Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

 Israël

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BARAK CÈDE SOUS LA PRESSION – NAIF HAWATMEH


La venue dans les territoires placés sous l'autorité de l'OLP de Naif Hawatmeh, chef du Front démocratique de la libération Palestinienne, a provoqué une tempête de protestations publiques, devant laquelle Ehud Barak a plié.

Hawatmeh fut certainement l'un des terroristes palestiniens les Plus actifs dans les attentats des années 70 commis en Israël et sur des citoyens israéliens. Il est, entre autres, responsable du terrible massacre perpétré non loin de Ma'alot en 1974.

En cette circonstance, une cellule de l'organisation d'Hawatmeh tua 26 Israéliens, pour la plupart des jeunes, et en blessa 70 autres. Ces terroristes avaient alors attaqué une école de la ville de Ma'alot et l'avaient occupée afin d'obtenir la libération de Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.

On a pu observer au cours des années comment Hawatmeh adoucissait ses idées radicales. Ainsi, par exemple, lors de l'enterrement du roi Hussein de Jordanie, on a pu le voir se diriger vers le président d'Israël, Weizman, et lui serrer la main.

Malgré ces changements d'attitude, une possible autorisation d'entrée dans les territoires dont bénéficierait Hawatmeh a soulevé de violentes protestations, surtout de la part des victimes et des familles ayant souffert de l'attentat de Ma'alot. Elles déclarent qu'une telle autorisation accordée à ce meurtrier signifierait pour elles «une gifle en pleine figure». Hawatmeh n'a pas obtenu cette autorisation.

Commentaire:

Il y a quelques années, on n'aurait même pas parlé de l'immigration d'un terroriste. Mais aujourd'hui, voici que la chose est devenue possible. Ici également se vérifie cette parole de Jésus selon laquelle l'injustice prévaudra. CM


©  Nouvelles d'Israël Décembre 1999


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CONSÉQUENCES DE L'ÉLECTION DE JORG HAIDER


Antisémitisme croissant en Autriche

Le président de la communauté juive en Autriche, Ariel Musikant, a affirmé que, depuis la victoire électorale de Jörg Haider, du parti de droite, on a enregistré dans ce pays une augmentation des incidents antisémites de l'ordre de 10%. Selon lui, il y a eu, au cours des deux premières semaines qui ont suivi le triomphe de Haider aux élections, pas moins de 80 attaques sur des juifs, soit verbalement soit par des actes.

Musikant pense qu'il faut y voir le résultat d'une campagne de calomnie raciste orchestrée par Haider et son «parti de la liberté», laquelle lui avait rapporté 27% des voix des électeurs. Lors d'une interview à la télévision autrichienne, le président des juifs d'Autriche a montré un tas de lettres de menace qu'il a personnellement reçues depuis le jour des élections.

Entre-temps, Haider tente d'atténuer et d'infléchir la critique internationale à son égard. Au cours des mois d'octobre et de novembre, il a délégué des membres de son parti dans le monde entier pour une tournée d'explications, et cela en vue d'essayer de le replacer sous un éclairage positif. Le délégué en Israël fut Peter Sichrowsky, membre du parlement autrichien, ainsi que journaliste et écrivain.

Commentaire:

Que l'antisémitisme n'ait pas disparu des pays européens en ce tournant du millénaire, cela se constate une fois de plus fort nettement dans les événements survenus en Autriche. Il se maintiendra, car la haine à l'endroit du peuple de Dieu découle très souvent de la séduction démoniaque. Il est de toute importance que les vrais chrétiens ne tolèrent pas la moindre once d'antisémitisme dans leur coeur, même s'il s'enveloppe d'un manteau «pieux». Notons ceci d'intéressant: en Amérique, il y a de nombreux millions de chrétiens, peut-être proportionnellement plus que dans tout autre pays; l'antisémitisme y est relativement discret par rapport à d'autres peuples. L'influence des croyants ne doit jamais être sous-estimée. Dans nos pays également, nous devons lever bien haut l'étendard pour Jésus-Christ et pour Israël. La haine des peuples à l'égard d'Israël va aller croissant – jusqu'à Harmaguédon. Mais comme il est écrit dans la Bible, Jésus reviendra alors et Il jugera toutes les nations. Et à Jérusalem, Il établira Son règne de paix. CM

© Nouvelles d'Israël Décembre 1999


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LA CRISE DE NAZARETH – ISRAËL COUPABLE... ÉVIDEMMENT


Le Vatican a clairement fait comprendre que la visite du Pape Jean-Paul II en Israël serait compromise si Israël concrétisait son intention de faire construire une mosquée à proximité de l'église de l'Annonciation à Nazareth.

Ce communiqué du Vatican a été diffusé quelques jours à peine après que le plan de compromis israélien eut été rendu public. Il s'agit d'un compromis dans un litige qui fait rage entre chrétiens et musulmans de Nazareth concernant un terrain situé à proximité de l'église de l'Annonciation. Comme on le sait, les musulmans se sont emparés de ce terrain. Ils prétendent qu'il s'agit d'un lieu saint islamique et y ont érigé une tente de prière. Ils veulent bâtir une mosquée à l'endroit où, selon eux, sont enterrés les grands guerriers de l'armée de Saladin qui vainquirent les Croisés au début du deuxième millénaire.

Ce litige dure depuis deux ans, et chrétiens et musulmans en sont même déjà venus aux mains. Le gouvernement israélien est intervenu afin de contribuer à trouver une solution, mais toutes les tentatives ont échoué. Dans l'intervalle, un comité ministériel extraordinaire a été constitué afin de pencher sur l'affaire.

Ce comité a recommandé de bâtir la mosquée, mais d'en limiter la superficie, autrement dit d'englober un secteur nettement plus petit que celui revendiqué par les musulmans. Cette proposition a été déposée malgré qu'un tribunal d'arrondissement de la ville de Nazareth ait jugé que le terrain contesté ne pouvait être considéré comme sol musulman sacré, et que la revendication musulmane était par conséquent sans objet.

Le compromis du comité ministériel a été salué par les musulmans de la ville, qui ont déjà annoncé le début des travaux de construction de la mosquée. L'Église catholique en Israël ne s'est pas avouée vaincue et a entamé une croisade publique et religieuse qui a culminé dans un communiqué du Vatican: «Il n'est pas superflu de souligner que cette situation n'a pas nécessairement des retombées positives sur les préparatifs de la visite du Pape en un lieu qui, tout saint qu'il soit, a pourtant été profané.» Une source catholique haut placée à Jérusalem a laissé entendre que ce communiqué représentait non seulement un avertissement, mais également une menace d'annuler la visite du Pape en Terre Sainte prévue pour mars 2000. Il serait même possible, a-t-on ajouté, que le Pape visite uniquement Bethléhem, autrement dit une ville se trouvant dans les territoires autonomes palestiniens, tout en restant à l'écart d'Israël.

En réaction au communiqué du Vatican, Shlomo Ben-Ami président du comité ministériel compétent et ministre de la Sûreté intérieure, a fait savoir que le compromis «n'affecterait en rien la vie de l'Église catholique à Nazareth», ajoutant que «le gouvernement israélien ferait tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la liberté et la sécurité de tous les croyants catholiques dans la ville».

Commentaire:

Le conflit entre chrétiens et musulmans est vieux de plusieurs siècles. Il est très possible, notamment à la lumière de la Parole prophétique, que cette opposition se radicalise dramatiquement.

Israël est aujourd'hui entouré de pays musulmans. C'est entre autres pour cette raison que les hommes politiques occidentaux et particulièrement américains ne cessent de répéter qu'ils seront aux côtés d'Israël en cas de confrontation entre cet État et les pays arabes, autrement dit entre l'Islam et l'Occident. Ils ne le font pas nécessairement par amour pour Israël, mais pour leur propre intérêt: Israël est aujourd'hui une des principales têtes de ponts de cette zone pour contrer l'influence grandissante de l'Islam.

Le fait qu'Israël doive à nouveau porter la faute parce que chrétiens et musulmans n'arrivent pas à s'entendre à Nazareth est typique. Tout a toujours été de la faute des juifs. C'était déjà le cas lors des catastrophes du Moyen Âge, ainsi que pendant l'époque nazie. Cela, également, est un motif justifiant le jugement des nations. Au bout du compte, seul Dieu a raison! CM

© Nouvelles d'Israël Décembre 1999

 

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ÉVACUATION DES POINTS D'APPUI DES COLONIES


UNE PROPHÉTIE NÉGATIVE – ET QUI S'ACCOMPLIT POURTANT


Durant le mois d'octobre, Israël a commencé à appliquer les traités signés par le nouveau gouvernement dirigé par Ehud Barak. À la mi-octobre, 151 détenus palestiniens ont été libérés et renvoyés chez eux. Parmi ceux-ci, il y avait notamment une douzaine de partisans du mouvement Hamas et du «Djihâd islamique» («Guerre Sainte») ayant commis des attentats sur des juifs.

La libération de prisonniers, y compris de ceux «ayant du sang sur les mains», autrement dit activement impliqués dans la perpétration d'attentats, a lancé une controverse publique en Israël. Le gouvernement a rejeté les critiques en bloc et rappelé en outre qu'en son temps, le précédent Premier ministre, membre du Likoud, avait lui aussi signé des accords similaires et libéré des détenus.

L'évacuation de quelques bases de colons en Judée et en Samarie constitue un élément supplémentaire attestant que la phase d'application a commencé en octobre. Les évacuations s'inscrivent dans le cadre d'un processus qui permettra, pour ainsi dire, de «concentrer» les colonies juives. Le morcellement des colonies pose un problème qu'il faut résoudre tant du côté de leur sécurité que de la protection des habitants.

Le gouvernement a d'abord envisagé d'évacuer les colonies illégales dans l'ensemble de la Judée et de la Samarie. Il s'agit de 47 points d'appui, dont la plupart se sont créés après les dernières élections. Ces points d'appui n'ont jamais été approuvés durant la période transitoire (c'est-à-dire avant que le nouveau gouvernement n'entre en fonction), excepté par des fonctionnaires subalternes.

L'annonce de la volonté d'évacuer ces colonies a provoqué une tempête d'indignation tant parmi les membres du Likoud, dans l'opposition, qu'auprès des colons proprement dits. Barak, conscient de la puissance de ces protestations, a au moins réussi à affaiblir la vague. Il a exprimé publiquement sa sympathie et son soutien pour le «travail des colons en Judée, en Samarie et à Gaza.», Il a en outre accepté de mener des négociations avec les dirigeants du Conseil des colons au sujet des évacuations.

Ces négociations ont en effet eu lieu, et il a récemment été décidé d'évacuer 12 de ces 47 colonies. Les chefs des colons ont présenté cette décision comme «un grand succès à [notre] avantage». Selon eux, les colonies à évacuer sont «pratiquement désertes». En même temps, la décision a permis d'éviter l'évacuation des 35 autres colonies, elles aussi illégales.

Bien que l'on ait tenté de présenter l'affaire sous un jour positif, les milieux d'extrême-droite des colonies ont déclaré sans ambiguïté qu'ils n'accepteraient pas cette décision. Dans les milieux de droite, des milliers de personnes ont signalé très clairement qu'ils se défendraient physiquement contre l'application de cette décision, précisant toutefois que ce serait «dans le cadre légal». De fait, en voulant évacuer quelques bases, l'armée et la police se sont heurtées à une résistance acharnée de la part des jeunes colons.

Indépendamment de leurs activités dans les territoires, des milliers de colons, pour la plupart des jeunes, ont manifesté devant le domicile de Barak à Jérusalem. Durant cette manifestation, ce dernier a fait l'objet d'insultes et de menaces, les manifestants précisant qu'ils s'opposeraient de toutes leurs forces aux évacuations et citant même quelques jugements halachiques de certains rabbins refusant une évacuation des zones d'Eretz Israël.

L'atmosphère de cette démonstration, ainsi que le rapport qu'en ont fait les médias à caractère religieux, n'ont rappelé que trop douloureusement la période précédant l'assassinat de Rabin. Le public s'est montré inquiet, car ces événements se sont justement produits à une période qui, d'après le calendrier juif, est proche de l'anniversaire de l'assassinat de Rabin. Les chefs des colons étaient soucieux, eux aussi. Aussi le Conseil des colons a-t-il décidé de se plier, fût-ce partiellement, à la décision d'évacuer en Judée, en Samarie et à Gaza, de manière à pouvoir garantir l'existence des autres colonies. Le gouvernement a ainsi pu évacuer quatre des bases en quelques jours, en dépit d'une atmosphère échauffée et chargée.

À l'heure où nous écrivons ces lignes, fin octobre, on ne sait toujours pas comment se terminera cette affaire. Mais deux points centraux se dessinent déjà très clairement: d'abord, un précédent historique, dans la mesure où les chefs des colons ont non seulement reconnu la nécessité d'évacuer quelques colonies – même s'il ne s'agit pas de colonies importantes –, mais également coopéré. Le deuxième point n'est pas moins important, car une scission s'est produite au sein des colons, surtout entre les vétérans et les jeunes. La jeune génération de colons a continué à manifester sa volonté de protéger physiquement les colonies – «de leur propre corps» – contre toute tentative d'évacuation.

Commentaire:

Le fait que les colons collaborent déjà partiellement avec le gouvernement israélien n'est-il pas un signe que tout s'accomplit rapidement et que sur le terrain, des faits concourent à établir une fausse paix? Au moment où ce commentaire est rédigé, Clinton rencontre Barak et Arafat à Oslo pour, si possible, faire l'unanimité sur tous les problèmes. Durant les quelques mois restants avant la fin de son mandat, Clinton aimerait conclure un accord global d'Israël avec Arafat et la Syrie (et donc également le Liban). Il entrerait ainsi dans l'Histoire comme le président qui a réussi à mettre sur pied les accords de paix entre l'État d'Israël et ses voisins. Mais Clinton devrait savoir que Dieu voit les choses d'un tout autre oeil. Ce n'est pas ce que disent les hommes à ce propos, mais ce qu'Il en dit, Lui, qui est décisif!

CM

©  Nouvelles d'Israël Décembre 1999


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L'INDONÉSIE ÉTABLIT UNE REPRÉSENTATION ÉCONOMIQUE EN ISRAËL

LE PLUS GRAND PAYS MUSULMAN DU MONDE ET ISRAEL

Le nouveau président indonésien, Abdurrahman Wahid, a manifesté peu de temps après son élection son intention de nouer des relations économiques avec Israël. «J'aime avoir des contacts avec les Israéliens, car, tout comme moi, ils font preuve d'originalité dans leurs pensées et dans leurs conceptions. Ils ont le sens de la démocratie», a-t-il déclaré dans un discours prononcé dans le cadre d'un séminaire international sur l'île de Bali.

Cette communication du président indonésien a mené à la création officielle d'un réseau de contacts économiques, qui existait pourtant déjà depuis longtemps mais de manière officieuse. Depuis des années, quelques firmes israéliennes font du commerce avec l'Indonésie. Le volume des transactions commerciales entre les deux pays est de l'ordre de cent millions de dollars US environ. Certaines entreprises israéliennes ont même des représentants dans la capitale indonésienne, Djakarta. jusqu'à présent cependant, ces relations se faisaient exclusivement par l'intermédiaire d'autres Etats; aucune firme israélienne ne se faisait connaître comme telle dans son commerce avec l'Indonésie.

Sur base de cette communication du président indonésien, les entreprises israéliennes espèrent une augmentation du volume du commerce entre les deux pays, laquelle pourrait atteindre les 250 millions de dollars US par an.

Mais en même temps, le président indonésien, qui est membre du directoire de «l'Institut Peres pour la paix» et qui est déjà venu deux fois en visite en Israël, s'est prononcé clairement sur ce point: il s'agit exclusivement de relations économiques. «Ne vous attendez pas à ce que nous nouions des relations diplomatiques», a-t-il déclaré.

Cela s'explique par le fait que 90% des 2 10 millions de citoyens indonésiens sont des musulmans. L'Indonésie est ainsi le plus grand Etat musulman du monde.

©  Nouvelles d'Israël Décembre 1999


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LE MINISTRE CHINOIS DE LA DÉFENSE EN ISRAËL

Le petit État d'Israël (6 millions d'habitants) aide la grande République de Chine (plus d'un milliard d'habitants)

La Chine et Israël poursuivent des négociations concernant des livraisons d'armes à concurrence de plusieurs milliards de dollars. Les détails concernant ce marché ont été révélés au public dans le cadre de la visite historique que le général Xian Tien, ministre chinois de la Défense, a rendue à Israël.

Au cours de sa visite, le dignitaire chinois a rencontré son homologue israélien, Ehud Barak, également Premier ministre. Les deux hommes se sont entretenus du commerce des armements. La conversation a permis à Israël de demander à la Chine de signer un contrat proscrivant toute fourniture de technologie à l'Iran en matière de missiles sol-sol.

D'après les commentaires de la presse internationale, le commerce des armements entre Israël et la Chine devrait porter sur un montant global de deux milliards de dollars US. La Chine souhaite notamment acquérir des avions de reconnaissance de production israélienne. Ces appareils se composent de différents types d'avions russes équipés d'appareillages électroniques israéliens extrêmement avancés.

Les deux pays ont commence par signer un contrat portant sur l'acquisition d'un seul de ces avions, qui coûtent 250 millions de dollars US pièce.

La presse internationale a également évoqué un autre marché concernant le développement d'un avion de combat chinois produit en Israël.

Cet avion, baptisé «F-10», devrait être opérationnel en 2005. D'après les services secrets occidentaux, il s'agit d'un appareil extrêmement moderne de classe équivalente à celle des chasseurs russes dernier cri. Il sera équipé de missiles israéliens qui, dans le monde entier, ont la réputation d'être les plus avancés. Le pilote disposera également d'un casque, produit en Israël, permettant de lancer des missiles tout en pilotant l'appareil.

© Nouvelles d'Israël Décembre 1999

 

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LA RUSSIE VEUT LA TECHNOLOGIE ISRAÉLIENNE

Soudain, des intérêts communs...

La Russie évalue actuellement les possibilités d'acquérir de la technologie anti-terroriste israélienne afin d'empêcher les attentats qui, de l'avis des dirigeants russes, vont être commis à travers tout le pays par des terroristes tchétchènes.

En Russie, on part du principe que les attentats terroristes vont continuer à se multiplier et que les forces de sécurité doivent donc prendre les mesures qui s'imposent. Les Russes s'intéressent principalement à des systèmes israéliens de reconnaissance et à une technologie permettant de découvrir les objets suspects non identifiables, autorisant une meilleure surveillance des points d'entrée dans le pays. Ces manifestations d'intérêt ont déjà été transmises aux services compétents au sein des forces armées israéliennes.

Le terrorisme tchétchène est soutenu par des organisations islamistes extrémistes. Dans ce contexte, Moscou a clairement fait comprendre qu'Israël pourrait lui aussi trouver avantage à collaborer avec la Russie dans le domaine de la lutte anti-terroriste.

D'autres sources proches des services de sécurité israéliens ont fait savoir que l'existence d'un potentiel de rapprochement dans ce domaine n'est pas exclue. Toutefois, elles ont également souligné avec insistance le fait qu'Israël n'avait pas la moindre intention d'être impliqué dans le conflit tchétchéno-russe.

Commentaire:

Bien que l'antisémitisme soit très répandu parmi la population russe et que, pendant de nombreuses années, la Russie ait soutenu massivement les Arabes sur tous les plans, elle veut à présent acquérir de la technologie israélienne. Non pas suite à un changement de mentalité parmi les dirigeants de ce gigantesque pays, mais tout simplement parce qu'Israël possède ce qui se fait de mieux en la matière. Cependant, la haine contre Israël demeure. Mais le compte est loin d'être réglé, comme on peut d'ailleurs le lire dans la Bible. Nul ne peut revendiquer ce qui lui est utile tout en continuant à refuser de se commettre avec l'État hébreu...

Malheureusement, il en va de même pour bien des amis chrétiens d'Israël: tout à coup, il n'est plus opportun d'«aimer» Israël – et chacun de prendre ses distances avec l'État hébreu. Leur amour pour Israël n'a jamais été authentique, mais cérébral et superficiel. C'est exactement la même chose pour les disciples de Jésus: «Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple» (Luc 14,33). Ces paroles du Seigneur sont d'une parfaite limpidité. Elles concernent chacun d'entre nous. Et celui-là qui suit le Seigneur Jésus avec détermination est aussi un véritable ami d'Israël!

© Nouvelles d'Israël Décembre 1999


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TENSIONS AVEC L'ÉGYPTE – Des mouvements de troupes dans le Sinaï?

Le traité de paix formel entre Israël et l'Égypte repose sur un fondement très sensible et fragile, qui, rien qu'en raison des différences d'opinions, peut être solidement ébranlé. C'est ce qu'ont dû constater une fois de plus les citoyens et les responsables de l'État hébreu en novembre dernier. Suite à un communiqué de presse qui, par la suite, s'est avéré faux, des tensions militaires, entre autres choses, se produisirent.

L'affaire commença par un article paru dans un journal israélien, lequel laissait sous-entendre qu'il émanait du ministre de la Défense égyptien, le général Mohammed Hussein Tantawi. On pouvait y lire que l'Égypte devrait se préparer à la guerre avec Israël.

Suite à ce communiqué, le ministre des Affaires étrangères israélien, David Levy, convoqua l'ambassadeur égyptien auprès de qui il protesta contre cette affirmation. Ce diplomate égyptien, l'ancien général chargé des services secrets de son pays, nia cette déclaration, ajoutant qu'il ignorait totalement d'où provenait cette citation. Et effectivement, une enquête menée par l'ambassade israélienne au Caire révéla que la presse égyptienne n'avait publié aucun communiqué de ce genre.

Il n'en reste pas moins que cet article a soulevé de fortes vagues. Le ministre israélien des Sciences, Matan Vilnai, qui avait lu ce communiqué dans un journal alors qu'il était en visite à Washington, réagit promptement. Il déclara qu'Israël devrait rester constamment fort et être toujours prêt à combattre l'Égypte. Parallèlement, la presse israélienne a fait état de mouvements de troupes égyptiennes dans le Sinaï.

Ces tensions d'envergure sont nées d'une citation, qui, en réalité, n'avait jamais été faite. Finalement, le Premier ministre israélien s'est vu contraint d'intervenir et de faire paraître un communiqué officiel de son gouvernement; sa teneur: «Israël entretient des relations pacifiques de bon voisinage avec l'Égypte; entre nos deux pays, il existe un dialogue permanent tant politique qu'étatique.» La glace fut ainsi rompue et la tension désamorcée. Mais le danger que recèle ce fondement fragile s'est fait fort bien sentir.

Commentaire:

Ce communiqué de presse a-t-il été inventé de toutes pièces, la question reste en suspens. Quoi qu'il en soit, il a été prouvé une fois de plus combien une fausse paix peut être fragile et montré tout ce à quoi Israël peut s'attendre avec la Syrie, l'OLP et le Liban. La haine à l'encontre d'Israël est toujours bien présente en Égypte. Seul Jésus-Christ peut amener une véritable réconciliation, et Il le fera (Ésaïe 19, 22-25).

© Nouvelles d'Israël Décembre 1999


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A

  Regard sur Israël en janvier 2000

 

Sabbat

01.01.2000

Israël entre dans le troisième millénaire sans problèmes d'ordinateur, sans attentats et sans actes de folie meurtrière de la part de fanatiques religieux.

Dimanche

02.01.2000

Ezer Weizman est invité à se retirer de son poste de président de l'Etat en raison de subventions financières douteuses de plus d'un demi-million de dollars US.

Lundi

03.01.2000

Barak s'envole pour les USA afin de négocier avec les Syriens. Un membre de l'administration US: «L'accord est déjà négocié à 80%.» 

Mardi

04.01.2000

14 dénominations chrétiennes célèbrent la fête de Noël orthodoxe à Jérusalem et à Bethléhem. On relève parmi les hôtes de haut rang le président russe Boris Eltsine.

Mercredi

05.01.2000

Aux négociations de Shepherdstown: première crise avec les Syriens qui insistent pour se pencher en priorité sur la thématique du retrait.

Jeudi

06.01.2000

Recherche d'un jeune porté disparu lors d'une tempête de neige sur l'Hermon.

 

Vendredi

07.01.2000

Interruption de la conférence de Shepherdstown; la cause: les Syriens réclament à chaque début de séance le retrait global des Israéliens du Golan.

 

Sabbat

08.01.2000

Satisfaction chez les délégations israélienne et syrienne autour d'une proposition de compromis des USA. Cependant, les deux clans restent fort distants l'un de l'autre.

Dimanche

09.01.2000

Barak: «la ténacité syrienne commence à s'effriter. Nous nous avançons vers une décision.»

Lundi

10.01.2000

150.000 Israéliens manifestent sur la Place Rabin à Tel-Aviv contre un retrait du Golan.

Mardi

11 01.2000

Les avocats de Weizman on communiqué à la justice sa version dans l'affaire des dons d'argent. Une source juridique: ~Le matériel semble problématique

Mercredi

12.01.2000

Bruits de compromis: Weizman va se retirer du poste de président de l'Etat; en contrepartie, la justice arrêtera les poursuites à son égard.

Jeudi

13.01.2000

Israël demande que les habitants du Golan puissent rester chez eux après un retrait de cette région.

Vendredi

14.01.2000

Pour la première fois dans l'histoire de l'Etat d'Israël: la police enquête sur le Président du pays encore en action. Sa démission est réclamée avec de plus en plus d'insistance.

Sabbat

15.01.2000

Optimisme prudent en Israël concernant des informations relatives au sort de Ron Arad Le Hezbollah s'est impliqué dans les recherches.

 

Dimanche

16.01.2000

Ezer Weizmann insiste sur ce point: pouvoir faire auprès de la police une déposition de témoin.

 

Lundi

17.01.2000

Menace des Syriens: «Nous ne nous pointerons plus aux négociations, si Israël ne s'engage pas immédiatement pour un retrait sur les frontières de 1967!»

Mardi

18.01.2000

En raison des dures exigences syriennes, Israël ne se présentera plus à un autre cycle de négociations à Shepherdstown .

Mercredi

19.01.2000

Une violente tempête balaie Israël: des toits sont arrachés, des arbres déracinés et des câbles électriques déchirés.

Jeudi

20.01.2000

La commission d'enquête policière dans l'affaire Weizman a repris son travail.

 

Vendredi

21.01.2000

On demande à Weizman de démissionner de sa fonction de président à tout le moins durant le temps de l'enquête.

Sabbat

22.01.2000

La Syrie ne cède pas et réclame même d'Israël un préengagement écrit pour son retrait.

Diamnche

23.01.2000

Weizman déclare lors d'une conférence de presse à mise en scène dramatique: «J'ai une conscience pure. je ne démissionne pas!»

Lundi

24.01.2000

Les enquêtes policières dans affaire Weizman doivent se dérouler rapidement. Le Président lui-même ne sera entendu par la police qu'à la fin de l'enquête.

Mardi

25.01.2000

Comme les représentants syriens ne se présentent pas aux négociations, les Israéliens y renoncent aussi sur ordre de Barak.

Mercredi

26.01.2000

Pour la première fois depuis août 1999, un soldat Israélien perd la vie au Liban sous des tirs du Hezbollah. L'armée israélienne réagit avec vigueur.

Jeudi

27.01.2000

Suite aux négociations entreprises avec le parti extrême droite de Jörg Haider en vue de former un gouvernement en Autriche, Israël accentue de nouveau ¨sa pression diplomatique

Vendredi

28.01.2000

De grandes parties d'Israël sont enfouies sous la neige.De la joie pour certains (des enfants surtout) et des désagréments pour d'autre (pas de courant électrique) mais cela signifie de l'eau!

Sabbat

29.01.2000

Barak renonce à participer un forum de I'Economie mondiale à Davos (Suisse).

Dimanche

30.01.2000

Barak se rend en Egypte pour un entretien avec le Président Moubarak.

Lundi

31.01.2000

Le colonel Akl Hashem (de l'armée du Sud-Liban) perd la vie dans un attentat à la bombe. Des Katiouchas s'abattent sur le nord d'Israël. Israël va réagir avec une extrême vigueur.



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 LA CHINE FAIT SES ACHATS EN ISRAËL

Le commerce d’Israël avec la Chine inquiète les États-Unis

Les États-Unis d'Amérique sont «très préoccupés» par la vente d'une technologie militaire israélienne à la Chine. Cette vente porte sur un montant de 250 millions de dollars US.

En l'occurrence, il s'agit d'un équipement pour avions de reconnaissance, dont la production est entièrement israélienne et qui est intégré dans un appareil de type russe. Il s'agit d'un avion de reconnaissance (semblable à l'«AWACS» américain) capable de repérer des mouvements au soi en zone ennemie à une distance de 400 kilomètres. La Chine est intéressée par l'achat de trois autres appareils de ce type. Le marché porterait alors sur un total de plusieurs milliards.

Selon la presse américaine, le gouvernement américain réclame l'annulation de ces ventes et insiste pour que la Chine n'entre pas en possession de technologies militaires occidentales. Ces exigences sont motivées par l'embargo prononcé sur certains produits par les États-Unis à l'encontre de la Chine, en raison de violations de droits de l'homme.

Dans ce contexte, Israël s'était engagé à ne pas revendre de technologies américaines à la Chine. Toutefois, il s'agit ici exclusivement de produits de fabrication israélienne (à l'exception du fuselage qui est de fabrication russe). Le gouvernement américain n'a donc aucun recours formel possible pour empêcher ces ventes.

Commentaire:

Dans notre dernière édition, nous avions signalé que la Russie était aussi intéressée par l'achat de technologies israéliennes. Cette fois, il s'agit de la Chine. N'est-il pas extraordinaire que ces deux grandes puissances achètent des technologies de pointe au petit pays qu'est Israël? Comment expliquer l'énorme succès d'Israël Sur le plan scientifique? Ne serait-ce pas parce qu'Israël est le peuple élu de Dieu et est, de ce fait, particulièrement béni par l'Éternel?

© Nouvelles d'Israël Janvier 2000


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HAIDER VEUT SE RENDRE EN ISRAËL

Jörg Haider, chef du parti populiste de droite autrichien, a déclaré officiellement qu'il avait l'intention d'effectuer prochainement une visite en Israël. Après le succès de son compagnon d'armes juif, Peter Sichrowsky, à Jérusalem, et le succès rencontré par Haider à New York auprès de la communauté juive locale, il veut – semble-t-il – continuer d'oeuvrer à la disculpation de son mouvement et à sa possible entrée dans le gouvernement.

Les autorités israéliennes sont embarrassées par cette nouvelle étant donné qu'elles n'ont aucun argument légal pour refuser l'entrée de Haider sur le territoire israélien ou pour empêcher qu'il organise des conférences de presse. Haider a donc reçu le feu vert.

© Nouvelles d'Israël Janvier 2000


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HILLARY CLINTON EN ISRAËL

Sur Israël, les avis sont partagés

La visite rendue par l'épouse du président américain dans les territoires sous autonomie palestinienne continue de faire des remous et lui cause un solide préjudice politique.

Hillary Clinton s'est rendue en Israël avec sa fille pour une visite de trois jours. Ce voyage s'inscrivait dans le cadre de sa campagne électorale en vue de conquérir le poste de sénateur de l'État de New York pour le Parti démocrate. Le programme de la visite avait été soigneusement élaboré pour que la First Lady des États-Unis ne se trouve jamais dans des situations délicates. En outre, il était prévu de lui offrir un maximum d'occasions d'apparaître dans la presse, notamment par le biais de séances Photos. L'objectif de Mme Clinton était de donner aux électeurs new-yorkais parmi lesquels figure une large proportion de Juifs, l'image d'une personne pro-israélienne et connaisseuse des problèmes et besoins de cet État.

Hillary, accompagnée de Nava Barak, épouse de l'actuel Premier ministre israélien, et de leurs filles respectives, a donc visité de nombreux sites qui sont autant de passages obligés pour tout visiteur officiel en Israël: le Mur des Lamentations, le mémorial Yad Vashern, certains hôpitaux, diverses organisations et institutions publiques (par ex. en faveur de l'enfance), etc.

Le dernier jour, Hillary Clinton s'est rendue dans les territoires sous autonomie palestinienne et c'est là qu'un incident très pénible s'est produit. La First Lady américaine a rendu visite à l'Autorité palestinienne et y a rencontré Suha Arafat, l'épouse du président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat. À l'issue de cette rencontre, elles ont tenu ensemble une conférence de presse au cours de laquelle Suha Arafat a déclaré qu'Israël empoisonnait l'air et l'eau des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, ce qui provoquait des cancers chez beaucoup de femmes et d'enfants palestiniens.

Hillary Clinton n'a pas réagi à ces affirmations. Lorsque Suha Arafat en eut terminé, Hillary s'est levée, a embrassé Mme Arafat puis a prononcé à son tour un discours préparé à l'avance. Cette réaction ou plutôt cette absence de réaction aux propos de Mme Arafat a eu pour elle des conséquences catastrophiques. Les allocutions des deux dames ont bien entendu été rediffusées aux États-Unis où le futur sénateur a fait l'objet de vives critiques pour ne pas avoir jugé bon de réagir à des accusations aussi graves à l'encontre d'Israël. Hillary Clinton a certes prétendu que les propos de Suha Arafat avaient été mal traduits, mais rien n'y a fait et nombreux sont ceux qui doutent à présent du discernement de Mme Clinton. En Israël, les propos de Suha Arafat ont soulevé une vague d'indignation. Beaucoup y voient la répétition d'un leitmotiv antisémite par trop connu: les juifs empoisonnent les fontaines. Le ministre israélien des Affaires étrangères, David Levy, a réagi très fermement à ces paroles et a exigé des excuses de la part de leur auteur. Mais les Palestiniens s'enferment depuis dans le silence. Des excuses ont bien été formulées, mais elles ne s'adressaient qu'à la Maison-Blanche de Washington, qui s'est également montrée très irritée par le fait que l'épouse du président des États-Unis ait été amenée à se trouver dans une situation aussi pénible durant sa visite chez les Palestiniens.

Commentaire:

Sur Israël, les avis sont divisés et tout se dévoile! Ce n'est pas la première personne à qui cela arrive: on joue un jeu qui ne correspond pas à la réalité et Israël est souvent pour ces visiteurs l'heure de vérité. Hillary Clinton n'y a pas échappé et ce fut pour elle un échec total. Pauvres de nous si, en une telle occasion, nous nous taisons et ne jouons pas franc jeu! Nous risquons de le payer très cher. Le Christ a dit à ce sujet: «Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges» (Luc 9, 26). Cela n'est-il pas inversement valable pour Israël? Quiconque a honte d'Israël, c'est-à-dire des frères de Jésus, le Christ a honte de lui. Défendons Israël chaque fois qu'il le faut!

© Nouvelles d'Israël Janvier 2000


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ISRAËL ET LA SYRIE

USA: Israël ne s'est engagé à rien

Le gouvernement des États-Unis a clairement insisté sur le fait qu'Israël ne s'est pas engagé pour un retrait des hauteurs du Golan. Ce communiqué américain émanant d'un fonctionnaire de haut rang du gouvernement doit mettre fin à ce point de contestation entre Israël et la Syrie.

Au cours des dernières années, depuis l'assassinat de Yitzhak Rabin, le gouvernement syrien a toujours affirmé avoir reçu de ce dernier la promesse du retrait d'Israël du plateau du Golan. Selon des déclarations en provenance de Damas, cet engagement israélien a été transmis par le ministre des Affaires étrangères US de l'époque au cours de dialogues entre Damas et Jérusalem. Le gouvernement israélien a certifié n'avoir jamais pris un tel engagement.

Des diplomates israéliens ont fourni cette précision: «Un examen de ce point litigieux a montré que Rabin avait simplement demandé aux Syriens s'ils étaient prêts pour une paix globale – c'est-à-dire pour un échange d'ambassadeurs, des frontières ouvertes et du commerce – si leur souhait était rencontré et si Israël se retirait du Golan.» Les Syriens ont manifestement compris là que Rabin était disposé à ouvrir un processus de retrait israélien. Depuis lors, les Syriens s'appuient sur ce qu'ils appellent «l'engagement israélien à se retirer du Golan».

Suite à ce communiqué en provenance des USA, le bureau du Premier ministre israélien, Ehud Barak, à Jérusalem, a exprimé sa satisfaction et sa confiance que tous les points litigieux pourront dorénavant trouver des solutions. De ce même bureau, on apprenait également ceci: «Tous les aspects présentant des difficultés, y compris les problèmes d'ordre territorial, se résoudront au cours des négociations.»

Commentaire:

Tandis que nous écrivons ces lignes, nous apprenons que des coups de feu ont été entendus dans le palais d'el-Assad, à Damas. Il semble que le fils d'Assad a tiré sur son beau-frère. S'il s'agit ici aussi de luttes pour le pouvoir dans le cadre de la succession d'Assad, cela aura finalement des conséquences pour Israël. Il y a certainement aussi dans le camp syrien des partisans et des adversaires d'un accord avec l'État hébreu. Au bout du compte, tout se passera comme la Bible l'a prédit: un jour, la Syrie, Israël et l'Égypte seront en bénédiction pour la terre (cf. Ésaïe 19, 23-25).

© Nouvelles d'Israël Janvier 2000

 

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NÉGOCIATIONS ENTRE ISRAËL ET LA SYRIE

PREMIERE RENCONTRE À WASHINGTON


C'est le président Clinton en personne qui a annoncé la nouvelle: «Israël et la Syrie vont reprendre les négociations. Les deux parties, le Premier ministre israélien Ehud Barak et le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk al-Shara, doivent se rencontrer la semaine prochaine à Washington.»

Rendu public à la mi-décembre, alors que Madeleine Albright se trouvait justement au Proche-Orient, ce communiqué a fait l'effet d'un coup de tonnerre. Quand Clinton a révélé l'information, la ministre américaine des Affaires étrangères séjournait précisément à Jérusalem dans le cadre d'entretiens avec Ehud Barak

Accords et dissensions

La rencontre officielle entre Ehud Barak et Farouk al-Shara à Washington n'était qu'un premier temps fort couronnant des contacts prolongés et difficiles, mais aussi intensifs, organisés en secret sous l'égide des Américains. Ces contacts avaient déjà permis de négocier une série d'accords à défaut desquels jamais une telle rencontre n'aurait pu avoir lieu. Selon les commentateurs politiques spécialisés dans le Proche-Orient, ces accords porteraient déjà sur les problématiques suivantes: la distribution de l'eau, le retrait israélien du Golan, la présence israélienne sur le Mont Hermon, les dispositions de paix, la garantie du respect des traités, l'aide économique américaine à la Syrie et le soutien américain en matière de sécurité à Israël.

En dépit de ces accords, des points litigieux persistent bien entendu entre les deux parties, notamment au sujet du tracé définitif de la frontière, du calendrier du retrait israélien, ainsi que de nombreux autres aspects relatifs à la sécurité que Barak veut obtenir de la part d'el-Assad.

Accords

D'après les spécialistes du Proche-Orient, voici les accords qui auraient déjà été conclus avant la première rencontre à haut niveau:

– Problématique de l'eau: le président el-Assad a décidé de «se montrer conciliant envers Israël» concernant le problème de l'eau. À Jérusalem, de hauts fonctionnaires affirment que le contrôle des ressources aquifères resterait du ressort exclusif d'Israël. Les Syriens n'obtiendraient aucun accès au lac de Génézareth ni aux ressources du Nord, comme la rivière Bania et ses sources.

– Retrait: Israël a accepté un retrait généralisé du plateau du Golan moyennant une «légère modification de la frontière».

– Mesures de sécurité: le président el-Assad a laissé entendre qu'il se montrerait aussi conciliant en ce qui concerne la présence israélienne sur la base stratégique du mont Hermon.

– Dispositions de paix: ce thème avait déjà été abordé sous un angle pratique lors des négociations israélo-syriennes de Wye Plantation en mars 1996. À l'époque, les chefs de délégation avaient établi une liste de 60 points pour une normalisation des relations entre les deux pays. Cette liste prévoyait notamment l'ouverture des frontières, l'échange d'ambassadeurs, une coopération économique, le développement du tourisme, etc.

– Une paix extensive: Assad a signifié très clairement à Israël que la signature d'un traité de paix avec la Syrie impliquait la même démarche envers le Liban. La Syrie travaillera à la reconnaissance de l'État d'Israël dans le monde arabe, surtout en Arabie Saoudite et dans les Émirats arabes.

– Présence syrienne au Liban: les deux parties ont accepté les bases d'un accord prévoyant que le traité de paix ne remettrait pas en question la souveraineté syrienne au Liban et garantissant un statu quo de la présence syrienne sur place.

– Aide américaine: le président Clinton s'est engagé à fournir des mesures d'aide aux deux pays. Les Syriens seront rayés de la liste des pays soutenant le terrorisme, obtiendront une reconnaissance internationale et une aide financière s'élevant à plusieurs milliards de dollars, ainsi qu'une assistance militaire et un soutien à leurs exportations internationales.

Israël se verra également crédité d'une aide importante: systèmes d'alerte avancés, avions de reconnaissance, engagement à poursuivre le développement de la norme supérieure IDF et assentiment sur les revendications d'ordre militaire, y compris une collaboration stratégique plus étroite. À ce sujet, la question de la présence d'une force de paix internationale incluant éventuellement une unité américaine sur le plateau du Golan reste ouverte.

Points litigieux

Nonobstant plusieurs accords fondamentaux, certains secteurs capitaux font encore l'objet de dissensions. Ces thèmes devront être abordés par les interlocuteurs au cours des prochaines semaines:

– Tracé de la frontière: en dépit d'un accord prévoyant le retrait israélien généralisé du plateau du Golan, la question du tracé précis et définitif de la frontière n'est pas résolue. Le litige porte sur la définition de la «frontière historique et internationale» entre les deux pays. La Syrie demande qu'Israël se retire sur la frontière du 4 juin 1967, autrement dit d'avant la guerre des Six jours. Israël, en revanche, se base sur la frontière internationale négociée entre les Anglais et les Français en 1923, soit avant la constitution de l'État d'Israël.

– Calendrier: Les Syriens revendiquent un retrait rapide du Golan dans les 9 à 12 mois. Israël demande une période plus longue s'étendant sur quatre à six ans. Les experts estiment que la première phase du retrait devrait suivre immédiatement la signature du traité. Mais auparavant, il faudra que celui-ci ait été ratifié par la Knesset et ait fait l'objet d'un référendum. Un retrait généralisé pourrait alors s'étaler sur une période de deux ans.

– Mesures de sécurité: pour le Premier ministre israélien Ehud Barak, ce point est l'un des plus importants. L'État d'Israël demandera une présence (informelle) sur le point d'appui du mont Hermon. En outre, Israël continuera à revendiquer les points suivants: retrait de toutes les forces militaires du Golan, dégraissage des unités syriennes stationnées entre le Golan et Damas, coupure entre ces unités et les magasins d'approvisionnement afin d'empêcher tout réarmement rapide et soudain. Pour s'assurer du respect de ces points, des patrouilles communes devront être organisées ainsi que, dans la mesure du possible, la possibilité de procéder à des coups de sonde impromptus.

Pour les Israéliens, les mesures de sécurité incluent également la mise sur pied d'une force internationale sur le plateau du Golan ainsi que l'installation de systèmes d'alerte avancée américains ultramodernes. Ces derniers devront également intégrer des retransmissions par satellite mises immédiatement à la disposition d'Israël et permettant de suivre avec précision tout mouvement de troupes syriennes.

La lutte pour le Golan

Personne, en Israël, n'a le moindre doute: les négociations avec la Syrie tournent autour de l'avenir du plateau du Golan.

Ce combat, qui se livre sur le terrain diplomatique de l'État d'Israël, bat déjà son plein. Après la dramatique communication du président US, 24 heures ne s'étaient pas encore écoulées que tous s'étaient mobilisés.

Cette lutte est menée parallèlement sur deux fronts: au plan politique et en public. Sur chacun de ces fronts, une décision claire doit tomber concernant le plateau du Golan: le garder ou le rendre.

Au plan politique, chaque traité nécessite une ratification par la Knesset. L'accord du parlement israélien est indispensable, et cela parce qu'il s'agit du Golan, un territoire non occupé, contrairement à la Judée, à la Samarie et à Gaza. Le plateau du Golan a été déclaré territoire annexé par Israël par une loi votée par la Knesset en 1981. Sa restitution aux Syriens exige un processus législatif particulier, par lequel la loi existante peut être abrogée; ou autre possibilité: la Knesset, en posant un précédent, déclare renoncer à des territoires de l'État d'Israël. Les deux options ne sont nullement faciles à réaliser; elles sont actuellement étudiées par des juristes, par le gouvernement ainsi que par l'opposition.

Le front public de ce combat joue un rôle tout aussi important. Il y aura ici une consultation populaire. Ainsi donc, pour la première fois dans l'histoire d'Israël, la décision quant à l'avenir du Golan est dans les mains de chaque citoyen et de chaque citoyenne de ce pays. Chacun(e) pourra, après de mûres réflexions, décider d'une question spécifique et capitale: se retirer du Golan ou pas.

Pour les colons installés sur le Golan, ce combat est, dans le vrai sens du terme, une lutte pour leurs habitations. Ils sont déjà aguerris, parce que forts de leurs premières expériences, lorsque Rabin a entamé des négociations avec les Syriens. Ils étaient ainsi organisés et prêts, avant même que Barak ne s'envole pour les USA en vue de rencontrer pour la première fois le ministre des Affaires étrangères syrien, Farouk el-Shara. Le Golan fut inondé d'affiches portant des phrases comme: «Nous ne partirons pas du Golan» ou «Le Golan: inséparable de l'État d'Israël» parallèlement à cela, le Conseil des colons du Golan a commencé à organiser des tournées dans la région. De cette manière, le plus possible d'Israéliens auront devant les yeux la situation existant là-bas, de sorte qu'ils seront fondamentalement informés quand on en viendra à une consultation populaire, et qu'ils approuveront les colons pour des raisons de sécurité.

De son côté, le gouvernement israélien essaiera naturellement de faire comprendre aux citoyens quels seront les avantages d'une paix avec la Syrie. Il est certain qu'un accent particulier sera mis sur l'importance des frontières ouvertes et sur cet autre point qui, actuellement, semble comme un rêve pour les Israéliens: pouvoir aller dans son auto personnelle, par exemple, de Tel-Aviv, via le Liban et la Syrie, en Turquie et de là continuer son voyage vers l'Europe. Sur base de ces considérations, il est très difficile de prévoir quelle sera l'issue d'une consultation populaire. Des sondages d'opinion, effectués immédiatement après la communication annonçant l'ouverture des négociations, ont montré que la population israélienne était divisée: 46% affirmèrent vouloir soutenir un retrait, 46% également se prononçant carrément contre. Cette attitude du public correspond exactement à la scission existant avant l'ouverture de la lutte et de la campagne publique des habitants du Golan. D'autres sondages d'opinion, qui eurent lieu en décembre, ont indiqué qu'une bonne partie des Israéliens ne se laissent influencer par aucune circonstance et maintiennent leur point de vue. Ainsi, par exemple, il s'est avéré que la grande majorité des immigrés russes, qui représentent actuellement 15% environ de la population israélienne, est contre un retrait du Golan. Cela s'explique, d'une part, par les sentiments de haine et de méfiance à l'égard des Arabes et, d'autre part, par l'impression qu'Israël, même sans perte stratégique par un retrait, est une petite tache qui ne peut être davantage diminuée. Mais le poids en pourcentage des voix russes est sensiblement contrebalancé par celui des Israéliens arabes. Selon des estimations, ils voteront pour un retrait. Mais les sondages d'opinion ont aussi fait apparaître que quelque 20% de tous les Israéliens n'ont pas d'avis ferme concernant le Golan; ils sont donc tout à fait influençables. Ce pourcentage des indécis représentera vraisemblablement le contingent qui fera pencher la balance ou rester sur le Golan, ou partir.

Guerre civile?

La perspective que le plateau du Golan sera peut-être bientôt rendu aux Syriens a éveillé, chez tous les esprits depuis longtemps assoupis, la peur d'une guerre civile et d'une profonde division de la société israélienne.

En Israël, on ne se souvient que trop bien de la douloureuse expérience de l'évacuation de la presqu'île du Sinaï et de la dissolution des colonies juives de l'endroit, quand cette partie d'Eretz Israël fut rendue aux Égyptiens. Agir de la même manière pour les colonies du plateau du Golan sera deux ou trois fois plus pénible, tous le savent.

Même si un référendum se déclare pour l'abandon du Golan, il y aura toujours suffisamment de gens qui refuseront d'accepter une telle décision sous la direction de Barak et qui pourraient, éventuellement, aller jusqu'à vouloir faire la loi eux-mêmes.

L'estimation selon laquelle l'évacuation du Golan pourrait conduire à des violences et peut-être même à une guerre civile, ne repose nullement sur des informations secrètes des services de renseignements. Elle se base sur plusieurs annonces et discours publics, que les responsables des colons du Golan ont prononcés. Quelqu'un qui, ces derniers temps, s'est mis tout particulièrement à l'avant sur cette question est Avi Sa'ira, membre du Conseil des colons du Golan, dont il était encore le président voici peu de temps. Dans une interview accordée au journal «Ha Aretz», Sa'ira a fait des déclarations nettes concernant un refus, par la violence, de l'évacuation du Golan, même si la décision populaire va dans le sens du retrait. «Si, lors d'un référendum, nous ne remportons pas la victoire, nous devrons avoir recours à la violence. Cela signifie que le gouvernement emploiera la force contre nous; nous réagirons donc par la violence. L'occupation des rues et des mesures semblables... Le minage ciblé de territoires... Tout est prêt et tous sont prêts: nous ferons sauter des ponts, des véhicules de l'armée...»

Ces déclarations de Sa'ira reflètent tout à fait l'atmosphère qui règne chez une partie des habitants du Golan. Il y a là de nombreux jeunes, nés dans cette région et qui y ont passé leur vie. Une lycéenne, habitante du Golan, a affirmé au président de la Knesset, lors d'une visite qu'il effectuait là-bas: «Pour moi, les feux rouges s'allument. C'est ma frontière. Je suis prête à mourir plutôt que d'abandonner ma maison.»

Mais il n'y a pas que des jeunes à réagir ainsi. Ce n'est pas nouveau que, de temps en temps, sont publiés des communiqués selon lesquels certaines colonies du Golan sont qualifiées d'«extrémistes». Quelques-unes ont même commencé à préparer des armes et à mobiliser des combattants pour le «jour de la décision», au cas où celle-ci tomberait dans le sens du retrait du Golan. Évacuer le Golan ne sera certainement pas chose facile.

La situation en Syrie

La disposition de la Syrie à ouvrir actuellement des négociations avec Israël a surpris bon nombre d'experts non seulement en Israël, mais aussi à l'étranger. Des informations des services de renseignements ont, ces derniers temps, fait état d'une détérioration de la santé du président syrien et d'une certaine instabilité au plan de la politique intérieure. Peu de semaines seulement avant la publication de l'ouverture des négociations, des communiqués ont fait mention, dans le monde occidental, du mauvais état de santé du président el-Assad. Il paraît qu'il peut à peine s'occuper des affaires normales de l'État, sa capacité de concentration s'étant fortement réduite; on affirme qu'il peut encore travailler à peine plus de trois à quatre heures par jour. Ces communiqués ont été confirmés lors de la visite du ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, à Damas. On a ensuite appris ceci: «Les jours du président Hafez el-Assad sont comptés.»

Sur fond de ces nouvelles, de plus en plus de communiqués ont paru dans la presse occidentale relativement à une opposition syrienne de plus en plus forte. El-Assad prépare, depuis des années, son fils Bashar à sa succession au pouvoir. Bashar, médecin de profession, éprouve encore manifestement des difficultés à marcher sur les traces laissées par son père, traces non négligeables d'un vrai potentat. On a appris, à l'Ouest, que le frère d'el-Assad, Rifat, a repris ses activités, tout en essayant d'améliorer sa propre position de départ en vue de la fonction de dirigeant. La presse informe que dans un port syrien, centre de la contrebande de la drogue, et sous contrôle de Rifat el-Assad, des graves combats ont éclaté. Plusieurs hommes de Rifat y ont laissé leur vie. Selon des experts, ces luttes marquent le début de querelles violentes pour la succession du président. Ces faits sont considérés comme une faiblesse du gouvernement centriste de Damas. Des spécialistes pensent qu'il faudrait à el-Assad un bon moment pour remettre de «l'ordre» et pour préparer son fils pour la prise en charge définitive du pouvoir.

La rencontre avec la Syrie

Les Israéliens l'ont toujours su: la Syrie n'est pas du tout un partenaire de négociation affable.

Cette fois non plus, Farouk el-Shara n'hésita pas à troubler, à Washington, l'atmosphère pourtant tout à fait bienveillante, et à donner une «gifle en pleine figure» des personnes présentes. Tout d'abord, il refusa obstinément de serrer la main du Premier ministre israélien, Ehud Barak. Mais son comportement ne fut pas tel au début de la rencontre seulement, alors que les positions des deux clans n'étaient pas encore nettement définies. Il maintint son attitude bien au-delà du moment où il apparut clairement que les pourparlers étaient entamés. Farouk el-Shara ne refusa pas seulement de serrer la main du Premier ministre israélien, il évita aussi tout geste de rapprochement.

Et il n'en resta pas là. Lors de son allocution du début de la réunion, il mit publiquement l'accent sur l'attitude intransigeante qui serait celle des Syriens. Bien qu'ayant convenu avec les Américains de s'en tenir à quelques courtes phrases introductives seulement, il prononça un discours qui peut être qualifié d'extrêmement anti-israélien. À plusieurs reprises, il accusa l'État hébreu d'être le véritable agresseur dans le conflit entre Israël et la Syrie. Manifestement, le président US fut très irrité par cette attitude d'el-Shara, qui ignora sciemment la convention passée de s'en tenir à une brève allocution. Clinton alla même jusqu'à glisser dans l'oreille du ministre syrien que ce n'était ni le lieu ni le moment d'avancer de telles affirmations. Mais el-Shara n'en tint aucun compte: il continua à lire son discours préparé et à faire honneur à la réputation d'homme inflexible, qui l'avait précédé.

En raison de l'attitude intransigeante des Syriens et du fossé existant entre les exigences des deux clans, les Américains décidèrent de s'écarter de leur plan initial et de ne pas donner aux deux délégations la possibilité de négocier seules, voulant ainsi éviter tout risque d'éclatement des négociations.

Ces entretiens de deux journées s'étant achevés à Washington, il était clair que cette rencontre ne s'était pas déroulée sur un mode amical, mais qu'elle n'était pas non plus un échec total. Une évidence pour tous les participants: Israël et la Syrie ont certaines choses à considérer ensemble. Les deux clans étaient d'accord pour poursuivre les conversations. Ils se rencontreront une nouvelle fois aux USA, en un lieu retiré, loin des caméras de télévision et des reporters, afin de poursuivre les négociations et de convenir de quelques principes, qui permettront plus tard de rédiger et de signer un traité de paix israélo-syrien.

©  Nouvelles d'Israël Janvier 2000


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OPINION SYRIENNE – Assad déclare: «Barak n'osera pas procéder à un retrait unilatéral du Liban»

Selon le président syrien Assad, Ehud Barak n'osera pas procéder à un retrait unilatéral du Liban et y renoncera à la dernière minute, vu le danger que pourrait représenter pour lui cette opération. Tel est le message diffusé par Assad lors de discussions avec le président français Chirac et son ministre des Affaires étrangères. Selon le quotidien israélien «Jediot Achronot», un rapport secret sur ces discussions aurait été transmis au chef du gouvernement Ehud Barak.

Commentaire:

Le président Assad a la réputation d'être un renard rusé. Quelles que soient ses intentions à travers cette tactique, il est certain qu'elle sert les intérêts syriens. D'une part, il réclame le retrait israélien du Golan et du Sud-Liban et, d'autre part, il voudrait que tout se passe comme il l'a imaginé Israël ne devrait pas faire confiance aux Syriens. Quoi qu'il en soit, il est réconfortant de savoir qu'il ne peut arriver que ce que Dieu a voulu dans Sa toute-puissance. Dieu peut voir ce que les hommes ne voient pas!

© Nouvelles d'Israël Janvier 2000


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LE PAPE VIENDRA EN ISRAËL

Jean-Paul Il viendra en Israël à la fin mars; c'est ce qu'a révélé officiellement le secrétaire du comité du millénium du Vatican, l'archevêque Crescencio Sepe. Le pape doit arriver en Israël le 24 mars 2000, le jour de la fête catholique de «l'Annonce faite à Marie», affirme-t-on à la cité du Vatican.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien a dit: «Nous sommes persuadés que la visite de Jean-Paul II – une des personnalités spirituelles les plus marquantes du monde – contribuera beaucoup à la réconciliation des différents peuples et religions du Proche-Orient.»

Le ministre de la Sécurité publique, Shlomo Ben-Ami, a qualifié la visite du pape de borne décisive dans les relations d'Israël et du peuple juif avec le christianisme. «Le gouvernement israélien fera tout pour garantir la sécurité et la liberté de mouvement des pèlerins chrétiens en Israël en l'an 2000», a ajouté Ben-Ami.

Le grand rabbin ashkenase d'Israël, Israël Meir Lan, a insisté à la radio israélienne sur le fait que, durant tous ses voyages, l'actuel pape a condamné l'antisémitisme et fustigé le terrorisme anti-juif et qu'il a aussi largement contribué à la chute du communisme et du rideau de fer en Europe de l'Est.

Comme la télévision israélienne nous en informait, le pape restera trois jours dans le pays. Il descendra à l'hôtel du couvent Notre-Dame situé en face du mur de la vieille ville. Jean-Paul II visitera aussi Bethléhem, où il saluera Yasser Arafat. Il se rendra également à Nazareth, où Jésus a vécu. Le 1er septembre, le voyage du souverain pontife a été confirmé par le nonce apostolique lors d'une réception à Haïfa. La décision d'Israël d'accorder l'autorisation d'ériger une mosquée non loin de l'église de l'Annonciation avait remis la visite en question. La dernière visite d'un pape en Terre sainte date de 1964: celle de Paul VI. Israël et le Vatican se sont reconnus réciproquement en 1993 et ont rétabli des relations diplomatiques en 1994. Pour la première fois en 1997, le statut de l'Église catholique romaine a été légalisé par traité en Israël.

Commentaire:

Cette visite ne servira-t-elle pas à préparer la période gouvernementale antichrist, voire même à l'annoncer? Il est normal, dans cette optique, qu'Israël et le Vatican se soient reconnus mutuellement et aient entretenu des relations diplomatiques. Par les déclarations, mentionnées ci-dessus, de hautes personnalités israéliennes, nous voyons quels grands espoirs sont placés dans cette visite. Elles montrent aussi combien Israël est disposé à marcher avec Rome la main dans la main. Oui, le royaume antichrist s'établit de plus en plus fortement et ouvertement. Au temps de la fin, Rome jouera un rôle très important; au début, elle sera pour Israël. Mais plus tard, elle se tournera avec l'Antichrist contre ce peuple. Il faut donc, pour cette raison, qu'une entente s'établisse préalablement entre l'État juif et le Vatican; comme déjà dit, elle est maintenant amorcée. Nous vivons à une époque palpitante!

© Nouvelles d'Israël Janvier 2000


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UN ÉTAT BIEN DISPOSÉ À L'ÉGARD D'ISRAËL

La Mauritanie, située dans le nord-ouest de l'Afrique, est devenue récemment le troisième État arabe à nouer des relations diplomatiques pleines avec Israël.

Le traité portant sur la normalisation des relations entre les deux pays et sur l'instauration d'ambassades a été signé lors d'une cérémonie à Washington. Il est placé sous le patronage de Madeleine Albright, ministre des Affaires étrangères US. Au cours de cette cérémonie, l'accent a été mis sur le fait que c'est la Mauritanie qui a pris l'initiative d'un rapprochement avec Israël, et cela en dépit d'une forte résistance de la part des musulmans.

Jusqu'alors, les relations entre la Mauritanie et Israël étaient au niveau le plus bas: Israël n'était représenté dans ce pays africain que par un soi-disant centre d'intérêts. La décision d'ouvrir des relations au plan diplomatique déclencha des troubles parmi les étudiants de la capitale mauritanienne. Les manifestants qualifièrent le traité d'acte de trahison, et ils lancèrent un appel au gouvernement pour qu'il revienne sur sa décision. Mais celui-ci ne se laissa pas influencer; il décida même d'expulser de son territoire l'ambassadeur irakien; la raison: selon des renseignements fournis par le gouvernement local, il se trouvait parmi les organisateurs des protestations.

Commentaire:

Il se trouve régulièrement des musulmans qui, personnellement, réalisent que les choses ne vont pas aussi mal avec Israël que ce que les médias arabes voudraient le faire croire. Des Arabes sincères reconnaissent que le problème d'Israël est lié à une puissance supérieure à laquelle aucun être humain ne peut se mesurer, et que le bien, le salut, vient d'Israël. Les musulmans ont besoin, eux aussi, de l'Évangile pour devenir de vrais amis d'Israël. Les missionnaires travaillant dans les pays arabes ont besoin de notre soutien!

© Nouvelles d'Israël Janvier 2000


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