Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Israël

----------

  Regard sur Israël en février 2000

 

Mardi 

01.02.2000

Des soldats de la force de défense (IDF) sont tués par un missile lancé sur leur base par des partisans du Hezbollah.

Mercredi 

02.02.2000 

Israël revoit ses relations avec l'Autriche et menace de retirer son ambassadeur, si Jörg Haider entre au gouvernement de coalition.

Jeudi 

03.02.2000 

Avec d'autres chefs de gouvernement, Ehud Barak forme un front contre l'Autriche.

 

Vendredi

04.02.2000 

L'autorité de l'Autonomie palestinienne exige que les territoires qui doivent passer sous ses ordres dans une semaine comprennent aussi des villages de l'espace de Jérusalem.

Sabbat 

05.02.2000 

L'ambassadeur israélien a été rappelé hier de l'Autriche en guise de protestation contre l'entrée au gouvernement autrichien du parti de Haider.

Dimanche

06.02.2000 

Un chef du Hezbollah est blessé lors d'une attaque israélienne par hélicoptère.

Lundi 

07.02.2000 

Un autre soldat israélien perd la vie au Liban. Message israélien adressé à Damas: «Arrêtez l'action du Hezbollah, ou vous allez payer le prix fort! »

Mardi 

08.02.2000 

Les IDF attaquent la nuit des cibles dans le centre de la zone de sécurité au Liban. Dans le nord d'Israël, 300.000 habitants passent de longues heures dans les abris.

Mercredi

09.02.2000 

Un autre Israélien est tué au Liban. Le gouvernement israélien a déclaré hier l'état d'urgence dans le nord. Il est recommandé aux habitants de rester dans les abris.

Jeudi 

10.02.2000 

Après que le Hezbollah eût fait entendre que plus aucune roquette Katiucha ne sera tirée sur le Nord, l'état urgence est levé.

Vendredi

11.02.2000

Six officiers de la police israélienne interrogent le président de l'Etat, Ezer Weizan, sur ses relations avec Edouard Saroussi.

Sabbat 

12.02.2000 

De nouveau un soldat israélien tué au Liban, et un autre blessé par un missile antichar. Des avions de combat et des hélicoptères israéliens attaquent des positions du Hezbollah.

Dimanche

13.02.2000 

Ezer Weizman est de nouveau interrogé.

Lundi 

14.02.2000 

Des milieux des services de renseignements: «Des attaques sont à craindre.» Les forces de sécurité sont mises en état d'alerte accentuée.

Mardi 

15.02.2000

Barak: «Nous nous retirerons du Liban en juin, même s'il n'y a pas de traité. »

Mercredi

16.02.2000 

168.000 demandeurs d'emploi sont enregistrés aux offices du travail.

Jeudi 

17.02.2000 

Décision gouvernementale: «Des villages libanais sont pris sous le feu, car de là partent des attaques du Hezbollah contre les IDF».

Vendredi

18.02.2000

Le secrétaire d'Etat Yitzhak Herzog est interrogé par la Police: il est soupçonné de financement illicite lors de la campagne électorale de Barak.

Sabbat 

19.02.2000

Violentes réactions en raison de la décision israélienne de tirer sur des villages libanais. La Syrie: «C'est une déclaration de guerre.» L'Egypte: «La paix est en danger.»

Dimanche

20.02.2000 

Consternation en Israël devant les violentes réactions du monde arabe.

Lundi 

21.02.2000

Crise de confiance entre Israël et l'Egypte en raison de l'arrêt des négociations avec les Palestiniens. Moubarak «Je ne crois plus Barak.»

Mardi 

22.02.2000

La direction du Hezbollah: «Quand un traité de paix sera conclu pour la région, nous nous concentrerons sur la politique.»

Mercredi

23.02.2000

Il est fait échec à une attaque prévue du Hamas contre une maison de plusieurs étages à Jérusalem.

Jeudi 

24.02.2000

Israël pleure la mort de la chanteuse populaire Ofra Haza.

Vendredi

25.02.2000

Critiques au gouvernement et à la Knesset contre David Levy à cause de ses menaces: «Si Kirjat Shmonah brûle, le Liban brûlera; du sang pour du sang, un enfant pour un enfant.»

Sabbat 

26.02.2000

Levy essuie une remontrance des USA pour son discours «oeil pour oeil», «Une rhétorique qui envenime la situation n'est pas opportune. »

Dimanche

27.02.2000

Le chef du gouvernement français, Lionel Jospin, essuie des jets de pierres d'étudiants palestiniens lors de sa visite à l'université de Bir-Said. 

Lundi 

28.02.2000 

Pour la première fois, Barak parle d'un retrait des hauteurs du Golan sur la ligne du 4 juin 1967. Les quatre chefs de gouvernement précédents étaient, paraît-il, d'accord sur ce retrait. Yitzhak Shamir et Benjamin Netanyahou démentent.

Mardi

29.02.2000

Un porte-parole du ministère des affaires étrangères US confirme indirectement la déclaration de Barak relative au retrait du Golan: «Il y continuité dans l'attitude à cet égard des gouvernements israéliens.»






Retour


---------------------------------------------------------


ACCORD VATICAN-OLP


Traduction du texte intégral de l'accord entre le Vatican et l'OLP

Mardi 15 février 2000

Préambule

Le Saint-Siège, Autorité Souveraine de l'Eglise Catholique,

et

L'Organisation de Libération de la Palestine (ci-après dénommée OLP), agissant en tant que représentant du Peuple Palestinien, travaillant au profit et en tant que représentant de l'Autorité Palestinienne,

Profondément conscients de la signification particulière de la Terre Sainte, qui constitue, entre autres, un espace privilégié pour le dialogue inter-religieux entre les adeptes des trois religions monothéistes,

Ayant considéré l'histoire et le développement des relations entre le Saint-Siège et le Peuple Palestinien, en particulier les relations de travail et l'établissement subséquent, le 26 octobre 1994, de relations officielles entre le Saint-Siège et l'OLP,

Rappelant et confirmant la création de la Commission de Travail Bilatérale Permanente, ayant pour tâche l'identification, l'étude et le suivi des problèmes d'intérêt commun entre les deux parties,

Réaffirmant le besoin de conclure une paix juste et complète au Moyen-Orient, afin que toutes les nations de cette région puissent vivre en bon voisinage et travailler en commun au développement et à la prospérité de toute la région et de tous ses habitants,

Appelant à une solution pacifique du conflit Israélo-Palestinien, qui tiendrait compte des aspirations et droits nationaux légitimes et inaliénables du Peuple Palestinien, par la négociation et la conclusion d'un accord capable d'assurer la paix et la sûreté à tous les peuples de la région, sur la base de la justice et de l'équité, ainsi que du droit international, en particulier des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies touchant à ce problème,

Déclarant qu'une solution équitable du problème de Jérusalem, fondée sur les résolutions internationales, est fondamentale pour une paix juste et durable au Moyen-Orient, et que toutes les décisions et actions unilatérales modifiant le caractère et le statut spécifiques de Jérusalem sont moralement et légalement inacceptables,

Appelant par conséquent à adopter un statut spécial pour Jérusalem, statut faisant l'objet de garanties internationales, et qui devrait sauvegarder ce qui suit:

 

a. La liberté de religion et de conscience pour tous.

b. L'égalité devant la loi des trois religions monothéistes, de leurs institutions et de leurs fidèles, à l'intérieur de la Cité.

c. L'identité propre et le caractère sacré de la Cité et de son héritage religieux et culturel significatif.

d. Les Lieux Saints, leur liberté d'accès et la liberté de culte à l'intérieur de ces Lieux. e. Le régime du statu quo dans les Lieux Saints, là où il s'applique,

 

Reconnaissant que les Palestiniens, quelle que soit leur affiliation religieuse, sont des membres à part entière de la société palestinienne,

Concluant que les travaux de la Commission de Travail Bilatérale Permanente mentionnée supra sont suffisamment avancés pour permettre la signature d'un premier accord fondamental, qui doit offrir un fondement solide et durable au développement continu de leurs relations présentes et futures, et pour la poursuite des travaux actuels de la Commission,

Se sont accordés sur les Articles suivants:


Article 1

Paragraphe 1:

L'OLP affirme son engagement permanent à soutenir et à observer le droit humain à la liberté de religion et de conscience, tel qu'il est défini dans la Déclaration des Droits de l'Homme et dans d'autres textes internationaux relatifs à son application.

Paragraphe 2:

Le Saint-Siège affirme l'engagement de l'Église Catholique à soutenir ce droit et réaffirme une fois encore le respect accordé par l'Église Catholique aux fidèles de toutes les autres religions.


Article 2

Paragraphe 1:

Les Parties s'engagent à coopérer de manière appropriée pour promouvoir le respect des droits de l'homme, individuels et collectifs, pour combattre toutes les formes de discrimination et de menaces contre la vie et la dignité de l'homme, et pour promouvoir la compréhension et l'harmonie entre les nations et les communautés.

Paragraphe 2:

Les Parties continueront à encourager le dialogue inter-religieux, pour la promotion d'une meilleure compréhension entre les peuples de différentes religions.

Article 3


L'OLP assurera et protégera dans la Loi Palestinienne l'égalité des droits de l'homme et du citoyen pour tous les citoyens, en garantissant de manière spécifique, et sans préjudice des autres droits, la suppression de toute discrimination, individuelle ou collective, fondée sur l'appartenance à une religion, à une croyance ou à une pratique religieuse.


Article 4

Le régime du statu quo sera maintenu et observé pour tous les Lieux Saints Chrétiens, là où il s'applique.


Article 5

L'OLP reconnaît à l'Église Catholique la liberté d'exercer ses droits, de remplir ses fonctions et de respecter ses traditions, par les moyens qu'elle juge nécessaires, en particulier dans les domaines spirituel, religieux, moral, charitable, éducationnel et culturel.


Article 6

L'OLP reconnaît les droits de l'Église Catholique en matière économique, légale et fiscale. Ces droits seront exercés en harmonie avec les droits des autorités Palestiniennes dans ces domaines.

 


Article 7


La Loi Palestinienne reconnaîtra de plein droit la personnalité légale de l'Église Catholique, ainsi que celle de ses représentants canoniques légaux.


Article 8

Les dispositions de cet Accord ne doivent porter préjudice à aucun autre Accord actuellement en vigueur entre chacune des Parties et tout autre partie.


Article 9

La Commission de Travail Bilatérale Permanente, en accord avec les instructions données par les Autorités respectives des deux parties, pourra proposer d'autres moyens de développer l'étude des points du présent accord.


Article 10

Si une controverse se présentait concernant l'interprétation ou l'application des dispositions du présent Accord, les parties la régleront par le moyen d'une consultation mutuelle.


Article 11

Fait en deux exemplaires originaux, en langue arabe et en langue anglaise, les deux textes étant déclarés également authentiques. En cas de divergence, seul le texte anglais fera foi.


Article 12

Le présent Accord entrera en application dès le moment où il sera signé par les deux Parties.

Signé au Vatican, le 15 février 2000


Commentaire de Parole de Vie.

Cet accord extrêmement important est passé presque inaperçu des médias. Il a été conclu sur le dos des autorités israéliennes, sans qu'aucun gouvernement, à part celui d'Israël, ne proteste contre un tel procédé.

Dans son préambule, cet accord considère comme nulles et non avenues les lois israéliennes qui ont déjà déclaré Jérusalem capitale éternelle et indivisible d'Israël. Il appelle à l'adoption d'un statut particulier pour Jérusalem, sous garanties internationales.

Il est extraordinaire de noter que le préambule reprend les termes bibliques exacts de «paix et sûreté,» associés à la fin des temps et au début de la Tribulation: «Quand les hommes diront: Paix et sûreté! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point» (1 Thes. 5:3).

L'accord affirme qu'il faudra conclure un accord ultérieur, «un accord capable d'assurer la paix et la sûreté à tous les peuples de la région, sur la base de la justice et de l'équité.»

C'est de cet accord de paix futur dont parle la Bible. Sa conclusion marquera le début de la Tribulation. Il faut pour cela qu'Israël soit séduit par l'Antichrist. Celui-ci parviendra à rassembler toutes les parties du conflit actuel à la table de négociations, afin de conclure une paix «juste et équitable» pour tous.

Ces grandes manoeuvres de séduction ont déjà commencé. Le récent voyage du Pape en Israël n'est que l'une des étapes de ces grandes manoeuvres.

La venue d'Ariel Sharon au pouvoir en Israël doit relancer les négociations de paix israélo-palestiniennes, sous l'étroite surveillance de la communauté internationale (et du Vatican).

Pour vous montrer la puissance de séduction du Vatican, et l'ampleur des efforts déployés en vue de la paix, je vous propose de lire la traduction d'un court article rédigé par le rabbin Ronald Kronish. Il est Directeur du Conseil de Coordination Inter-religieux en Israël. Nous avons découvert cet article (initialement rédigé en anglais), sur le site web du Jerusalem Post, Edition Internationale (http://www.jpost.com).


Traduction de l'article du rabbin Kronish:

Il y a quelques semaines, j'ai assisté à une assemblée inter-religieuse au Vatican, à l'invitation conjointe du Conseil Pontifical pour le Dialogue Inter-religieux, présidé par le Cardinal Francis Arinze, et du Comité Central pour le Grand Jubilé de l'an 2000, présidé par le Cardinal Roger Etchegaray. Intitulé «À la veille du Millénium: Collaboration entre les différentes religions, «cette assemblée remarquable a réuni plus de 200 chefs religieux du monde entier, représentant plus de 20 religions mondiales. Il y avait environ 10 Juifs. J'étais le seul d'Israël. Les autres venaient des USA, d'Angleterre, de France et du Brésil.

J'ai fait quelques expériences extraordinaires au cours de cette conférence. Le premier jour, en allant rejoindre ma chambre dans le bâtiment officiel des invités, à l'intérieur de la Cité du Vatican, j'ai rencontré un religieux chrétien du Liban. Je lui ai dit: «Salut, voisin!» Il m'a répondu qu'il souhaitait que je puisse le visiter à Beyrouth, et qu'il espérait que Barak était sérieux dans sa tentative de mettre un terme à la guerre du Liban. Ceci se passait avant l'annonce de la récente initiative de pourparlers de paix entre Israël et la Syrie.

Le lendemain, au petit-déjeuner, je me retrouvai assis à côté d'un évêque de Syrie, qui m'invita à Damas et exprima l'espoir qu'il y aurait bientôt un accord de paix entre Israël et la Syrie. Je répondis: «Inch Allah!» Ce qui signifie en arabe «Si Dieu le veut!» En hébreu, nous disons: «B'ezrat hashem !»

Le second et le troisième jour de la conférence, je fus choisi comme modérateur d'une discussion, qui regroupait des représentants de la Jordanie, de l'Arabie saoudite, de l'Inde, du Japon, de l'Angleterre, des USA, de la Corée, et probablement de quelques autres pays. Ce fut fascinant. Nous avons beaucoup parlé du rôle positif que pourraient jouer les religions et les responsables religieux afin de promouvoir la paix entre les peuples. L'esprit de la réunion était très agréable, et les discussions furent enrichissantes. Il n'y eut aucune confrontation. Ce fut un dialogue authentique. Chacun écouta les autres avec attention. Je fus réellement stupéfié.

Le dernier jour de la conférence, l'un des membres de mon groupe de discussion, qui venait d'un pays arabe voisin d'Israël, vint me voir pendant la pause-café, et me dit ceci: «Vous savez, c'est la première fois de ma vie que je rencontre un Juif et que je lui parle. A plus forte raison un rabbin! Nous avons beaucoup de choses à nous dire. J'ai été heureux que nous puissions commencer à parler. Je prévois de me rendre bientôt en Jordanie. Quand je m'y rendrai, j'espère que nous pourrons continuer notre conversation!»

Le dernier jour de la conférence, nous avons été invités à une magnifique cérémonie sur la place Saint-Pierre en présence du Pape. Il s'est adressé aux participants de la conférence, ainsi qu'aux milliers de personnes assemblées à cette occasion. C'était un spectacle magnifique, surtout quand nous avons tous allumé des cierges pour la paix. Le pape, qui semblait très faible, prononça cependant un discours remarquable, dans lequel il a appelé à une intensification du dialogue inter-religieux, comme moyen de guérir les blessures anciennes, et à continuer à rechercher la paix parmi les peuples, à la veille d'un nouveau Millénium.

Ce fut un événement d'une grande inspiration spirituelle. Il m'a conforté dans mes efforts de promouvoir des relations pacifiques entre les peuples et le peuple d'Israël» à présent que nos chefs politiques veulent faire la paix avec tous nos voisins arabes, y compris en particulier avec le peuple Palestinien, il est temps pour les responsables et éducateurs religieux de faire notre part, en nous engageant dans une éducation pour la paix, afin de contribuer à instaurer une paix qui soit durable.

La visite du Pape en Israël, attendue dans quelques mois, ne peut que jouer un rôle constructif dans ce processus. Ici, en Israël, nous ne devons pas craindre cette visite, même si elle doit constituer un cauchemar sur le plan logistique. Je dirai au contraire que nous devons la considérer comme une opportunité extraordinaire, et accueillir la venue du Pape Jean-Paul Il en Israël, à ce moment particulier de notre histoire, comme marquant le début d'une ère de paix entre Israël et ses voisins. Nous espérons avec ardeur que le pape nous apportera un message d'urgence spirituelle, concernant le besoin de paix et de réconciliation entre les membres des principales communautés religieuses vivant sur la Terre Sainte, à ce moment charnière particulier de l'histoire mondiale.


Commentaire de Parole de Vie:

Comprenez-vous à présent pourquoi la Bible dit, dans le Livre de l'Apocalypse, que l'Antichrist, pour prendre le pouvoir mondial, devra se servir de l'Église apostate, la Grande Prostituée (Apoc 17:3, 7)? Plus tard, il la détruira (Apoc 17:16).

Il ne peut y avoir d'accord politique sans accord religieux préalable. Les problèmes religieux sont au coeur du conflit israélo-arabe, notamment ceux qui concernent Jérusalem et la reconstruction du Temple.

Avez-vous remarqué avec quelle facilité ce rabbin israélien, tout comme ses collègues des autres religions mondiales, se laisse séduire par le Vatican et par sa pompe?

La Parole de Dieu dit bien que la religion mondiale unique des temps de la fin aura son siège à Rome (Apoc. 17: 9 et 18). Nous assistons aux prémices de la constitution de cette religion mondiale, et, ce qui est plus attristant encore, de la séduction d'Israël.

Oui, le traité de paix qui va marquer le début de la Tribulation sera bientôt signé. Comme l'Église fidèle doit être enlevée auparavant, vous pouvez juger vous-mêmes de la proximité de l'enlèvement de l'Église!

«Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints. Et l'ange me dit: Écris: Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l'agneau! Et il me dit: Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu» (Apoc. 19:7-9).

©  Article de Parole de Vie - Reproduction autorisée, pourvu qu'elle soit intégrale, et que la source soit indiquée.

 

Retour


---------------------------------------------------------


COURROUX D'ISRAËL. JEAN-PAUL II SIGNE UN ACCORD AVEC LE PALESTINIEN (PHILISTIN!) YASSER ARAFAT. 


C'est la première fois que le Vatican signe un accord avec une entité islamique. Cet accord marginaliserait en fait Israël, qui serait isolé juridiquement en cas de non-respect des décisions prises. Cet accord intervient quelques semaines avant la visite du Pape de Rome en Israël (du 20 au 26 Mars prochain). Notons que l'Église Romaine, dont la tête se prend pour Jésus, se prend elle même pour l'Israël véritable, ce qui explique que la reconnaissance d'Israël ne date que du 30 Décembre 1993. 

Plus d'infos (Reuter/AP/voxdei) ajouté le 16/02/2000 

© Voxdei  16-02-2000


Retour


---------------------------------------------------------


UNE COOPÉRATION SANS PRÉCÉDENT

Israël et les États-Unis préparent un pacte de défense

Les experts israéliens et américains travaillent actuellement sur un accord bilatéral de défense destiné à garantir le futur accord de paix globale avec la Syrie et les Palestiniens.

Le journal israélien «Ha'aretz» signale que les détails de ce traité alimentent toujours les pourparlers à Jérusalem et à Washington, notamment entre un conseiller militaire du Premier ministre Ehud Barak et le nouvel ambassadeur américain en Israël, Martin Indyk. Un porte-parole de Barak a toutefois réfuté l'existence de négociations entre Jérusalem et Washington à ce sujet.

L'ambassade américaine à Tel-Aviv avait déjà fait savoir qu'Indyk travaillait effectivement sur des propositions en ce sens, mais qu'il ne fallait pas encore les considérer comme une «politique officielle» de Washington. Selon ces renseignements, Israël ne souhaite pas conclure de pacte d'assistance contraignant Washington à une intervention militaire automatique en cas de conflit. Il devrait plutôt se limiter à l'éventualité d'une attaque au moyen de missiles et d'armes de destruction massive. Dans le cadre du pacte, Israël mettrait à la disposition des Américains un soutien logistique et des bases militaires.

Selon ce même journal, le gouvernement Barak refuse un pacte global avec les États-Unis, car il risquerait de restreindre la souveraineté israélienne. Des officiers supérieurs israéliens craignent par exemple que des frappes de représailles comme celles qui ont récemment eu lieu au Liban ne soient plus possibles, pas plus qu'une réaction militaire rapide en cas d'agression arabe. En outre, un traité trop exhaustif avec Washington limiterait considérablement les ventes d'armes israéliennes à des pays comme la Chine.

Le «Ha'aretz» poursuit en précisant que ce sont surtout les États-Unis qui insistent pour que ce traité soit conclu, dans la mesure où le président Clinton voudrait le voir signé avant la fin de son mandat. Les États-Unis pensent qu'un pacte de défense pourrait aider le gouvernement israélien à convaincre une majorité de la population d'approuver un accord de paix avec la Syrie en cas de référendum. La Maison-Blanche, conclut le journal, se dit convaincue qu'un tel pacte obtiendrait la majorité des deux tiers requise au Congrès.


Commentaire:

Même si le traité n'est pas encore parachevé, cet article montre bien dans quelle direction il tend. Israël doit être entièrement lié au futur royaume de l'Antichrist. Celui-ci décidera alors ce que ce pays peut, ou non, faire. Et si, un jour, des troupes américaines sont stationnées en Israël, cela nous rappellera Zacharie 14,2, où Dieu dit qu'Il regroupera «toutes les nations à Jérusalem pour le combat». Ces Américains seraient d'ailleurs déjà en Israël. Nous vivons à une époque fascinante. La prophétie biblique s'accomplit sous nos yeux! C'est à cette lumière qu'il convient de lire l'article qui suit. CM 

© Nouvelles d'Israël Février 2000

 

Retour


---------------------------------------------------------


PAIX ET SÉCURITÉ Ont L'HORIZON?

Négociations féroces à propos du plateau du Golan

Le mois de janvier fut fatigant et bien rempli dans les sphères diplomatiques israéliennes, syriennes et américaines. Au début du mois, juste après le passage à l'an 2000, la petite ville américaine de Sephardstown accueillit une rencontre entre le Premier ministre israélien Ehud Barak, le ministre syrien des Affaires étrangères Faruk al-Shara et le Président américain Bill Clinton. Ils s'y réunirent pour entamer des négociations visant à conclure un accord de paix entre Israël et la Syrie.

Les représentants israéliens et syriens eurent pour la première fois la possibilité de discuter directement, ensemble, de leurs divergences. Pourtant les Syriens, qui se montrèrent intransigeants et durs, ne voulurent pas saisir cette opportunité. Ils se distancèrent constamment de leurs homologues israéliens surtout au cours de la partie publique de la rencontre. À ce propos, le ministre syrien des Affaires étrangères Faruk al-Shara, qui s'est entretenu de longues heures durant avec Ehud Barak, évita toute poignée de main avec le Premier ministre israélien.

En Israël, d'aucuns perçurent ce geste comme une véritable offense. Ils en appelèrent même à Barak pour qu'il rentre au pays aussi longtemps que les Syriens ne seraient pas disposés à faire preuve d'un minimum de politesse. Pourtant Barak ne rompit pas les négociations et déclara aux mécontents qu'il rencontrait les Syriens pour entamer des négociations et non pour mettre en évidence les bonnes manières.

La froideur syrienne se répercuta néanmoins sur l'ensemble du déroulement des négociations qui ne durèrent que quelques jours et furent caractérisées par la distance, le climat glacial et l'amertume. Les divergences d'opinion entre les deux parties se concentrèrent sur le choix du premier thème des négociations. Les Israéliens exigeaient de débuter par les aspects de sécurité; les Syriens, par contre, voulaient d'entrée attaquer la question du retrait d'Israël derrière les lignes de juin 1967.

Cette opposition qui règne déjà depuis quelques années influença aussi les discussions de Sephardstown. Les négociateurs israéliens ne voulurent sous aucune condition assouplir leur position et affirmèrent que des pourparlers concernant un retrait des troupes israéliennes ou un nouveau tracé des frontières ne pouvaient en aucun cas être envisagés sans mesures de sécurité négociées et appropriées. Les mesures de sécurité exigées par Israël englobent entre autres la dissolution des troupes armées syriennes situées entre le Golan et Damas ainsi que l'obtention de postes d'observation avancés et de systèmes de pré-alerte.

De son côté, l'équipe syrienne a fait clairement comprendre que les lignes de retrait devaient être fixées en premier lieu. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il sera possible de négocier des mesures de sécurité. Les deux parties se séparèrent sur ce désaccord et rentrèrent dans leurs pays respectifs.

Cette divergence sera également un sujet sensible à l'avenir. Malgré ces différences majeures, les milieux politiques et militaires israéliens s'accordent à affirmer que, contrairement aux tentatives précédentes, ces négociations se concluront enfin positivement et qu'Israël se retirera du plateau du Golan dans un délai relativement court. 

© Nouvelles d'Israël février 2000


Retour


---------------------------------------------------------

ACTIVITÉS ANTI-ISRAÉLIENNES DANS LE PAYS VOISIN SITUÉ À L'EST

Paix froide avec la Jordanie

Ces derniers temps, il est question en Israël de signes relatifs à une augmentation des activités anti-juives en Jordanie. En outre, des milieux gouvernementaux mettent l'accent sur le fait que la maison royale jordanienne ne fait rien pour les contrecarrer.

La Jordanie connaît actuellement un processus de «refroidissement», tout à fait comparable à l'attitude de l'Égypte vis-à-vis d'Israël. Cela s'est traduit nettement par l'interdiction prononcée par les organisations professionnelles jordaniennes de nouer des contacts avec des hommes d'affaires israéliens de diverses branches. Ainsi, par exemple, le conseiller juridique d'une firme jordanienne a interdit de défendre un avocat israélo-arabe qui était cité devant un tribunal pour faux en écritures. L'association des journalistes jordaniens a pris des mesures strictes contre trois de ses membres – des journalistes très estimés et hautement qualifiés – pour s'être rendus en Israël en septembre dernier. Ils ont été exclus de l'association. Parce qu'ils ont fait «acte de contrition» et publié une lettre acide contre Israël, la sentence a été levée.

«Sans le moindre doute, il s'agit d'une tendance de plus en plus marquée, à laquelle on ne s'oppose pas de la bonne manière», fait remarquer un fonctionnaire gouvernemental israélien soucieux.

©  Nouvelles d'Israël février 2000


Retour


---------------------------------------------------------


QU'EXIGE ISRAËL?

La démilitarisation du plateau du Golan et beaucoup d'autres choses

Outre les divergences liées à la délimitation des territoires, Israël s'inquiète avant toute chose pour sa sécurité et exige qu'à l'avenir les attaques-surprises provenant du sol syrien soient rendues impossibles.

C'est pourquoi Israël exige que tout le plateau du Golan soit démilitarisé et que l'importante concentration de troupes armées syriennes, à l'exception d'une division, soit dissoute et déplacée à l'Est, derrière Damas. En outre, Israël veut que des soldats de la force de défense israélienne ou d'autres observateurs israéliens soient inclus dans une équipe de la base de pré-alerte américaine. Cette dernière devrait être aménagée à même le Golan et devrait empêcher à la fois des mouvements massifs de soldats syriens et des attaques-surprises.

Israël exige également des États-Unis qu'ils lui fournissent les armements et équipements militaires lui donnant un avantage décisif sur la Syrie.

Il est évident qu'aucun accord ne pourra naître sans l'implication des Américains. Selon différentes publications, Israël aurait besoin d'au moins 17 milliards de dollars rien que pour financer son retrait du Golan (dédommagement des colons, construction de nouvelles bases militaires, etc.).

Israël exige également de recevoir les plus récents et les meilleurs équipements militaires. Comme le mentionnaient des communiqués de presse étrangers, Israël a besoin, entre autres, de missiles pouvant aussi être tirés de sous-marins en haute mer (portée: 2.000 km). Israël réclame en outre un satellite à usage militaire à son entière disposition ainsi que de nouvelles bases militaires sur le Golan.

Ces exigences israéliennes concernent également deux hélicoptères de combat de type «Apache», trois avions de reconnaissance «Awacks», des avions ravitailleurs ainsi qu'une base au sol consacrée au traitement des images satellites. Les exigences israéliennes dans le domaine militaire, adressées aux États-Unis, se chiffrent à environ 65 milliards de dollars.

©  Nouvelles d'Israël février 2000


Retour


---------------------------------------------------------


RETRAIT DU GOLAN

Bon nombre de colons du Golan sont contre un retrait

La plupart des habitants israéliens du Golan se prononcent naturellement, ce qui se comprend fort bien, contre un retrait du Golan. Pour beaucoup d'entre eux, il s'agirait d'un douloureux déracinement, puisque résidant là depuis plus de trente ans.

Il va dès lors de soi qu'en Israël, ils aient commencé à mener combat contre un tel retrait. Ce combat a atteint son point culminant à la mi-janvier, quand quelque 150.000 personnes se sont rassemblées sur la Place Rabin à Tel-Aviv pour manifester contre un retrait israélien du Golan. Les organisateurs espéraient que non seulement les habitants du Golan y participeraient, mais que toutes les couches de la société et tous les camps du spectre politique de l'État y seraient représentés. Ils appelèrent aussi à s'abstenir de dédaigner le Premier ministre et son gouvernement.

Le but de cette manifestation: renforcer le mouvement de protestations contre un retrait du Golan et constituer une large base à l'intérieur du peuple israélien dans l'optique d'un éventuel référendum. Dans le cadre d'un tel référendum, qui serait sans précédent dans l'histoire d'Israël, les citoyens devraient se prononcer sur le sort des hauteurs du Golan ainsi que sur les conditions s'y rattachant.

Des sondages d'opinion ont montré que cette manifestation a eu un impact certain et que nombre des gens opposés à un retrait ne fait qu'augmenter régulièrement.

Outre ces manifestants, il y a sur le Golan des personnes qui, à titre individuel, ne sont nullement disposées à continuer des manifestations silencieuses ou à se contenter d'un dédommagement financier en échange de leurs maisons. Par contre, plusieurs milliers d'habitants de la ville de Katzrin se sont adressés en décembre et en janvier à des avocats qui seraient chargés de les représenter lors de négociations et de défendre leurs intérêts en cas de dédommagements. De nombreux autres ont déjà commencé à chercher des maisons ou des appartements vides en Galilée. Ils s'intéressent également à des nouvelles constructions, mais qui ne sont qu'au stade de l'étude.

Devant ces mouvements divers, le président de l'État juif, Ezer Weizman, a exposé un point de vue très clair: il s'est prononcé pour un retrait du Golan. Lors d'une rencontre provoquée par un des habitants du Golan pour s'assurer son appui, il leur recommanda d'évacuer leurs maisons. Il en appela à eux pour qu'ils contribuent à la paix en cédant leurs demeures. La conséquence en fut que la rencontre avec le président Weizman fut particulièrement tendue et que les habitants du Golan refusèrent même de se laisser photographier avec lui.

Commentaire:

Israël parcourt des chemins difficiles – il suffit de penser aux grands territoires qu'il a cédés et cédera encore tant aux Palestiniens qu'aux Syriens. En tant que chrétiens nés de nouveau et donc véritables amis de ce peuple, ne nous leurrons pas: malgré le renoncement incompréhensible – pour bon nombre de ces amis – relativement au plateau du Golan, Dieu poursuit Son plan prophétique avec et par Israël. Ce pays ne désire pas rendre le Golan, mais il y est contraint par le monde entier sous la conduite des USA. À cet égard, très intéressant est ce communiqué selon lequel l'UE a dernièrement fait parvenir à la Syrie, via le ministre des Affaires étrangères portugais, Jaime Gama, une proposition de lui offrir son aide dans les domaines de la sécurité, de l'eau et du développement régional. Non seulement les Américains, mais aussi l'UE veut avoir son petit mot à dire au Proche-Orient. Cela est bien dans la ligne de la Parole prophétique. Où cela peut conduire, nous avons essayé de l'exposer dans le dernier journal. Du reste, il y a ceci de très intéressant: selon les promesses, le Golan ne fait pas partie de la Terre promise, mais bien tout le Liban (voir la série d'articles de Fredi Winkler dans les «Nouvelles d'Israël»). Continuons à prier pour Israël! CM 

© Nouvelles d'Israël février 2000


Retour


---------------------------------------------------------


LA RUSSIE LANCE UN SATELLITE MILITAIRE ISRAÉLIEN


Voici quelques années encore, on aurait cru à une plaisanterie, mais c'est pourtant la pure vérité: le nouveau satellite militaire de l'État d'Israël sera prochainement mis sur orbite par la Russie au moyen d'un lanceur russe.

L'accord concernant le lancement du satellite a été conclu à Moscou après de longues négociations menées par les militaires israéliens, et approuvé par Ehud Barak, Premier ministre et ministre de la Défense. Étant donné qu'il s'agit d'une thématique très délicate, Israël avait averti les États-Unis au préalable. Une fois mis au courant dans le détail des motifs israéliens, Washington a donné son blanc-seing.

Le premier satellite militaire «Ofek» avait été lancé avec succès en avril 1995 grâce à une fusée israélienne. Depuis lors, il remplit sa mission de manière satisfaisante et a levé tous les doutes quant à son utilité.

Initialement, «Ofek» ne devait pas rester en service plus de trois ans; toutefois, bien que l'échéance soit depuis longtemps dépassée, le satellite continue à fonctionner sans anicroche.

La nécessité de faire appel à un lanceur russe pour la mise en orbite démontre le retard qu'a pris le programme aérospatial israélien par rapport aux projets initiaux.

Selon les experts, ce retard serait dû à un incendie qui a ravagé les ateliers de production de l'industrie aéronautique israélienne à Rishon LeZion voici deux ans. Cet incendie a provoqué pour plusieurs millions de dollars de dégâts, et n'a manifestement pas été sans conséquences sur le programme spatial israélien.

Un des principaux motifs de l'accord signé avec la Russie est de nature financière. Le lancement d'un satellite au moyen d'un engin russe est la moins coûteuse de toutes les alternatives. En outre, les Russes pouvaient mener cette mission à bien plus rapidement que par exemple la France, où ce type de mission s'inscrit sur une véritable liste d'attente.

Mais la mise à contribution du potentiel russe devrait rester sans lendemain, car Israël a l'intention de combler son retard et de lancer son prochain satellite en utilisant une fusée de sa propre fabrication.

©   Nouvelles d'Israël février 2000


Retour


---------------------------------------------------------


À L'OMBRE DES DISCUSSIONS POUR LA PAIX ENTRE ISRAËL ET LA SYRIE

Second retrait de Judée et de Samarie

Sans bruit, sans manifestations de protestation, sans soulèvements, Israël a cédé davantage de territoires de Judée et de Samarie à l'Autorité palestinienne (PA), ainsi que le prévoyait l'accord de Charm-el-Cheik.

La cession repose sur un accord intervenu entre le Premier ministre israélien Ehud Barak et Yasser Arafat. Il s'agit en grande partie de zones inhabitées du désert de Judée. Les détails concernant la mise en application de l'accord furent réglés au cours de négociations laborieuses, menées par une équipe formée spécialement à cet effet et dirigée par Oded Eran pour Israël et Salb Barekat pour l'Autorité palestinienne.

Le retrait des troupes israéliennes d'autres territoires de Judée et de Samarie eut lieu dans le calme, notamment en raison du fait que la presse s'est exclusivement concentrée sur les négociations de Sephardstown. C'est dans cette ville d'Amérique du Nord que se rencontraient le Premier ministre israélien Ehud Barak et le ministre syrien des Affaires étrangères Faruk al-Shara.

L'accord entre Israéliens et Palestiniens n'aboutit qu'après de longues négociations qui mirent fin à une crise d'environ six semaines. Au départ, les Palestiniens ne voulaient pas de la ligne de retrait proposée par les Israéliens. Ce n'est qu'après l'intervention du secrétaire d'État aux Affaires étrangères, Madeleine Albright, qu'ils acceptèrent finalement la carte israélienne.

Par ce retrait, les Palestiniens se voient confier 2% supplémentaires des régions de la catégorie «B». Ces territoires passent de la catégorie «B» à la catégorie «A», devenant ainsi des territoires uniquement administrés par l'Autorité palestinienne. Les territoires dont Israël s'est retiré se situent en grande partie autour des villes de Jenin et de Ramallah. De plus, 3% des territoires de la catégorie «C», sous contrôle total d'Israël, sont passés dans la catégorie «B». juridiquement parlant, les régions de la catégorie «B» dépendent certes des Palestiniens, mais Israël y jouit encore d'une souveraineté totale. Il s'agit ici de parcelles du désert de Judée classées comme réserve naturelle.

Une étape supplémentaire du retrait doit encore être réalisée avant que les négociations en vue d'un accord définitif ne puissent commencer. Cette étape concerne le sort de 6,1% de territoires supplémentaires de Judée et de Samarie. À l'origine, conformément au premier calendrier, les Palestiniens auraient dû recevoir ces terres au plus tard le 20 janvier. Mais compte tenu des divergences d'opinion profondes à ce sujet, le délai n'a pu être respecté et fut reporté symboliquement sine die. Les Palestiniens exigent que les lignes de retrait correspondent précisément à celles qu'ils ont fixées. Ils insistent sur le fait que le prochain retrait israélien comprenne aussi le village Abu Dis, situé dans le voisinage de Jérusalem. Bien que se trouvant en dehors des limites de la ville, il représente en réalité une partie de Jérusalem. Il semble évident que les Palestiniens persisteront à exiger le retrait de Abu Dis, ce qui signifierait pour eux une grande victoire: Israël se retirerait des faubourgs de Jérusalem. Selon certains projets palestiniens, Abu Dis deviendrait le siège du Parlement palestinien si Yasser Arafat proclamait l'État de Palestine. 

© Nouvelles d'Israël février 2000

 

Retour


---------------------------------------------------------


VATICAN: ACCORD AVEC LA PALESTINE


Un accord officialisant la présence de l'Église catholique dans les territoires autonomes a été conclu au Vatican. Il a été signé hier au terme d'une rencontre entre le leader palestinien Yasser Arafat et le pape Jean Paul II. L'accord, signé au nom du Saint-Siège et de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), officialise toutes les activités de l'Église dans les territoires palestiniens.

Le texte de l'accord insiste sur la «liberté de religion et de conscience», «l'égalité des trois religions monothéistes» et le «libre accès» aux «Lieux sacrés».

Le Vatican a signé en novembre 1997 un accord du même genre avec Israël. / afp

©   Impartial du 16 février 2000


Retour


---------------------------------------------------------



  Regard sur Israël en Mars 2000

 

Mercredi

01.03.2000 

Le Shas, le Mafdal et Be-Alyah votent contre le gouvernement sur la question d'und'un référendum sur les hauteurs du Golan.

Jeudi 

02.03.2000

Barak envisage de renoncer à une présence israélienne dans la station de surveillance sur le Golan.

Vendredi 

03.2000

Le Shabak empêche un attentat kamikaze dans la région de Dan.

Sabbat 

04.03.2000

Washington, Damas et Jérusalem démentent une information en provenance d'Israël, selon laquelle il y aurait eu une percée lors de pourparlers avec la Syrie.

Dimanche

05.03.2000 

Etat d'alerte dans le pays tout entier: le Hamas menace des attentats en masse.

Lundi 

06.03.2000 

Le gouvernement s'est décidé: L'IDF se retirera du Liban en juillet 2000, avec ou sans accord.

Mardi 

07.03.2000 

Un colon juif aurait fait passer de Gaza à Taibeh, contre paiement, un groupe de terroristes de Gaza.

Mercredi

08.03.2000

Un ministre est inquiété pour harcèlement sexuel. Yitzhak Mordechaï nie toutes les accusations.

Jeudi 

09.03.2000

Rencontre au sommet entre Barak, Arafat et Moubarak à Charm el-Cheik.

Vendredi

10.03.03.2000

On estime que trois villages près de Jérusalem - Abu Dis, A-Ra'am et Al Azaïjan - seront remis à Arafat d'ici le mois de juin.

Sabbat 

11.03.2000

L'opposition: «Barak veut partager Jérusalem.» Rabbi Ovadia: «Abus Dis et Al Azarija font partie de Jérusalem.

Dimanche

12.03.2000

Le pape s'excuse auprès des Juifs pour les agressions que l'Eglise leur a infligées.

Lundi 

13.03.2000

La Knesset rejette à une forte majorité une motion de censure portant sur l'inclusion dans le programme scolaire de poètes et d'auteurs palestiniens.

Mardi 

14.03.2000 

La défense antiaérienne israélienne a bombardé des objectifs au Liban; elle a détruit des katiouchas et des engins balistiques qui étaient acheminés vers le Hezbollah.

Mercredi

15.03.2000

Barak décide que le village arabe Anata, au nord de Jérusalem, ne sera pas rendu à Arafat.

Jeudi 

16.03.2000

Les cercles ultra-orthodoxes recommandent de se tenir tranquille pendant la visite du pape.

Vendredi

17.03.2000 

IDF présente le plan du trait militaire du Liban, baptisé «L'Opération de l'aube». Des mesures de protection y sont prévues pour les habitants du nord d'Israël.

Sabbat 

18.03.2000 

La police palestinienne a arrêté cinq autres terroristes du Hamas, armés d'explosifs; ils se proposaient de commettre des attentats en Israël à partir de Gaza.

Dimanche

19.03.2000 

Vandalisme à l'héliport aménagé à Jérusalem pour le pape. Des inconnus y ont laissé des graffitis comme ÉLe pape dehors!» ou «Où étais-tu pendant l'holocauste?»

Lundi 

20.03.2000 

Barak se fait présenter les cartes de Judée et de Samarie, où 6,1% supplémentaires des territoires sont marqués comme devant être rendus aux Palestiniens. 

Mardi 

21.03.2000 

Le pape arrive à bord d'un avion jordanien à l'aéroport Ben Gourion à Tel-Aviv.

Mercredi

22.03.2000 

Jean-Paul Il visite Bethléhem, célèbre une messe en plein air et rencontre Yasser Arafat. Il parle du droit des Palestiniens à une «patrie».

Jeudi 

23.03.2000 

Lors d'une cérémonie du souvenir à Yad Vashem, le pape met l'accent sur la signification du souvenir et sur la difficulté de traduire en mots les terribles événements de l'Holocauste.

Vendredi

24.03.2000 

La plus grande manifestation dans l'histoire de l'Etat d'Israël: une messe en plein air célébrée par le pape sur la montagne des Béatitudes avec 100.000 participants.

Sabbat 

25.03.2000 

L'épouse d'Ariel Sharon, est enterrée dans la propriété de famille dans le Sud.

Dimanche

26.03.2000

Rencontre stérile entre Clinton et Assad à Genève. la paix entre Israël et la Syrie est remise à plus tard.

Lundi 

27.03.2000

Rabbi Ovadia Joseph est l'objet d'une enquête. Il aurait attaqué verbalement le ministre de l'Education, Yossi Sarid.

Mardi 

28.03.2000 

Un F-16 s'abîme en mer. Les deux membres de l'équipage perdent la vie; l'un d'eux était un petit-fils de Menahem Begin.

Mercredi

29.03.2000 

Benjamin Netanyahou doit passer en justice pour avoir accepté des pots-de-vin, pour fraude et abus de pouvoir.

Jeudi 

30.03.2000

Barak estime qu'un retrait unilatéral du Liban ne mènera pas à des affrontements militaires.

Vendredi

31.03.2000

A Tel-Aviv, les supporters de l'équipe de basket-ball du «Maccabi» célèbrent la victoire de leur club en quart de finale de la coupe d'Europe.





Retour


---------------------------------------------------------


CRISE DES NÉGOCIATIONS DE PAIX ISRAÉLO-SYRIENNES

Le comportement énigmatique d'Assad

La crise que connaissent les négociations pour la paix entre Israël et la Syrie se poursuit. Officiellement, plus aucune conversation ne s'est tenue entre les représentants de ces deux pays depuis la fin janvier et les deux premières semaines de février. Vu de l'extérieur, il semble que les négociations soient dans une impasse.

Jusqu'à présent, il n'y a pas eu d'informations officielles pour expliquer cette attitude tout à fait curieuse de la Syrie, qui immobilisa les négociations. Une des raisons – mais on ne fait que spéculer – semble être qu'Assad s'est effrayé de l'avancement en un premier temps rapide des négociations. Cela s'inscrit sur cet arrière-plan: dans ce pays, le peuple et, en particulier, les militaires de haut rang ne sont pas encore prêts pour un traité de paix avec Israël. Une autre explication fort intéressante avancée par un diplomate égyptien a trait à l'âge et à l'état de santé du président syrien. Il doit se sentir offensé de ce que l'on en parle ouvertement dans les médias israéliens. Par l'interruption des négociations, il veut prouver qu'il n'est pas du tout pressé et qu'en aucune manière, il ne se laissera mettre sous pression pour accepter de quelconques compromis.

Cependant, des experts et des commentateurs pensent que les négociations pourront rapidement reprendre, éventuellement dans quelques petites semaines déjà. Si Assad n'est pas pressé, il sait cependant que le président US Clinton, qui considère la conclusion d'un traité de paix israélo-syrien comme une de ses missions, ne dispose plus de beaucoup de temps. Si, à l'automne prochain, certains accords ne sont pas conclus, les entretiens seront gelés jusqu'après les élections présidentielles aux USA. Il se pourrait même que plus rien ne bouge durant plusieurs années, si le nouveau président US ne devait marquer aucun intérêt pour cette affaire.

Malgré ces explications rationnelles, il est difficile de comprendre l'attitude des Syriens. Il semble parfois qu'ils mettent tout en oeuvre pour que le Premier ministre israélien essuie un échec lors d'un référendum. Car Barak a promis que le peuple israélien serait consulté sur un traité de paix négocié avec les Syriens. L'exemple typique de la ligne politique de ces derniers se trouve dans un commentaire du journal du parti de l'État syrien «Al Baath». Cet article, publié par son rédacteur en chef, attaque Israël ainsi que le peuple israélien sur l'arrière-plan de la Conférence de l'Holocauste, qui s'est tenue en Suède. Le rédacteur en chef émet des doutes quant à la réalité d'une forme ciblée et massive de l'Holocauste, comme les pays occidentaux la présentent. Selon lui, Israël et le sionisme exagèrent démesurément pour s'attirer la compassion du monde et l'exploiter de multiples façons.

Mais ce n'est là qu'un article à côté de nombreux autres qui paraissent dans les journaux syriens officiels et contiennent des attaques contre Israël. De tels écrits ont été publiés à l'époque des négociations aux USA. Cette parution va de pair avec l'attitude de rejet du ministre syrien des Affaires étrangères Farouk al-Shara, qui refusa de serrer la main d'Ehud Barak et qui ne put le regarder droit dans les yeux durant les entretiens à Shepherdstown. Cela montre clairement que la Syrie ne fournit pas vraiment d'efforts pour gagner l'opinion publique en Israël, mais que plutôt elle érige un front dur contre «l'ennemi sioniste». Sur cet arrière-plan, de nombreux Israéliens se demandent si, de l'autre côté, il existe réellement quelqu'un avec qui pouvoir parler d'une paix stable qui justifierait un retrait du Golan.

Commentaire:

Comme le monde est «tordu»! Les Syriens se comportent comme s'ils étaient vainqueurs d'Israël, alors que c'est exactement le contraire: Israël l'a emporté dans ses cinq guerres contre la Syrie. Où voit-on ailleurs que les vainqueurs doivent se plier aux conditions des vaincus? Naturellement, en Israël seulement. Le monde entier attend de ce dernier qu'il fasse des concessions et qu'il rencontre presque toutes les exigences des Syriens. Ce rapport également doit être considéré sur fond du commentaire de notre article «Normalisation avec les Arabes impossible». Il en est de même pour l'article suivant. CM

©   Nouvelles d'Israël Avril 2000


Retour


---------------------------------------------------------


DES PERTES DOULOUREUSES AU LIBAN


Des milliers d'Israéliens dans les abris antiaériens


En huit jours à peine, cinq soldats israéliens ont perdu la vie dans la «zone de sécurité» du Sud-Liban, et de nombreux autres ont été plus ou moins grièvement blessés. Dans ce contexte, l'attaque aérienne qui a frappé des centrales électriques libanaises dans la nuit du 6 au 7 février n'a rien d'étonnant. L'opposition israélienne a applaudi; le Hezbollah a juré vengeance; la Syrie a menacé d'une détérioration radicale de la situation. D'importantes livraisons d'armes iraniennes aux milices du Hezbollah montrent l'éventualité d'un bras de fer prolongé.

Les circonstances évoquaient une époque où régnaient des situations similaires: le soir du lundi 6 février, les quelque 300 000 Israéliens vivant entre Nararuya et Metullah, à la frontière libanaise, ont reçu l'injonction de se rendre aux abris. Anticipant les frappes, des milliers d'habitants de Kiryat Shmoneh et des environs avaient déjà pris la route en direction du Sud. Les hôtels se sont vidés, les écoles ainsi que la plupart des entreprises ont été fermées. À minuit, des avions israéliens ont bombardé, à l'aide d'armes modernes de haute précision, trois centrales électriques libanaises et un poste du Hezbollah dans la plaine de la Bekaa, sous contrôle syrien.

Des heures durant, des centaines de milliers de Libanais ont été plongés dans le noir; l'opération a fait d'énormes dégâts matériels. Le mardi matin – les Israéliens du Nord n'avaient pas encore quitté les abris – un porte-parole du Hezbollah à Beyrouth a promis une prompte vengeance. Israël a réagi en affirmant que tout nouveau tir de roquettes sur son territoire se traduirait par une rétorsion plus sévère encore. Le Likoud, dont le chef Ariel Sharon avait été préalablement mis au courant de l'opération par Ehud Barak, a salué «l'action résolue» du gouvernement et a qualifié de fautive la retenue qui avait prévalu jusqu'alors. D'après les Israéliens, Washington a mis les deux parties en garde contre les périlleuses conséquences d'une escalade au Liban, tout en exprimant sa compréhension pour la démarche de Jérusalem.

Le 15 février, Shaul Mofas, chef de l'état-major général, a signalé qu'il chargeait désormais l'armée d'intervenir contre les membres du Hezbollah, même s'ils étaient mêlés à la population des villages, ajoutant qu'Israël ne pouvait plus rester sans agir. Il a précisé que les activités du Hezbollah avaient augmenté de 30% et qu'ils utilisaient des missiles beaucoup plus modernes provoquant de plus lourdes pertes. Le moral des soldats israéliens se maintient toutefois au beau fixe.

Le Premier ministre israélien Ehud Barak a planté de sa propre main le dernier clou du cercueil des négociations de paix, a-t-on pu lire dans le quotidien de langue anglaise de Damas, le «Syrian Time», suite aux attaques israéliennes.

Le 10 février, les ondes israéliennes ont pour la première fois diffusé des déclarations de soldats de Tsahal gagnant leurs positions dans la zone de sécurité. Un soldat parachutiste a notamment déclaré qu'il ne voulait pas être le dernier soldat tué au Liban. Il s'interrogeait: «A quoi bon rester au Liban au péril de sa vie si, pour des motifs politiques, l'armée est pieds et poings liés et ne peut réagir en fonction de son potentiel?» Un autre soldat affirmait que dans certains cas, il fallait savoir lâcher prise: «Nous avons subi trop de pertes et n'attendons qu'une chose: sortir d'ici au plus vite». Un troisième ajoutait: «Israël ne peut pas gagner cette guerre, car nous sommes trop gros et trop lourds, tandis qu'eux (les membres du Hezbollah) sont petits et insaisissables.»

Le porte-parole principal de Tsahal, le général Obed Ben Ami, a critiqué ces interviews et signalé que les soldats n'avaient pas eu la permission de s'exprimer devant les médias, tout en insistant sur le fait que les militaires ne devraient pas intervenir dans un débat politique. Le président Ezer Weizman a émis l'opinion qu'Israël pouvait agir au Liban sans mettre en danger les troupes au sol, par une intervention massive de l'armée de l'air. Le monde n'a rien fait pour empêcher les opérations américaines au Kosovo, ni russes en Tchétchénie, a poursuivi Weizman, «mais si nous faisons la même chose qu'eux là-bas, malheur à nous!» Weizman a condamné cette morale à deux vitesses.

Le 16 février, le «cabinet de sécurité» israélien a conféré à Ehud Barak et deux de ses ministres le pouvoir de décider seuls, en cas d'urgence, d'une réaction israélienne au Sud-Liban en cas d'agression de la part du Hezbollah pro-iranien. La radio a signalé qu'au besoin, Barak (qui détient également le portefeuille de la Défense) ainsi que David Levy et Yitzhak Mordechaï, respectivement ministres des Affaires étrangères et des Transports, pourraient donc prendre des décisions rapides sans l'aval du cabinet restreint. Selon cette même source, Shaul Mofas, qui participait à la rencontre, a été sévèrement critiqué par plusieurs ministres pour ses déclarations de la veille. Mofas avait déclaré qu'il voulait demander au parlement la permission d'attaquer des villages libanais d'où des soldats israéliens avaient été pris pour cibles. D'après une convention signée en 1996 entre Israël et les milices du Hezbollah au Sud-Liban en vue de la protection des civils dans les deux camps, Israël n'a absolument pas le droit de s'en prendre à des villages. On a appris que durant la séance, Mofas s'était «indirectement excusé» pour ses propos.

Le lieutenant-général Mofas a en outre déclaré que Tsahal avait élaboré un plan précis pour l'éventualité d'un retrait unilatéral du Liban. Dans l'intervalle, l'état-major des troupes israéliennes au Sud-Liban est de plus en plus inquiet à l'idée de voir le retrait précipité de ces troupes et de leurs auxiliaires déboucher sur des représailles.

Commentaire:

Le dilemme d'Israël au Liban est difficile à résoudre. Chaque militaire professionnel sait combien il est ardu de lutter efficacement contre des groupes terroristes très mobiles. Sur ce plan, Israël a besoin de nos prières toutes particulières pour que Dieu intervienne. Il nous faut aussi prier constamment pour qu'aucun soldat israélien ne tombe plus au Liban et pour que Dieu insuffle une grande sagesse à Israël – même si cette nation ne croit pas encore en Lui – sur la façon de vaincre ces terroristes. Car Dieu peut toutes choses! Selon la Bible, le Liban tout entier appartient à Israël – et un jour, cela sera réalité. CM 

©  Nouvelles d'Israël Mars 2000


Retour


---------------------------------------------------------


NOUVELLE MENACE DE LA LIBYE ENVERS ISRAËL


Prophétie sur «Gog» de plus en plus actuelle!


Un communiqué du service de sécurité espagnol fait état de cet élément: ces derniers temps, la Libye essaie de se procurer des fusées capables de toucher les pays de l'OTAN de l'Europe du Sud ainsi qu'Israël. Parallèlement, la Libye continue à développer des agents de guerre chimiques et biologiques et tente de fabriquer des armes nucléaires. Le communiqué espagnol a été publié après que des forces de sécurité britanniques eurent mis en lieu sûr un chargement de Scud, qui, manifestement, était directement destiné à la Libye.

Selon les Espagnols, les Libyens ont déjà rassemblé plusieurs tonnes de matériel qui leur permettent de fabriquer le gaz toxique Sarin. Déjà dans les années 70, la Libye avait fondé un centre de recherches atomiques, lequel centre fonctionnait avec l'aide de scientifiques russes. En outre, la Libye s'emploie à développer des fusées sol-sol d'une portée de 1000 km et plus. Le communiqué affirme aussi que les ingénieurs libyens établissent la portée «requise» de ces engins sur base de l'éloignement de leur pays par rapport à Israël. Au sujet du développement des fusées, la Libye a noué des contacts avec la Corée du Nord dès 1992. Ces deux États ont signé un traité selon lequel la Libye aidera la Corée du Nord financièrement dans le programme de développement des fusées «Nodong» et, en contrepartie, la Libye recevra les premières fusées.

«La Libye ne se considère pas comme un pays participant au processus de paix au Proche-Orient; elle poursuit donc une politique franchement hostile à Israël», lit-on encore dans le communiqué espagnol. Les informations qui y sont données ouvertement sont très bien connues des services secrets israéliens. Selon des déclarations du service de sécurité israélien, la Libye se sert aussi de l'Iran pour le développement de fusées. Aujourd'hui, les services de sécurité israéliens considèrent la Libye comme «un des plus grands dangers actuels». L'opinion générale est que la Libye mettra tout en oeuvre pour réaliser ses projets concernant les fusées.

L'Iran également représente un danger Le service des renseignements US, la CIA, part du principe que l'Iran dispose de la capacité de fabriquer des bombes atomiques, ce qui est en nette opposition avec ses avis antérieurs.

Le célèbre journal américain «New York Times» a fait état dernièrement d'une modification de la CIA dans l'estimation de la situation. En outre, il y était dit que la CIA, ces dernières années, n'avait pas fort bien réussi à cerner les mouvements et entreprises iraniens concernant l'obtention d'un potentiel d'armes atomiques. De plus, les USA ont échoué quand il s'est agi d'interrompre des contacts au plan diplomatique entre l'Iran et la Russie.

Sur base de leurs propres sources, des cercles de sécurité en Israël ont confirmé le changement d'estimation des Américains comme étant correct.

 

Commentaire:

Il n'est pas étonnant de constater que surtout la Libye et l'Iran soient considérés comme très dangereux pour Israël. Cette situation nous rappelle ce qui est écrit en Ezéchiel 38, 5. Ces deux États y sont considérés comme des satellites qui, avec «Gog de Magog», attaqueront soudainement Israël. À notre connaissance de l'Écriture, cet événement ne se produira qu'après l'enlèvement de l'Église. Sur base d'Ezéchiel 38 et 39, l'Éternel interviendra alors puissamment en faveur de Son peuple Israël.

Le fait que ces deux pays entreprennent tout pour effacer Israël de la carte en dit beaucoup plus à cet égard que de longs discours. Mais dans tous les dangers face auxquels Israël se trouve, nous pouvons être habités par la certitude que Dieu combat pour Son peuple. Oui, en présence de toutes ces menaces en provenance de la Libye et de l'Iran, nous devons croire de tout coeur les promesses divines pour Israël, sachant qu'en fin de compte «toute arme forgée contre toi sera sans effet» (cf. Es. 54, 17). CM

© Nouvelles d'Israël Mars 2000

  

Retour


---------------------------------------------------------


Regard sur Israël en Avril 2000

 

Sabbat 

01.04.2000 

Le ministre libanais de la Défense met Israël en garde contre un retrait unilatéral: L'armée syrienne entrera ans le Liban-Sud et Tel-Aviv se trouvera à portée de Missiles.»

Dimanche

02.04.2000 

La crise de coalition est interminable. Le ministre de l'Education, Sarid, refuse d'accorder un quelconque pouvoir juridique au ministre par intérim du parti Shas.

Lundi 

03.04.2000 

Israël demande l'aide internationale pour délimiter la frontière entre Israël et le Liban.

Mardi 

04.04.2000 

Le ministre Yitzhak Mordechaï devrait être accusé de harcèlement sexuel. L'enquête a fait apparaître d'autres cas de même caractère. 

Mercredi

05.04.2000 

Les forces de défense israéliennes (IDF) commencent par la composition l'unités de réservistes pour le retrait du Liban.

Jeudi 

06.04.2000 

Il existe dans la direction d 'IDF une nette majorité contre le retrait du Liban: «Les risques sont trop grands.»

Vendredi

07.04.2000 

Ezer Weizman a été trouvé coupable de fraude, mais il n'est pas accusé en raison le la prescription des délits

Sabbat 

08.04.2000

Si la Syrie obtenait la mainmise sur les territoires jusqu'à la côte, elle accorderait à Israël la pleine souveraineté sur le lac de Génézareth.

Dimanche 

09.04.2000 

Hafiz el-Assad fait parvenir aux USA sa réponse sur le sujet «Lac de Génézareth».

Lundi 

10.04.2000 

Le Hezbollah tente de faire sortir Israël de sa réserve en visant la colonie juive de Margalioth, en Galilée, de ses armes à feu.

Mardi 

11.04.2000 

Barak est à Washington où rencontre le Président Clinton. Les USA et Israël viennent à la conclusion que les chances d'un traité paix avec les Syriens pratiquement nulles.

Mercredi 

12.04.2000

Nouvelle rencontre de Barak et Clinton; ce dernier estime que «le Proche-Orient devrait s'attendre à une nouvelle guerre».

Jeudi 

13.04.2000

Barak à Clinton: «Israël sera premier pays à reconnaître un Etat souverain palestinien.»

Vendredi

14.04.2000

Une commission publique commande un nouveau relâchement dans la mobilisation des orthodoxes pour l'armée.

Sabbat 

15.04.2000

Israël a annoncé la libération de prisonniers libanais. Commentaire de l'épouse de Ron Arad: «L'Etat a échoué sur toute la ligne quant à la libération de mon mari.» 

Dimanche 

16.04.2000

Un journal de Moscou: «La Syrie recevra cette semaine encore des avions de combat modernes de fabrication russe.»

Lundi 

17.04.2000 

Des effondrements de cours à la bourse de Tel-Aviv ont causé de graves soucis dans l'industrie israélienne de Hightech, qui craint pour l'avenir de la branche.

Mardi 

18.04.2000 . 

L'équipe de basket-ball du «Macabi Tel-Aviv» est en finale de la coupe d'Europe. 

Mercredi 

19.04.2000 

Après que la Cour suprême ait rejeté une pétition de la famille de Ron Arad, des prisonniers libanais, retenus comme otages, sont libérés.

Jeudi 

20.04.2000

De violents combats opposent l'IDF et le Hezbollah dans le sud du Liban en raison de tirs de Katiouchas

Vendredi

21.04.2000

L'équipe de basket-ball du «Macabi Tel-Aviv» a perdu la finale, jouée à Salonique.

Sabbat 

22.04.2000

A la frontière avec le Liban, on instaure une trêve après trois jours de combats ininterrompus avec l'armée de l'air israélienne.

Dimanche

23.04.2000 

Première visite l'Abdullah Il de Jordanie en Israël. Il est favorable à un retrait unilatéral de l'IDF du Sud-Liban.

Lundi 

24.04.2000 

Des avions chargés de vivre ont quitté Israël en direction de l'Ethiopie afin d'aider la population dans des régions frappées par la famine.

Mardi 

25.04.2000 

Le service de renseignements israélien Shabak a recommandé à Barak de libérer des prisonniers palestiniens du Fatah (OLP) 

Mercredi 

26.04.2000 

L'Iran a continué à équiper les membres du Hezbollah et les a exhortés à accentuer le terrorisme contre Israël dans le pays ainsi qu'à l'étranger.

Jeudi 

27.04.2000 

Barak se propose de laisser passer, dans un proche avenir, le village arabe Abu Dis, un faubourg de Jérusalem, sous l'Autorité palestinienne.

Vendredi 

28.04.2000 

Des officiers supérieurs de l'IDF mettent en garde contre une situation problématique pour le Nord d'Israël, laquelle résulterait d'un retrait unilatéral du Sud-Liban.

Sabbat

29.04.2000 

Dure attaque au Sud-Liban: cinq combattants de la SLA (armée du Sud-Liban) ont été tués lors d'une attaque par explosifs effectuée par un kamikaze; il y a eu également trois blessés.

Dimanche 

30.04.2000 

Arafat exhorte l'UE à davantage d'engagement dans le processus de paix au Proche-Orient. En Judée et en Samarie, il y a constamment des incidents graves: une Israélienne a été touchée par balles.



 Retour

---------------------------------------------------------


DES MILLIONS D'IMMIGRANTS EN PROVENANCE DE L'INDE?

Le gouvernement israélien enverra probablement une délégation en Inde pour examiner les éléments concernant l'origine juive des membres de la communauté «Bne Menashe», qui vivent dans le nord du pays.

Hannah Isakov, la conseillère du Premier ministre israélien sur les questions de la diaspora, a proposé d'envoyer une telle délégation, du fait qu'il s'est avéré qu'Israël ne mène pas une politique cohérente dans le cadre de la diaspora juive. Les membres de cette communauté ne répondent pas, actuellement, aux règles de la loi du retour, même s'ils affirment appliquer un mode de vie conforme aux usages et rites juifs. 450 membres de cette communauté se sont cependant déjà installés en Israël.

Le Grand Rabbinat israélien est prêt à envisager leur immigration en Israël et à surveiller la conversion de chacun des membres de cette communauté. Cependant, l'an dernier, le ministère de l'Intérieur israélien n'a accordé qu'à cent candidats de ladite communauté à la conversion un visa pour un séjour en Israël. Par contre, le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem s'oppose carrément à une Alyah (immigration) des membres de cette communauté. Cela s'explique, d'un côté, par les doutes concernant leur origine juive et, d'un autre, par la crainte que cette affaire puisse amener des tensions avec le gouvernement indien.

De plus, de nombreux députés religieux à la Knesset ont exprimé des doutes relativement à l'origine véritable de cette communauté, qui se réclame de la tribu juive de Manassé. Ils ont surtout dit leur peur de voir qu'en raison de la possibilité d'Alyah accordée à quelques personnes, des millions de membres de cette communauté et d'autres soi-disant descendants d'une quelconque des tribus israéliennes perdues, puissent se manifester.

Commentaire.

Si ces personnes sont réellement juives, elles retourneront un jour en Israël, selon la promesse de Dieu. CM 

©  Nouvelles d'Israël Avril 2000


 Retour


---------------------------------------------------------

SUÉDOIS EXEMPLAIRES

Efforts internationaux en souvenir de l'Holocauste

Sur fond de l'aspiration de David Irving et d'autres personnalités à nier l'Holocauste, des efforts ont été consentis, à la fin janvier, dans le sens du souvenir dans le cadre d'une Conférence internationale de l'Holocauste. La Conférence «Missions de la collaboration internationale pour la communication pédagogique, le souvenir et la recherche sur l'Holocauste», qui s'est tenue en Suède, est due à l'initiative de neuf États. Les gouvernements de ces pays se sont donné pour but de ne pas passer sous silence les enseignements et les conséquences de l'Holocauste.

La rencontre a eu lieu à Stockholm. 46 États y étaient représentés, parmi lesquels l'Argentine, la Tchéquie, la Hongrie, la Pologne, la Slovénie et la Lettonie. Il y avait également les chefs de gouvernement d'Allemagne, d'Autriche, de France, d'Italie, du Danemark, de Finlande et naturellement d'Israël.

L'idée de cette Conférence est à attribuer au Premier ministre de Suède, Goran Person, qui a initié la rédaction d'un livre intitulé «Raconte-le à tes enfants». Ce livre essaie d'exposer ce que fut l'Holocauste avec ses conséquences d'une manière très accessible. Le Premier suédois prit cette initiative sur l'arrière-plan de la restitution des anciens biens juifs.

Le livre a fait sensation. Plus d'un million des neuf millions d'habitants que compte la Suède voulaient absolument se le procurer. Sur quoi, le Premier ministre suédois, qui avait compris qu'il s'agissait là d'une cause très importante, fit un pas supplémentaire. Avec le Président US Bill Clinton et le Premier ministre britannique, Tony Blair, il convoqua cette conférence internationale. Un peu plus tard, le gouvernement d'Israël se joignit aux organisateurs.

Dans le cadre de cette Conférence, il fut décidé de traduire le livre suédois en d'autres langues. En outre, toute une série de projets doivent être introduits; ils auront trait à l'Holocauste, comme, par exemple, des mesures pédagogiques pour faire obstacle à la négation de l'Holocauste.

Commentaire:

On peut retenir l'Holocauste comme thème comme on le veut; ces efforts sont certainement bien pensés. Mais il faut prendre le mal à la racine: la haine du monde à l'égard des juifs et, dès lors, de Dieu. Jésus l'avait prédit, entre autres, en Matthieu 24,9: «Vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom.» Le petit groupe de vrais chrétiens et d'amis d'Israël constitue un rempart efficace contre l'antisémitisme.

©  Nouvelles d'Israël Avril 2000


Retour


---------------------------------------------------------