Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Israël

----------

RENCONTRE D'EL-ASSAD AVEC CLINTON À GENÈVE SANS RÉSULTAT

Les exigences de la Syrie inacceptables pour Israël

La rencontre à Genève, fixée à court terme, entre le président américain, Bill Clinton, et son homologue syrien el-Assad, avait comme but de relancer les entretiens israélo-syriens, bloqués depuis janvier. Bien que le but n'ait pas été atteint, Clinton qualifia cette rencontre d'utile.

Assad, dans son entêtement, a sans aucun doute confirmé le déroulement des approches israélo-palestiniennes. Le retrait des troupes du Sud-Liban, décidé par Israël, est imminent. Il ne dépend pas d'Israël et du Liban seuls que tout se déroule sans heurts. Damas, qui s'est attribué un râle de «gardien de l'ordre au Liban, souhaitera certainement avoir voix au chapitre – ce qui pourrait présenter une dernière chance à se mettre d'accord sur le Golan.

À cette rencontre au sommet à Genève, le président Assad a une nouvelle fois exigé d'Israël un retrait global du Golan. Au point de vue syrien, le président américain n'a pas présenté de nouvelles propositions, mais il a réclamé de l'aide pour le Premier ministre israélien, Ehud Barak. Damas considère Israël comme trouble-fête et espère un dernier effort de la part de Clinton.

«Nous ne pouvons pas parler d'échec ni de succès pour la rencontre au sommet de Genève.» C'est ainsi qu'a résumé, pour le journal libanais «As-Safir», le ministre syrien des Affaires étrangères, Charéa, l'entrevue à Genève des présidents Clinton et el-Assad.

Après la conférence, Radio Damas a relevé dans son journal parlé que le président el-Assad avait souligné le souhait de la Syrie de reprendre le processus de paix; il faudrait pour commencer qu'Israël se retire jusqu'aux lignes d'avant le 4 juin 1967 pour établir les frontières sur cette base. En outre, les liens syriens et libanais des négociations seraient étroitement noués, et une solution juste de la question palestinienne serait importante. Le commentateur politique couvrait Israël de reproches, car, en créant des obstacles, il aurait empêché le succès de ce sommet, et il aurait raté une occasion en or.

À travers les remarques syriennes, on peut voir qu'Assad pense que l'invitation à un sommet de la part de Clinton suppose une concession de Barak. D'après d'intensifs sondages derrières les coulisses depuis l'interruption des négociations bilatérales, la chose pourrait être possible. À cette occasion, Damas exigeait un engagement formel de la part de Barak pour la ligne 67.

L'acceptation israélienne d'un retrait, comme déjà l'ancien Premier ministre Rabin en avait donné l'assurance, ne put satisfaire le président syrien. C'est ainsi qu'Assad se fit accompagner à Genève des membres de sa délégation chargée des négociations, ainsi que du chef du groupe de travail qui s'occupe des questions relatives à l'eau, Riad Daoudi, afin de régler immédiatement les détails d'un tracé de la frontière près du lac de Génézareth et des sources du Jourdain.

Clinton voulant exercer une pression sur les participants en faisant allusion à la fin prochaine de sa présidence, Assad répondit calmement, à l'instigation de sa délégation, que la Syrie peut attendre quelques générations encore la reprise du processus de paix. Pour commencer, Assad a tenu a atténuer l'impression qu'il aurait hâte de parvenir à un compromis en raison de son âge. Dans la même optique, à Damas, le congrès du parti Baath, constamment reporté depuis des années, viendrait maintenant à échéance; il devrait installer, comme signal de la continuité de la politique d'Assad, son fils Bachar dans une position de meneur. Il ne faut donc pas compter avec une prochaine reprise des négociations directes entre Israël et la Syrie, comme le porte-parole de la Maison-Blanche, Joe Lockhart, l'avait déclaré après la rencontre au sommet, de plusieurs heures, à une conférence de presse à Genève. Comme Lockhart l'a dit ensuite, il existe comme par le passé des grandes différences dans les positions des deux parties, de sorte que, du point de vue des États-Unis, d'autres négociations directes n'auraient actuellement aucun sens.

Lockhart a également affirmé que, peu de temps avant le début de la rencontre au sommet, Clinton avait téléphoné au Premier ministre israélien afin de préparer les conversations avec Assad. Un autre coup de fil aurait été donné à Barak après la rencontre. Le processus de paix entre Israël et la Syrie serait extrêmement compliqué et demanderait énormément de temps.

Commentaire:

Quoi qu'il en soit du processus de paix entre Israël et la Syrie, Dieu a toutes choses sous Son contrôle! Il se peut même que la paix forcée entre les deux pays ne se réalise qu'au temps de l'Antichrist. CM 

© Nouvelles d'Israël Avril 2000



Retour


---------------------------------------------------------

L'AUTRICHE SUR LA VOIE DU NAZISME?

Israël et Haider

Jörg Haider, qui a démissionné fin février de son poste de président du parti national-libéral autrichien (FPO), a auparavant tenté de donner une légitimation à son parti en raison de sa participation au gouvernement.

Aux yeux de nombreux Israéliens, il incarne cependant les affres du nazisme.

C'est la raison pour laquelle l'État d'Israël est politiquement et moralement obligé de se joindre au mouvement international de protestations contre la légitimation de cet homme politique autrichien de droite.

Lorsqu'il est apparu début février que Haider allait malgré tout réussir à faire entrer son parti dans la coalition gouvernementale, le Premier ministre Ehud Barak a contacté les chefs de gouvernement d'autres États européens. Son objectif était que les pays voisins de l'Autriche fassent pression pour empêcher la présence du FPO dans la coalition gouvernementale. Au cours de ces contacts, diverses manières de mettre l'Autriche au ban des nations et de l'isoler au sein de l'Europe ont également été envisagées.

Les discussions menées par Barak ont porté leurs fruits puisque la majorité des pays européens se sont ralliés à l'objectif israélien. L'Union européenne, qui compte 15 États, a notamment décidé d'isoler l'Autriche et de prendre des sanctions à son égard.

L'Autriche ne s'est cependant pas laissée intimider par ces menaces et le parti de Haider est entré dans la coalition gouvernementale. L'État d'Israël, toujours guidé par ses objectifs, n'a pas hésité à réagir immédiatement. Dans les heures qui ont suivi, l'ambassadeur israélien à Vienne, Nathan Meron, a été rappelé. Le soir même, les journaux télévisés autrichiens ont d'ailleurs commencé leurs émissions en montrant l'image de l'avion de la compagnie El AL avec l'ambassadeur israélien à son bord.

Dans l'intervalle, une vaste discussion a éclaté en Israël autour de la question de savoir si le rappel de l'ambassadeur était ou non une bonne et sage décision.

Certains affirment qu'Israël n'aurait jamais dû prendre une telle mesure et, en tout cas, pas en premier, car le phénomène autrichien dénommé Haider n'est absolument pas unique. Demain, la Ligue lombarde en Italie pourrait aussi lancer son Haider et la France pourrait être confrontée à la participation d'un Jean-Marie Le Pen au gouvernement. Que ferait alors Israël? Prendrait-il vis-à-vis de ces États importants la même décision?

D'autres considèrent, par contre, que le rappel de l'ambassadeur israélien à Vienne est une décision juste et importante. Ils estiment qu'il est du devoir d'Israël de se positionner en tant que leader de la lutte internationale contre l'antisémitisme. Selon eux, les leçons de l'Holocauste sont loin d'avoir été tirées dans le monde entier. L'absence d'une réaction rapide et sévère d'Israël aurait donc donné une légitimation à tous les mouvements extrémistes de droite et antisémites du même acabit qui tentent déjà dans pratiquement tous les pays d'Europe de se placer au centre du pouvoir gouvernemental. C'est une situation qu'Israël ne pourrait tolérer, ni au nom de l'État d'Israël, ni au nom du peuple juif qu'il représente.

Commentaire:

Les récents événements en Autriche ne pouvaient naturellement que provoquer un choc en Israël. Qui aurait cru possible, en l'an 2000 et dans un pays d'Europe occidentale, qu'une telle chose puisse se produire? Avant la prise de pouvoir par Hitler, personne n'aurait non plus sérieusement pu croire que six millions de juifs allaient être exterminés.

Il en sera exactement de même quand tous les peuples marcheront contre Israël. Qui, aujourd'hui, peut s'imaginer cela? L'exemple de l'Autriche nous montre pourtant que les choses peuvent changer très vite. Mais ces événements permettent également de lancer un signal à tous les juifs d'Autriche et d'Europe pour leur dire qu'il n'y a qu'en Israël qu'ils trouveront la sécurité. Il faut qu'ils rentrent tous dans ce pays!

Lors de l'ultime grande tentative de «solution finale» menée contre le peuple juif, Dieu ne restera cependant pas silencieux comme à l'époque des nazis. Il interviendra personnellement pour défendre Son peuple (cf. Zach. 12, part le verset 9; et Zach. 14, 3 et suiv.) CM

© Nouvelles d'Israël Avril 2000


Retour

---------------------------------------------------------

LE PÈLERINAGE HISTORIQUE DU PAPE JEAN-PAUL Il EN TERRE SAINTE

«La visite la plus importante depuis la création de l"État d’Israël»

Après s'être rendu en Jordanie le 20 mars dernier, le Pape Jean-Paul Il est arrivé à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv le lendemain après-midi.

Sa visite historique a débuté par une cérémonie d'accueil à laquelle étaient présents le président Ezer Weizman et le Premier ministre Ehud Barak, ainsi que les ministres et les éminences culturelles des différentes confessions religieuses représentées au sein de l'État d'Israël. Dans son allocution, le Pape Jean-Paul II a clairement souligné que son voyage était un pèlerinage personnel sur les lieux saints du christianisme. Le président Ezer Weizman a déclaré à cette occasion: «Nous avons tendu la main à notre voisin arabe. La paix, nous l'attendons avec impatience, nous en rêvons et nous prions pour elle.»

©  Nouvelles d'Israël Avril 2000


Retour

---------------------------------------------------------

LE CHEF DU MOSSAD EMPOIGNE UN FER BRÛLANT

Normalisation avec les Arabes impossible

Selon une estimation du Mossad israélien, Israël restera bien des années encore un corps étranger au Proche-Orient, même si d'autres traités de paix sont signés, évitant ainsi des guerres futures, ceux qui croient à un «nouveau Proche-Orient» sont dans l'erreur. Le Mossad part du fait qu'il n'est même pas possible de parvenir à une certaine normalisation avec les Arabes. Cela est dû à l'approche qu'ils ont des traités de paix, dans lesquels ils ne voient que des accords d'armistice.

Ces déclarations ont été faites par le chef du Mossad, Ephraïm Halevi, dans le cadre d'une rencontre avec des représentants du gouvernement israélien dans des pays arabes. Relativement à la paix avec l’Égypte, Halevi a affirmé que l'équipement militaire de l'armée égyptienne se poursuit, et que cette armée, lors de ses manoeuvres, combat toujours contre «l'ennemi israélien».

La conclusion tirée par le chef du Mossad a trait à la sécurité israélienne: Plus l'État juif conclut des traités de paix, plus il doit veiller à préserver sa force en politique de sécurité et même à l'améliorer.

Ces déclarations de Halevi se sont, certes, faites à huis clos; mais il s'est immédiatement trouvé quelqu'un se sentant obligé de les claironner, ce qui eut le don de mettre de mauvaise humeur le clan israélien et surtout d'irriter le chef du Mossad.

Commentaire:

Comme ce spécialiste du Mossad a raison! Seul le Messie, Jésus-Christ, peut apporter une vraie paix. Sur la croix de Golgotha, Il est mort pour le monde entier: pour les païens, les juifs et les Arabes. C'est pourquoi Lui seul peut donner une véritable paix: par Son sang!

Parce que la paix entre Israël et les Arabes est à peine possible, nous comprenons mieux pourquoi il est dit de l'Antichrist en Daniel 9, 27 qu'il «confirmera» une alliance. En voici le sens: Il y contraindra toutes les parties afin d'établir sa domination qui, heureusement, ne durera pas plus de sept ans. CM 

© Nouvelles d'Israël Avril 2000


Retour

---------------------------------------------------------

LE CERCLE SE RESSERRE AUTOUR DE JÉRUSALEM

Nouvelle crise dans les négociations avec les Palestiniens

Ehud Barak a vraiment la vie dure pour l'instant, y compris avec les Palestiniens. En cause, le rejet d'une exigence palestinienne. Les Palestiniens réclament en effet le contrôle sur le village d'Abu Dis qui forme en quelque sorte la banlieue sud-ouest de Jérusalem. L'intention est d'y installer le siège du gouvernement palestinien ainsi que le parlement du futur État palestinien.

La crise a atteint son paroxysme lorsqu'Arafat a brusquement quitté une réunion organisée à l'instigation du Premier ministre Barak à la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Barak y présentait la carte israélienne du nouveau retrait de l'armée israélienne de 6,1 pour cent des territoires de Cisjordanie. La majorité des zones qui seront évacuées se trouvent dans la région montagneuse de Hébron au sud, ainsi que dans la région de Naplouse. Du fait de ce retrait israélien, six colonies – Nagohoth, Carmi Zur, Etniel, Ganim, Cadim et Beit Hagai – vont se trouver dans des zones entièrement sous contrôle palestinien. Seule une voie étroite mais libre permettra d'y accéder.

Mais cette proposition n'a pas eu l'heur de plaire à Arafat qui a exigé que des zones proches de Jérusalem soient également évacuées. Barak a refusé d'accéder à sa demande et a déclaré qu'il entendait garder pour la fin la question du statut de Jérusalem, véritable casse-tête chinois. Très irrité par ces propos, Arafat a purement et simplement quitté les lieux en plein milieu de la réunion avec Barak.

Le roi de Jordanie Abdullah II est intervenu dans cette crise. Avec d'autres représentants arabes, il tente actuellement de jouer les médiateurs entre Israéliens et Palestiniens afin de relancer le processus de négociation. Entre-temps, le climat s'est légèrement amélioré entre les participants aux négociations. En mars déjà, Israël s'est retiré de plusieurs régions. 

© Nouvelles d'Israël Avril 2000


Retour

---------------------------------------------------------


JÉRUSALEM, POMME DE DISCORDE

Les Palestiniens réclament une partie de Jérusalem

Tandis que la crise entre Israéliens et Palestiniens battait son plein, un groupe rassemblant des universitaires des deux camps a publié une proposition intitulée «Plan de résolution du problème de Jérusalem».

Aux termes de ce plan, l'administration de la ville serait partagée entre deux autorités souveraines, mais son unité urbaine et territoriale serait préservée. Ceci n'est certes pas le premier plan élaboré pour tenter de résoudre le plus épineux des problèmes, celui du statut de la ville de Jérusalem. Par contre, l'aspect innovant du plan qui vient d'être présenté réside dans le fait qu'il est le résultat d'une collaboration et d'un processus de réflexion commun entre universitaires israéliens et palestiniens.

Cela n'a pas empêché des experts israéliens de la question de critiquer le plan lui-même, mais aussi la démarche de recherche d'une solution sur papier. Selon eux, ce plan ne peut que provoquer des dégâts. Ils considèrent en effet qu'un problème aussi complexe et délicat ne peut être résolu par un plan concocté dans l'absolu et, qu'au contraire, la solution doit être recherchée sur le terrain, en tenant compte des réalités quotidiennes de Jérusalem et en s'appuyant sur un processus dynamique et des éléments réalistes.

L'idée d'un droit de regard israélien sur le quartier arabe de la ville soulève donc bien des craintes et des questions. Sur un plan pratique, Israël a déjà renoncé à un tel contrôle. À cet égard, une allégation hautement manipulatrice est avancée et acceptée par la majorité des Israéliens. Offrir des services à la population arabe pour plusieurs millions de shekels est, dès lors, un gaspillage.

Les autorités israéliennes ont également mis fin à leur coopération dans une affaire très similaire concernant les lieux

saints de l'islam et du christianisme. Une provocation telle que la réalisation illégale de fouilles et de travaux sur le mont du Temple par le conseil religieux musulman (Waqf) s'est même déroulée dans une relative indifférence.

Du côté palestinien, le scepticisme et les questions ne manquent pas non plus. Nombreux sont ceux qui craignent qu'une subordination de leur quartier aux autorités palestiniennes ne leur soit préjudiciable en termes des droits à la sécurité sociale et aux services de santé que l'État d'Israël garantit à ses citoyens. Sur ce plan, ils n'ont donc absolument pas envie de modifier leur situation et leur statut.

Les experts s'accordent en tout cas pour dire qu'à Jérusalem, une nouvelle réalité commence à se profiler, qui apportera la solution au problème de la ville. Cette évolution demandera toutefois encore du temps et il pourrait s'avérer que le mieux serait de repousser le problème et de se borner à attendre.

Commentaire:

Ces développements montrent clairement comme tout peut aller très vite. S'agissant de Jérusalem, c'est tout ou rien. On voit ici à quel point les promesses du Seigneur sont d'actualité. «Voici, JE ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour... En ce jour-là, JE ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; Et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle» (Zach. 12,2-3). Jérusalem n'est pas seulement au centre géographique de la terre (Ezéch. 5,5), elle l'est aussi sur un plan politique et religieux. Nous assistons aujourd'hui à l'accomplissement de la Parole prophétique. CM 

© Nouvelles d'Israël Avril 2000


Retour

---------------------------------------------------------


EXPORTATION DE PHOTOS D'ESPIONNAGE RUSSES EN ISRAËL?

Une étonnante proposition de la Russie

La Russie a proposé à l'État d'Israël de lui racheter des photos ayant été prises par des satellites de reconnaissance russes. Cette proposition a été émise lors d'une rencontre organisée à Moscou par l'administration aérospatiale russe et a fortement surpris Israël, car les États-Unis refusent par exemple de vendre les photos prises par leurs satellites de reconnaissance.

Les Russes sont donc disposés à vendre à Israël toutes les photos concernant la région qui se trouvent dans les archives de l'administration aérospatiale. Parmi celles-ci figurent des photos datant de l'époque de l'Union soviétique, lorsque Israël était considéré comme un État ennemi de la Russie et, par conséquent, «placé sous surveillance». Les photos sont en noir et blanc, et leur résolution est très variable (de 20 m à 1 m), de sorte que l'on peut dans certains cas identifier les voitures circulant sur les routes. Les Russes n'ont fait aucun secret de leur motivation à vendre ces photos: ils traversent une crise financière qui menace de paralyser au sol tous les avions de reconnaissance. Le prix d'une bonne photo pouvant atteindre plusieurs milliers de dollars américains, les Russes pourraient encaisser une somme appréciable si l'État d'Israël décidait d'en acheter quelques centaines.

Israël a l'intention d'étudier sérieusement la proposition de la Russie, car il ne dispose d'aucune photo de son territoire. Le satellite de reconnaissance israélien «Ofek 3» n'effectue pas de prises de vue au-dessus du territoire israélien et, comme nous l'avons dit, les Américains refusent de vendre les photos prises par leurs propres satellites.

Commentaire:

Israël a besoin de ce type de photos pour sa sécurité. Même si les Américains s'y opposent mais que Dieu le veut, Il peut ordonner aux ennemis d'aider Israël! Rappelons-nous à ce sujet la parole de Jésus: «Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre» (Matth. 28, 18). CM 

© Nouvelles d'Israël Avril 2000


Retour

---------------------------------------------------------


Regard sur Israël en Mai 2000

 

Lundi 

01.05.2000 

Un des juifs traduits en justice en Iran avoue dans une interview télévisée avoir espionné pour le compte d'Israël. Israël: «les 13 accusés sont innocents.»

Mardi 

02.05.2000 

Les forces de défense israéliennes (IDF) ont détruit leur premier point d'appui au Liban. Après le retrait, on veut laisser à l'année sud-libanaise (SLA) des armes et de l'équipement.

Mercredi 

03.05.2000

4 civils libanais sont blessés lors d'une attaque aérienne israélienne. Dans le Nord d'Israël, on déclenche un dispositif d'alerte par crainte de représailles. 

Jeudi 

04.05.2000 

Un soldat perd la vie à Kirjat Shmonah lors de tirs à la Katioucha du Hezbollah; 28 civils sont blessés.

Vendredi 

05.05.2000 

Dure réaction d'Israël: Les IDF bombardent entre autres des installations électriques an Liban et la route principale Beyrouth-Damas.

Sabbat 

06.05.2000 

Réforme des impôts en Israël pour «plus de justice sociale»: diminution des impôts sur les revenus; par contre, les gains en bourse et les biens sont davantage taxés.

Dimanche 

07.05.2000 

Le Histadrut (syndicat) lance une grève d'avertissement en réaction à la réforme des impôts, et cela parce que les salariés devraient également payer des impôts sur l'argent octroyé pour des recyclages.

Lundi 

08.05.2000 

Les IDF diminuent l'approvisionnement en armes de la SLA. Le commandant de la SLA demande au gouvernement libanais l'amnistie pour ses soldats.

Mardi 

09.05.2000 

Journée commémorative pour les soldats en Israël: 19.104 sont tombés dans les guerres impliquant Israël.

Mercredi 

10.05.2000 

Le président Ezer Weizman s'effondre lors d'une réception à l'occasion de la journée de l'Indépendance.

Jeudi 

11.05.2000 

Le Liban exige également un retrait israélien de sept points d'appui dans les contreforts du Golan. Barak: «Il aura aussi des combats après le retrait.» 

Vendredi 

12.05.2000 

Barak veut se retirer du Golan en juillet. Par contre, les IDF veulent effectuer plus tôt leur retrait.

Sabbat 

13.05.2000 

Suite à de graves manifestations des Palestiniens, Israël met en garde l'Autorité palestinienne (AP): «Si cela continue à être soutenu officiellement, nous interviendrons.»

Dimanche 

14.05.2000 

Le parti Shas lance un ultimatum à Barak et exige des fonds pour le système d'éducation du mouvement ou le retrait du ministre de l'Education.

Lundi 

15.05.2000

Lors d'un vote au gouvernement et au parlement, la remise d'Abu Dis aux Palestiniens est décidée.

Mardi 

16.05.2000 

Trois Palestiniens sont tués lors de manifestations organisées en protestation contre l'anniversaire de la déclaration de l'Etat juif; des centaines d'autres sont blessés. Israël suspend la remise d'Abu Dis aux Palestiniens.

Mercredi 

17.05.2000 

Suite à de graves manifestations, Israël menace de bombarder le siège du gouvernement d'Arafat à Ramallah.

Jeudi 

18.05.2000 

Le Hezbollah attaque des points d'appui au Sud-Liban. Un de ses blindés est détruit par les IDF.

Vendredi 

19.05.2000

Barak renonce à son voyage aux USA en raison de la situation au Liban, des différends avec les Palestiniens et la crise de la coalition.

Sabbat 

20.05.2000

Dix blindés des terroristes sont détruits par la défense Israélienne à la frontière libano-syrienne.

Dimanche 

21.05.2000 

Durs combats au Sud-Liban. La SLA se désagrège.

Lundi 

22.05.2000 

Les soldats de la SLA fuient. Leurs points d'appui sont pris par le Hezbollah.

Mardi 

23.05.2000 

La SLA s'est effondrée. La zone de sécurité au Sud-Liban n'existe plus. Le cabinet israélien aurait décidé le retrait endéans les 24 heures.

Mercredi 

24.05.2000 

Après 18 années, tous les soldats israéliens sont retirés du Liban.

Jeudi

25.05.2000

 

Arrivée en Israël de milliers de réfugiés de la SLA. Des durs reproches sont adressés au gouvernement ainsi qu'à l'IDF pour ne s'être manifestement pas préparés au fait que la SLA pourrait s'effondrer.

Vendredi 

26.05.2000 

L'UN commence à surveiller la frontière internationale entre Israël et le Liban. On espère que l'année libanaise occupera des positions à la frontière.

Sabbat 

27.05.2000

Calme dans le Nord. On félicite Barak d'avoir tenu ses promesses et retiré ses forces du Sud-Liban.

Dimanche 

28.05.2000

Le président Weizman démissionne. Son éventuel successeur: Shimon Peres Du Moshe Kazav.

Lundi 

29.05.2000 

La Syrie et le Hezbollah organisent des manifestations la frontière par le moyen de civils. Israël a adressé un sévère avertissement à Damas.

Mardi 

30.05.2000 

L'IDF: «Le Hezbollah continue à recevoir des armes et de l'équipement de l'Iran.»

Mercredi 

31.05.2000

La droite reproche à Barak d'avoir fait partir 50.000 colons de leurs maisons et d'avoir renoncé à l'ensemble de la vallée du Jourdain. Barak: "Ce n'est pas exact.»


Retour

---------------------------------------------------------

PRESSIONS SUR ISRAËL


Amputation de l'aide financière américaine?


Eu égard aux projets de vente de systèmes radar à la Chine, un membre influent du Congrès a dernièrement plaidé en faveur de la suspension de versements d'un montant de 250 millions de dollars US, si cette transaction avec la République populaire se concrétisait. Cette somme correspond, aux dires du député, au produit de ce marché entre Israël et la Chine. Un grand nombre d'autres membres du Congrès auraient, paraît-il, fait part d'inquiétudes similaires en raison de la vente envisagée du système radar Phalcon élaboré par Israël, dont les Chinois souhaitent équiper leurs avions AWACS de fabrication russe. Aux États-Unis, nombreux sont ceux qui craignent que, dans l'éventualité d'un conflit futur avec Taiwan, la transaction actuelle ne procure à la République populaire un avantage militaire substantiel par rapport à l'île voisine.

Cette année, Israël a demandé à ses alliés américains une aide financière s'élevant à 1,92 milliard de dollars US pour ses dépenses en matière de défense et 840 millions de dollars US en matière de politique économique. L'amputation de 250 millions de dollars US concernerait le domaine militaire. Il émane des cercles gouvernementaux à Jérusalem qu'Israël escompte bien continuer à percevoir de la part des États-Unis la totalité du montant prévu sans considération de la stagnation des négociations de paix avec la Syrie ou du marché de matériel d'armement prévu avec la Chine. Israël n'aurait d'ailleurs pas encore arrêté de décision définitive dans cette dernière affaire, quoique le Premier ministre Barak ait entamé des négociations avec le ministre américain de la Défense William Cohen. Il est néanmoins également apparu que Cohen et Barak «s'étaient mis d'accord pour ne pas trouver d'accord» dans ce dossier. Soit dit en passant, James Rubin, le porte-parole du ministère américain des Affaires extérieures, a laissé entendre récemment que les États unis pourraient engager certaines mesures à l'encontre d'Israël si le marché d'armement avec la Chine était conclu, sans toutefois aller plus loin que cette remarque générale.

La colère croissante dans le milieu du Congrès et du gouvernement américains à l'égard de la résolution d'Israël dans cette affaire soulève de vives inquiétudes parmi les politiques pro-israéliens aux États unis. Une tentative en vue d'interrompre l'aide financière de 1,8 milliard de dollars US promise à Israël dans le cadre de l'accord de Wye Plantation a déjà été effectuée l'automne dernier lorsque la compagnie aérienne israélienne EL AL a émis le souhait d'enrichir sa flotte d'une série d'appareils construits par Airbus, et non par l'avionneur américain Boeing. On peut désormais entendre au sein des cercles pro-israéliens à Washington ce type de commentaire: «Cette affaire est très grave. Pendant plusieurs mois, le gouvernement, le Congrès et le Pentagone ont lancé des avertissements pour qu'Israël ne se compromette pas dans une telle opération. À présent, l'enjeu est encore plus important. Israël ayant été averti, les responsables sur place devraient réfléchir à deux fois avant de prendre certaines décisions.»

Les représentants du gouvernement israélien affirment cependant que les États-Unis étaient au courant depuis plusieurs années de cette transaction avec la Chine et n'avaient jusqu'à ce jour exprimé aucune objection. À leurs yeux, cette affaire a récemment été plongée à Washington au coeur d'un conflit politique plus vaste sur la nature des relations que les États-Unis doivent adopter avec la République populaire. Un tout autre son de cloche résonne naturellement au Sénat américain, où cette problématique fait l'objet d'un jugement bien plus serein. Un représentant du Sénat a formulé cette remarque: «Si cette affaire avait fait des vagues au Sénat, j'en aurais eu connaissance. Bien sûr, nous octroyons une aide financière à Israël, mais il s'agit d'un pays indépendant, les répercussions de cette problématique se manifesteront néanmoins dans d'autres secteurs.»

Un célèbre chroniqueur du quotidien New York Times a toutefois écrit récemment: «Israël met en péril, à court ou à long terme, son alliance stratégique avec les États-Unis. Le chef du gouvernement israélien semble accorder une plus grande valeur à un transfert de technologies lucratif vers la Chine qu'au maintien de bonnes relations avec son allié.»

Commentaire:

En marge de la question de savoir si Israël prend une décision opportune en vendant des armes à la Chine, ces événements font apparaître une nouvelle fois la tournure que pourraient prendre les choses. Les menaces de l'Amérique représentent un faible avant-goût de ce que réalisera l'Antichrist, qui entend rendre Israël totalement indépendant, ainsi qu'il l'accomplira pour le monde entier. Aujourd'hui déjà, la dépendance d'Israël vis-à-vis des États-Unis constitue un état de fait relativement pénible. Si Israël n'accordait sa confiance qu'en son seul Dieu, il ne connaîtrait jamais le déshonneur. Les hommes induisent toujours la déception. Nous pouvons également appliquer cette image dans notre vie privée! L'article qui suit s'inscrit également dans ce contexte. CM 

© Nouvelles d'Israël Mai 2000


Retour

---------------------------------------------------------


DES ENNEMIS D'ISRAËL S'ARMENT

Bientôt 1.100 fusées pointées vers Israël

Environ 500 fusées à longue portée menacent actuellement l'État d'Israël. En peu d'années seulement, le nombre de ces engins menaçants pour Israël passera à 1.100: une estimation faite et communiquée par Uzi Rubin, le directeur du service de l'extension des armes et de la technologie à la Commission de sécurité nationale de l'État d'Israël.

Rubin a présenté le programme «Chetz» dans le cadre de la conférence israélienne annuelle pour la navigation aérienne et spatiale, conférence organisée par le Technion de Haïfa. Il affirma que les fusées qui représentent une menace pour Israël ont une portée de 300 à 2000 kilomètres et que la Syrie, la Libye, l'Iran et l'Irak en posséderont.

Commentaire:

Si Dieu ne veillait pas sur Son peuple, il est évident qu'il aurait disparu. Face à ces énormes menaces, les systèmes d'armement de haute technologie israéliens ne pourraient être d'une grande utilité. Ce pays est tout à fait tributaire de la grâce divine, même si, pour la majorité de ses habitants, il refuse encore de l'admettre. Il en est exactement de même pour nous, enfants de Dieu: Si l'Éternel devait, ne serait-ce qu'un peu, retirer Sa main de nous, nous tomberions misérablement dans l'opprobre. Nos propres efforts ne serviraient pas. Tout tient à la grâce et à la bénédiction de Dieu! CM 

© Nouvelles d'Israël Mai 2000


Retour

---------------------------------------------------------


LA LUTTE POUR LE RÉFÉRENDUM

La fin de Barak?

Ehud Barak se trouve dans une situation périlleuse. Moins d'un an après avoir été élu Premier ministre, alors acclamé comme porteur d'espoir de l'État d'Israël, le nombre d'électeurs déçus par le personnage et sa politique dépasse celui de ses partisans. Aucune des promesses qu'il avait faites durant sa campagne électorale et lors de son discours d'accession au pouvoir, ne se profile à l'horizon, pour ne pas dire ne s'accomplira jamais. L'État nage en plein marasme économique; le nombre de chômeurs a augmenté; la promesse d'un gouvernement intègre et non corrompu se révèle sans fondement au vu du rôle qu'il a joué dans les affaires de financement de sa campagne électorale; les négociations politiques avec la Syrie annoncées par des discours remplis d'espoir semblent être tombées dans l'impasse en raison d'un fossé profond séparant les parties; le Liban, duquel il veut que l'armée israélienne se retire d'ici juillet 2000, a entre-temps réclamé la vie d'autres soldats des forces de défense israéliennes (IDF) et de l'armée du Sud-Liban (SLA) et reste ainsi le cauchemar de tous les parents; le travail du gouvernement manque clairement d'harmonie; la coalition gouvernementale vacille, car les partenaires de la coalition sont divisés et votent même parfois contre des décisions gouvernementales.

Cette crise insidieuse a atteint son sommet au début du mois de mars lorsque l'opposition a fait adopter en première lecture une proposition de loi à la Knesset. La conséquence: plus de 50% des voix de tous les citoyens votants d'Israël sont nécessaires pour prendre une décision valable sur le destin du Golan dans le cadre d'un référendum.

Malgré le rejet de la part du gouvernement, la loi a été adoptée en première lecture. Le gouvernement prétendait, par contre, que dans le cadre d'un référendum, une simple majorité suffirait pour une décision claire.

Les observateurs politiques ont déclaré que si cette proposition de loi passe par tous les processus nécessaires et est finalement votée, le gouvernement n'a pratiquement aucune chance d'obtenir par référendum la majorité des voix pour un retrait du Golan. Cette analyse repose sur les faits suivants: actuellement sont repris dans les registres d'électeurs israéliens environ 4,5 millions de citoyens votants. En vertu de la proposition de loi susmentionnée, au moins la moitié de ces électeurs enregistrés, c.-à-d. environ 2,25 millions de personnes, devrait se montrer en faveur d'un retrait. Cependant, environ 10% de ces Israéliens résident à l'étranger et quelque 10.000 autres doivent être considérés comme voyageant à l'étranger au moment du référendum. C'est pourquoi le nombre des électeurs potentiels doit être estimé à environ 4 millions. De ce fait, en cas d'adoption de cette proposition de loi, une majorité largement supérieure à 50% des voix données est nécessaire et la chance d'obtenir une telle majorité est très mince.

Commentaire:

Même s'il semble que les rênes glissent des mains de Barak, le Tout-Puissant, qui sait tout, qui voit tout et qui dirige tout, les tient bien en mains. Cette récente évolution n'échappe pas à Dieu; Il la permet. CM 

© Nouvelles d'Israël Mai 2000


Retour

---------------------------------------------------------


ENLISEMENT DU PROCESSUS DE PAIX AVEC LA SYRIE

Pas de nouvelles négociations à moins de l'arrivée à Damas d'un nouvel homme fort?

Aux yeux du ministre de la Coopération régionale, Shimon Peres, la probabilité de la conclusion d'un accord de paix avec le chef d'État syrien Hafiz el-Assad s'amenuise de jour en jour. Ainsi qu'il l'expliquait récemment dans une émission à la radio, les négociations de paix avec la Syrie ne pourraient être rouvertes qu'après un changement de pouvoir à Damas. Assad, qui ne cesse de se prévaloir de l'illégalité de l'implantation dans les territoires occupés, exige pour sa part une étendue de terre située entre la frontière internationale de 1923 et la ligne du 4 juin 1967, que la Syrie a autrefois occupée, ou, en d'autres termes, conquise. Cette revendication est toutefois illicite en vertu de la définition défendue par la partie syrienne elle-même.

C'est la Syrie qui est le véritable agresseur, a affirmé à la radio Chaim. Ramon, ministre d'État israélien, tout en annonçant par la même occasion que la construction de 200 nouveaux logements à Katzrin, la principale ville du plateau du Golan, avait été autorisée. La tenue de négociations n'aurait à ses yeux aucun sens aussi longtemps que la Syrie persiste dans son attitude inflexible. Les habitants des hauteurs du Golan doivent avoir la possibilité de développer plus avant l'infrastructure de ce territoire.

«Si la Syrie nous contraint à accepter une frontière imposée par la force, la totalité du Golan restera la propriété d'Israël», a déclaré David Lévy, le ministre des Affaires extérieures, lors de la 20e Conférence internationale des maires à Jérusalem. James Rubin, le porte-parole du ministère américain des Affaires extérieures, a laissé entendre que la Syrie aurait donné des réponses «insatisfaisantes» aux questions américaines quant à une éventuelle reprise des négociations avec Israël. L'on pouvait lire récemment dans le journal du parti syrien au pouvoir ce qui suit: «L'État déplorable du processus de paix exige une intervention internationale de sauvetage rapide. En outre, le Président des États-Unis doit intensifier ses efforts pour amener Barak à s'engager sérieusement en faveur de la paix.» 

© Nouvelles d'Israël Mai 2000


Retour

---------------------------------------------------------


UN ÉTAT ÉTRANGER EN ERETZ ISRAËL: BIENTÔT UNE RÉALITÉ?

Proclamation de l’État palestinien en septembre

En septembre prochain, les Palestiniens auront un État autonome. Il s'agit apparemment du résultat de discussions officielles et officieuses entre les représentants israéliens, palestiniens et américains qui se sont tenues dans le cadre du processus de négociations entre Israéliens et Palestiniens.

Les frontières du nouvel État palestinien ne sont pas encore tracées. Ce sujet ne sera abordé que dans le courant de ce mois lors de négociations à Washington, où les représentants des deux parties se rencontreront après une phase de silence irritante et tendue.

La décision de reprendre les négociations est tombée en mars, après trois rencontres successives entre le Premier ministre israélien, Ehud Barak, et le président de l'Autorité autonome palestinienne, Yasser Arafat. La troisième rencontre, qui fut décisive, a eu lieu à Sharm el-Sheik sous le patronage du président égyptien Hosni Moubarak.

Les discussions entre Barak et Arafat ont porté sur tous les thèmes à l'origine de désaccords entre les parties et, selon le président égyptien, «la plupart des problèmes ont été résolus». Cependant, les points réellement très contestés subsistent encore dans leur entièreté.

Le problème actuellement le plus épineux réside dans l'exigence palestinienne d'obtenir la souveraineté sur quelques villages de la banlieue de Jérusalem, à savoir AI-Azarieh, Abu Dis et AlRa'am. D'un point de vue géographique, ainsi qu'au ni veau de la thématique de la ville, Abu Dis appartient à Jérusalem, mais les Palestiniens envisagent d'affirmer qu'une souveraineté israélienne sur Abu Dis peut au fond être assimilée à une souveraineté sur Jérusalem-Est. En outre, les Palestiniens sont actuellement occupés à construire à Abu Dis un bâtiment qui servira plus tard de siège au parlement palestinien (voir édition d'avril, p. 18).

Subissant une forte pression des États occidentaux et des États-Unis, Barak est prêt à accepter au moins une partie des exigences palestiniennes et à transmettre à Arafat la souveraineté sur un ou deux villages. Mais, en Israël, les intentions de Barak se heurtent à une vive opposition. Même le rabbin Ovadia Josef, le chef spirituel du Shas, qui adopte généralement une position modérée, s'oppose à une telle démarche. Il a clairement affirmé son opinion lors d'une rencontre avec l'ambassadeur américain en Israël, Martin Indyk. Si le rabbin Ovadia Josef n'appuie pas les plans de Barak, ce dernier a peu de chance d'imposer ses projets au gouvernement, à la Knesset et au peuple.

Étant donné qu'aucun accord acceptable pour les deux parties ne pourra probablement pas être conclu cette année, Barak espère manifestement avoir au moins établi un accord partiel d'ici septembre. Dans le cadre d'un tel accord partiel, Israël reconnaîtrait un État palestinien souverain, qui serait proclamé dans certaines parties de Judée, de Samarie et de Gaza. Par conséquent, Israël obtiendrait 10% de chacune des régions de Judée et de Samarie dans lesquelles la plupart des colons israéliens vivent.

Selon cette proposition, les Palestiniens auraient la souveraineté sur quelque 50% des territoires de Judée et de Samarie d'ici septembre 2000. En outre, le plan de Barak prévoit que la solution relative aux autres territoires contestés, c.-à-d. environ 40% de la Cisjordanie, ainsi que la question du statut de Jérusalem soient reportées à des négociations ultérieures, qui seraient par conséquent conduites par deux États souverains, Israël et la Palestine.

Commentaire:

Ce qui semblait impensable il y a quelques années encore, à savoir la naissance d'un État palestinien, est aujourd'hui une triste réalité. Israël «s'enfonce», mais cette situation ne durera que tant que le Seigneur le permettra et jusqu'à ce qu'Il revienne pour délivrer Son peuple! CM 

© Nouvelles d'Israël Mai 2000


Retour

---------------------------------------------------------


ARAFAT RÉCLAME AUSSI JÉRUSALEM-EST

70-80% de la Judée et de la Samarie pour un État palestinien (!?)

Etant donné que les négociations avec la Syrie sont actuellement au point mort, Clinton et Barak ont exprimé leur volonté commune de faire avancer les entretiens avec les Palestiniens. Clinton a proposé une rencontre avec Yasser Arafat. À ce «sommet à trois» prévu pour le mois de mai, les obstacles encore existants sur la voie d'un accord-cadre bilatéral doivent être mis de côté. Un tel accord, prévu comme base d'une solution de paix durable, doit être prêt pour la fin mai. Clinton a proposé que soit signé l'accord-cadre en conclusion de la rencontre des trois politiciens, car, d'après lui, une nouvelle escalade de la situation au Proche-Orient menace de dégénérer en guerre.

Un élément important de l'accord entre Israël et les Palestiniens est l'extension de la superficie du futur État palestinien. Selon des milieux bien informés, Barak aurait dit au président américain qu'Israël était prêt, dans le cadre d'un statut d'accord définitif, a reconnaître à un État palestinien une superficie de 70-80% de la Cisjordanie. Il n'a pas été fait mention de la possibilité d'une déclaration unilatérale d'un État palestinien, car «tant Barak que Clinton ont confiance dans l'aptitude d'Arafat à patienter jusqu'à la signature d'un traité». Le texte complet de l'accord avec une clause portant sur la fondation de l'État doit être prêt en septembre. C'est à ce moment-là qu'Arafat se propose de proclamer son État.

Barak est confiant que ces échéances seront respectées. D'après lui, Arafat détient encore beaucoup d'atouts. À une prochaine rencontre avec le président Clinton, il ne manquera pas de soumettre ses propres propositions. Le prochain cycle de négociations sur l'accord d'un statut final doit avoir lieu en Israël au mois de mai, ensemble avec le négociateur américain Dennis Ross et des membres de son «team pour la paix». L'implication renforcée de l'Amérique dans les négociations s'inscrit dans les visées proposées lors du sommet Clinton Barak.

Le 15 avril, lors d'une conférence de presse à Bethléhem, Arafat a déclaré que, comme par le passé, les Palestiniens insistent sur un retrait d'Israël de l'ensemble de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est. À la veille du sommet Clinton Arafat, en réponse à un document établi par le Conseil des colons juifs, l'Autorité palestinienne (AP) a adopté un écrit portant le titre «Cinq fois NON». On y exige qu'Israël se retire jusqu'aux frontières du 4 juin 1967 et de Jérusalem-Est. La légalisation des colonies juives est rejetée comme étant une parenthèse du problème des réfugiés et de la question de Jérusalem. En outre, l'AP se prononce contre une intégration des réfugiés palestiniens «en dehors de leur patrie» ainsi que contre une présence de l'armée israélienne sur les territoires de l'État palestinien. Le président du Conseil de l'Autonomie a affirmé que l'AP peut accorder aux Israéliens au maximum 10% de la Cisjordanie.

Aux négociations se tenant, parallèlement au sommet Clinton-Barak, entre les Palestiniens et les Israéliens, on est parvenu à des résultats concrets; et après un accord transitoire, les milieux palestiniens obtiendront en juin 10% supplémentaires de la Cisjordanie, parmi lesquels notamment quelques villages dans les environs immédiats de Jérusalem. Ce développement a conduit à de nouvelles actions des colons juifs. C'est ainsi qu'avec l'établissement de points d'appui illégaux, il y a eu des mouvements de protestation contre l'interdiction de construire décrétée par le gouvernement israélien.

Commentaire:

Si cette évolution autour d'un État palestinien nous cause beaucoup de souci, à nous chrétiens croyants et vrais amis d'Israël, on ne peut cependant perdre de vue qu'il s'agit de l'accomplissement de la Parole prophétique à pas de géant et du retour de plus en plus imminent de Jésus-Christ. CM 

© Nouvelles d'Israël Mai 2000


Retour

---------------------------------------------------------


PARÉS POUR LE TRANSFERT DE TECHNOLOGIES?

Première visite du Président chinois en Israël

Le 12 avril, le Président chinois Yang Zemin est arrivé en Israël pour une visite officielle d'une durée de six jours, accompagné de fonctionnaires du gouvernement et du parti, de spécialistes militaires et économiques ainsi que de représentants des médias. Il s'agissait de la première visite au sein de l'État juif d'un chef d'État chinois. À cette occasion, Yang Zemin a été reçu par le Président israélien Ezer Weizman et son épouse. Il s'est ensuite rendu au mémorial des Déportés Yad Vashem, à Jérusalem, où il a inscrit cette phrase dans le livre d'or: «À la mémoire des victimes juives et de leurs souffrances subies durant la Deuxième Guerre mondiale». Il a en outre salué le peuple juif «qui a donné naissance à de grandes figures telles que Karl Marx et Albert Einstein».

Au cours d'une rencontre d'une heure et demie avec le Premier ministre israélien Ehud Barak, rencontre dont l'atmosphère a été qualifiée dans un communiqué de presse de «particulièrement amicale et détendue», les deux hommes ont discuté de sujets divers, parmi lesquels le processus de paix au Proche-Orient, le procès ouvert en Iran contre treize juifs pour espionnage et la vente de technologies chinoises à l'Iran. D'après des cercles bien informés, le projet de vente à la Chine du système israélien ultra-moderne de reconnaissance et d'alerte avancée (AWACS) aurait simplement été évoqué de manière succincte.

La rencontre entre le Premier ministre israélien et Yang Zemin s'est déroulée au lendemain de la visite de Barak au Président américain Clinton. Ce dernier avait expressément exhorté Barak à abandonner le marché envisagé de vente d'armements à la Chine. Clinton lui a signifié son mécontentement et l'a averti que cette transaction d'une valeur de plusieurs milliards pourrait porter préjudice à l'image d'Israël aux États unis. C'est pourquoi l'entretien de Barak avec Yang Zemin n'a été suivi d'aucun communiqué de presse univoque, bien qu'il semble que le Président chinois a insisté pour l'aboutissement de cette opération. Barak s'est au contraire exprimé avec réserve sur la fourniture contestée du système AWACS à la République populaire de Chine. Bien qu'Israël accorde une grande importance à la préservation de bonnes relations avec la Chine, il comprend également les préoccupations manifestées par les États-Unis.

Lors d'une conférence de presse conjointe des deux hommes d'État tenue le 13 avril à Jérusalem, Barak n'a pas hésité à couper la parole au chef d'État chinois dès que les journalistes ont abordé la question de la vente d'armement. Aux questions d'un reporter, il a répondu en lieu et place de Yang Zemin: «Nous accordons une grande importance à nos relations vis-à-vis de la Chine et à notre crédibilité. Toutefois, nous avons aussi parfaitement conscience que les États-Unis témoignent de certaines craintes. L'Amérique compte bien entendu parmi les amis d'Israël et représente notre principal fournisseur de systèmes d'armement pour la défense de notre pays. Cette question est donc particulièrement épineuse. À mes yeux, le moment opportun n'est pas encore venu pour la formulation d'une quelconque hypothèse ou de questions au Président (chinois).» Barak a affirmé qu'aucun transfert de technologies américaines vers la Chine ne serait rendu possible en Israël. Yang Zemin a une nouvelle fois chanté les louanges d'Israël. Ainsi, il éprouve le plus grand respect pour l'intelligence et le courage du peuple israélien, et il espère un resserrement de la collaboration entre les deux pays. «Bien que nos pays soient séparés par une différence sensible en termes de situation géographique et de superficie, ils sont unis par une longue histoire, empreinte de profondes souffrances; c'est pourquoi nous possédons de nombreux points communs.»

Commentaire:

Le minuscule État d'Israël s'apprête à fournir à la superpuissance chinoise des instruments de précision de haute technologie. L'on ne peut s'empêcher de penser à la promesse de Deutéronome 28, 13, bien que celle-ci ne se réalisera tout à fait qu'au moment où Israël obéira à Dieu, ce qui ne sera véritablement le cas que dans le royaume éternel: «Et l’Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l'Éternel ton Dieu.» Les scientifiques juifs figurent parmi les plus éminents au monde; quelle bénédiction émanera d'Israël lorsqu'il se sera tourné vers Jésus-Christ! CM

© Nouvelles d'Israël Mai 2000


Retour

---------------------------------------------------------

L'AMÉRIQUE N'EST PAS D'ACCORD

Projet d'expansion du commerce d'armes avec l'Inde

Bien qu'Israël connaisse déjà des problèmes avec son allié américain en raison de son commerce d'armes fort contesté avec a Chine, l'État juif projette d'étendre ses affaires d'armement vers l'Inde, et cela malgré les craintes formulées aux USA relativement à une aggravation des tensions dans le Sud-Est asiatique. Moshe Keret, le président du comité directeur de la firme, Israël Aircraft Industries», un important constructeur d'avions israélien, s'est exprimé à Washington lors d'une interview avec le journal israélien «The Jerusalem Post» en ces termes: «Nous faisons des affaires avec l'Inde. Pourquoi pas? Nous ne vendons pas seulement des systèmes de défense, mais aussi des systèmes de communications. Pour notre entreprise, l'Inde est un marché important et un pays comme tout autre pays, offrant des possibilités de collaboration dans le domaine de l'industrie et dans l'échange de programmes.»

Des membres du gouvernement américain ainsi que le ministre de la Défense William Cohen ont déjà exprimé dans le passé leur préoccupation concernant le commerce d'armes des Israéliens avec l'Inde, sujet sur lequel on ne s'étend pas en Israël. Dans les médias en dehors d'Israël, des communiqués ont circulé selon lesquels Israël a, entre autres, livré des objets volants sans pilote ainsi que des appareils électroniques ultramodernes à son partenaire asiatique. L'Inde aimerait aussi, soi-disant, se procurer le système antimissile fabriqué en Israël, appelé Barak, lequel permet de détruire des missiles à partir de navires.

Après les essais atomiques réalisés par l'Inde et le Pakistan en 1988, les tensions se sont accentuées entre ces deux ennemis héréditaires. Sur ce, les USA ont mis un embargo sur toute collaboration au plan militaire et sur la vente d'armes tant à l'Inde qu'au Pakistan. Ces mesures ont accentué les sanctions déjà en cours contre ces deux nations. «Les USA veulent empêcher un accroissement du potentiel de guerre des deux côtés ainsi qu'une déstabilisation de l'équilibre des forces dans la région», c'est ce qu'a déclaré un expert militaire à Washington sur la situation en Inde et au Pakistan. Mais Keret a insisté sur le fait que, comme pour le commerce d'armes avec la Chine, les livraisons d'armes israéliennes à l'Inde ne contiennent aucun élément fabriqué en Amérique et que, dès lors, elles ne tombent pas sous le coup de sanctions prévues aux USA. Selon lui, le commerce d'armes avec la Chine est devenu un problème politique, il ne faut dès lors pas faire d'une souris un éléphant. Cependant, Israël doit prendre au sérieux les préoccupations exprimées aux USA. 

© Nouvelles d'Israël Mai 2000


Retour

---------------------------------------------------------

LE LIBAN ENGENDRE DE NOMBREUX PROBLÈMES

Le retrait du Liban

Le 7 juillet 2000, les forces armées israéliennes se retireront du Liban, et ce, qu'un accord avec les gouvernements syrien et libanais soit conclu ou non. Cette décision a été prise à l'unanimité par le gouvernement d'Ehud Barak dans le cadre d'un vote historique qui a eu lieu en février.

Cette décision inquiète fortement les habitants de la partie Nord d'Israël, car, à partir de juillet 2000, ils seront par conséquent établis près de la frontière réelle séparant le Liban de l'État d'Israël. Déjà avant la prise de cette décision, ils avaient expliqué que, selon eux, un retrait sans accord les laisserait sans défense réelle. Ils craignent la venue de groupes terroristes essayant de traverser la frontière en direction d'Israël. En outre, ils redoutent que des terroristes positionnés au Liban aient alors la possibilité de prendre à partie les colonies israéliennes se trouvant à proximité de la frontière.

Pour apaiser les craintes des habitants du Nord israélien, les forces de défense israéliennes (IDF) ont présenté le plan militaire élaboré pour un retrait unilatéral. Ce plan de retrait dénommé «Opération Aube» comprend également de légères modifications au niveau du tracé de la frontière, de sorte qu'aucune colonie juive ne se trouvera à proximité directe de la frontière. En outre, la frontière est généralement tracée de manière rectiligne et des points de surveillance seront établis pour assurer un contrôle sans faille. Ce plan de retrait a été élaboré par l'IDF, malgré la distanciation prise par les chefs dirigeants, dont le chef d'état-major, des forces armées par rapport à un retrait unilatéral. Ces derniers estiment en effet qu'un tel retrait rendra la mission de protection de l'État d'Israël par l'IDF encore plus difficile.

C'est probablement pour cette raison, mais également dans l'intention de secouer les Arabes que le Premier ministre, Barak, a mis en garde les États voisins d'Israël et leur a conseillé de ne mettre à l'épreuve ni la patience israélienne, ni la faculté israélienne à protéger l'État et les habitants.

Un problème restant non résolu est celui des habitants du Sud-Liban. Leur nombre s'élève à environ 150.000, dont quelques milliers sont des membres de la SLA. De par leur coopération avec l'IDF, ils ont lié leur propre destin à l'État d'Israël. Il est à craindre que si aucune solution adéquate ne peut être apportée à ce problème, une partie des soldats de la SLA pourrait rejoindre d'autres milices et, à l'avenir, lever les armes contres les soldats de l'IDF.

Les réactions face à cette décision de retrait sont tout à fait absurdes: d'une part, le monde arabe se réjouit qu'Israël veuille enfin se retirer du Liban et, d'autre part, Israël s'attire toutes sortes de critiques de par sa décision. Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe avaient convoqué une réunion extraordinaire à Beyrouth et s'étaient entretenus à propos de l'agressivité israélienne».

L'assemblée s'est achevée par la rédaction d'une note de protestation à l'encontre de Jérusalem, car, selon eux, Israël manigance un «mauvais plan». En outre, la Syrie et le Liban laissent craindre qu'un retrait unilatéral d'Israël attiserait à nouveau les intentions belliqueuses dans tous les territoires.

Les commentateurs et les observateurs politiques sont d'avis que la Syrie est susceptible, après un retrait israélien unilatéral sans accord, de s'imposer au Liban comme seule puissance étrangère résidente. Si c'était le cas, la Syrie ne pourrait pas ignorer les invitations de la Ligue arabe à encourager une «évacuation de toutes les puissances étrangères du Liban», comme elle l'a fait jusqu'à présent.

Commentaire:

La lutte relative au Liban a une signification profonde: Un jour – on ne peut pas le dire trop fort – le Liban appartiendra également à Israël. Le fait qu'Israël se retire maintenant peut entre-temps être considéré comme une adroite manoeuvre. En effet, les Libanais et les Syriens sont ainsi responsables du fait que la paix revienne dans le Sud-Liban situé à la frontière d'Israël. Si ce n'était pas le cas, Israël pourrait revenir avec plus de détermination, ce qu'il fera certainement. CM 

© Nouvelles d'Israël Mai 2000


Retour

---------------------------------------------------------

SOMMET ENTRE CLINTON ET BARAK À WASHINGTON

«Solidarité» entre les USA et Israël

L'entretien entre le président US Bill Clinton et le Premier ministre israélien Ehud Barak, dans la nuit du 12 avril, a duré quatre heures, plus longtemps que prévu. L'entrevue fut considérée comme une réussite, de part et d'autre. Après l'échec du sommet de Genève, entre Clinton et le président syrien, el-Assad, Barak fit une visite éclair de 18 heures à Washington. Au programme: outre les négociations avec les Palestiniens, il y eut au centre des entretiens le retrait des troupes israéliennes du Liban, prévu pour le mois de juillet. Clinton ainsi que la ministre des Affaires étrangères, Madeleine Albright, exprimèrent leur accord en faveur de cette opération.

Cette «solidarité» entre les Américains et les Israéliens pourrait être une tentative de mettre la Syrie sous pression. Après leur entretien, Barak et Clinton ont annoncé que la disponibilité à négocier avec Damas existait toujours. Par contre, dans des communiqués de presse de la Syrie-presse dirigée par l'État – Barak est désigné comme le responsable de la stagnation du processus de paix; en même temps, il est demandé un engagement plus ferme de la part des Américains. Tout particulièrement virulentes furent les réactions syriennes au déblocage, accordé par le gouvernement israélien, de tous les projets de construction interrompus sur les hauteurs du Golan. Entre autres, il existe un projet semblable pour Hamat Gader, une région qui, en principe, devrait revenir à la Syrie, en échange de la rive nord-est du lac de Génézareth. Mais à Genève, Assad aurait réclamé une partie des rivages pour la Syrie.

Une seule ombre assombrit la «joie» consécutive au déroulement positif de ce sommet entre Clinton et Barak: l'affaire des armements entre Israël et la république populaire de Chine. Le Premier ministre Barak a certes montré de la compréhension pour les réactions, parfois violentes, du côté américain, mais aucune disposition à laisser éclater le commerce avec la Chine.

Commentaire:

En fin de compte, l'Amérique n'agit pas pour les intérêts d'Israël, mais bien pour les siens. Comme on peut le voir dans l'article suivant, Clinton essaye de toutes ses forces de faire naître un État palestinien, encore pendant la période de son mandat. Mais ce faisant, il amènera le partage du pays d'Israël, ce qui aura comme suite des jugements de Dieu très graves, selon Joël 3, 2.

Si Clinton, d'une part, a fait bien plus en faveur d'Israël que tous les autres présidents US avant lui, d'un autre côté, il lui a peut-être fait plus de tort que les autres; en effet, sous sa responsabilité, un État palestinien est pratiquement né. Le président américain est donc une image type du chrétien, qui cloche des deux côtés. De tels individus font, finalement, plus de tort que de bien au royaume de Dieu. Plus que jamais la devise «tout entier pour Jésus et tout entier du côté d'Israël» est de mise! CM

© Nouvelles d'Israël Mai 2000


Retour

---------------------------------------------------------