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L'ACCORD
DE CHARM EL-CHEIK
Deux mois après son entrée en fonction comme Premier ministre, Ehud Barak a pu enregistrer son premier succès dans sa politique pour la paix: la signature d'un traité avec les Palestiniens, où sont revues et corrigées les concessions consenties par Netanyahou dans le cadre de l'accord de Wye. On est parvenu à ce nouvel accord après des semaines de pénibles négociations entre représentants israéliens et palestiniens. Il a été signé à Charm el-Cheik lors d'une cérémonie simple, mais impressionnante. Pour patronner le tout, il y avait le président égyptien Hosni Moubarak; étaient également présents le roi de Jordanie, Abdullah II, ainsi que Madeleine Albright, secrétaire d'État US. La pièce centrale de ce nouvel accord, ratifié à la Knesset par 54 voix contre 23, est la fixation de la date à laquelle on doit être parvenu à un accord définitif entre Israéliens et Palestiniens. Barak espère que de cette manière, on pourra ramener à un minimum les points de désaccord entre les deux parties. Par l'accord de Charm el Cheik, Israël s'est engagé à libérer quelques centaines de prisonniers palestiniens; parmi eux, certains «qui avaient du sang juif sur les mains». En outre, Israël a consenti à se retirer le plus rapidement possible d'autres territoires de Judée et de Samarie, comme cela avait été convenu lors des négociations de Wye par Netanyahou et les Palestiniens. Sur base de ce retrait, 7 autres pour cent de la Cisjordanie, qui se trouvent sous complet contrôle israélien, passeront sous l'Autorité palestinienne (AP); ils ne seront plus alors que sous le contrôle de la Sécurité israélienne. De plus, Israël s'est engagé à accorder, dans les délais les plus brefs, un «couloir de sécurité» reliant la bande de Gaza aux territoires de la Cisjordanie contrôlés par les Palestiniens. Dans le cadre de cet accord, les Palestiniens sont assurés du droit de construire un port qui sera exclusivement sous leur contrôle. La signature de cet accord a été l'objet de sévères critiques de la part de l'opposition, qui le qualifie de «poudre aux yeux» et d'«irresponsabilité politique en matière de sécurité». Le comité des colons juifs vivant en Judée, Samarie et à Gaza a décidé de proclamer une lutte ouverte contre le gouvernement suite à cet accord, par lequel il est renoncé à des territoires du «Grand Eretz Israël». Entretiens sur l'accord définitif Une semaine après la signature de l'accord de Charm el Cheik, des entretiens ont débuté au poste-frontière de Gaza «Eres» portant sur un règlement définitif entre Israéliens et Palestiniens. Du côté israélien, c'est le ministre des Affaires étrangères David Lévy qui dirige l'équipe des négociateurs. Du côté palestinien, c'est le représentant d'Arafat, Abu Mazen, qui est le responsable. Les deux parties sont face à de graves problèmes. Les conversations doivent fournir des solutions à des différends particulièrement douloureux et profonds. Selon le discours introductif des deux clans, il faudra quelques tours d'entretiens pour trouver des solutions aux divers thèmes fort controversés. Lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre israélien David Lévy a, par exemple, déclaré qu'Israël ne reviendra pas aux frontières de 1967 et que «Jérusalem est la capitale éternelle d'Israël». Par contre, Abu Mazen a affirmé que «Jérusalem est la capitale de l'État palestinien». Des solutions doivent surtout être trouvées pour les points suivants:
1. Le problème de Jérusalem. Le point de vue israélien est clair: Jérusalem est la «capitale éternelle d'Israël», et la ville doit rester unifiée sous souveraineté israélienne. Les Palestiniens sont d'accord pour que la ville ne soit nullement divisée géographiquement, mais ils insistent pour que Jérusalem-Est passe sous leur contrôle, y compris le district autour du mont du Temple. 2. Les réfugiés. Les Palestiniens exigent que les réfugiés qui ont fui Israël en 1948 et 1967 puissent rentrer dans leurs demeures. Ils doivent pouvoir réintégrer leurs anciennes habitations dans les différentes villes, parmi lesquelles Jaffa, Haïfa et naturellement Jérusalem. Israël s'y oppose fermement et désire que le problème des réfugiés soit réglé par des dédommagements. Ces gens doivent en conséquence rester dans leurs demeures du moment et être indemnisés exclusivement financièrement. 3. Les colonies. Les Palestiniens exigent une dissolution totale de toutes les colonies de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Il s'agit en tout de 144 colonies. Israël est disposé à en évacuer un nombre très limité, à savoir celles qui, selon le plan de retrait, seront particulièrement isolées et complètement entourées de territoires palestiniens. 4. Les réserves d'eau. Les Palestiniens exigent le contrôle de toutes les sources d'eau se trouvant sur les territoires où ils ont autorité. Par contre, Israël réclame la souveraineté sur tous les réservoirs d'eau souterrains ainsi que sur toutes les sources situées dans les montagnes, étant donné qu'elles constituent une importante réserve pour les villes et les colonies en Israël. 5. Les frontières. Les Palestiniens exigent un retrait des Israéliens sur les frontières d'avant la guerre des Six jours en 1967. Israël est prêt à rendre au maximum 40% des territoires conquis pendant ladite guerre. Commentaire Israël va au-devant de temps bien durs, c'est ce qui ressort une fois de plus de l'article ci-dessus. Je ne pense pas seulement à l'ère antichrist dans laquelle cette nation entrera, période que – selon notre connaissance de l'Écriture – nous, Église du Seigneur, ne connaîtrons pas; mes pensées vont surtout vers le tout proche avenir d'Israël: il y aura de très âpres négociations dans les semaines et les mois à venir. Il est donc indispensable que de nombreux membres de l'Église prient instamment pour Israël afin que le Seigneur mette Sa main sur ces entretiens qui, finalement, conduiront à une fausse paix – c'est ce que la Bible nous apprend. Mais dans cette situation, nous pouvons compter sur l'aide de Dieu à Israël; Il conduira tout selon Sa pensée et Israël, dans le vrai sens du terme, ne fera pas la perte de «presque tout». Vu sous cet éclairage, il est significatif que l'enlèvement n'ait pas encore eu lieu, le Seigneur voulant que nous priions avec zèle pour Son peuple. Certainement, Il le portera à travers cette période difficile, mais nos prières sont requises dans ce domaine quant à Jérusalem: la lutte y sera de plus en plus passionnée; les esprits se heurteront. Ici, Israël ne combat pas uniquement pour «son» avenir et «sa» capitale, mais cela va beaucoup plus loin: le plus grand combat se livre dans le monde invisible. Israël est la preuve visible sur la terre de l'existence de Dieu; il doit donc lutter contre les puissances visibles et invisibles. Au sujet de Jérusalem, le monde entier se dresse contre Israël. C'est pourquoi nos prières doivent sans cesse monter vers Dieu en faveur de ce peuple! Même si le nombre des croyants est fort petit, leur puissance dans la prière ne peut être minimisée! CM © Nouvelles d'Israël 10 / 1999
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BARAK
SAUVE LE GOUVERNEMENT D'UNE CRISE
D'un côté des acclamations de centaines de citoyens, de l'autre des cris hostiles de bon nombre de manifestants. Tel fut le scénario accompagnant une énorme turbine, qui, pendant la nuit d'un vendredi à un sabbat du mois d'août, fut transportée sur les routes d'Israël. C'était une des meilleures preuves que l'Israël du mois d'août 1999 n'a pas changé du tout: même sous le gouvernement Barak et son énorme coalition, il existe des tensions et une lutte culturelle entre les séculiers et les religieux. Cette turbine gigantesque d'un poids de 350 tonnes et de 60 mètres de long est devenue le symbole de cette lutte. Fabriquée au centre du pays, elle fait partie d'une grande centrale électrique que la Compagnie d'électricité construit actuellement près d'Ashdod. Après que les travaux de construction de cette centrale eurent été achevés, la turbine devait y être acheminée. Étant donné qu'il s'agissait d'un transport exceptionnel qui ne pouvait se déplacer qu'à 510 km/heure, les personnes intéressées réalisèrent à l'unanimité que toute circulation sur le parcours du transport ainsi que sur les voies secondaires serait paralysée. La police décida donc d'agir comme par le passé: le transport s'effectuerait à un moment où la circulation serait minimale. Des expériences antérieures ont montré que ce moment favorable se situe dans la nuit du vendredi au sabbat. Lorsque tous les préparatifs pour le transport furent terminés, la police publia un communiqué concernant les barrages routiers. Mais à ce moment précis, les religieux, attentifs à ce problème, réagirent. Les partis religieux de la coalition, dirigés par le Shas, brandirent la menace d'une crise gouvernementale au cas où le transport s'effectuerait un sabbat. Derrière cette menace, il y avait surtout le ministre de l'Infrastructure, Eli Suissa, du parti Shas; il avait promis une politique militante. Par la suite, il se révéla que Suissa avait reçu des instructions d'Arie Deri, qui se trouve aux USA depuis plusieurs semaines. Dans cette affaire, Deri flairait visiblement une occasion unique de provoquer une crise de coalition. Il pourrait ainsi affaiblir son ennemi au sein du parti, le ministre Eh Yishai, qui avait été promu chef du Shas et qui fonctionne comme intermédiaire entre Ehud Barak et le chef spirituel du mouvement, le rabbi Ovadia Joseph. Le plan de Deri réussit en un premier temps. La pression exercée par l'autorité religieuse provoqua une sévère réaction de la part de la population séculière, l'affaire devenant ainsi un symbole de la lutte culturelle en Israël. La question s'est retrouvée devant la Cour suprême de justice qui a estimé que, face à un tel problème, le point de vue professionnel d'experts est déterminant, c'est-à-dire celui de la police. Celle-ci décida d'organiser le transport à un moment où l'économie et la circulation subiraient le moins de dommages, donc le jour du sabbat. Cette décision fut présentée au Premier ministre Ehud Barak, qui autorisa le transport. Le sabbat suivant, une remorque de 128 roues, chargée de la turbine, fut tirée par deux camions géants. Cette action réalisée un sabbat en dépit de la pression de l'autorité religieuse fut considérée par les séculiers comme une victoire historique sur les ultra-orthodoxes et sur la religion imposée à l'État. Des centaines de personnes, voire des milliers selon certains communiqués, se mirent le long du parcours pour applaudir. Les ultra-orthodoxes également se rassemblèrent pour essayer de faire obstacle au transport à proximité de la ville orthodoxe de Bnei Brak. Mais la police, qui s'était préparée au mieux pour de telles actions, coupa court à tout excès. La turbine est parvenue à destination le matin du sabbat. Le lendemain, un dimanche donc, le Shas aurait dû déclencher une crise gouvernementale pour troubles causés au repos sabbatique, c'est ce qu'avaient prophétisé certains commentateurs. Mais rien de semblable ne se produisit. Le rabbi Ovadia Joseph ordonna aux ministres de son parti de participer à la séance gouvernementale sans se faire remarquer et de continuer normalement le travail. Telle fut la directive qu'il donna après que le Premier ministre Barak lui eut promis qu'à l'avenir, plus aucune démarche ne serait entreprise qui porterait atteinte au sabbat pour le transport d'autres pièces de la turbine. C'est ainsi qu'Ehud Barak put sauver et lui-même et son gouvernement de cette première situation réellement dangereuse. © Nouvelles d'Israël 10 / 1999
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DES
SOUPÇONS À L'ÉGARD À NETANYAHOU
Un entrepreneur a-t-il travaillé gratuitement pour l'ancien Premier ministre? L'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahou et sa femme Sarah sont soupçonnés d'avoir commis une série d'actes hautement répréhensibles, notamment l'acceptation de pots-de-vin, des abus de pouvoir, des propos mensongers et des tentatives d'entraver des enquêtes policières ainsi que l'audition de témoins. Le couple Netanyahou a été entendu à ce sujet par la police pendant plusieurs heures. Selon des déclarations d'enquêteurs, il existe suffisamment d'éléments pour ouvrir un acte judiciaire contre ces deux personnes. Le soupçon principal qui pèse sur les Netanyahou concerne la tentative d'obtenir des deniers de l'État pour financer des travaux privés. Et cela pendant trois ans; durant deux années de cette période, Netanyahou exerçait les fonctions de Premier ministre. Selon ces soupçons, le couple Netanyahou a eu recours pendant plus de deux ans aux services d'un entrepreneur de Jérusalem pour des travaux de rénovation et des déménagements. Pour ces services effectués par l'entrepreneur Avner Amdi, il n'a pas dû débourser le moindre shekel. Cette affaire a été révélée par le grand journal israélien «Jedioth Acharonot». Selon ce quotidien, Amdi aurait exécuté plus de 200 travaux pour les Netanyahou, des douzaines d'ordres de nettoyage, diverses livraisons, des paquetages et transports d'objets et autres travaux de rénovation. Ces travaux ont été réalisés dans l'appartement privé du couple, à leur résidence officielle et dans l'appartement des parents de Benjamin Netanyahou. Après les élections, perdues par Netanyahou, Admi a présenté au bureau du Premier ministre une facture de 440.000 shekels pour tous ces travaux. Selon les motifs de suspicion avancés, on aurait fait pression sur les collaborateurs du Premier ministre pour que le montant total soit réglé entièrement. Le conseiller juridique du bureau du Premier ministre affirme, entre autres, que les gens de Netanyahou l'auraient mis sous pression pour qu'il paye cette facture avec les deniers en provenance du budget de l'État. Certains des collaborateurs de ce bureau, par contre, s'opposèrent à cette affirmation et déclarèrent ne pas avoir vu de raisons de payer ces frais avec les deniers publics. Finalement, le ministère des Finances a décidé de ne prendre à son compte que 50.000 shekels. Quand cette affaire est devenue publique, la police a arrêté l'entrepreneur Amdi, soupçonné d'avoir envoyé des fausses factures. Parallèlement, il a été décidé de ne pas entendre le couple Netanyahou sur ce problème seulement, mais, pour des motifs de suspicion concrets, de les auditionner aussi pour comportement criminel et d'enquêter sur eux. Lors de l'audition sont apparues diverses notes de désaccord dans les déclarations des deux conjoints. De plus, il s'est avéré que Netanyahou avait essayé d'influencer le témoignage de l'entrepreneur Amdi dès le début de l'audition pour qu'il concorde avec ses dires. Les époux Netanyahou ont engagé un des meilleurs avocats d'Israël, naturellement un des plus chers aussi; et ils nient tout en bloc. Des personnes qui leur sont proches affirment qu'il s'agit ici d'une «chasse aux sorcières» sur fond politique et que la vérité finira par éclater. © Nouvelles d'Israël 10 / 1999
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ACCUSATIONS
PAKISTANAISES À L'ENCONTRE D'ISRAËL
Israël apporte-t-il une aide militaire à l'Inde? Le Pakistan reprocherait à Israël d'avoir aidé l'Inde pour la mise en place de son potentiel nucléaire. Ainsi, les informations internationales pakistanaises annonçaient il y a peu qu'Israël avait vendu à l'Inde des systèmes comprenant des composants essentiels des missiles «Chez» conçus pour résister face à des missiles balistiques. Le communiqué fait également état d'un contrat conclu entre l'Inde et Israël relatif à des livraisons d'armes pour un montant de 200 millions d'USD. Toujours dans le cadre de cette collaboration indo-israélienne, l'Inde aurait en outre reçu le soutien des Israéliens pour le développement d'armes atomiques. Israël n'a fait part d'aucune prise de position. Des milieux bien informés ont toutefois laissé entendre que le Pakistan diffuse ces annonces à des fins de propagande, car d'autres organisations arabes s'en servent également pour entraver les relations entre Israël et les États-Unis. Les États-Unis ont imposé des restrictions commerciales sur les ventes d'armes à l'Inde et au Pakistan, ces deux États ayant récemment procédé à des essais nucléaires. C'est pour cette raison que le gouvernement américain rejette catégoriquement toute collaboration militaire entre l'Inde et Israël. Commentaire: Il ne faut jamais oublier que le Pakistan est un pays musulman et que cet état des choses constitue à lui seul une raison de se tourner contre Israël. Le tout a des racines beaucoup plus profondes: Israël – la preuve de Dieu sur la terre par excellence – est la bête noire de l'islam. Grâce aux Juifs, il apparaît manifestement que le Dieu d'Israël est le seul véritable Dieu. © Nouvelles d'Israël Novembre 1999 ---------------------------------------------------------- |
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LE
COMBAT POUR JÉRUSALEM – PARTOUT MÊME À DISNEYLAND
Excités par la lutte qu'ils mènent pour obtenir la fermeture d'une filiale de la chaîne «Burger King» à Ma'ale Adumim, les dirigeants de la Ligne arabe ont décidé de brandir d'autres menaces dans le cadre de leur combat contre Israël. Ils ont pris cette décision dans la perspective d'un boycott arabe. Cette fois, c'est la firme «Disney World» qui est la cible. À une exposition, «Disney World» présente, au stand israélien sur le prochain millénaire, Jérusalem comme capitale de l'État hébreu. Les responsables du lobby arabe aux USA, en accord avec les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, ont recommandé aux musulmans du monde entier de boycotter la firme «Disney World» et de causer des dommages aux maisons de commerce de ladite firme jusqu'à ce qu'elle change le statut de Jérusalem à cette exposition. Selon ses dires, il n'existe guère de pays au monde qui reconnaissent Jérusalem comme capitale d'Israël. Des actionnaires arabes de la firme «Disney World», les ministres des Affaires étrangères des États arabes et les chefs de la Ligue arabe exercent, par cette exigence, une intense pression. Israël a pris des contre-mesures. Dans une lettre que le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères a adressée à la direction de la firme, la souveraineté israélienne sur Jérusalem est de nouveau nettement affirmée. L'accent est mis sur le statut de Jérusalem comme capitale de l'État d'Israël. David Ben Gourion avait déjà, comme Premier ministre, déclaré Jérusalem capitale du pays. Il fut donc très difficile à la firme «Disney World» de prendre une décision dans cette affaire, et cela à cause de la pression exercée sur elle de part et d'autre. La solution trouvée ressemble à un «jugement de Salomon»: Dans la campagne de publicité pour cette exposition, Jérusalem ne sera pas présentée comme la capitale d'Israël; par contre, le stand israélien ne sera pas modifié. L'histoire de la ville de Jérusalem continue à être montrée du point de vue juif, comme cela avait été initialement prévu. L'ambassade israélienne à Washington s'est déclarée satisfaite de cette décision. Des millions de visiteurs de cette exposition recevront ainsi des informations sur l'histoire et le caractère de la ville de Jérusalem du point de vue juif. Les Arabes, par contre, furent moins enthousiasmés par cette solution; ils envisagent actuellement d'autres démarches. Commentaire: Le combat pour Jérusalem continuera jusqu'au retour de Jésus-Christ. Il importe peu que rares soient les nations qui reconnaissent Jérusalem comme capitale d'Israël. Par contre, ce que le Dieu tout puissant en pense, voilà ce qui compte! Et la Bible est très claire à ce sujet. À la fin, c'est Dieu seul qui fera valoir Ses droits! Jérusalem est Sa ville et la capitale éternelle d'Israël! © Nouvelles d'Israël Novembre 1999
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CONTRE
L'ABANDON DE TERRITOIRES
VERDICT CLAIR DES RABBINS Les chefs spirituels du Mouvement religieux national sont de nouveau très actifs en ce qui concerne l'accord de Charm el-Cheik. Dans le passé déjà, ils s'étaient engagés à ne rendre aucune parcelle de terre. Par la reprise de leurs activités, ils entendent réaffirmer la valeur de leurs jugements halakhiques, selon lesquels il est interdit de céder des territoires du «Grand-Erez Israël» à des étrangers. Ces sentences de la Halakha avaient été prononcées suite à la signature de l'accord d'Oslo et du traité concernant Hébron. Outre l'interdiction d'abandonner des territoires, les rabbins ont posé ce principe: Les soldats religieux ne peuvent participer à de telles actions. C'est précisément ce jugement de la Halakha qui, jadis, avait déclenché une violente discussion, ces militaires religieux ayant été placés devant un cruel dilemme. Ils sont des étudiants du Mouvement national religieux; ils sont éduqués dans des institutions adéquates et servent en même temps à l'armée. Ainsi donc, tout en étant obligés d'obéir aux directives de leurs chefs militaires, ils sont liés aux jugements de la Halakha. L'accord de Charm el Cheik contraint finalement Israël à rendre certains territoires de Judée et de Samarie, plusieurs colonies juives devant ainsi être évacuées. Il s'agit de quelques dizaines de petits lieux de colonisation, qui avaient été aménagés illégalement après la signature de l'accord de Wye. Les représentants des colons ont déjà fait savoir qu'ils s'opposeront à cette évacuation, si nécessaire avec violence. Si ce problème ne trouve pas de solution, il semble qu'un affrontement entre soldats et colons soit inévitable. Commentaire: Il est clair que le gouvernement israélien n'écoute pas (encore) les rabbins; tout comme son activité dans les réunions avec les Arabes montre qu'il ne prête (encore) aucune attention aux déclarations bibliques. Il est certain qu'Israël se trouve engagé dans l'accomplissement de la Parole prophétique. Cela ressort du fait que de nombreux juifs sont rentrés dans le pays de leurs pères. Cependant, il n'est pas encore question de la restauration spirituelle d'Israël. Elle viendra pourtant très certainement! Quand elle se produira, Israël sera attentif à la Bible, c'est-à-dire à son Dieu! © Nouvelles d'Israël Novembre 1999
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DES
ÉNIGMES RÉSOLUES
Les pistes mènent au Hezbollah et en Iran Il y a peu, les autorités argentines ont déclaré avoir fait un grand pas en avant dans l'enquête sur l'attentat contre l'ambassade israélienne de Buenos Aires (1992), pour lequel ont été dénombrés 23 tués et des milliers de blessés. En raison de nouvelles découvertes, la Cour suprême de justice d'Argentine a lancé un mandat d'arrêt contre le leader de l'organisation du Hezbollah, Imad Mornejah. Selon les autorités argentines, Mornejah (le deuxième homme du service de sécurité du Hezbollah) est responsable de cet attentat. Il est entre autres recherché par les autorités américaines, celles-ci le tenant pour responsable de l'explosion à leur ambassade de Beyrouth (1983). Il est également soupçonné d'avoir participé en 1985 au détournement d'un avion de la TWA reliant Athènes à Rome. Les Argentins affirment détenir des preuves manifeste de la responsabilité du Hezbollah dans l'attentat contre israélienne, et notamment les documents d'achat du camion dans lequel étaient dissimulés les explosifs. Ils présentent également des signatures et des manuscrits appartenant clairement à des membres du Hezbollah. Le service de renseignements israélien ne fut pas surpris qu'un mandat d'arrêt ait été délivré contre Mornejah, le considérant déjà comme responsable de l'attentat quelques mois après celui-ci. Mais ce n'est qu'à présent, sept ans plus tard, que les autorités argentines en ont été informées. En Israël, on présume que l'attentat était une mesure de représailles pour l'assassinat du secrétaire général de l'organisation. Mornejah avait reçu pour mission d'exécuter cet acte de terrorisme, pour lequel il fit intervenir le service de sécurité iranien. Ainsi, tant la préparation que l'attentat même furent réalisés avec l'aide d'agents iraniens, qui, à ce moment précis, assistaient à un congrès diplomatique en Argentine. L'attentat a surtout été perpétré par des forces de police locales, qui s'étaient laissées tenter par cet acte, des criminels et des extrémistes de la communauté chiite-libanaise en Argentine. Il est supposé en Israël que Mornejah a trouvé refuge en Iran et que les chances de l'arrêter sont très minces. Il y a quelques années, un attentat a été commis contre son frère, qui vit à Beyrouth. À l'époque, les autorités libanaises et la presse ont attribué cet acte au Mossad. Israël ne s'est jamais prononcé sur ces accusations. © Nouvelles d'Israël Novembre 1999
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DES
NON-JUIFS DÉLÉGUÉS DE LA JEWISH AGENCY
DES SIONISTES NON-JUIFS? Les pères fondateurs de la «Jewish Agency for Erez Israel», qui, à l'origine, avait été fondée pour aider les juifs du monde entier, n'auraient certainement jamais pu s'imaginer une telle situation. Mais la réalité dépasse toujours la fiction. Dans peu de temps, un collaborateur de la «Jewish Agency for Erez Israel» sera le premier délégué non juif à entrer en fonction. Sa mission sera de propager le caractère central de l'Erez Israël pour tout le peuple juif et d'encourager l'Alyah. Cela semble absurde à première vue, mais il s'agit pourtant d'un fait bien réel. Le grand-père de ce délégué, dénommé Konstantin Omansky, était juif. Il y a huit ans, Omansky a quitté l'Arménie pour retourner en Israël, comme la loi du retour le lui autorisait. Cette loi permet aux enfants et petits-enfants de juifs de retourner en Israël, même si eux-mêmes ne sont pas juifs. Par conséquent, cette loi ne se fonde pas sur les principes halakhiques. Immédiatement après son arrivée en Israël, il s'inscrivit à l'université de Bar-Ilan à tendance religieuse. Il devint également membre d'une association estudiantine liée au parti national religieux, le Mafdal. Il y a cinq ans, il entra en fonction dans l'administration des étudiants, conjointement soutenue par la Jewish Agency et le ministère de l'Intégration, lequel s'occupe d'étudiants issus de nouveaux cercles d'immigrés. Il y a environ douze mois, après avoir été actif pendant quatre ans dans le domaine de l'accueil des immigrés, il posa sa candidature comme délégué de la Jewish Agency pour la ville de Dneypetropetrowsk en Ukraine, où vit une communauté juive de quelque 50.000 membres. Il passa toutes les épreuves éliminatoires, dont un cours de préparation destiné aux délégués, sans qu'aucune question ne soit jamais posée sur son identité religieuse. Lorsque celle-ci fut finalement connue, le rabbin de la communauté, auprès duquel il aurait dû être envoyé, fit savoir qu'il ne travaillerait pas avec Omansky. Le rabbin affirma que la principale tâche d'un délégué consistait à rapprocher du monde juif les membres de la communauté, et en particulier ceux qui pourraient s'en écarter. Selon lui, un non-juif, qui, en outre, n'a pas l'intention de se convertir, ne peut remplir une telle mission. La Jewish Agency, par contre, est favorable à l'envoi d'Omansky et souligne sa grande expérience dans le suivi des immigrés. Il pourrait en effet apporter une large contribution à l'étranger. La Jewish Agency soulève l'argument suivant: la loi du retour ne fait pas de différence entre les juifs fidèles à la Halakha et les enfants et petits-enfants qui sont des descendants de juifs. Par conséquent, la Jewish Agency ne fera plus de distinction à ce sujet pour ses délégués. Commentaire: N'arrive-t-il pas que des chrétiens engagés soient de meilleurs sionistes que de nombreux Israéliens? N'était-ce pas le cas de Ruth la Moabite? Elle fut intégrée à l'arbre généalogique le plus important d'Israël; ancêtre du Roi David, elle ne pouvait donc être plus proche de Jésus Christ. Cette parole du Seigneur «Les derniers seront les premiers» ne cesse de se confirmer. © Nouvelles d'Israël Novembre 1999
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LES
ENNEMIS DEVIENNENT DES AMIS
Nouvelles alliances dans la lutte contre le terrorisme islamique Il y a peu, les gouvernements de Jordanie, d'Égypte, d'Israël et des États-Unis, ainsi que l'Autorité palestinienne ont conclu un accord, jusqu'alors tenu secret, concernant des mesures communes pour lutter contre les actes de terrorisme. Cet accord prenant toute sa signification dans l'échange d'informations entre les services secrets de ces quatre États et de l'Autorité palestinienne est sans précédent. L'initiateur de cette alliance est le roi de Jordanie Abdullah II, dont l'énergique intervention contre le terrorisme du Hamas dans son pays, a récemment fait les gros titres. Les parties signataires poursuivent un objectif commun: lutter contre le terrorisme islamique en pleine expansion. Depuis quelque temps déjà, la Jordanie comme l'Égypte doivent déplorer des actes terroristes revendiqués par des extrémistes islamiques. Ce regain de violence a récemment atteint un niveau extrême avec la tentative d'attentat commise à l'encontre du président égyptien Hosni Mubarak en visite à Port-Saïd. Les intérêts d'Israël et de l'Autorité palestinienne en la matière sont convergents. En effet, la volonté des extrémistes islamiques est de bloquer le processus de paix en commettant de tels actes de terrorisme. Par leur adhésion à cet accord, les États-Unis entendent également prévenir les actions terroristes dirigées contre leur pays, mais souhaitent surtout encourager le processus de paix au Proche-Orient. © Nouvelles d'Israël Novembre 1999 ---------------------------------------------------------- |
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ISRAËL
FORME DES GARDES-CHASSE AFRICAINS
Une formation quasi guerrière L'État d'Israël entraîne des gardes-chasse africains à lutter contre le braconnage dans la jungle et les steppes africaines. Outre l'aide apportée dans le cadre de la formation, Israël apporte également son assistance dans le travail des gardes-chasse et met à leur disposition des avions légers, ainsi que des dispositifs de vigilance nocturne ultramodernes. Actuellement, ce soutien concerne surtout le Kenya. Le Sénégal et le Tchad ont eux aussi déjà profité de l'aide israélienne au cours des années précédentes. Les Israéliens chargés de la formation des gardes-chasse africains ont généralement servi dans des unités de combat des forces armées israéliennes. La formation comprend des programmes d'entraînement similaires à ceux de l'armée: navigation, techniques d'attaque en embuscade et utilisation de dispositifs de vigilance nocturne et d'armes. Cet entraînement est loin d'être superflu. En effet, dans leur lutte contre les activités illégales des chasseurs de rhinocéros, d'éléphants et de lions, les gardes-chasse mettent sans cesse leur vie en péril. Le braconnage, pratiqué majoritairement en Afrique, rapporte dans le monde entier six milliards de dollars US par an. Au vu de cette somme faramineuse, les braconniers n'hésitent pas à «éliminer» ceux qui se mettent en travers de leur route, et ce même s'il s'agit de gardes-chasse officiels de la fonction publique. La lutte contre le braconnage prend ainsi les allures d'une véritable guerre. C'est pourquoi les programmes d'entraînement tels que les Israéliens offrent aux gardes-chasse africains sont vraiment nécessaires. © Nouvelles d'Israël Novembre 1999
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LA
LUTTE POUR JÉRUSALEM DE PLUS EN PLUS BRUTALE
Les Palestiniens montrent leur vrai visage Les Palestiniens se préparent pour les prochaines négociations sur Jérusalem; ils font preuve d'extrémisme dû leurs revendications sur ce problème. Selon des articles parus dans des journaux jordaniens, palestiniens et même israéliens, l'Autorité palestinienne (AP) a récemment conçu un projet, dans le cadre duquel des informations doivent être collectées concernant plus de 7000 bâtiments se trouvant dans la partie ouest de Jérusalem. Il s'agit de mosquées, d'églises, d'édifices publics et privés, qui, d'après l'AP, étaient, avant 1948, des propriétés palestiniennes. Les représentants des Palestiniens ont déclaré vouloir remettre à leurs interlocuteurs israéliens des documents fournissant les informations nécessaires, avec photos à l'appui, et leurs exigences quant aux restitutions. Parallèlement, des sociétés palestiniennes, en activité à Amman, ont lancé une opération destinée à rassembler des signatures parmi les Arabes qui possédaient des biens à Jérusalem. Celui qui signe s'engage sur l'honneur à refuser des dédommagements qui entraîneraient son renoncement au retour. Des porte-parole palestiniens officiels se sont exprimés sur ces événements. C'est Abu Ala, président de la Commission de la Constitution palestinienne, qui s'est montré le plus virulent. Il a déclaré ouvertement que les prochaines négociations devront aussi se pencher sur le problème de la partie occidentale de Jérusalem et des avoirs juifs s'y trouvant. Il ne peut concevoir qu'un «traité de paix sans le retour de Jérusalem sous souveraineté palestinienne puisse se réaliser, même si le conflit devait encore durer mille ans». Ces déclarations se recoupent avec une certaine tendance manifestée par les Palestiniens ces dernières années pour eux, Jérusalem fait partie des territoires occupés. Au ministère des Affaires étrangères israélien, les avis sont partagés quant à savoir si cette politique des Palestiniens n'est qu'un coup tactique à l'approche des négociations ou pas. Certains pensent qu'il faut prendre ces annonces palestiniennes très au sérieux et adopter une ligne dure sur tous les thèmes qui concernent la souveraineté et l'administration de la ville. D'autres penchent plutôt pour une tactique simple. Ils croient qu'en fin de compte, les Palestiniens retireront leurs exigences concernant Jérusalem, si Israël cède sur d'autres points. Commentaire: La lutte pour Jérusalem devient de plus en plus virulente. Les plus récentes exigences des Palestiniens sont d'une insolence révoltante. C'est comme si le diable montrait une partie de son vrai visage. Ce n'est pas en vain que le Seigneur Jésus déclare en Matthieu 24,9 que son peuple sera haï de toutes les nations. La haine à l'endroit des juifs est actuellement plus forte que jamais, même si bon nombre de gens «convenables» ne le disent pas ouvertement. Mais l'esprit antichrist s'emploie à séduire les individus et à les influencer contre Jérusalem. Tout se précise en ce temps de la fin – le retour de Jésus est proche. Zacharie 12 et 14 sont de plus en plus d'actualité. Nous avons déjà écrit quelque part ailleurs que les prières de l'Église du Seigneur sont de toute importance. Le combat d'Israël ressemble au nôtre. Les vrais chrétiens sont derrière ce peuple! CM © Nouvelles d'Israël Novembre 1999
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UNE
VÉRITABLE PAIX AVEC LES PALESTINIENS EST-ELLE POSSIBLE?
Des temps difficiles Bien qu'une atmosphère de paix entre les Israéliens et les Palestiniens soit à nouveau tangible, des doutes se font ressentir au sein de la population juive – et pas spécialement dans les cercles d'extrême droite –: une véritable paix peut-elle être conclue avec les Palestiniens? Les grands points d'interrogation ont été posés par un événement à première vue positif. Il s'agit de l'invitation du bourgmestre arabe de la ville d'Hébron. Celui-ci a en effet encouragé les descendants des familles juives établies de longue date à Hébron, les «bons juifs» comme il les appelle, à revenir s'installer dans la ville de leurs pères. Une invitation à laquelle s'est joint le chef du service palestinien des renseignements et de la sécurité, Jebril Rajub. Il les a incités à revenir s'établir dans les maisons de leurs ancêtres, tandis que les «méchants colons» devraient être exilés de la ville. Cette proposition a ironiquement été diffusée le jour du 70ème anniversaire du massacre des habitants juifs d'Hébron. Un événement au cours duquel les grands-parents des juifs aujourd'hui invités à revenir à Hébron ont donc été tués. Lors du massacre en 1929, les habitants arabes de la ville ont à peine bougé le petit doigt pour sauver les juifs. Seuls quelques-uns ont aidé des juifs à se mettre en sécurité. Des familles juives, qui habitaient dans la ville d'Hébron depuis des siècles, ont alors été massacrées par leurs voisins arabes. Ce qui ressemblait à une idylle fut détruit et anéanti en une nuit. Seules l'inimitié et la méfiance régnaient à nouveau. À présent que les descendants de ces familles anéanties ont été invités à se rétablir dans leur ville d'origine, tous ces lointains souvenirs sont remontés à la surface. Le harcèlement, la haine et l'atmosphère pogromiste ont laissé leurs traces dans les manuels scolaires de l'Autorité autonome palestinienne, dans tous les médias, dans les camps d'été pour enfants et adolescents, ainsi que dans les discours de certaines personnalités dirigeantes. Ainsi, les universités palestiniennes demandent par exemple d'écrire l'histoire de la Palestine afin que «les ennemis ne puissent pas la falsifier» et «de ne donner aucune légitimité aux juifs de s'étendre sur le sol palestinien». La presse palestinienne regorge d'articles provocateurs sur les juifs, «cette bande d'individus à longue barbe remplis de haine, qui veulent s'approprier nos terres» et sur les Israéliens qui essaient d'empoisonner la Palestine par «la propagation de maladies telles que le cancer, de mauvais médicaments et de denrées alimentaires gâtées». Récemment, la télévision palestinienne a diffusé un historique de l'université de Gaza affirmant que «les Juifs ont morcelé notre pays et que ce diable devait encore être chassé». Il ne s'agit là que de quelques exemples de la vague d'antisémitisme et de la position anti-israélienne adoptée à l'encontre des habitants des régions arabes. Est-il alors possible, eu égard à cette atmosphère haineuse régnant dans tous les domaines de l'Autonomie palestinienne, de conclure la paix? Pour de nombreux Israéliens, il est certain que la réponse à cette question ne peut être que négative. Commentaire: Il est clair que cette réponse ne peut être que négative au vu de toutes les expériences du passé. Finalement, le Seul capable d'instaurer la paix est Jésus Christ. L'énorme fossé qui sépare les Israéliens et les Palestiniens donne à la prophétie de Daniel 9,27, dans laquelle il est dit que l'Antichrist établira avec force une alliance de paix de sept ans, un véritable caractère d'actualité: – Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine» (Segond). – «Et il confirmera une alliance avec la multitude pour une semaine» (version Darby). – «Pendant la dernière période de sept ans, il imposera de dures obligations à un grand nombre de gens» (français courant). Il est tout à fait concevable qu'Israël conclue à terme une sorte «d'accord fragile» avec les Palestiniens et que plus tard, l'Antichrist impose à toutes les parties cette paix fragile par un décret. Cela peut se dérouler comme en ex-Yougoslavie, alors que cet État multi-ethnique avait été gouverné pendant des décennies avec une poigne de fer par le Maréchal Tito. Nous ne savons que trop bien ce qui s'est passé après la chute de cet homme fort. © Nouvelles d'Israël Novembre 1999
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LA
VISITE DE BARAK EN EUROPE Le Premier ministre israélien compte sur l'Amérique comme médiateur 60 ans après la déclaration de la Deuxième Guerre mondiale, le Premier ministre israélien, Ehud Barak, s'est rendu sur les lieux où cette tragédie a commencé. Ce fut une visite historique, toute chargée de significations symboliques et de souvenirs poignants. Barak est non seulement le Premier ministre d'Israël qui a été reçu en audience à Berlin (depuis que cette ville est devenue la capitale de la République fédérale), mais il est aussi le premier chef d'État à avoir visité la nouvelle capitale des deux nations allemandes réunies. Barak était accompagné des survivants de l'Holocauste, lesquels avaient emmené avec eux leurs petits-enfants: un symbole de la pérennité du peuple juif, qui, malgré l'Holocauste, en dépit de la tentative allemande de le supprimer définitivement, est toujours bien là. C'est un point sur lequel Barak a insisté à chaque réception officielle et dans chacun de ses discours. Au camp de concentration de Sachsenhausen, où périrent des centaines de milliers de détenus, parmi lesquels environ 100.000 juifs, il répéta avec force la promesse que chaque chef d'État israélien a faite depuis l'Holocauste: «Tant que nous existerons, il n'y aura plus de camps de destruction et de marches de la mort.» Il rappela dans un autre discours que c'est dans une villa située au bord du Wannsee à Berlin qu'avait été décidée la fameuse «solution finale». «Cela s'est produit il n'y a pas si longtemps après tout, en 1942, l'année où je suis né en Eretz Israël», déclara-t-il; et il promit que l'État d'Israël veillerait sur tous les juifs, partout où ils se trouveraient. Outre les cérémonies officielles et la rencontre avec le président Rau et d'autres politiciens en vue, Barak eut des entretiens avec le Chancelier Gerhard Schröder. Le thème de leurs conversations fut naturellement le processus de paix. Barak l'informa de l'état des choses; et il mit constamment l'accent sur le souhait d'Israël de ne pas voir l'Europe s'immiscer dans ledit processus. Et d'affirmer: «Ce sont les USA qui ont le rôle de médiateur dans cette affaire.» Le président français Chirac, rencontré par Barak à Paris immédiatement après sa visite à Berlin, a entendu des propos semblables. Davantage que les Allemands et d'autres pays européens, les Français sont désireux de jouer un râle actif et significatif dans le processus de paix. Deux jours avant l'arrivée de Barak à Paris, le président français avait rencontré le ministre des Affaires étrangères syrien, qui lui remit un message du président Assad. Ce document – selon les membres de la délégation du Premier ministre Barak – ferait état d'un appui et d'une recommandation d'une participation des Français au processus de paix. Ce message ne contenait aucune communication pour Israël. Les véritables nouveautés, les Syriens, manifestement, ne les révéleront qu'aux médiateurs US. Au moment où ces lignes sont écrites, cette médiation a reçu une nouvelle impulsion. À l'ouverture des nouvelles séances plénières de l'ONU à New York fin septembre, a débuté une série de rencontres avec les ministres des Affaires étrangères syrien et israélien ainsi qu'avec ceux d'autres États qui participent au processus de paix. Commentaire: Ehud Barak est tout à fait sérieux à cet égard. Il semble être celui par qui la Parole prophétique s'accomplira rapidement. Il sait ce qu'il veut, c'est ce que prouve sa nette déclaration en faveur des USA comme médiateur, et non pour les Européens. On ne sait combien de temps il pourra maintenir cette position. En tout cas, nous voyons aujourd'hui que tout se passe conformément aux prophéties bibliques faites il y a des milliers d'années. Ce processus semble se dérouler plus rapidement que par le passé, où bon nombre de choses paraissaient bloquées. Jésus vient bientôt! © Nouvelles d'Israël Novembre 1999
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Regard sur
Israël en décembre 1999
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BARAK
A INAUGURÉ UN LIEU DE FOUILLES
Par une cérémonie impressionnante suivie par une assistance nombreuse, le Premier ministre Ehud Barak a inauguré un site de fouilles archéologiques en dehors des murailles de la vieille ville de Jérusalem. La cérémonie s'est tenue près de la porte Hulda, une des montées centrales du mont du Temple à l'époque du deuxième Temple. Les chercheurs pensent que Jésus s'est engagé par là dans le domaine du Temple. Ce lieu a été totalement rénové en vue du flot des visiteurs attendus à Jérusalem en l'an 2000. Le gouvernement israélien et l'administration de la ville ont investi des millions de shekels dans la restauration de cet endroit et d'autres aussi. Commentaire: N'est-il pas paradoxal que Barak inaugure des marches que Jésus a montées avec Ses disciples? Les dirigeants d'Israël restent aveugles quant au plus grand Fils et au Messie d'Israël. Mais tout changera quand Jésus reviendra pour établir Son règne à et depuis Jérusalem.CM © Nouvelles d'Israël Décembre 1999
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