAQF – l'autorité religieuse musulmane –, qui parle au nom de l'ensemble de la «Umma» (nation) arabe. La remarque d'Arafat, selon laquelle le mufti, en raison de sa fonction de dignitaire spirituel, n'a pas à s'immiscer dans les affaires politiques, n'a pas eu d'écho.

Le lundi, les trois patriarches de Jérusalem se sont réunis dans la salle du trône du patriarcat orthodoxe grec pour discuter de l'avenir de la ville sainte. Le contenu des entretiens n'a pas été divulgué, mais les trois chefs des églises chrétiennes ont envoyé une lettre ouverte au Premier ministre israélien, au «président de l'Autorité nationale palestinienne» (rendu littéralement) et au président us Clinton. Ils se sont prononcés clairement contre un partage de la vieille ville de Jérusalem et ont mis l'accent sur la «souveraineté arabe traditionnelle» sur ce domaine, qui doit être couvert dorénavant par des «garanties internationales».

Dans la liste des dignitaires spirituels, il ne faut pas oublier les autorités et les érudits juifs de la Thora. Ils n'appellent naturellement pas à la «djihad», mais ils étaient par la «loi de la religion» le droit exclusif juif sur le pays et les lieux saints. 

© Nouvelles d'Israël Août 2000


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UN ÉTAT PALESTINIEN EN ÉCHANGE DE LA FIN DU CONFLIT AVEC ISRAËL.


Israël accepterait la création d'un État palestinien si les Palestiniens mettaient fin au conflit avec Israël: telle est substance la déclaration la plus claire jamais faite à ce sujet par Ehoud Barak. S'exprimant peu après l'arrivée de l'émissaire américain Dennis Ross dans le cadre d'une nouvelle mission visant à évaluer les chances des Israéliens et des Palestiniens de parvenir à un accord de paix, le Premier ministre israélien a mis en garde jeudi les Palestiniens contre toute déclaration >unilatérale d'un État indépendant, soulignant qu'une telle mesure provoquerait une réaction d'Israël et des violences. Cependant, sans mentionner la question des frontières ou de Jérusalem, Ehoud Barak a déclaré avec netteté qu'il accepterait un État palestinien, un sujet à propos duquel ses déclarations en public avaient été jusqu'à présent empreintes d'ambiguité. «Si la direction palestinienne est prête à faire face au défi d'établir un État palestinien et de mettre un terme aux épreuves de son peuple, elle doit comprendre qu'une condition pour cela est la fin du conflit avec Israël», a déclaré Ehoud Barak lors d'une cérémonie dans une école militaire.

(AP) ajouté le 20/08/2000

© Voxdei


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DESTRUCTION SANS PAREILLE DE DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES 


Révolte sur le mont du Temple

Le Wakf, l'autorité religieuse musulmane, poursuit sa destruction systématique des découvertes archéologiques dans le district du mont du Temple. Dans le cadre de vastes travaux de construction dans les «écuries de Salomon», le Wakf a démarré des activités de terrassement dans la partie sud-est du plateau du mont. Il apparaît qu'ici doit être ménagée une sortie de secours monumentale pour la mosquée souterraine prévue dans les écuries de Salomon». Les travaux, pour lesquels on utilise des engins lourds, sont exécutés sans autorisation de construire et sans la permission des autorités israéliennes. Selon des estimations faites jusqu'à ce jour, quelque 6.000 tonnes de terre ont été entre-temps déplacées. Dans les décombres se trouvent des pièces archéologiques significatives de l'époque du premier Temple. Mais la terre est chargée sans autre recherche dans des camions et déversée dans la vallée du Cédron. «Une telle chose ne s'est pas produite sur le mont du Temple au cours des 1.300 dernières années», a déclaré Gideon Avni, le responsable des fouilles du service des antiquités. Il fut rendu attentif à la chose par l'étudiant en archéologie Zachi Zweig, qui a même publié ses observations sur Internet (sous forme de communiqués et de documentation par images sous l'adresse www.harhabayt.org). De nombreux observateurs ont réalisé que, dans le cadre de ces travaux, il s'agit de la destruction systématique d'antiquités. En raison du mélange des décombres mises au jour, il n'est plus possible de dire dans quelles couches d'extraction les pièces ont été découvertes.

Entre-temps, une organisation indépendante a vu le jour en Israël; elle veut s'impliquer dans le sauvetage des trouvailles faites sur le mont du Temple. Parmi ses membres, il y a des écrivains, des professeurs, des lauréats du Prix d'Israël, des anciens chefs d'état-major ainsi que 82 députés de la Knesset de différents partis. Dans une lettre ouverte adressée à Ehud Barak, ils protestent contre «cette destruction criminelle de pièces archéologiques uniques, qui sont ainsi perdues à jamais», car il s'agit «d'un crime, auquel aucun être civilisé ne peut assister en silence... Il est impensable que l'on autorise ailleurs – par exemple, l'Acropole à Athènes ou le Forum Romanum – une semblable destruction d'un site historique.»

Des milieux de sécurité politique se sont également joints à cet appel pour qu'il soit mis fin à ces travaux et pour exiger le respect de la loi concernant le mont du Temple. Ils reprochent tant au gouvernement Barak qu'à celui de l'ancien Premier ministre Netanyahou de ne pas avoir insisté pour que soit observée ladite loi. Dans des cercles gouvernementaux, on justifiait cette attitude conciliante par le souci de ne pas mettre en péril l'ordre public. Dans une déclaration émanant du bureau du Premier ministre Barak, il est stipulé qu'Israël ne fera pas cesser ces travaux de construction illégaux afin d'éviter des heurts entre juifs et Arabes. Meron Benvenisti, anciennement maire adjoint de la ville, pressentait il y a quatre ans déjà que sous le mont du Temple, «une bombe à retardement de puissance apocalyptique égrenait ses minutes».

Commentaire:

Peut-être Benvenisti a-t-il plus raison qu'il ne le pense: par cette déclaration, il enfonce le clou. Tout s'envenime de nos jours: tout d'abord, ce fut Israël en général, combattu par ses ennemis; puis, ce fut Jérusalem («tous les peuples s'y blesseront»); et voici que maintenant, il s'agit du centre de Jérusalem, la place du Temple. Mais les choses vont plus loin encore: le centre de cette place est le Temple, dont le centre est le lieu très saint. C'est là que l'Antichrist s'assiéra, se mettant ainsi à la place du vrai Messie dans la volonté de ruiner définitivement l'oeuvre de Dieu concernant Israël. Heureusement, nous savons par l'Écriture que ce dessein ne se réalisera finalement pas, le Seigneur mettant fin à cet homme de péché par le souffle de Sa bouche!

Une reconstruction toute prochaine du Temple mènerait à de formidables tensions mondialement perceptibles avec le monde musulman. Aujourd'hui, il s'agit de tout ou rien. L'adversaire ne veut pas seulement Jérusalem, mais aussi la place du Temple, son intention étant de s'emparer de cet édifice et du lieu très saint. C'est pourquoi cette place du Temple est d'une importance capitale; d'où la réticence du gouvernement israélien à intervenir durement contre les mesures de construction illégales ainsi que contre la destruction volontaire des découvertes archéologiques.

Il en est actuellement de même avec notre vie, la vôtre et la mienne: il s'agit aujourd'hui de «tout ou rien»! L'Ennemi met tout en oeuvre pour nous faire tomber définitivement. Son esprit cherche à prendre pied dans nos journées. C'est pourquoi il importe plus que jamais de suivre jésus tout à fait, si l'on veut éviter de sombrer et de devenir une proie de cet Adversaire. En cette solennelle période précédant la venue de Jésus, nous ne pouvons permettre aucun compromis! Certes, le chemin est tout autre pour Israël; mais finalement, Dieu atteindra aussi Son but avec le peuple juif! CM 

© Nouvelles d'Israël Août 2000


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LE CONSEIL CENTRAL DE L'OLP SOUHAITE PRENDRE LES MESURES NÉCESSAIRES À LA MATÉRIALISATION D'UN ÉTAT PALESTINIEN AVEC JÉRUSALEM POUR CAPITALE 


Le Conseil central de l'OLP souhaite prendre les mesures nécessaires à la matérialisation d'un Etat palestinien avec Jérusalem pour capitale

et pour qu'il devienne une réalité sur la terre palestinienne occupée dans la période à venir. (...)

L'OLP a respecté tous ses engagements pour qu'une paix juste et durable s'instaure. Il a fait preuve de souplesse et de sérieux, lorsqu'il s'est engagé dans les négociations intensives sur le statut final portant sur Jérusalem, les réfugiés et les frontières. Mais à toutes les étapes de ces négociations, il s'est heurté aux «non» (lignes rouges israéliennes) d'Israël et à sa politique d'atermoiement (...) Le Conseil central réaffirme son attachement à une souveraineté palestinienne totale sur al-Qods la sainte occupée en 1967 et sur tous ses quartiers et Lieux saints musulmans et chrétiens parce qu'elle est la capitale de l'Etat palestinien indépendant et sa garantie d'assurer l'accès libre à tous aux lieux de culte». 

(AFP) ajouté le 14/09/2000

© Voxdei


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À QUI APPARTIENT JÉRUSALEM?

Une réponse étonnante

Dans une interview, publiée récemment, avec l'émetteur palestinien TV Channel, Mahmud Abbas, l'adjoint de Yasser Arafat, a exclu tout compromis sur Jérusalem et les lieux saints sur place, s'il n'y est pas tenu compte de la pleine souveraineté des Palestiniens sur Jérusalem-Est. Et d'ajouter: «(Pour les Palestiniens), une souveraineté des Nations unies à Jérusalem-Est inacceptable... La souveraineté ne peut être exercée que par les Palestiniens. Il n'y a pas de place pour une souveraineté commune et même pas non plus pour une souveraineté de Dieu.»

Commentaire:

L'insolence de Yasser Arafat ne connaît aucune limite. Qu'il ose dire que même une souveraineté de Dieu n'est pas envisageable par les Palestiniens, cela a pour nous une connotation antichrist. L'adversaire de Dieu parlera finalement de cette manière. De tels propos indiquent combien cet esprit est déjà opérant. Vraiment, nous vivons aux derniers temps! CM 

© Nouvelles d'Israël Octobre 2000


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BARAK: LE MONT DU TEMPLE RESTE ISRAÉLIEN


Le Premier ministre Ehud Barak a catégoriquement exclu que son pays puisse renoncer à son autorité sur le Mont du Temple dans la vieille ville de Jérusalem. Une déclaration qui vaut tant pour les Palestiniens que pour toutes les autres organisations islamiques. Le Mont du Temple restera israélien, a affirmé Barak devant les membres du cabinet de son gouvernement minoritaire. Il a qualifié de «spéculations dénuées de tout fondement» les communiqués concernant de possibles concessions israéliennes.

Le Mont du Temple et la vieille ville sont considérés comme principaux points de contestation dans les négociations, bien embourbées, sur un accord final entre Israël et les Palestiniens. Barak s'est déclaré sceptique à l'égard du fameux «Processus de paix». Il n'y a actuellement aucun progrès ni aucune communication méritant d'être mentionnés.

Commentaire:

Ce communiqué est particulièrement intéressant du point de vue de nombreux exégètes, qui pensent que le Temple doit être reconstruit et que l'Antichrist s'y assiéra. Israël doit donc, pour cette raison, garder le contrôle sur le Mont du Temple. Comment tout cela se déroulera, nous ne le savons. Cependant, certains développements se profilent de plus en plus nettement à l'horizon. Dieu accomplit Sa Parole et mènera, à coup sûr, Son peuple au but fixé. CM 

© Nouvelles d'Israël Octobre 2000


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DE NOUVEAUX ENNUIS SUR LE MONT DU TEMPLE

Les Arabes se plaignent du «siège»

Selon un communiqué du Jérusalem Post, les forces de sécurité israéliennes ont empêché des journées durant le transport de matériaux de construction vers le Mont du Temple situé dans la vieille ville de Jérusalem. Des représentants de l'Autorité religieuse islamique Wakf avaient déclaré avoir besoin de ces matériaux pour des travaux de rénovation. Effectivement, depuis des mois déjà, il y a des contestations concernant une grande mosquée souterraine, que le Wakf a érigée dans les «écuries de Salomon». Un étudiant juif en archéologie a découvert que les Arabes avaient déversé des précieuses pièces datant des premier et deuxième Temples en dehors des murs de la vieille ville sur un tas de décombres dans la vallée du Cédron (nous en avons déjà parlé).

Selon le communiqué, des représentants du Wakf ont menacé de réagir avec «colère», s'il n'est pas immédiatement mis un terme à ce blocage des voies d'accès, qualifié par eux de «siège». Les relations entre les autorités spirituelles musulmanes et Israël sont plutôt tendues à cause des provocations du clan arabe. Entre autres, le grand mufti de Jérusalem, le cheik Ekrima Sabri, nommé par le prix Nobel de la paix Yasser Arafat, a déclaré en février qu'«Israël est un poignard planté dans l'Umma musulmane (communauté)». Faisant allusion au royaume des Croisés établi en Terre sainte et qui dura un siècle, Sabri avait déclaré qu'il espérait que l'État juif fondé par les «nouveaux croisés» ne subsisterait pas cent ans. Israël est un «ulcère malin» qui doit être extirpé, dixit Sabri, qui agit à Jérusalem comme la plus haute autorité spirituelle musulmane.

Le grand mufti a de nouveau fait la une des journaux, lorsqu'il a mis en garde Israël au sujet d'autres fouilles archéologiques dans la partie sud du Mont du Temple. Le Jérusalem Post informe que, selon le cheik, les mosquées du Mont du Temple sont mises en péril par les fouilles effectuées au moyen du creusement d'un tunnel. La poursuite des travaux pourrait mener à une «explosion», a encore affirmé Sabri. Mais les autorités israéliennes contestent toute possibilité de danger dû aux travaux sur ledit Mont. On certifie que les fouilles se sont faites dans le tunnel parallèle au Mur occidental et qu'elles partaient de la vieille ville.

© Nouvelles d'Israël Octobre 2000


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UNE PAROLE OUVERTE D'EHUD OLMERT:

La lutte pour Jérusalem concerne tout le monde

Le maire de Jérusalem, Ehud Olmert, est irrité de voir qu'on le désigne régulièrement comme figure de proue dans les disputes concernant cette ville. Lors d'une manifestation d'une institution juive, il affirma que la lutte pour Jérusalem n'était pas une affaire personnelle, mais bien un combat impliquant tout Israël et l'ensemble de la population juive. Il expliqua clairement qu'il n'avait pas d'intérêts communs avec le Premier ministre Ehud Barak, «mais je veux être à même de lui accorder chaque jour ma bénédiction pour son engagement concernant Jérusalem».

Bien qu'Olmert se déclare ouvert quant à sa position en matière de religions, il s'est exprimé ainsi: «Nous ferons la perte de Jérusalem, si nous nous coupons des racines spirituelles religieuses de cette ville. Il ne s'agit pas ici d'un combat d'ordre territorial, mais d'une lutte spirituelle religieuse; et ce n'est pas un hasard si les discussions se concentrent sur le Mont du Temple.» Pour le maire de Jérusalem, le Mont du Temple est le point central de l'ensemble de la problématique: «Ou nous avons le Mont du Temple, ou nous n'avons absolument rien.»

Commentaire:

Olmert touche en plein dans le mille! Remarquable, comment parfois des Israéliens qui ne croient pas en Jésus-Christ peuvent nous étonner par leurs nettes déclarations! Celles d'Olmert en sont un frappant exemple actuel. Peut-être accorde-t-il sa confiance à l'Ancien Testament; en effet, il a cité là indirectement les chapitres 12 et 14 du livre du prophète Zacharie. N'oublions jamais qu'Israël est le peuple de l'Alliance, auquel ont été confiées, en premier lieu, les paroles de Dieu (cf. Rom. 3). Il n'est dès lors nullement étonnant de voir souvent des juifs faire des analyses aussi rigoureuses du point de vue biblique. En tant que chrétiens nés de nouveau, nous devrions être de manière déterminée aux côtés d'Israël dans son combat pour Jérusalem. Nos prières et notre engagement pour ce peuple sont plus importants que jamais. Et en fin de compte, il s'agit également de nous-mêmes: si nous avons été entés sur l'olivier franc qu'est Israël, nous sommes naturellement directement impliqués dans la lutte concernant la ville sainte. C'est ensemble avec Israël que nous serons rudement secoués!

En ce temps de la fin, de nombreux chrétiens semblent avoir perdu l'amour brûlant pour cette nation. À part la critique, il ne reste pratiquement plus rien à lui apporter. C'est pourquoi nous faisons appel à tous les lecteurs et lectrices de ce journal pour qu'ils prouvent leur amour pour Israël et se tiennent à ses côtés! L'article suivant montre également combien s'envenime le conflit autour de Jérusalem. CM 

© Nouvelles d'Israël Octobre 2000


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