RENCONTRE
D'EL-ASSAD AVEC CLINTON À GENÈVE SANS RÉSULTAT
Les
exigences de la Syrie inacceptables pour Israël
La
rencontre à Genève, fixée à court terme, entre le président
américain, Bill Clinton, et son homologue syrien el-Assad,
avait comme but de relancer les entretiens israélo-syriens,
bloqués depuis janvier. Bien que le but n'ait pas été
atteint, Clinton qualifia cette rencontre d'utile.
Assad,
dans son entêtement, a sans aucun doute confirmé le
déroulement des approches israélo-palestiniennes. Le retrait
des troupes du Sud-Liban, décidé par Israël, est imminent.
Il ne dépend pas d'Israël et du Liban seuls que tout se
déroule sans heurts. Damas, qui s'est attribué un râle de
«gardien de l'ordre au Liban, souhaitera certainement avoir
voix au chapitre – ce qui pourrait présenter une dernière
chance à se mettre d'accord sur le Golan.
À
cette rencontre au sommet à Genève, le président Assad a une
nouvelle fois exigé d'Israël un retrait global du Golan. Au
point de vue syrien, le président américain n'a pas présenté
de nouvelles propositions, mais il a réclamé de l'aide pour
le Premier ministre israélien, Ehud Barak. Damas considère
Israël comme trouble-fête et espère un dernier effort de la
part de Clinton.
«Nous
ne pouvons pas parler d'échec ni de succès pour la rencontre
au sommet de Genève.» C'est ainsi qu'a résumé, pour le
journal libanais «As-Safir», le ministre syrien des Affaires
étrangères, Charéa, l'entrevue à Genève des présidents
Clinton et el-Assad.
Après
la conférence, Radio Damas a relevé dans son journal parlé
que le président el-Assad avait souligné le souhait de la
Syrie de reprendre le processus de paix; il faudrait pour
commencer qu'Israël se retire jusqu'aux lignes d'avant le 4
juin 1967 pour établir les frontières sur cette base. En
outre, les liens syriens et libanais des négociations
seraient étroitement noués, et une solution juste de la
question palestinienne serait importante. Le commentateur
politique couvrait Israël de reproches, car, en créant des
obstacles, il aurait empêché le succès de ce sommet, et il
aurait raté une occasion en or.
À
travers les remarques syriennes, on peut voir qu'Assad pense
que l'invitation à un sommet de la part de Clinton suppose
une concession de Barak. D'après d'intensifs sondages
derrières les coulisses depuis l'interruption des
négociations bilatérales, la chose pourrait être possible. À
cette occasion, Damas exigeait un engagement formel de la
part de Barak pour la ligne 67.
L'acceptation
israélienne d'un retrait, comme déjà l'ancien Premier
ministre Rabin en avait donné l'assurance, ne put satisfaire
le président syrien. C'est ainsi qu'Assad se fit accompagner
à Genève des membres de sa délégation chargée des
négociations, ainsi que du chef du groupe de travail qui
s'occupe des questions relatives à l'eau, Riad Daoudi, afin
de régler immédiatement les détails d'un tracé de la
frontière près du lac de Génézareth et des sources du
Jourdain.
Clinton
voulant exercer une pression sur les participants en faisant
allusion à la fin prochaine de sa présidence, Assad répondit
calmement, à l'instigation de sa délégation, que la Syrie
peut attendre quelques générations encore la reprise du
processus de paix. Pour commencer, Assad a tenu a atténuer
l'impression qu'il aurait hâte de parvenir à un compromis en
raison de son âge. Dans la même optique, à Damas, le congrès
du parti Baath, constamment reporté depuis des années,
viendrait maintenant à échéance; il devrait installer, comme
signal de la continuité de la politique d'Assad, son fils
Bachar dans une position de meneur. Il ne faut donc pas
compter avec une prochaine reprise des négociations directes
entre Israël et la Syrie, comme le porte-parole de la
Maison-Blanche, Joe Lockhart, l'avait déclaré après la
rencontre au sommet, de plusieurs heures, à une conférence
de presse à Genève. Comme Lockhart l'a dit ensuite, il
existe comme par le passé des grandes différences dans les
positions des deux parties, de sorte que, du point de vue
des États-Unis, d'autres négociations directes n'auraient
actuellement aucun sens.
Lockhart
a également affirmé que, peu de temps avant le début de la
rencontre au sommet, Clinton avait téléphoné au Premier
ministre israélien afin de préparer les conversations avec
Assad. Un autre coup de fil aurait été donné à Barak après
la rencontre. Le processus de paix entre Israël et la Syrie
serait extrêmement compliqué et demanderait énormément de
temps.
Commentaire:
Quoi
qu'il en soit du processus de paix entre Israël et la Syrie,
Dieu a toutes choses sous Son contrôle! Il se peut même que
la paix forcée entre les deux pays ne se réalise qu'au temps
de l'Antichrist. CM
© Nouvelles
d'Israël Avril 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
L'AUTRICHE
SUR LA VOIE DU NAZISME?
Israël
et Haider
Jörg
Haider, qui a démissionné fin février de son poste de
président du parti national-libéral autrichien (FPO), a
auparavant tenté de donner une légitimation à son parti en
raison de sa participation au gouvernement.
Aux
yeux de nombreux Israéliens, il incarne cependant les affres
du nazisme.
C'est
la raison pour laquelle l'État d'Israël est politiquement et
moralement obligé de se joindre au mouvement international
de protestations contre la légitimation de cet homme
politique autrichien de droite.
Lorsqu'il
est apparu début février que Haider allait malgré tout
réussir à faire entrer son parti dans la coalition
gouvernementale, le Premier ministre Ehud Barak a contacté
les chefs de gouvernement d'autres États européens. Son
objectif était que les pays voisins de l'Autriche fassent
pression pour empêcher la présence du FPO dans la coalition
gouvernementale. Au cours de ces contacts, diverses manières
de mettre l'Autriche au ban des nations et de l'isoler au
sein de l'Europe ont également été envisagées.
Les
discussions menées par Barak ont porté leurs fruits puisque
la majorité des pays européens se sont ralliés à l'objectif
israélien. L'Union européenne, qui compte 15 États, a
notamment décidé d'isoler l'Autriche et de prendre des
sanctions à son égard.
L'Autriche
ne s'est cependant pas laissée intimider par ces menaces et
le parti de Haider est entré dans la coalition
gouvernementale. L'État d'Israël, toujours guidé par ses
objectifs, n'a pas hésité à réagir immédiatement. Dans les
heures qui ont suivi, l'ambassadeur israélien à Vienne,
Nathan Meron, a été rappelé. Le soir même, les journaux
télévisés autrichiens ont d'ailleurs commencé leurs
émissions en montrant l'image de l'avion de la compagnie El
AL avec l'ambassadeur israélien à son bord.
Dans
l'intervalle, une vaste discussion a éclaté en Israël autour
de la question de savoir si le rappel de l'ambassadeur était
ou non une bonne et sage décision.
Certains
affirment qu'Israël n'aurait jamais dû prendre une telle
mesure et, en tout cas, pas en premier, car le phénomène
autrichien dénommé Haider n'est absolument pas unique.
Demain, la Ligue lombarde en Italie pourrait aussi lancer
son Haider et la France pourrait être confrontée à la
participation d'un Jean-Marie Le Pen au gouvernement. Que
ferait alors Israël? Prendrait-il vis-à-vis de ces États
importants la même décision?
D'autres
considèrent, par contre, que le rappel de l'ambassadeur
israélien à Vienne est une décision juste et importante. Ils
estiment qu'il est du devoir d'Israël de se positionner en
tant que leader de la lutte internationale contre
l'antisémitisme. Selon eux, les leçons de l'Holocauste sont
loin d'avoir été tirées dans le monde entier. L'absence
d'une réaction rapide et sévère d'Israël aurait donc donné
une légitimation à tous les mouvements extrémistes de droite
et antisémites du même acabit qui tentent déjà dans
pratiquement tous les pays d'Europe de se placer au centre
du pouvoir gouvernemental. C'est une situation qu'Israël ne
pourrait tolérer, ni au nom de l'État d'Israël, ni au nom du
peuple juif qu'il représente.
Commentaire:
Les
récents événements en Autriche ne pouvaient naturellement
que provoquer un choc en Israël. Qui aurait cru possible, en
l'an 2000 et dans un pays d'Europe occidentale, qu'une telle
chose puisse se produire? Avant la prise de pouvoir par
Hitler, personne n'aurait non plus sérieusement pu croire
que six millions de juifs allaient être exterminés.
Il
en sera exactement de même quand tous les peuples marcheront
contre Israël. Qui, aujourd'hui, peut s'imaginer cela?
L'exemple de l'Autriche nous montre pourtant que les choses
peuvent changer très vite. Mais ces événements permettent
également de lancer un signal à tous les juifs d'Autriche et
d'Europe pour leur dire qu'il n'y a qu'en Israël qu'ils
trouveront la sécurité. Il faut qu'ils rentrent tous dans ce
pays!
Lors
de l'ultime grande tentative de «solution finale» menée
contre le peuple juif, Dieu ne restera cependant pas
silencieux comme à l'époque des nazis. Il interviendra
personnellement pour défendre Son peuple (cf. Zach. 12, part
le verset 9; et Zach. 14, 3 et suiv.) CM
©
Nouvelles d'Israël Avril 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
LE
PÈLERINAGE HISTORIQUE DU PAPE JEAN-PAUL Il EN TERRE SAINTE
«La
visite la plus importante depuis la création de l"État
d’Israël»
Après
s'être rendu en Jordanie le 20 mars dernier, le Pape
Jean-Paul Il est arrivé à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv
le lendemain après-midi.
Sa
visite historique a débuté par une cérémonie d'accueil à
laquelle étaient présents le président Ezer Weizman et le
Premier ministre Ehud Barak, ainsi que les ministres et les
éminences culturelles des différentes confessions
religieuses représentées au sein de l'État d'Israël. Dans
son allocution, le Pape Jean-Paul II a clairement souligné
que son voyage était un pèlerinage personnel sur les lieux
saints du christianisme. Le président Ezer Weizman a déclaré
à cette occasion: «Nous avons tendu la main à notre voisin
arabe. La paix, nous l'attendons avec impatience, nous en
rêvons et nous prions pour elle.»
©
Nouvelles d'Israël Avril 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
LE
CHEF DU MOSSAD EMPOIGNE UN FER BRÛLANT
Normalisation
avec les Arabes impossible
Selon
une estimation du Mossad israélien, Israël restera bien des
années encore un corps étranger au Proche-Orient, même si
d'autres traités de paix sont signés, évitant ainsi des
guerres futures, ceux qui croient à un «nouveau
Proche-Orient» sont dans l'erreur. Le Mossad part du fait
qu'il n'est même pas possible de parvenir à une certaine
normalisation avec les Arabes. Cela est dû à l'approche
qu'ils ont des traités de paix, dans lesquels ils ne voient
que des accords d'armistice.
Ces
déclarations ont été faites par le chef du Mossad, Ephraïm
Halevi, dans le cadre d'une rencontre avec des représentants
du gouvernement israélien dans des pays arabes. Relativement
à la paix avec l’Égypte, Halevi a affirmé que l'équipement
militaire de l'armée égyptienne se poursuit, et que cette
armée, lors de ses manoeuvres, combat toujours contre
«l'ennemi israélien».
La
conclusion tirée par le chef du Mossad a trait à la sécurité
israélienne: Plus l'État juif conclut des traités de paix,
plus il doit veiller à préserver sa force en politique de
sécurité et même à l'améliorer.
Ces
déclarations de Halevi se sont, certes, faites à huis clos;
mais il s'est immédiatement trouvé quelqu'un se sentant
obligé de les claironner, ce qui eut le don de mettre de
mauvaise humeur le clan israélien et surtout d'irriter le
chef du Mossad.
Commentaire:
Comme
ce spécialiste du Mossad a raison! Seul le Messie,
Jésus-Christ, peut apporter une vraie paix. Sur la croix de
Golgotha, Il est mort pour le monde entier: pour les païens,
les juifs et les Arabes. C'est pourquoi Lui seul peut donner
une véritable paix: par Son sang!
Parce
que la paix entre Israël et les Arabes est à peine possible,
nous comprenons mieux pourquoi il est dit de l'Antichrist en
Daniel 9, 27 qu'il «confirmera» une alliance. En voici le
sens: Il y contraindra toutes les parties afin d'établir sa
domination qui, heureusement, ne durera pas plus de sept
ans. CM
©
Nouvelles d'Israël Avril 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
LE
CERCLE SE RESSERRE AUTOUR DE JÉRUSALEM
Nouvelle
crise dans les négociations avec les Palestiniens
Ehud
Barak a vraiment la vie dure pour l'instant, y compris avec
les Palestiniens. En cause, le rejet d'une exigence
palestinienne. Les Palestiniens réclament en effet le
contrôle sur le village d'Abu Dis qui forme en quelque sorte
la banlieue sud-ouest de Jérusalem. L'intention est d'y
installer le siège du gouvernement palestinien ainsi que le
parlement du futur État palestinien.
La
crise a atteint son paroxysme lorsqu'Arafat a brusquement
quitté une réunion organisée à l'instigation du Premier
ministre Barak à la frontière entre Israël et la bande de
Gaza. Barak y présentait la carte israélienne du nouveau
retrait de l'armée israélienne de 6,1 pour cent des
territoires de Cisjordanie. La majorité des zones qui seront
évacuées se trouvent dans la région montagneuse de Hébron au
sud, ainsi que dans la région de Naplouse. Du fait de ce
retrait israélien, six colonies – Nagohoth, Carmi Zur,
Etniel, Ganim, Cadim et Beit Hagai – vont se trouver dans
des zones entièrement sous contrôle palestinien. Seule une
voie étroite mais libre permettra d'y accéder.
Mais
cette proposition n'a pas eu l'heur de plaire à Arafat qui a
exigé que des zones proches de Jérusalem soient également
évacuées. Barak a refusé d'accéder à sa demande et a déclaré
qu'il entendait garder pour la fin la question du statut de
Jérusalem, véritable casse-tête chinois. Très irrité par ces
propos, Arafat a purement et simplement quitté les lieux en
plein milieu de la réunion avec Barak.
Le
roi de Jordanie Abdullah II est intervenu dans cette crise.
Avec d'autres représentants arabes, il tente actuellement de
jouer les médiateurs entre Israéliens et Palestiniens afin
de relancer le processus de négociation. Entre-temps, le
climat s'est légèrement amélioré entre les participants aux
négociations. En mars déjà, Israël s'est retiré de plusieurs
régions.
©
Nouvelles d'Israël Avril 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
JÉRUSALEM,
POMME DE DISCORDE
Les
Palestiniens réclament une partie de Jérusalem
Tandis
que la crise entre Israéliens et Palestiniens battait son
plein, un groupe rassemblant des universitaires des deux
camps a publié une proposition intitulée «Plan de résolution
du problème de Jérusalem».
Aux
termes de ce plan, l'administration de la ville serait
partagée entre deux autorités souveraines, mais son unité
urbaine et territoriale serait préservée. Ceci n'est certes
pas le premier plan élaboré pour tenter de résoudre le plus
épineux des problèmes, celui du statut de la ville de
Jérusalem. Par contre, l'aspect innovant du plan qui vient
d'être présenté réside dans le fait qu'il est le résultat
d'une collaboration et d'un processus de réflexion commun
entre universitaires israéliens et palestiniens.
Cela
n'a pas empêché des experts israéliens de la question de
critiquer le plan lui-même, mais aussi la démarche de
recherche d'une solution sur papier. Selon eux, ce plan ne
peut que provoquer des dégâts. Ils considèrent en effet
qu'un problème aussi complexe et délicat ne peut être résolu
par un plan concocté dans l'absolu et, qu'au contraire, la
solution doit être recherchée sur le terrain, en tenant
compte des réalités quotidiennes de Jérusalem et en
s'appuyant sur un processus dynamique et des éléments
réalistes.
L'idée
d'un droit de regard israélien sur le quartier arabe de la
ville soulève donc bien des craintes et des questions. Sur
un plan pratique, Israël a déjà renoncé à un tel contrôle. À
cet égard, une allégation hautement manipulatrice est
avancée et acceptée par la majorité des Israéliens. Offrir
des services à la population arabe pour plusieurs millions
de shekels est, dès lors, un gaspillage.
Les
autorités israéliennes ont également mis fin à leur
coopération dans une affaire très similaire concernant les
lieux
saints
de l'islam et du christianisme. Une provocation telle que la
réalisation illégale de fouilles et de travaux sur le mont
du Temple par le conseil religieux musulman (Waqf) s'est
même déroulée dans une relative indifférence.
Du
côté palestinien, le scepticisme et les questions ne
manquent pas non plus. Nombreux sont ceux qui craignent
qu'une subordination de leur quartier aux autorités
palestiniennes ne leur soit préjudiciable en termes des
droits à la sécurité sociale et aux services de santé que
l'État d'Israël garantit à ses citoyens. Sur ce plan, ils
n'ont donc absolument pas envie de modifier leur situation
et leur statut.
Les
experts s'accordent en tout cas pour dire qu'à Jérusalem,
une nouvelle réalité commence à se profiler, qui apportera
la solution au problème de la ville. Cette évolution
demandera toutefois encore du temps et il pourrait s'avérer
que le mieux serait de repousser le problème et de se borner
à attendre.
Commentaire:
Ces
développements montrent clairement comme tout peut aller
très vite. S'agissant de Jérusalem, c'est tout ou rien. On
voit ici à quel point les promesses du Seigneur sont
d'actualité. «Voici, JE ferai de Jérusalem une coupe
d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour... En ce
jour-là, JE ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous
les peuples; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris;
Et toutes les nations de la terre s'assembleront contre
elle» (Zach. 12,2-3). Jérusalem n'est pas seulement au
centre géographique de la terre (Ezéch. 5,5), elle l'est
aussi sur un plan politique et religieux. Nous assistons
aujourd'hui à l'accomplissement de la Parole prophétique. CM
©
Nouvelles d'Israël Avril 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
EXPORTATION
DE PHOTOS D'ESPIONNAGE RUSSES EN ISRAËL?
Une
étonnante proposition de la Russie
La
Russie a proposé à l'État d'Israël de lui racheter des
photos ayant été prises par des satellites de reconnaissance
russes. Cette proposition a été émise lors d'une rencontre
organisée à Moscou par l'administration aérospatiale russe
et a fortement surpris Israël, car les États-Unis refusent
par exemple de vendre les photos prises par leurs satellites
de reconnaissance.
Les
Russes sont donc disposés à vendre à Israël toutes les
photos concernant la région qui se trouvent dans les
archives de l'administration aérospatiale. Parmi celles-ci
figurent des photos datant de l'époque de l'Union
soviétique, lorsque Israël était considéré comme un État
ennemi de la Russie et, par conséquent, «placé sous
surveillance». Les photos sont en noir et blanc, et leur
résolution est très variable (de 20 m à 1 m), de sorte que
l'on peut dans certains cas identifier les voitures
circulant sur les routes. Les Russes n'ont fait aucun secret
de leur motivation à vendre ces photos: ils traversent une
crise financière qui menace de paralyser au sol tous les
avions de reconnaissance. Le prix d'une bonne photo pouvant
atteindre plusieurs milliers de dollars américains, les
Russes pourraient encaisser une somme appréciable si l'État
d'Israël décidait d'en acheter quelques centaines.
Israël
a l'intention d'étudier sérieusement la proposition de la
Russie, car il ne dispose d'aucune photo de son territoire.
Le satellite de reconnaissance israélien «Ofek 3» n'effectue
pas de prises de vue au-dessus du territoire israélien et,
comme nous l'avons dit, les Américains refusent de vendre
les photos prises par leurs propres satellites.
Commentaire:
Israël
a besoin de ce type de photos pour sa sécurité. Même si les
Américains s'y opposent mais que Dieu le veut, Il peut
ordonner aux ennemis d'aider Israël! Rappelons-nous à ce
sujet la parole de Jésus: «Tout pouvoir m'a été donné dans
le ciel et sur la terre» (Matth. 28, 18). CM
©
Nouvelles d'Israël Avril 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
Regard
sur Israël en Mai 2000
Lundi
01.05.2000
Un des juifs traduits en justice
en Iran avoue dans une interview télévisée avoir
espionné pour le compte d'Israël. Israël: «les 13
accusés sont innocents.»
|
Mardi
02.05.2000
Les forces de défense
israéliennes (IDF) ont détruit leur premier point
d'appui au Liban. Après le retrait, on veut
laisser à l'année sud-libanaise (SLA) des armes et
de l'équipement.
|
Mercredi
03.05.2000
4 civils libanais sont blessés
lors d'une attaque aérienne israélienne. Dans le
Nord d'Israël, on déclenche un dispositif d'alerte
par crainte de représailles.
|
Jeudi
04.05.2000
Un soldat perd la vie à Kirjat
Shmonah lors de tirs à la Katioucha du Hezbollah;
28 civils sont blessés.
|
Vendredi
05.05.2000
Dure réaction d'Israël: Les IDF
bombardent entre autres des installations
électriques an Liban et la route principale
Beyrouth-Damas.
|
Sabbat
06.05.2000
Réforme des impôts en Israël
pour «plus de justice sociale»: diminution des
impôts sur les revenus; par contre, les gains en
bourse et les biens sont davantage taxés.
|
Dimanche
07.05.2000
Le Histadrut (syndicat) lance
une grève d'avertissement en réaction à la réforme
des impôts, et cela parce que les salariés
devraient également payer des impôts sur l'argent
octroyé pour des recyclages.
|
Lundi
08.05.2000
Les IDF diminuent
l'approvisionnement en armes de la SLA. Le
commandant de la SLA demande au gouvernement
libanais l'amnistie pour ses soldats.
|
Mardi
09.05.2000
Journée commémorative pour les
soldats en Israël: 19.104 sont tombés dans les
guerres impliquant Israël.
|
Mercredi
10.05.2000
Le président Ezer Weizman
s'effondre lors d'une réception à l'occasion de la
journée de l'Indépendance.
|
Jeudi
11.05.2000
Le Liban exige également un
retrait israélien de sept points d'appui dans les
contreforts du Golan. Barak: «Il aura aussi des
combats après le retrait.»
|
Vendredi
12.05.2000
Barak veut se retirer du Golan
en juillet. Par contre, les IDF veulent effectuer
plus tôt leur retrait.
|
Sabbat
13.05.2000
Suite à de graves manifestations
des Palestiniens, Israël met en garde l'Autorité
palestinienne (AP): «Si cela continue à être
soutenu officiellement, nous interviendrons.»
|
Dimanche
14.05.2000
Le parti Shas lance un ultimatum
à Barak et exige des fonds pour le système
d'éducation du mouvement ou le retrait du ministre
de l'Education.
|
Lundi
15.05.2000
Lors d'un vote au gouvernement
et au parlement, la remise d'Abu Dis aux
Palestiniens est décidée.
|
Mardi
16.05.2000
Trois Palestiniens sont tués
lors de manifestations organisées en protestation
contre l'anniversaire de la déclaration de l'Etat
juif; des centaines d'autres sont blessés. Israël
suspend la remise d'Abu Dis aux Palestiniens.
|
Mercredi
17.05.2000
Suite à de graves
manifestations, Israël menace de bombarder le
siège du gouvernement d'Arafat à Ramallah.
|
Jeudi
18.05.2000
Le Hezbollah attaque des points
d'appui au Sud-Liban. Un de ses blindés est
détruit par les IDF.
|
Vendredi
19.05.2000
Barak renonce à son voyage aux
USA en raison de la situation au Liban, des
différends avec les Palestiniens et la crise de la
coalition.
|
Sabbat
20.05.2000
Dix blindés des terroristes sont
détruits par la défense Israélienne à la frontière
libano-syrienne.
|
Dimanche
21.05.2000
Durs combats au Sud-Liban. La
SLA se désagrège.
|
Lundi
22.05.2000
Les soldats de la SLA fuient.
Leurs points d'appui sont pris par le Hezbollah.
|
Mardi
23.05.2000
La SLA s'est effondrée. La zone
de sécurité au Sud-Liban n'existe plus. Le cabinet
israélien aurait décidé le retrait endéans les 24
heures.
|
Mercredi
24.05.2000
Après 18 années, tous les
soldats israéliens sont retirés du Liban.
|
Jeudi
25.05.2000
Arrivée en Israël de milliers de
réfugiés de la SLA. Des durs reproches sont
adressés au gouvernement ainsi qu'à l'IDF pour ne
s'être manifestement pas préparés au fait que la
SLA pourrait s'effondrer.
|
Vendredi
26.05.2000
L'UN commence à surveiller la
frontière internationale entre Israël et le Liban.
On espère que l'année libanaise occupera des
positions à la frontière.
|
Sabbat
27.05.2000
Calme dans le Nord. On félicite
Barak d'avoir tenu ses promesses et retiré ses
forces du Sud-Liban.
|
Dimanche
28.05.2000
Le président Weizman
démissionne. Son éventuel successeur: Shimon Peres
Du Moshe Kazav.
|
Lundi
29.05.2000
La Syrie et le Hezbollah
organisent des manifestations la frontière par le
moyen de civils. Israël a adressé un sévère
avertissement à Damas.
|
Mardi
30.05.2000
L'IDF: «Le Hezbollah continue à
recevoir des armes et de l'équipement de l'Iran.»
|
Mercredi
31.05.2000
La droite reproche à Barak
d'avoir fait partir 50.000 colons de leurs maisons
et d'avoir renoncé à l'ensemble de la vallée du
Jourdain. Barak: "Ce n'est pas exact.»
|
|
Retour
---------------------------------------------------------
|
PRESSIONS
SUR ISRAËL
Amputation
de l'aide financière américaine?
Eu
égard aux projets de vente de systèmes radar à la Chine, un
membre influent du Congrès a dernièrement plaidé en faveur
de la suspension de versements d'un montant de 250 millions
de dollars US, si cette transaction avec la République
populaire se concrétisait. Cette somme correspond, aux dires
du député, au produit de ce marché entre Israël et la Chine.
Un grand nombre d'autres membres du Congrès auraient,
paraît-il, fait part d'inquiétudes similaires en raison de
la vente envisagée du système radar Phalcon élaboré par
Israël, dont les Chinois souhaitent équiper leurs avions
AWACS de fabrication russe. Aux États-Unis, nombreux sont
ceux qui craignent que, dans l'éventualité d'un conflit
futur avec Taiwan, la transaction actuelle ne procure à la
République populaire un avantage militaire substantiel par
rapport à l'île voisine.
Cette
année, Israël a demandé à ses alliés américains une aide
financière s'élevant à 1,92 milliard de dollars US pour ses
dépenses en matière de défense et 840 millions de dollars US
en matière de politique économique. L'amputation de 250
millions de dollars US concernerait le domaine militaire. Il
émane des cercles gouvernementaux à Jérusalem qu'Israël
escompte bien continuer à percevoir de la part des
États-Unis la totalité du montant prévu sans considération
de la stagnation des négociations de paix avec la Syrie ou
du marché de matériel d'armement prévu avec la Chine. Israël
n'aurait d'ailleurs pas encore arrêté de décision définitive
dans cette dernière affaire, quoique le Premier ministre
Barak ait entamé des négociations avec le ministre américain
de la Défense William Cohen. Il est néanmoins également
apparu que Cohen et Barak «s'étaient mis d'accord pour ne
pas trouver d'accord» dans ce dossier. Soit dit en passant,
James Rubin, le porte-parole du ministère américain des
Affaires extérieures, a laissé entendre récemment que les
États unis pourraient engager certaines mesures à l'encontre
d'Israël si le marché d'armement avec la Chine était conclu,
sans toutefois aller plus loin que cette remarque générale.
La
colère croissante dans le milieu du Congrès et du
gouvernement américains à l'égard de la résolution d'Israël
dans cette affaire soulève de vives inquiétudes parmi les
politiques pro-israéliens aux États unis. Une tentative en
vue d'interrompre l'aide financière de 1,8 milliard de
dollars US promise à Israël dans le cadre de l'accord de Wye
Plantation a déjà été effectuée l'automne dernier lorsque la
compagnie aérienne israélienne EL AL a émis le souhait
d'enrichir sa flotte d'une série d'appareils construits par
Airbus, et non par l'avionneur américain Boeing. On peut
désormais entendre au sein des cercles pro-israéliens à
Washington ce type de commentaire: «Cette affaire est très
grave. Pendant plusieurs mois, le gouvernement, le Congrès
et le Pentagone ont lancé des avertissements pour qu'Israël
ne se compromette pas dans une telle opération. À présent,
l'enjeu est encore plus important. Israël ayant été averti,
les responsables sur place devraient réfléchir à deux fois
avant de prendre certaines décisions.»
Les
représentants du gouvernement israélien affirment cependant
que les États-Unis étaient au courant depuis plusieurs
années de cette transaction avec la Chine et n'avaient
jusqu'à ce jour exprimé aucune objection. À leurs yeux,
cette affaire a récemment été plongée à Washington au coeur
d'un conflit politique plus vaste sur la nature des
relations que les États-Unis doivent adopter avec la
République populaire. Un tout autre son de cloche résonne
naturellement au Sénat américain, où cette problématique
fait l'objet d'un jugement bien plus serein. Un représentant
du Sénat a formulé cette remarque: «Si cette affaire avait
fait des vagues au Sénat, j'en aurais eu connaissance. Bien
sûr, nous octroyons une aide financière à Israël, mais il
s'agit d'un pays indépendant, les répercussions de cette
problématique se manifesteront néanmoins dans d'autres
secteurs.»
Un
célèbre chroniqueur du quotidien New York Times a toutefois
écrit récemment: «Israël met en péril, à court ou à long
terme, son alliance stratégique avec les États-Unis. Le chef
du gouvernement israélien semble accorder une plus grande
valeur à un transfert de technologies lucratif vers la Chine
qu'au maintien de bonnes relations avec son allié.»
Commentaire:
En
marge de la question de savoir si Israël prend une décision
opportune en vendant des armes à la Chine, ces événements
font apparaître une nouvelle fois la tournure que pourraient
prendre les choses. Les menaces de l'Amérique représentent
un faible avant-goût de ce que réalisera l'Antichrist, qui
entend rendre Israël totalement indépendant, ainsi qu'il
l'accomplira pour le monde entier. Aujourd'hui déjà, la
dépendance d'Israël vis-à-vis des États-Unis constitue un
état de fait relativement pénible. Si Israël n'accordait sa
confiance qu'en son seul Dieu, il ne connaîtrait jamais le
déshonneur. Les hommes induisent toujours la déception. Nous
pouvons également appliquer cette image dans notre vie
privée! L'article qui suit s'inscrit également dans ce
contexte. CM
©
Nouvelles d'Israël Mai 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
DES
ENNEMIS D'ISRAËL S'ARMENT
Bientôt
1.100 fusées pointées vers Israël
Environ
500 fusées à longue portée menacent actuellement l'État
d'Israël. En peu d'années seulement, le nombre de ces engins
menaçants pour Israël passera à 1.100: une estimation faite
et communiquée par Uzi Rubin, le directeur du service de
l'extension des armes et de la technologie à la Commission
de sécurité nationale de l'État d'Israël.
Rubin
a présenté le programme «Chetz» dans le cadre de la
conférence israélienne annuelle pour la navigation aérienne
et spatiale, conférence organisée par le Technion de Haïfa.
Il affirma que les fusées qui représentent une menace pour
Israël ont une portée de 300 à 2000 kilomètres et que la
Syrie, la Libye, l'Iran et l'Irak en posséderont.
Commentaire:
Si
Dieu ne veillait pas sur Son peuple, il est évident qu'il
aurait disparu. Face à ces énormes menaces, les systèmes
d'armement de haute technologie israéliens ne pourraient
être d'une grande utilité. Ce pays est tout à fait
tributaire de la grâce divine, même si, pour la majorité de
ses habitants, il refuse encore de l'admettre. Il en est
exactement de même pour nous, enfants de Dieu: Si l'Éternel
devait, ne serait-ce qu'un peu, retirer Sa main de nous,
nous tomberions misérablement dans l'opprobre. Nos propres
efforts ne serviraient pas. Tout tient à la grâce et à la
bénédiction de Dieu! CM
©
Nouvelles d'Israël Mai 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
LA
LUTTE POUR LE RÉFÉRENDUM
La
fin de Barak?
Ehud
Barak se trouve dans une situation périlleuse. Moins d'un an
après avoir été élu Premier ministre, alors acclamé comme
porteur d'espoir de l'État d'Israël, le nombre d'électeurs
déçus par le personnage et sa politique dépasse celui de ses
partisans. Aucune des promesses qu'il avait faites durant sa
campagne électorale et lors de son discours d'accession au
pouvoir, ne se profile à l'horizon, pour ne pas dire ne
s'accomplira jamais. L'État nage en plein marasme
économique; le nombre de chômeurs a augmenté; la promesse
d'un gouvernement intègre et non corrompu se révèle sans
fondement au vu du rôle qu'il a joué dans les affaires de
financement de sa campagne électorale; les négociations
politiques avec la Syrie annoncées par des discours remplis
d'espoir semblent être tombées dans l'impasse en raison d'un
fossé profond séparant les parties; le Liban, duquel il veut
que l'armée israélienne se retire d'ici juillet 2000, a
entre-temps réclamé la vie d'autres soldats des forces de
défense israéliennes (IDF) et de l'armée du Sud-Liban (SLA)
et reste ainsi le cauchemar de tous les parents; le travail
du gouvernement manque clairement d'harmonie; la coalition
gouvernementale vacille, car les partenaires de la coalition
sont divisés et votent même parfois contre des décisions
gouvernementales.
Cette
crise insidieuse a atteint son sommet au début du mois de
mars lorsque l'opposition a fait adopter en première lecture
une proposition de loi à la Knesset. La conséquence: plus de
50% des voix de tous les citoyens votants d'Israël sont
nécessaires pour prendre une décision valable sur le destin
du Golan dans le cadre d'un référendum.
Malgré
le rejet de la part du gouvernement, la loi a été adoptée en
première lecture. Le gouvernement prétendait, par contre,
que dans le cadre d'un référendum, une simple majorité
suffirait pour une décision claire.
Les
observateurs politiques ont déclaré que si cette proposition
de loi passe par tous les processus nécessaires et est
finalement votée, le gouvernement n'a pratiquement aucune
chance d'obtenir par référendum la majorité des voix pour un
retrait du Golan. Cette analyse repose sur les faits
suivants: actuellement sont repris dans les registres
d'électeurs israéliens environ 4,5 millions de citoyens
votants. En vertu de la proposition de loi susmentionnée, au
moins la moitié de ces électeurs enregistrés, c.-à-d.
environ 2,25 millions de personnes, devrait se montrer en
faveur d'un retrait. Cependant, environ 10% de ces
Israéliens résident à l'étranger et quelque 10.000 autres
doivent être considérés comme voyageant à l'étranger au
moment du référendum. C'est pourquoi le nombre des électeurs
potentiels doit être estimé à environ 4 millions. De ce
fait, en cas d'adoption de cette proposition de loi, une
majorité largement supérieure à 50% des voix données est
nécessaire et la chance d'obtenir une telle majorité est
très mince.
Commentaire:
Même
s'il semble que les rênes glissent des mains de Barak, le
Tout-Puissant, qui sait tout, qui voit tout et qui dirige
tout, les tient bien en mains. Cette récente évolution
n'échappe pas à Dieu; Il la permet. CM
©
Nouvelles d'Israël Mai 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
ENLISEMENT
DU PROCESSUS DE PAIX AVEC LA SYRIE
Pas
de nouvelles négociations à moins de l'arrivée à Damas
d'un nouvel homme fort?
Aux
yeux du ministre de la Coopération régionale, Shimon Peres,
la probabilité de la conclusion d'un accord de paix avec le
chef d'État syrien Hafiz el-Assad s'amenuise de jour en
jour. Ainsi qu'il l'expliquait récemment dans une émission à
la radio, les négociations de paix avec la Syrie ne
pourraient être rouvertes qu'après un changement de pouvoir
à Damas. Assad, qui ne cesse de se prévaloir de l'illégalité
de l'implantation dans les territoires occupés, exige pour
sa part une étendue de terre située entre la frontière
internationale de 1923 et la ligne du 4 juin 1967, que la
Syrie a autrefois occupée, ou, en d'autres termes, conquise.
Cette revendication est toutefois illicite en vertu de la
définition défendue par la partie syrienne elle-même.
C'est
la Syrie qui est le véritable agresseur, a affirmé à la
radio Chaim. Ramon, ministre d'État israélien, tout en
annonçant par la même occasion que la construction de 200
nouveaux logements à Katzrin, la principale ville du plateau
du Golan, avait été autorisée. La tenue de négociations
n'aurait à ses yeux aucun sens aussi longtemps que la Syrie
persiste dans son attitude inflexible. Les habitants des
hauteurs du Golan doivent avoir la possibilité de développer
plus avant l'infrastructure de ce territoire.
«Si
la Syrie nous contraint à accepter une frontière imposée par
la force, la totalité du Golan restera la propriété
d'Israël», a déclaré David Lévy, le ministre des Affaires
extérieures, lors de la 20e Conférence internationale des
maires à Jérusalem. James Rubin, le porte-parole du
ministère américain des Affaires extérieures, a laissé
entendre que la Syrie aurait donné des réponses
«insatisfaisantes» aux questions américaines quant à une
éventuelle reprise des négociations avec Israël. L'on
pouvait lire récemment dans le journal du parti syrien au
pouvoir ce qui suit: «L'État déplorable du processus de paix
exige une intervention internationale de sauvetage rapide.
En outre, le Président des États-Unis doit intensifier ses
efforts pour amener Barak à s'engager sérieusement en faveur
de la paix.»
©
Nouvelles d'Israël Mai 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
UN
ÉTAT ÉTRANGER EN ERETZ ISRAËL: BIENTÔT UNE RÉALITÉ?
Proclamation
de l’État palestinien en septembre
En
septembre prochain, les Palestiniens auront un État
autonome. Il s'agit apparemment du résultat de discussions
officielles et officieuses entre les représentants
israéliens, palestiniens et américains qui se sont tenues
dans le cadre du processus de négociations entre Israéliens
et Palestiniens.
Les
frontières du nouvel État palestinien ne sont pas encore
tracées. Ce sujet ne sera abordé que dans le courant de ce
mois lors de négociations à Washington, où les représentants
des deux parties se rencontreront après une phase de silence
irritante et tendue.
La
décision de reprendre les négociations est tombée en mars,
après trois rencontres successives entre le Premier ministre
israélien, Ehud Barak, et le président de l'Autorité
autonome palestinienne, Yasser Arafat. La troisième
rencontre, qui fut décisive, a eu lieu à Sharm el-Sheik sous
le patronage du président égyptien Hosni Moubarak.
Les
discussions entre Barak et Arafat ont porté sur tous les
thèmes à l'origine de désaccords entre les parties et, selon
le président égyptien, «la plupart des problèmes ont été
résolus». Cependant, les points réellement très contestés
subsistent encore dans leur entièreté.
Le
problème actuellement le plus épineux réside dans l'exigence
palestinienne d'obtenir la souveraineté sur quelques
villages de la banlieue de Jérusalem, à savoir AI-Azarieh,
Abu Dis et AlRa'am. D'un point de vue géographique, ainsi
qu'au ni veau de la thématique de la ville, Abu Dis
appartient à Jérusalem, mais les Palestiniens envisagent
d'affirmer qu'une souveraineté israélienne sur Abu Dis peut
au fond être assimilée à une souveraineté sur Jérusalem-Est.
En outre, les Palestiniens sont actuellement occupés à
construire à Abu Dis un bâtiment qui servira plus tard de
siège au parlement palestinien (voir édition d'avril, p.
18).
Subissant
une forte pression des États occidentaux et des États-Unis,
Barak est prêt à accepter au moins une partie des exigences
palestiniennes et à transmettre à Arafat la souveraineté sur
un ou deux villages. Mais, en Israël, les intentions de
Barak se heurtent à une vive opposition. Même le rabbin
Ovadia Josef, le chef spirituel du Shas, qui adopte
généralement une position modérée, s'oppose à une telle
démarche. Il a clairement affirmé son opinion lors d'une
rencontre avec l'ambassadeur américain en Israël, Martin
Indyk. Si le rabbin Ovadia Josef n'appuie pas les plans de
Barak, ce dernier a peu de chance d'imposer ses projets au
gouvernement, à la Knesset et au peuple.
Étant
donné qu'aucun accord acceptable pour les deux parties ne
pourra probablement pas être conclu cette année, Barak
espère manifestement avoir au moins établi un accord partiel
d'ici septembre. Dans le cadre d'un tel accord partiel,
Israël reconnaîtrait un État palestinien souverain, qui
serait proclamé dans certaines parties de Judée, de Samarie
et de Gaza. Par conséquent, Israël obtiendrait 10% de
chacune des régions de Judée et de Samarie dans lesquelles
la plupart des colons israéliens vivent.
Selon
cette proposition, les Palestiniens auraient la souveraineté
sur quelque 50% des territoires de Judée et de Samarie d'ici
septembre 2000. En outre, le plan de Barak prévoit que la
solution relative aux autres territoires contestés, c.-à-d.
environ 40% de la Cisjordanie, ainsi que la question du
statut de Jérusalem soient reportées à des négociations
ultérieures, qui seraient par conséquent conduites par deux
États souverains, Israël et la Palestine.
Commentaire:
Ce
qui semblait impensable il y a quelques années encore, à
savoir la naissance d'un État palestinien, est aujourd'hui
une triste réalité. Israël «s'enfonce», mais cette situation
ne durera que tant que le Seigneur le permettra et jusqu'à
ce qu'Il revienne pour délivrer Son peuple! CM
©
Nouvelles d'Israël Mai 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
ARAFAT
RÉCLAME AUSSI JÉRUSALEM-EST
70-80%
de la Judée et de la Samarie pour un État palestinien (!?)
Etant
donné que les négociations avec la Syrie sont actuellement
au point mort, Clinton et Barak ont exprimé leur volonté
commune de faire avancer les entretiens avec les
Palestiniens. Clinton a proposé une rencontre avec Yasser
Arafat. À ce «sommet à trois» prévu pour le mois de mai, les
obstacles encore existants sur la voie d'un accord-cadre
bilatéral doivent être mis de côté. Un tel accord, prévu
comme base d'une solution de paix durable, doit être prêt
pour la fin mai. Clinton a proposé que soit signé
l'accord-cadre en conclusion de la rencontre des trois
politiciens, car, d'après lui, une nouvelle escalade de la
situation au Proche-Orient menace de dégénérer en guerre.
Un
élément important de l'accord entre Israël et les
Palestiniens est l'extension de la superficie du futur État
palestinien. Selon des milieux bien informés, Barak aurait
dit au président américain qu'Israël était prêt, dans le
cadre d'un statut d'accord définitif, a reconnaître à un
État palestinien une superficie de 70-80% de la Cisjordanie.
Il n'a pas été fait mention de la possibilité d'une
déclaration unilatérale d'un État palestinien, car «tant
Barak que Clinton ont confiance dans l'aptitude d'Arafat à
patienter jusqu'à la signature d'un traité». Le texte
complet de l'accord avec une clause portant sur la fondation
de l'État doit être prêt en septembre. C'est à ce moment-là
qu'Arafat se propose de proclamer son État.
Barak
est confiant que ces échéances seront respectées. D'après
lui, Arafat détient encore beaucoup d'atouts. À une
prochaine rencontre avec le président Clinton, il ne
manquera pas de soumettre ses propres propositions. Le
prochain cycle de négociations sur l'accord d'un statut
final doit avoir lieu en Israël au mois de mai, ensemble
avec le négociateur américain Dennis Ross et des membres de
son «team pour la paix». L'implication renforcée de
l'Amérique dans les négociations s'inscrit dans les visées
proposées lors du sommet Clinton Barak.
Le
15 avril, lors d'une conférence de presse à Bethléhem,
Arafat a déclaré que, comme par le passé, les Palestiniens
insistent sur un retrait d'Israël de l'ensemble de la
Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est. À la
veille du sommet Clinton Arafat, en réponse à un document
établi par le Conseil des colons juifs, l'Autorité
palestinienne (AP) a adopté un écrit portant le titre «Cinq
fois NON». On y exige qu'Israël se retire jusqu'aux
frontières du 4 juin 1967 et de Jérusalem-Est. La
légalisation des colonies juives est rejetée comme étant une
parenthèse du problème des réfugiés et de la question de
Jérusalem. En outre, l'AP se prononce contre une intégration
des réfugiés palestiniens «en dehors de leur patrie» ainsi
que contre une présence de l'armée israélienne sur les
territoires de l'État palestinien. Le président du Conseil
de l'Autonomie a affirmé que l'AP peut accorder aux
Israéliens au maximum 10% de la Cisjordanie.
Aux
négociations se tenant, parallèlement au sommet
Clinton-Barak, entre les Palestiniens et les Israéliens, on
est parvenu à des résultats concrets; et après un accord
transitoire, les milieux palestiniens obtiendront en juin
10% supplémentaires de la Cisjordanie, parmi lesquels
notamment quelques villages dans les environs immédiats de
Jérusalem. Ce développement a conduit à de nouvelles actions
des colons juifs. C'est ainsi qu'avec l'établissement de
points d'appui illégaux, il y a eu des mouvements de
protestation contre l'interdiction de construire décrétée
par le gouvernement israélien.
Commentaire:
Si
cette évolution autour d'un État palestinien nous cause
beaucoup de souci, à nous chrétiens croyants et vrais amis
d'Israël, on ne peut cependant perdre de vue qu'il s'agit de
l'accomplissement de la Parole prophétique à pas de géant et
du retour de plus en plus imminent de Jésus-Christ. CM
©
Nouvelles d'Israël Mai 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
PARÉS
POUR LE TRANSFERT DE TECHNOLOGIES?
Première
visite du Président chinois en Israël
Le
12 avril, le Président chinois Yang Zemin est arrivé en
Israël pour une visite officielle d'une durée de six jours,
accompagné de fonctionnaires du gouvernement et du parti, de
spécialistes militaires et économiques ainsi que de
représentants des médias. Il s'agissait de la première
visite au sein de l'État juif d'un chef d'État chinois. À
cette occasion, Yang Zemin a été reçu par le Président
israélien Ezer Weizman et son épouse. Il s'est ensuite rendu
au mémorial des Déportés Yad Vashem, à Jérusalem, où il a
inscrit cette phrase dans le livre d'or: «À la mémoire des
victimes juives et de leurs souffrances subies durant la
Deuxième Guerre mondiale». Il a en outre salué le peuple
juif «qui a donné naissance à de grandes figures telles que
Karl Marx et Albert Einstein».
Au
cours d'une rencontre d'une heure et demie avec le Premier
ministre israélien Ehud Barak, rencontre dont l'atmosphère a
été qualifiée dans un communiqué de presse de
«particulièrement amicale et détendue», les deux hommes ont
discuté de sujets divers, parmi lesquels le processus de
paix au Proche-Orient, le procès ouvert en Iran contre
treize juifs pour espionnage et la vente de technologies
chinoises à l'Iran. D'après des cercles bien informés, le
projet de vente à la Chine du système israélien
ultra-moderne de reconnaissance et d'alerte avancée (AWACS)
aurait simplement été évoqué de manière succincte.
La
rencontre entre le Premier ministre israélien et Yang Zemin
s'est déroulée au lendemain de la visite de Barak au
Président américain Clinton. Ce dernier avait expressément
exhorté Barak à abandonner le marché envisagé de vente
d'armements à la Chine. Clinton lui a signifié son
mécontentement et l'a averti que cette transaction d'une
valeur de plusieurs milliards pourrait porter préjudice à
l'image d'Israël aux États unis. C'est pourquoi l'entretien
de Barak avec Yang Zemin n'a été suivi d'aucun communiqué de
presse univoque, bien qu'il semble que le Président chinois
a insisté pour l'aboutissement de cette opération. Barak
s'est au contraire exprimé avec réserve sur la fourniture
contestée du système AWACS à la République populaire de
Chine. Bien qu'Israël accorde une grande importance à la
préservation de bonnes relations avec la Chine, il comprend
également les préoccupations manifestées par les États-Unis.
Lors
d'une conférence de presse conjointe des deux hommes d'État
tenue le 13 avril à Jérusalem, Barak n'a pas hésité à couper
la parole au chef d'État chinois dès que les journalistes
ont abordé la question de la vente d'armement. Aux questions
d'un reporter, il a répondu en lieu et place de Yang Zemin:
«Nous accordons une grande importance à nos relations
vis-à-vis de la Chine et à notre crédibilité. Toutefois,
nous avons aussi parfaitement conscience que les États-Unis
témoignent de certaines craintes. L'Amérique compte bien
entendu parmi les amis d'Israël et représente notre
principal fournisseur de systèmes d'armement pour la défense
de notre pays. Cette question est donc particulièrement
épineuse. À mes yeux, le moment opportun n'est pas encore
venu pour la formulation d'une quelconque hypothèse ou de
questions au Président (chinois).» Barak a affirmé qu'aucun
transfert de technologies américaines vers la Chine ne
serait rendu possible en Israël. Yang Zemin a une nouvelle
fois chanté les louanges d'Israël. Ainsi, il éprouve le plus
grand respect pour l'intelligence et le courage du peuple
israélien, et il espère un resserrement de la collaboration
entre les deux pays. «Bien que nos pays soient séparés par
une différence sensible en termes de situation géographique
et de superficie, ils sont unis par une longue histoire,
empreinte de profondes souffrances; c'est pourquoi nous
possédons de nombreux points communs.»
Commentaire:
Le
minuscule État d'Israël s'apprête à fournir à la
superpuissance chinoise des instruments de précision de
haute technologie. L'on ne peut s'empêcher de penser à la
promesse de Deutéronome 28, 13, bien que celle-ci ne se
réalisera tout à fait qu'au moment où Israël obéira à Dieu,
ce qui ne sera véritablement le cas que dans le royaume
éternel: «Et l’Éternel fera de toi la tête et non la queue,
tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas,
lorsque tu obéiras aux commandements de l'Éternel ton Dieu.»
Les scientifiques juifs figurent parmi les plus éminents au
monde; quelle bénédiction émanera d'Israël lorsqu'il se sera
tourné vers Jésus-Christ! CM
©
Nouvelles d'Israël Mai 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
L'AMÉRIQUE
N'EST PAS D'ACCORD
Projet
d'expansion du commerce d'armes avec l'Inde
Bien
qu'Israël connaisse déjà des problèmes avec son allié
américain en raison de son commerce d'armes fort contesté
avec a Chine, l'État juif projette d'étendre ses affaires
d'armement vers l'Inde, et cela malgré les craintes
formulées aux USA relativement à une aggravation des
tensions dans le Sud-Est asiatique. Moshe Keret, le
président du comité directeur de la firme, Israël Aircraft
Industries», un important constructeur d'avions israélien,
s'est exprimé à Washington lors d'une interview avec le
journal israélien «The Jerusalem Post» en ces termes: «Nous
faisons des affaires avec l'Inde. Pourquoi pas? Nous ne
vendons pas seulement des systèmes de défense, mais aussi
des systèmes de communications. Pour notre entreprise,
l'Inde est un marché important et un pays comme tout autre
pays, offrant des possibilités de collaboration dans le
domaine de l'industrie et dans l'échange de programmes.»
Des
membres du gouvernement américain ainsi que le ministre de
la Défense William Cohen ont déjà exprimé dans le passé leur
préoccupation concernant le commerce d'armes des Israéliens
avec l'Inde, sujet sur lequel on ne s'étend pas en Israël.
Dans les médias en dehors d'Israël, des communiqués ont
circulé selon lesquels Israël a, entre autres, livré des
objets volants sans pilote ainsi que des appareils
électroniques ultramodernes à son partenaire asiatique.
L'Inde aimerait aussi, soi-disant, se procurer le système
antimissile fabriqué en Israël, appelé Barak, lequel permet
de détruire des missiles à partir de navires.
Après
les essais atomiques réalisés par l'Inde et le Pakistan en
1988, les tensions se sont accentuées entre ces deux ennemis
héréditaires. Sur ce, les USA ont mis un embargo sur toute
collaboration au plan militaire et sur la vente d'armes tant
à l'Inde qu'au Pakistan. Ces mesures ont accentué les
sanctions déjà en cours contre ces deux nations. «Les USA
veulent empêcher un accroissement du potentiel de guerre des
deux côtés ainsi qu'une déstabilisation de l'équilibre des
forces dans la région», c'est ce qu'a déclaré un expert
militaire à Washington sur la situation en Inde et au
Pakistan. Mais Keret a insisté sur le fait que, comme pour
le commerce d'armes avec la Chine, les livraisons d'armes
israéliennes à l'Inde ne contiennent aucun élément fabriqué
en Amérique et que, dès lors, elles ne tombent pas sous le
coup de sanctions prévues aux USA. Selon lui, le commerce
d'armes avec la Chine est devenu un problème politique, il
ne faut dès lors pas faire d'une souris un éléphant.
Cependant, Israël doit prendre au sérieux les préoccupations
exprimées aux USA.
©
Nouvelles d'Israël Mai 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
LE
LIBAN ENGENDRE DE NOMBREUX PROBLÈMES
Le
retrait du Liban
Le
7 juillet 2000, les forces armées israéliennes se retireront
du Liban, et ce, qu'un accord avec les gouvernements syrien
et libanais soit conclu ou non. Cette décision a été prise à
l'unanimité par le gouvernement d'Ehud Barak dans le cadre
d'un vote historique qui a eu lieu en février.
Cette
décision inquiète fortement les habitants de la partie Nord
d'Israël, car, à partir de juillet 2000, ils seront par
conséquent établis près de la frontière réelle séparant le
Liban de l'État d'Israël. Déjà avant la prise de cette
décision, ils avaient expliqué que, selon eux, un retrait
sans accord les laisserait sans défense réelle. Ils
craignent la venue de groupes terroristes essayant de
traverser la frontière en direction d'Israël. En outre, ils
redoutent que des terroristes positionnés au Liban aient
alors la possibilité de prendre à partie les colonies
israéliennes se trouvant à proximité de la frontière.
Pour
apaiser les craintes des habitants du Nord israélien, les
forces de défense israéliennes (IDF) ont présenté le plan
militaire élaboré pour un retrait unilatéral. Ce plan de
retrait dénommé «Opération Aube» comprend également de
légères modifications au niveau du tracé de la frontière, de
sorte qu'aucune colonie juive ne se trouvera à proximité
directe de la frontière. En outre, la frontière est
généralement tracée de manière rectiligne et des points de
surveillance seront établis pour assurer un contrôle sans
faille. Ce plan de retrait a été élaboré par l'IDF, malgré
la distanciation prise par les chefs dirigeants, dont le
chef d'état-major, des forces armées par rapport à un
retrait unilatéral. Ces derniers estiment en effet qu'un tel
retrait rendra la mission de protection de l'État d'Israël
par l'IDF encore plus difficile.
C'est
probablement pour cette raison, mais également dans
l'intention de secouer les Arabes que le Premier ministre,
Barak, a mis en garde les États voisins d'Israël et leur a
conseillé de ne mettre à l'épreuve ni la patience
israélienne, ni la faculté israélienne à protéger l'État et
les habitants.
Un
problème restant non résolu est celui des habitants du
Sud-Liban. Leur nombre s'élève à environ 150.000, dont
quelques milliers sont des membres de la SLA. De par leur
coopération avec l'IDF, ils ont lié leur propre destin à
l'État d'Israël. Il est à craindre que si aucune solution
adéquate ne peut être apportée à ce problème, une partie des
soldats de la SLA pourrait rejoindre d'autres milices et, à
l'avenir, lever les armes contres les soldats de l'IDF.
Les
réactions face à cette décision de retrait sont tout à fait
absurdes: d'une part, le monde arabe se réjouit qu'Israël
veuille enfin se retirer du Liban et, d'autre part, Israël
s'attire toutes sortes de critiques de par sa décision. Les
ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe avaient
convoqué une réunion extraordinaire à Beyrouth et s'étaient
entretenus à propos de l'agressivité israélienne».
L'assemblée
s'est achevée par la rédaction d'une note de protestation à
l'encontre de Jérusalem, car, selon eux, Israël manigance un
«mauvais plan». En outre, la Syrie et le Liban laissent
craindre qu'un retrait unilatéral d'Israël attiserait à
nouveau les intentions belliqueuses dans tous les
territoires.
Les
commentateurs et les observateurs politiques sont d'avis que
la Syrie est susceptible, après un retrait israélien
unilatéral sans accord, de s'imposer au Liban comme seule
puissance étrangère résidente. Si c'était le cas, la Syrie
ne pourrait pas ignorer les invitations de la Ligue arabe à
encourager une «évacuation de toutes les puissances
étrangères du Liban», comme elle l'a fait jusqu'à présent.
Commentaire:
La
lutte relative au Liban a une signification profonde: Un
jour – on ne peut pas le dire trop fort – le Liban
appartiendra également à Israël. Le fait qu'Israël se retire
maintenant peut entre-temps être considéré comme une adroite
manoeuvre. En effet, les Libanais et les Syriens sont ainsi
responsables du fait que la paix revienne dans le Sud-Liban
situé à la frontière d'Israël. Si ce n'était pas le cas,
Israël pourrait revenir avec plus de détermination, ce qu'il
fera certainement. CM
©
Nouvelles d'Israël Mai 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|
SOMMET
ENTRE CLINTON ET BARAK À WASHINGTON
«Solidarité»
entre les USA et Israël
L'entretien
entre le président US Bill Clinton et le Premier ministre
israélien Ehud Barak, dans la nuit du 12 avril, a duré
quatre heures, plus longtemps que prévu. L'entrevue fut
considérée comme une réussite, de part et d'autre. Après
l'échec du sommet de Genève, entre Clinton et le président
syrien, el-Assad, Barak fit une visite éclair de 18 heures à
Washington. Au programme: outre les négociations avec les
Palestiniens, il y eut au centre des entretiens le retrait
des troupes israéliennes du Liban, prévu pour le mois de
juillet. Clinton ainsi que la ministre des Affaires
étrangères, Madeleine Albright, exprimèrent leur accord en
faveur de cette opération.
Cette
«solidarité» entre les Américains et les Israéliens pourrait
être une tentative de mettre la Syrie sous pression. Après
leur entretien, Barak et Clinton ont annoncé que la
disponibilité à négocier avec Damas existait toujours. Par
contre, dans des communiqués de presse de la Syrie-presse
dirigée par l'État – Barak est désigné comme le responsable
de la stagnation du processus de paix; en même temps, il est
demandé un engagement plus ferme de la part des Américains.
Tout particulièrement virulentes furent les réactions
syriennes au déblocage, accordé par le gouvernement
israélien, de tous les projets de construction interrompus
sur les hauteurs du Golan. Entre autres, il existe un projet
semblable pour Hamat Gader, une région qui, en principe,
devrait revenir à la Syrie, en échange de la rive nord-est
du lac de Génézareth. Mais à Genève, Assad aurait réclamé
une partie des rivages pour la Syrie.
Une
seule ombre assombrit la «joie» consécutive au déroulement
positif de ce sommet entre Clinton et Barak: l'affaire des
armements entre Israël et la république populaire de Chine.
Le Premier ministre Barak a certes montré de la
compréhension pour les réactions, parfois violentes, du côté
américain, mais aucune disposition à laisser éclater le
commerce avec la Chine.
Commentaire:
En
fin de compte, l'Amérique n'agit pas pour les intérêts
d'Israël, mais bien pour les siens. Comme on peut le voir
dans l'article suivant, Clinton essaye de toutes ses forces
de faire naître un État palestinien, encore pendant la
période de son mandat. Mais ce faisant, il amènera le
partage du pays d'Israël, ce qui aura comme suite des
jugements de Dieu très graves, selon Joël 3, 2.
Si
Clinton, d'une part, a fait bien plus en faveur d'Israël que
tous les autres présidents US avant lui, d'un autre côté, il
lui a peut-être fait plus de tort que les autres; en effet,
sous sa responsabilité, un État palestinien est pratiquement
né. Le président américain est donc une image type du
chrétien, qui cloche des deux côtés. De tels individus font,
finalement, plus de tort que de bien au royaume de Dieu.
Plus que jamais la devise «tout entier pour Jésus et tout
entier du côté d'Israël» est de mise! CM
©
Nouvelles d'Israël Mai 2000
Retour
---------------------------------------------------------
|